Il y a toujours de l'espoir... [Pv]

« You know the words, “Once Upon A Time”… Make you listen ? There's a reason. When you dream there's a chance you'll find, a little laughter or happy ever after… Your harmony to the melody, it's echoing inside my head… A single voice above the noise and like a common thread… <3 When I hear my favourite song, I know that we belong ! Oh, you are the music in me… Yeah it's living in all of us and it's brought us here because you are the music in me… <3 »

Juliette marchait dans les couloirs, chantonnant doucement cette chanson. Elle pensait à qui ? À Liam, bien sûr. Son amour secret ne le serait plus pour longtemps… Je sais, j’ai dû dire ça au moins trois fois, sauf que cette fois, Juu’ était décidée à avouer son amour et son attachement au jeune Préfet dès qu’elle en aurait l’occasion. En attendant, la gamine espérait toujours que le jeune Darling l’aime, même s’il y avait une autre fille dans le décor. Keira, elle s’appelait comme ça. Grrrr, elle n’allait pas la lui voler, il n’en était pas question… Après tout, elle connaissait Liam depuis combien de temps ? Trois mois ? Juu’ elle, le connaissait depuis trois ans… Oui, sauf que Keira l’avait déjà embrassé… M’enfin, on va pas se laisser abattre Juu’, pas dans un moment si critique !

Marchant dans les couloirs, la tête dans les nuages, la petite bleue et bronze avait une destination bien précise en tête. Mais quelle était-elle, me demanderez-vous ? La Salle sur Demande. Pourquoi donc ? Bah en fait, pour une raison assez banale et stupide. La petite Aigle avait envie de se détendre en lisant un bon bouquin, assise devant un foyer. Cliché ? Moui, si on veut. Mais bon, on n’en a rien à faire que ça soit cliché après tout ! Tout ce que la gamine voulait, c’était que son vœu se réalise.
Détournant un couloir, Juliette arriva enfin devant l’escalier qui menait au cinquième étage. Un petit sourire se dessina sur le coin de ses lèvres. Chantonnant la même chanson que tout à l’heure, la brunette entreprit de monter les marches. Elle arriva au cinquième niveau quelques secondes plus tard, toujours aussi joyeuse. Juliette marcha un tout petit peu avant d’arriver devant le mur.

* Je veux un petit endroit où bouquiner tranquille, avec un foyer… Je veux un petit endroit où bouquiner tranquille, avec un foyer… Je veux un petit endroit où bouquiner tranquille, avec un foyer… * Devant elle, une immense porte en bois de chêne taillé apparut. Satisfaite, la jeune Serdaigle y entra, avide de voir ce que la Salle sur Demande lui réservait. Elle espérait qu’elle avait comblé sa demande. Poussa la porte doucement, Juliette découvrit exactement ce à quoi elle avait pensé. Un petit salon, avec une bibliothèque et un foyer, dans lequel un feu crépitait tranquillement, laissant entendre un bruit doux.

| Juu’ | « Oh, c’est vraiment parfait… »

La petite brunette se dirigea vers la bibliothèque. Elle contempla les livres qui s’y trouvaient et fini par en choisir l’un deux. À tout jamais. C’était un incontournable, selon Léa, qui le lui avait recommandé l’année dernière. La fillette le prit donc, un sourire mélancolique sur les lèvres. Elle aimait tant Liam… Mais bon, en ce moment, ce n’était pas le temps de penser à lui. Pour le moment, la gamine voulait simplement lire, s’évader dans ses pensées. Elle se dirigea donc vers le divan qui se trouvait devant le foyer et y prit place. Juliette ouvrit le livre et commença sa lecture. Elle espérait sincèrement que le roman n’allait pas trop lui rappeler Liam…

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Dans un effort presque sur humain, le jeune serpentard réussit à lever son postérieur du fauteuil confortable dans lequel il se trouvait, histoire d'aller faire un petit tour hors de la salle commune. En cette période de vacances cette dernière était pratiquement déserte, il faisait plus froid qu'à l'ordinaire et on s'y ennuyait. Voilà une merveilleuse occasion de fausser compagnie aux quelques curieux qui ne cessaient de le harceler à propos de la figurine qu'il transportait toujours avec lui. Ce genre d'objets n'existait pas dans le monde des sorciers ? Une simple statuette très ancienne que M. Stendler avait offert à son fils, lors de son départ pour Poudlard. Elle avait tout de même subit quelques dommages depuis, à cause de cette sale bestiole d'animal à poils que sa mère avait cru bon de lui donner, histoire qu'il l'espionne un bon coup. Oui, oui, la mère de Calyce ne lui faisait aucune confiance, une garde rapprochée ne suffirait pas à la rassurer. Il se trouvait pourtant dans l'école des personnes de sa propre famille, qui ne daignaient même pas lui adresser un mot. Eux pouvaient faire tout ce qu'il voulait, mais le gamin lui devait sans cesse se tenir à carreau et ne pas faire entendre parler de son nom. C'était devenu une habitude, habitude désagréable, mais dans son cas, ça n'avait rien de très étonnant. Ainsi le chat lui servait de "rapporte tout", il se demandait ce que sa mère pensait au moment ou elle déposa le matou dans sa cage et qu'elle le tendit à son fils, sans le moindre mot. Lui qui en plus détestait s'occuper des autres, encore plus des animaux, il n'avait pas d'autre choix que de surveiller cette sale bête. Les chats en général semblaient assez civilisés, mais celui là alors... Monsieur se permettait tout et n'importe quoi, au moins il ne faisait pas ses besoins dans les couloirs ou autre part, non il y avait le lit de son maître pour cela. Combien de fois avait-il changé les draps depuis le début de l'année ? Il n'arriverait jamais à comprendre ce qui poussait certains à défendre les animaux, ça devrait plutôt être le contraire! En plus ils s'amusaient à griffer ou mordre les affaires des humains, aucun respect!

Sans parler du regard pervers qu'il vous lançait, juste avant de vous bondir dessus pour poser ses pattes partout et se frotter à vous frénétiquement. Quand est-ce que tout cela allait s'arrêter ? Il n'en voudrait sûrement pas pour l'année prochaine. Si encore il pouvait sortir du château, le chat le suivrait et au final Calyce le perdrait quelque part!
C'était certainement lui qu'on perdrait oui! Les chats avaient un excellent odorat et un bon sens de l'orientation, il retrouverait vite son chemin, son plant ne marcherait pas. En tous les cas, Hors de question qu'il le piste aujourd'hui. Après le coup de la figurine abîmée, il ne lui adresserait plus jamais la parole! Oh parce que maintenant il parlait aux animaux ? En voilà un comportement bien puéril, digne d'un garçon de 11 ans ou d'un malade mental. La discrétion s'imposait.
Bref, lorsqu'il mit les pieds hors de la salle commune et qu'il débuta son ascension dans les couloirs, il trouva que l'ambiance ne valait pas mieux que ce qu'il avait subit toute la matinée. Il aimerait un peu d'animation, quelque chose de sensas' ! Une bagarre ou une bonne dispute ! Comme-ci ça ne suffisait pas, avec tout ce qui se passait en ce moment dans le dos des professeurs et j'en passe. Calyce entendaient les rumeur, ça jasait toujours chez des serpentards, à propos d'on ne sait quels faits de tel ou tel élève. Non mais vraiment, ils n'avaient rien d'autre à faire ? Il fallait dire aussi qu'avec un prof comme ombrage, il y aurait forcément des rebellions, ce qui n'était heureusement pas son cas. Calyce se contentait d'observer, comme toujours et restait le plus prudent possible, histoire de ne pas trop s'attirer les foudres de ses congénères ou des adultes bien sûr.

Voilà pourquoi traîner dans les couloirs n'était pas une excellente idée. Oh il voulait un coin calme ou il pourrait lire un bon livre. Un joli endroit bien chaud ou il serait certain de s'endormir, une fois avoir ouvert la première page d'un bouquin qui lui paraîtrait à première vue intéressant. Et d'un seul coup, une porte apparut, se formant dans un mûr à l'opposé. Calyce fut d'abord très effrayé, son coeur venait de faire un grand saut à lui sortir de la poitrine, alors qu'il restait cloué sur place, voyant la grande porte s'ouvrir sur une pièce somptueuse... Qu'est-ce que c'était que ça ? Un piège ? Pourquoi personne ne lui avait parlé d'un tel endroit ? Il ne connaissait nullement l'existence de la salle sur Demande, mais son nom circulait dans les bouches de presque tous les élèves. Peut-être était-ce cet endroit ? Une salle sur demande ? On pensait à un truc en particulier et la pièce apparaissait d'elle-même pour satisfaire notre désir ?? Non.. C'était trop beau, le genre qu'on ne voyait que dans les films ou dans ses rêves... Il ne rêvait pas pourtant, elle se trouvait bien là...
Personne à l'horizon ? Il se précipita donc vers la porte, qui se referma lentement après son passage. Formidable, exactement ce qu'il voulait, une cheminée, une bibliothèque énorme et ... Une fille ?

"... Heu..."

*Waouh*
Calyce détourna instantanément les yeux et bafouilla ensuite quelques excuses.

"... Désolé... J'ignorais qu'il y avait quelqu'un... Je me disais aussi que c'était impossible qu'une pièce pareille existe réellement selon le vouloir des gens, je vais te laisser hum... Lire..."

Et faisant demi-tour, il se prit bien gentiment le mûr dans la tronche. Pour une apparition raté, on ne trouvait pas pire...

Juliette venait juste de terminer le premier chapitre de son livre. Elle décrocha tout doucement son regard du bouquin et releva la tête. Décidément cette histoire était trop romantique. Dès la première page, la jeune bleue et bronze avait su que c’était un livre totalement et littéralement parfait pour elle. Elle était entrée dans le récit super rapidement et maintenant, elle ne pouvait pas cesser d’arrêter. Toutefois, un léger mal de tête commençait à apparaître. Cela chagrinait la jeune demoiselle, qui dû donc arrêter un peu de lire « À tout jamais ». La brunette déposa délicatement le livre sur la table aux côtés du divan et ferma ses yeux. En ce moment précis, les yeux fermés, assise sur un divan ultra confortable, avec un livre à lire, le bruit et la chaleur du foyer à ses côtés, Juliette Horuni se sentait au paradis. Elle n’avait pas besoin de grand-chose pour se sentir bien, après tout…

La Serdaigle prit le livre, mais ne l’ouvrit pas. Elle le déposa sur le tapis au pied et foyer et s’y allongea. Dès qu’elle sentit le contact apaisant avec le tapis, la fillette sourit bêtement toute seule. Comme elle était bien… S’étirant le bras pour approcher son sac qu’elle avait apporté, la petite Horuni l’ouvrit et en sortit une pomme. Elle essuya cette dernière sur son chandail avant de croquer à pleines dents dans celle-ci. Comme elle était succulente ! Miam, le fruit était vraiment trop bon…
Un sourire satisfait qui laissait paraître le fait qu’elle était repue, Juliette ouvrit à nouveau son roman et commença le deuxième chapitre. À peine la première page achevée, la troisième année entendit le bruit de la porte s’ouvrir. Gné ? Qui est-ce qui entrait dans la Salle sur Demande en même temps qu’elle ?

Se levant d’un bon, Juu’ arriva face à face avec un garçon brun aux yeux bruns, plutôt mignon, fallait l’avouer. Apparemment, d’après ses explications, il ne s’attendait pas à retrouver cette salle. Juliette haussa les sourcils. Gné ? Il connaissait cette salle alors qu’il était en première année ? Waouh, il y avait franchement des progrès sur les rumeurs concernant la Salle sur Demande ! Maintenant, tous les premières années, ainsi que les deuxièmes années savaient qu’elle existait. M’enfin, on s’en fichait un peu…

| Juu’ | « Oh, tu n’as pas à t’excuser, » S’empressa de répondre la bleue et bronze. « Tu n’es pas le premier à découvrir la Salle sur Demande d’une manière inusitée. »

Un léger sourire apparut aux lèvres de notre miss Horuni. C’était totalement vrai, cela ! Le jeune brun n’était certainement pas le premier à découvrir l’existence de cette salle d’une étrange manière.

| Juu’ | « Tu n’es pas obligé de quitter tu sais, » Répliqua t-elle en rigolant de la scène qu’elle venait de voir. « Tu peux rester. »

Sans attendre une quelconque réponse, Juliette retourna s’allonger sur son tapis, mais n’ouvrit pas son livre. Elle attendit que le jeune garçon vienne s’asseoir à côté d’elle avant de prendre la parole, fixant le feu.

| Juu’ | « Dis moi, c'est quoi ton nom ? »

Bah quoi, fallait bien que Juliette sache son nom, à ce mec ! C’était la moindre des politesse que de se présenter avant de parler, non ?

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@@@ tous comptés

Rah la honte. Calyce n'aimait vraiment pas se retrouver dans ce genre de situations gênante. Même-ci cette fille était très jolie et paraissait sympa, elle pouvait tout aussi bien se moquer de lui. Bah il s'en fichait pas mal après tout, il ne pouvait pas savoir et puis il n'était pas en reste concernant les moqueries, un de ses jeux préférés. Enfin cette salle s'appelait donc bien la salle sur demande et répondait aux attentes des gens... Et bien, ça alors, étonnant. Tout ce qu'on disait sur cette pièce était vrai. Hallucinant. Tout ce qui se trouvait dans cette école l'était de toute manière. Il pouvait rester ? Heu... Après ce qu'il venait de se produire, il préférait prendre ses jambes à son coup et se précipiter dans son lit pour ne plus jamais en sortir. Bon habituellement il n'avait pas honte de ce qu'il faisait ou non, ça arrivait de se prendre des mûrs, même devant une demoiselle plus âgée, après tout c'était peut-être la première et la dernière fois qu'ils se verraient, pourquoi ne pas en profiter un peu ? Si la salle lui était apparut c'était bien pour une raison non ? Un signe du destin ? Lui qui n'avait jamais cru en rien, et bien pour le coup il devrait remettre en question sa vision du monde. Il aurait même du s'y pencher un peu plus tôt, lors de l'arrivée de la lettre de Poudlard par exemple.

Enfin, puisqu'il ne semblait pas déranger plus que ça, pourquoi pas profiter un peu de cette jolie pièce ? Après tout elle était apparue parce qu'il le souhaitait, elle était bien assez grande pour deux, il y en avait des livres! Calyce fut extrêmement enthousiaste à la vue de toutes ces étagères, il se croirait presque dans un feuilleton télévisé... Encore que son attitude faisait un peu trop... Intello, peut-être ? Barf quelle importance, il s'en fichait après tout. Il se demandait dans quelle maison pouvait-être cette fille, mais il était trop loin pour pouvoir reconnaître le blason. Il espérait qu'il ne s'agissait pas encore d'une serdaigle, simplement parce qu'il en voyait trop et tout le temps en ce moment. A défaut de ne pas trop se mêler aux serpentards, il n'avait aucun mal à se lier avec d'autres élèves de maisons différentes.
Bref, il alla s'asseoir sur le tapis à côté de la fille et regarda crépiter le feu de la cheminée. Il ne manquait plus qu'un bon chocolat chaud... Fallait pas en demander trop non plus, c'était déjà bien d'être ici, au lieu de s'ennuyer à rien faire. Quoique, le fait de rien faire n'était pas ennuyeux en lui-même, mais juste que l'endroit devait être propice à la manière. La salle sur demande ne pouvait pas mieux tomber finalement, maintenant qu'il savait à peu près comment ça fonctionnait, il se baladerait bien plus dans les couloirs, mais ce dispositif fonctionnait-il également la nuit ? Dans ce cas les élèves, en faisant attention à esquiver Rusard et sa chatte aux yeux démoniaques, pouvaient par exemple faire le souhait de dormir dans un lit plus confortable et bam! Une pièce avec un lit deux places et des supers draps hum... Non il y avait forcément un hic. Tout ne pouvait pas être aussi parfait. Enfin, il ne le saurait qu'en essayant!

Quel était son nom ? Mmh... Il hésita longuement, avant de tourner les yeux vers la fille brune et le blason de serdaigle lui apparut, gréfé sur la robe de sorcier... Nya... Décidément, le sort s'acharnait contre lui! Tout ce qu'il espérait c'est qu'elle n'ai rien contre les serpentards et qu'elle ne le prenne pas pour un gamin, bien qu'il le soi un peu quand même.
Donner un faux nom ne lui apporterait rien, seulement un délire qui trottait dans sa petite tête et qu'il avait toujours eu envie d'essayer. Non, mauvaise idée. Les conséquences seraient fâcheuses si elle apprenait sa véritable identité, et la pauvre réputation des serpentards n'en serait que plus détériorée.
Mais habituellement, lorsqu'on rencontrait quelqu'un, on se présentait avant de donner son nom. Calyce n'hésita pas à lui en faire la remarque, avec toute sa gentillesse habituelle:

"Calyce Stendler, Serpentard, première année, je suppose que tu es de serdaigle ? Ca m'étonne qu'on ne vous apprenne pas la politesse, d'après ce que j'ai pu voir auparavant pourtant, la plupart des gens de cette maison sont assez... Imprévisibles..."

Oui des gens étranges, soient intellos, complètement gaga ou bourrés de préjugés. Ca en faisait de la diversité... Calyce n'avait rien contre ça, mais les limites s'imposaient quand même. Oh pas très gentil, cette fille n'avait rien fait de mal, sauf un peu rire quand il s'était prit le mûr, ce qui était tout à fait normal... Bon il aurait quand même préféré qu'elle demande s'il n'avait rien ce genre de choses quoi. Il rêvait trop, tout simplement.

[Désolé, j'ai pas été très inspiré pour le coup et désolé pour le retard de réponse ><)