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 Place au jeu ... - Chez M'sieur Sykes

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Ξ Sujet: Place au jeu ... - Chez M'sieur Sykes   Place au jeu ... - Chez M'sieur Sykes EmptyDim 3 Fév - 3:52














    Elle estimait que de l'avoir fait attendre -l'attendait t-il?- deux semaines, c'était parfait et amplement suffisant. Ne dit ont pas "suis moi je te fuis, fuis moi je te suis" ? Bon... Ce n'était pas bien sûr qu'il la suive ou même qu'il la fuis, mais c'était histoire de la caser quelque part celle la de phrase !

    Durant deux semaines, ils s'étaient croisés, puis recroisés, et encore recroisées. Pas compliqué allez vous me dire, ils travaillaient ensemble, au même endroit et leurs bureaux se faisaient presque face...

    Bref, c'était temps de se rendre à l'adresse qu'il lui avait susurré. Chez lui.. Chez Apophis Sykes. Intéressant... Et puis, son appartement se trouvait proche de celui de Leandrà... Vraiment très intéressant. Le jeu s'annonçait déjà bien enivrant.

    Clac .. Clac... Clac... Clac...

    Ombre dans l'obscurité de la nuit tombante. Le bruit de ses talons résonant sur le pavé du Chemin de Traverse. La Belle comptait bien jouer ce soir, quel-qu'en soit le dénouement. Et elle avait adopté une tenu adéquate.

    Un jean cigarette noir et serré, soulignant sa fine silhouette. Un haut manches mi longues, cyan, moulant et légèrement décolleté. La couleur claire montrait le contraste entre la coincée et la fofolle qu'elle était redevenue. Un petit noeunoeud attachant sa chevelure ébène en queue basse, lassant ses cheveux lui caresser le dos sans qu'ils viennent cacher son visage, le laissant dégager, dévoilant son fin maquillage astucieux, accentuant ses yeux azurs.

    En bref, elle était jolie. On ne pouvait employer vulgairement "elle est bonne", car ce n'était pas le cas. Simple, mais attirant les regards. Mignonne. Innocente provocation. Redevenu comme avant, mais pas tout à fait. Devenu plus femme, pour un jeu...

    LadyLys était bientôt arrivé à destination, et elle ne savait pas vraiment à quoi s'attendre en s'y rendant. Improvisation. Rien ne servait de faire des plans à l'avance, cela ne marchait jamais, de toute façon. Capable de passer à cotés de bonnes choses à être trop concentré avec ses plans. Soupir. Dans quoi allait-elle se fourrer encore celle la? Et volontairement en plus de ça... Humiliation. Sarcasmes. Et compagnie... Apophis serait très certainement égal à lui même. Mais Pink Dream n'était pas du genre à subir, sans rien dire, sans rien faire. Au contraire.

    Ce soir, les rôles allaient être inversés, ce soir, le dominant sera dominé. Il en doutait, mais elle faisait le poids.

    Sykes voulait jouer, Leandrà était entrée dans la danse, et cela se retournerait contre lui. Douce vengeance.

    La Belle ne savait pas exactement où Monsieur résidait, il n'avait donné que de vagues explications, qu'importe, elle allait suivre son intuitions, se laissant guider par ses pas. Quelques minutes, encore...

    Et une vieille bâtisse, faisant l'angle, s'offrait à sa vue. C'était ici. La Brune ne pressa pourtant pas le pas. Mais elle avait bien hâte de voir l'issue de cette petite soirée.

    Leandrà fut à peine à un mètre de la porte ou la peinture s'écaillait franchement par endroit, qu'une vieille lui bloqua l'entré.


    - Qui êtes vous? Que faite vous ici?

    Ok... Ok... Interrogatoire? Apophis ne lui avait pas dit qu'il avait un chien de garde... Pourquoi pas.

    - J'vous en pose? Grand sourire. Je viens voir Monsieur Sykes. Puis-je?

    Elle la regarde, la toisant du regard. La Brune fait de même, arquant un sourcil. La vieille hésite, puis s'écarte.

    - Premier étage, à gauche.

    Sans ajouter un mot, la Brune la dépasse, s'engagea dans une entrée étroite. Étrange, elle n'aurait jamais pu croire que le Blond puisse résider la dedans. Mais qu'importe. Elle monte, lentement, les escaliers. Sentant le regard de l'autre glisser sur son dos. Mais elle continue. Déterminée.

    Premier étage atteint. La porte de gauche lui fait face, et LadyLys s'approche. Elle aurait pu entrer sans frapper, car comme Sykes n'avait pas oublié d'annoncer, elle n'était jamais verrouillée. Bravo pour la sécurité... Pour un Auror... Vous allez me dire, dans le monde ou nous vivons, une porte fermée à clé n'est pas un gros obstacle...

    Elle tape, trois coups, distincts. Ainsi commence le jeu. Prépare toi Apophis Sykes, elle t'en fera voir de toutes les couleurs. Leandrà LadyLys est bien déterminée à te faire mordre la poussière.
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Ξ Sujet: Re: Place au jeu ... - Chez M'sieur Sykes   Place au jeu ... - Chez M'sieur Sykes EmptyMer 6 Fév - 20:13

Il y avait des journées, comme ça, ou mieux valait ne pas se lever. Il y avait des journées où, c'est vrai, il était même préférable d ene pas sortir au risque de prendre une sacrée douche froide. Apophis Sykes en avait fait les frais...
En allant au Ministère ce matin, à présent entièrement remis de cet accident à Azkaban, il avait rencontré les regards mauvais et haineux de certains de ses collègues.

Leur mépris total marquait clairement leur pensée : Sykes se l'était coulé douce au frais du Ministre, seul chez lui à ne pas travailler et à venir rendre visite lorsque l'envie lui en prenait. Mais, et ce plus que tout autre chose, certains semblaient lui en vouloir d'être encore en vie -tandis que Rabastan avait pris la fuite en supprimant un geôlier, dont tout le monde se fichait avant qu'il ne trépasse, soit dit en passant !

Une certaine animosité traînait dans l'air pour son premier jour de reprise et Apophis n'était pas sans récolter quelques mauvaises remarques ou regards incendiaires... A la fin de sa journée il commençait vraiment à en être agacé et répliquait, pour finir, par des sourires mesquins et plein de fierté, sans oublier ses singuliers petits ricanements, blasé, se complaisant dans sa méchanceté. Un monde effaré et écoeuré par son culot lui ouvrait des yeux ronds comme des soucoupes...

20 heures et il put quitter son bureau. Il avait beaucoup de dossier en retard et avait ainsi pris la décision d'en boucler une majeure partie le soir-même. Le personnel d'entretien fermait à peine les portes, laissant passer un Auror peu mécontent de revenir chez lui.

Il était épuisé mais c'était une bonne fatigue. Il estimait qu'au point de vue de son travail il était à nouveau dans la course et cela le réconfortait quelque part... La soirée n'en serait que plus douce et la nuit moins difficile à aborder.

Il rentra chez lui, se prépara un verre de scotch caramélisé, jeta dans un coin sa vieille veste en jean et desserra sa cravate comme un supplicié heureux de se libérer de sa corde au cou. Un dernier regard dans le miroir et, ouh, il avait vraiment mauvaise mine.

Maigri au point que ses joues se creusaient, rehaussant ses pommettes. Bientôt il ne serait plus guère qu'un squelette, si ce n'était pas déjà fait... Pour le moment son teint grîsatre et ses cheveux décolorés le faisaient ressembler à quelque cadavre hors de l'eau, charmant...

Il déboutonna le haut de sa chemise et s'affala dans son fauteuil. Le cuir et le rembourage épousèrent ses formes avec volupté et Sykes se laissa somnoler, la tête basculant de côté, cigarette à la bouche. Il se moquait que le siège puisse prendre feu, le tapis, le sol, les meubles, les charpentes et lui avec, tout ce qu'il désirait était un peu de repos. Une douleur le lança dans l'épaule et il tâcha de la replacer plus convenablement, la calant contre le coin ouvragé du dossier. A présent, cette souffrane aiguë disparaissait doucement...

Il porta sa main à sa bouche et coinça sa cigarette entre l'index et le majeur, tirant une dernière bouffée. La cendre se détacha, roulant sur sa chemise, s'étalant jusqu'à son bas ventre... Il devait en être au filtre à présent.

Il l'écrasa, jeta un coup d'oeil à sa table basse sur laquelle était posé un verre d'un liquide ambré. Apophis observa un instant l'évolution des glaçons dans son verre... Bientôt il serait dissout comme du métal dans un bain d'acide, et cette saveur glacée se confondrait avec le goût puissant, sauvage de l'alcool. L'Auror esquissa un rictus.

Et, au moment où il se penchait afin de prendre son verre, quelqu'un frappa à la porte. Ses sens se mirent en éveil et il redressa la nuque, comme ferait un petit animal aux aguets. Intrigué, le jeune homme se leva, non sans oublier d'apporter son verre avec lui.

Il en but une lampée en sortant du salon puis une autre en traversant le couloir. Il ne restait plus qu'une larme du scotch et l'alcool grillait sa gorge plus que les feux ronflants de l'Enfer. Un peu étourdi il s'avança vers la porte qu'il ouvrit...

Ses yeux s'écarquillèrent de voir qui se tenait sur le pas avec son petit haut criant sa couleur et ses cheveux attachés à la sauvage -une pointe de folie dans ce qui voulait être sage. Apophis Sykes sourit de ce rictus carnassier qui lui est propre et laissa retomber son verre sur le sol, encore un peu titubant.


"Tiens... Voila ma grand-mère qui me rend visite...".

Il plaqua sa grosse main sur le chambranle afin de se retenir, tandis que l'autre maintenait fermement la poignée de la porte. Il se redressa pour se donner meilleure consistance et laissa échapper un léger rire.

"Tu n'es pas si mal atiffée, il faut l'avouer, lança-t-il tout en la détaillant, y aurait peut-être de quoi...".

Car il avait faim, très faim ce soir, faim plus que d'habitude même. Pour un peu, il l'aurait dévorée sur place ! Il esquissa un léger déhanché puis s'affaissa contre le chambranle. Son rire se fit plus joyeux, plus bête encore...

"Je suppose que tu es venue ici pour me lancer des tomates dans la g***le comme tout le monde aujourd'hui ? Ca tombe bien, je suis preneur !

Il y avait longtemps que je n'avais pas pris de plus sévères baffes... Tiens, depuis l'époque où mon père m'en collait, héhéhé !".


Il lui ficha une légère bourrade dans l'épaule puis rehaussa un peu mieux son immense carcasse.

"Mais je prends tout l'espace, ma chère. Tu veux entrer ?".

Son sourire charitable était d'une bonhommie écoeurante tandis son visage de gros bambin jouflu puait l'hypocrisie à cent mètres à la ronde. L'Auror blond s'effaça un instant puis se reprit bien vite. Il hocha amèrement la tête...

"Tsst, tsst, tsst... Naaann moi, je sais pas ! Je sais pas si je vais laisser entrer une étrangère chez moi !".

Il gloussa, levant des yeux réjouis vers le ciel, puis plongea aussitôt sur elle. Ses grosses pattes agrippèrent ses épaules et son corps se resserra contre le sien...

"Tu as frappé à la bonne porte, soeurette, garanti ! T'as pas eu peur du Grand Méchant Loup, c'est déjà une chose !

Maintenant sauras-tu t'engouffrer jusque dans sa gueule ?".


Et il pressa violemment ses lèvres contre les siennes, son souffle fusant de ses narines comme un taureau en colère, son visage se pressant et se pressant encore jusqu'à perdre haleine. Ses mains cramponnées à ses épaules parcouraient à présent son dos comme s'il eut voulu y imprimer ses marques...
Sykes jubilait et, tandis qu'il la faisait rentrer dans son antre, sa langue, quant à elle, s'efforçait de pénétrer sa bouche...
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Ξ Sujet: Re: Place au jeu ... - Chez M'sieur Sykes   Place au jeu ... - Chez M'sieur Sykes EmptyDim 10 Fév - 21:53












    Elle attendait, tout sourire niais effacé de son visage. Elle attendait. Peut être n'était-il pas la. Peut être. Attendre, encore un peu. Leandrà voulait jouer, elle n'allait pas abandonner si proche du jeu. Cela serait.. frustrant.

    Erreur que d'avoir cru en son absence, car déjà, la porte s'ouvre, dévoilant un Sykes n'étant pas au meilleur de sa forme. Les joues creusées, une mauvaise mine ... Et pour couronner le tout, un verre contenant un charmant liquide ambré à la main.

    Prise de conscience sur qui était la personne présente sur son palier. Coucou c'est moi! Monsieur écarquille les yeux et un rictus s'empare de ses lèvres. Sarcasme, encore, pour changer. LadyLys ricane. Stupide réplique, il avait fait beaucoup mieux.

    Son verre s'était brisé au sol, et le Blond se retenait au chambranle pour se redresser, dominant la Belle se toute sa hauteur.... Même pas peur. Et il rit. Sa présence? Oui oui, sûrement. L'Auror n'attendait certainement pas que la jeune femme est le cran de se rendre chez lui, qu'elle ose... Gryffondor un jour, Gryffondor toujours. Elle lui avait bien dit qu'elle faisait le poids, face à lui.

    ' Pas si mal attifée'... Elle était toujours bien attifée !! Ce n'était simplement pas au goût de Monsieur, voilà tout ! Il l'observe, la détail, elle le sent. Pink Dream ne bouge pas, ne dit rien. "Y aurait peut être de quoi..." ... Avait elle.. bien... comprit? ...

    A en déduire par son rire, oui. Un demi sourire naquit sur son visage, fermant les yeux un instant, pour les ré-ouvrir et les posant immédiatement sur lui, un regard de braise, qui en disait long sur ses intentions.

    Mais apparemment, il ne voyait pas les bonnes. Il se trompait. Elle n'était pas venu dans l'intention de lui en mettre plein les dents. Les autres le faisaient très bien. Autant venir pour autre chose, faire ce que les autres ne faisaient pas, s'occuper de lui, être d'une étrange douceur. Entrer dans la danse... Si il savait la raison...S i il connaissait les véritables raisons de sa venu...


    - Non Apophis. Je suis venu jouer... Te prouver que je fais le poids. Même face à toi.

    Sa voix c'était faite onctueuse à souhait. Son sourire s'élargissait, sa lueur dans le regard s'intensifiait. Presque lubrique à vrai dire. L'envie de jouer, plus que jamais.

    Sykes s'écarte de la porte, lui proposant d'entrer. Douce invitation. Et pourtant, la Belle ne fit pas un pas. Ce sourire, cette hypocrisie à l'état pur... Étrange. Monsieur s'était déjà remis au travers de son chemin.


    - Une étrangère? Aurait tu peur du Grand Méchant Loup, Apophis?

    Pink ricane, encore. Un sourire narquois. L'Auror lève les yeux au ciel, léger silence. Et il se hâte sur elle, attrapant avec force son corps proche de l'anorexie contre le sien, fort et puissant.

    - Pourquoi en avoir peur?

    Et il s'empara de ses lèvres, un baiser emprunt d'une profonde violence. Ce fut une surprise, mais pas moins agréable. Un frisson, long et intense, venait de traverser son échine. Leandrà en était certaine, la soirée n'allait pas être sous le signe de la douceur. Tant mieux. Elle ne cherchait pas forcement à ce qu'on la considère comme une poupée de porcelaine, que l'on caresse avec trop de tendresse, de peur qu'on ne la brise. La brutalité de Sykes avait quelque chose d'excitant. Ses lourdes mains parcouraient son dos avec cette tendre violence, tandis que les doigts de la Belle venaient de glisser sur sa nuque, pour approfondir ce baiser. Sa langue se mêlait à la sienne, avec une délicatesse étrange face à la rage d'Apophis. Beau contraste.

    Elle se laissait lentement bercer par cette douce folie, lui enivrant les sens. Ce baiser emplis de violence, d'alcool et de cigarette...Beaucoup aurait déteste ça, cette sensation, ce goût... Mais pas elle, pas à cet instant. Leandrà avait tellement attendu ce moment... Et elle se laissa porter par cette force, jusque dans l'antre du grand Apophis Sykes. Intéressant. Elle était entrée, et le baiser avait pris fin. La Brune c'était légèrement écartée.


    - Je saurais m'y engouffrer, sans l'ombre d'un doute.

    Écartée, pour mieux se rapprocher. La Belle était à quelques centimètres de son visage à présent, un sourire qui en disait long sur ses pensées était figé sur ses lèvres.

    - Étant donné que j'y suis déjà.

    Et elle l'embrassa, à nouveau. Elle avait pris les devants, chose qui lui avait valut violence et humiliation la dernière fois. Maso la p'tite Auror? Peut être... Mais un pressentiment lui disait que cette fois ci, cela n'allait pas se passer de cette manière. N'avait-elle pas la ferme intention d'échanger les rôles ce soir?

    Son baiser fut emprunt d'une tendresse certaine, à des millions de kilomètres de la violence de M'sieur Sykes. On aurait pu croire à ce qu'elle soit une biche égarée, tombée dans la gueule du loup... Mais, cela n'était pas diffèrent, si la chute y était volontaire?

    Une pointe de sauvagerie transperça dans ce baiser. La domination prenait peu à peu sa place. Ses ongles venaient de se planter quelque peu dans la nuque d'Apophis. Pas forcement pour lui faire mal... Certains ne voyaient-ils pas un certain plaisir dans la douleur? Hm?

    Ses lèvres avaient glissés jusque sur sa joue, et Leandrà posa son visage dans le cou du Blond. Soupir, long, pour tenter de calmer sa respiration saccadée.

    Désir, profond, intense.. Dévastateur.

    Belle entrée en matière.

    Pink Dream resta ainsi l'espace de quelques secondes, puis elle s'éloigna de... son futur jouet, ( :p ) sans lui accorder un regard, préférant balayer la pièce de ses prunelles azurs.


    - Tu m'offre à boire?
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Ξ Sujet: Re: Place au jeu ... - Chez M'sieur Sykes   Place au jeu ... - Chez M'sieur Sykes EmptyDim 17 Fév - 22:24

Ils s'étaient engouffrés tous les deux chez lui, ils étaient dans l'entrée à présent tandis que se dessinait derrière eux un long et étroit couloir. Les deux double portes, sur la droite et menant au salon, étaient demeurées closes afin que la Belle n'ait aucune autre vue de ce qui pouvait appartenir à Sykes.

Elle s'était détachée de lui et avait ajouté sur un sourire précieux de petite chatte minaudante qu'elle avait eu la force d'y entrer, sans "l'ombre d'un doute". A ces mots, l'Auror blond releva les sourcils sur un étonnement non dissimulé.


"Ohh, parfait ! Avait-il glissé doucement, parfait, parfait !".

Puis elle n'avait pas attendu et l'avait pris par surprise... Heureuse de son embuscade tendue, elle marqua la chair du jeune homme de ses ongles longs et fins, pressant ses lèvres tandis qu'il reculait, instinctivement, surpris et choqué par tant de culot.
Ses hanches butèrent contre une commode et il ramena ses mains sur le rebord, prenant un point d'appui. Les lèvres de la jeune fille de dessaisirent des siennes et elle lui demanda, de cet accent lourd et suave :


"Tu m'offre à boire?".

Et ce qui, alors, n'était exprimé que par pensée chez Sykes se lit clairement sur son visage. Une sublime et splendide expression d'ahuri à qui l'on vient de demander la lune. Il cligna des yeux, certain d'avoir mal entendu, puis reprit plus à son aise et de son ton moqueur.

"Non mais tu déc***es ?".


Et le collégien qu'il était d'en rajouter une couche :

"J'offre pas d'alcool ni quoique ce soit, ça se mérite ! -et il passa d'un air mauvais une main derrière sa nuque- Toi, tu l'as pas franchement mérité !".

Une singulière lueur traversa ses pupilles tandis qu'il massait son cou sans même la regarder. Un instant il sentit son poing gauche se serrer si fort qu'il crut que ses jointures allaient s'arracher. La colère montait graduellement en lui comme un feu roulant, dévastant ce qui lui restait de calme, de tempérence... et d'appétit quelqu'il soit.

Il la foudroya du regard, la bouche tellement plissée que son visage n'en devenait que plus froid, plus menaçant. Mille idées et pensées se bousculaient dans son esprit, semant la confusion et n'en faisant que plus ressortir une honte aiguë et acide qui lui rongeait le ventre. Sykes dut serrer la mâchoire, rentrer les ongles dans le bois du meuble pour ne pas s'écrouler de frustration. Il reprit :


"Je ne laisserai personne se jouer de moi... Tu entends ?".

Il leva un index droit et tremblant de rage dans sa direction.

"Je ne laisserai jamais personne faire ça...".


Et ses dents en claquèrent de devoir contenir autant de fureur et de dégoût -les nerfs de ses joues palpitant sous l'effort. Sykes cligna des yeux plusieurs fois, voyant trouble, tandis qu'il se sentait suffoquant.
Elle avait osé faire ce qu'il n'accordait qu'à une seule femme.
Et ce n'était pas elle, non, ce n'était pas elle !

Il recula un tant soit peu, toujours raccroché à sa commode, les lèvres retroussées sur une grimace horrible. De la sueur coulait déjà le long de son visage blème et froid tandis que ses yeux injectés de sang la fixait d'un regard halluciné. Il parla à nouveau :


"Toi... toi... toi je te jure, je te jure...

Si tu croyais seulement que cela me ferait plaisir... Si tu croyais seulement...".


Il voulut reculer, s'éloigner d'elle, de son influence, ,de ce qu'il avait trouvé en cette femme et qui lui faisait peur au point d'en vomir. Il dérapa, se rattrapa de justesse, à demi accolé au meuble qui lui servait de bouée de sauvetage. Ses yeux d'un bleu clair et froid l'observaient toujours par-dessus une épaule protectrice. L'Auror tâcha de se remettre debout mais ses sentiments et envies les plus profondes lui bouffaient les entrailles comme le ver dans une pomme...

Il ferma les yeux, expira un grand coup pour ensuite les rouvrir. Elle était toujours là. Il répéta la manoeuvre, tachant d'atténuer ses ardeurs qui le faisaient se plier en deux, sauvegardant le peu de respect et de dignité humaine qui lui restait...
Il glissa à nouveau, se redressa un peu plus, se maintenant solidement à son meuble, luttant contre la vision de cette femme dévastatrice et ce que son instinct lui sommait de faire... tellement tiraillé qu'il ne savait à qui se remettre, en quoi avoir confiance.

Il se redressa un peu mieux, se plaqua contre sa commode, raide comme un piquet et les mains chevrottantes.
Ce qu'avait osé engager Léandrà ce soir n'était pas du tout ce qu'il avait envisagé. Et à présent son âme se battait contre cette humiliation subie, cette envie de la battre comme plâtre, cette autre de pleurer et d'hurler, celle de...
Il ferma à nouveau les yeux. Il les rouvrit.
Elle était toujours là, provoquante et indécente, dans son propre appartement... Elle se moquait bien de lui, là, avec son petit sourire narquois et cet air supérieur. De quel droit pouvait-elle arborer pareille expression ? De quel droit pouvait-elle en être fière ?
Pensait-elle seulement briser ce qu'il y avait en lui ? Réduire à l'état de pauvre loque miteuse le garçon qu'il était ?!
C'était très mal le connaître...

Sykes esquissa un pas vers elle, épaules voûtées, tête dans l'alignement du cou.


"J'ai jamais aimé les pâles copies...".

Un nouveau pas, il rétrécissait la distance, grondant et menaçant comme un félin sur sa proie.

"Celles qui prétendent être à la hauteur de l'original, si ce n'est plus...".

Un nouveau, le pied gauche cette fois. Son regard pesait sur elle aussi bien qu'une chape de plomb.

"Celles qui s'invitent chez eux dans le simple but de prouver leur valeur et de mettre à terre l'adversaire le plus vite possible...".

Un nouveau, puis un autre. A présent, il n'était même pas à un mètre.

"Celles qui entrent en terrain conquis et violent des territoires...".

Encore un autre, plus pesant...

Et de sa voix rauque et basse :

"Elles me font vomir celles qui pensent que tout leur ait acquis d'avance.

Mais, moi aussi Léandrà, je sais en violer des territoires !".


Et il esquissa un bref sourire juste avant de se jeter sur elle, la plaquant de tout son poids et de toutes ses forces contre le mur, appuyant ses lourdes mains tout contre ses épaules. Il la secoua brièvement afin qu'elle remonte la tête et lui dit dans un souffle :

"Il faut savoir dans quelle cour tu joues avant de t'y aventurer, petite fille ! Tu comprendras très vite qu'il faut toujours se méfier de tout...".

Il défit ses cheveux, balayant le semblant de coiffure qu'elle avait pu se faire. D'un coup de la pointe de ses chaussures il l'amena à décroiser un peu plus les jambes... Il soutint son regard, son nez presque contre le sien, un rictus mauvais avilissant son visage d'angelot.

Il referma son poing sur le pull qu'elle portait et tira vivement sur le col jusqu'à ce que les coutures ne cèdent, déchirant un pan de sa manche, découvrant son épaule. Son corps à lui barrait la route, ne lui offrant guère plus d’échappatoire que de se jeter dans ses bras. Il plongea sa tête, frôla sa joue et s’arrêta net. Son ventre montait et redescendait contre le sien. Il palpitait, grouillant de vie, sa chair plaquant contre sa chair pour ensuite s’en défaire… Apophis observa cette curieuse sensation puis en revint à elle :


« Ceci est un avertissement, souffla-t-il tout contre son oreille, un avertissement afin que plus jamais tu ne commettes la même erreur – celle de te croire supérieure à moi.

Tu as voulu m’impressionner, Léandrà ? Tu as voulu te montrer plus forte que moi ?

Tu as voulu jouer à un jeu dont tu ne connais même pas les règles ? ».


Sa main remonta vivement jusqu’à sa gorge mais ne pressa pas, se contentant simplement de s’y attarder.


« Tu ne connais rien à rien… ».


Et, lentement, il défit son étreinte, se retirant de son corps et reculant toujours droit et digne, comme un époux dégoûté et insatisfait que la gente féminine révulse au plus haut point. Il la détaillait comme si jamais il n’y avait eu de personne humaine et vivante chez cette jeune femme –tout simplement comme l’on observe un chat écrasé dans une allée. Les traits précieux du demi Sang-Pur se mélangeaient à ses éclats de folie et faisait jaillir de l’homme qu’il était une bête plus noire encore… celle affreuse, ignoble qui dominait Apophis plus qu’il ne la contenait, celle qui n’hésitait pas à battre, tuer et prendre plaisir où il y a…
C’était elle qui avait parlé en son nom tout à l’heure, et il avait fallu une fraction de seconde à l’homme pour qu’il se reprenne et ne commette guère l’irréparable… Des visions de ce « glissement de terrain » pulsant à ses yeux, une Léandrà décoiffée, meurtrie et souillée, rampant jusqu’à la porte de sortie lui grillant la rétine, Apophis Sykes tint bon et leva plus haut et dignement le menton.


*C’aurait été trop simple, se répétait-il, le jeu aurait été trop évident et se serait terminé trop vite…
Il ne faut pas céder aux envies les plus primitives… Patience !*.


Puis il s’était mis à rire, petit ricanement fluet et moqueur, le même qu’aurait un enfant de 13 ans. Il ne quittait plus Léandrà des yeux et seule un peu d’éducation l’empêchait de lever un doigt terriblement railleur pour les désigner elle et sa bêtise.

*C’eut été trop simple, beaucoup trop simple…*.

« Re… regarde de quoi tu as l’air ! Je... je me demande encore comment tu as pu espérer m'avoir avec ça !

Tu ne vaux même pas la peine qu'on s'attarde sur toi tant tu es incipide ! ».


Et de continuer en trilles aiguës et désespérantes… Apophis ne pouvait s’en empêcher si bien qu’il s’en tenait les côtes. Chaque regard qu’il levait vers elle faisait redoubler son hilarité.

« Une souillon… bafouilla-t-il, o... ou une gamine déguingandée qui a cru me faire la leçon à MOI, Apophis !».

Il gloussa à nouveau, son dos rencontra un mur et il explosa de rire sous l’impact, remuant gesticulant comme un forcené tandis que ses bras contenant son ventre faisaient office de camisole. Agité dans tous les sens comme un pauvre possédé, l’Auror diabolique se réjouissait de son entreprise.

Une seconde s’écoula, puis une autre et encore une autre… Apophis s’esclaffait comme un môme contenté d’avoir fait sa bêtise. Il bafouillait, peinait à reprendre son souffle, balbutiait des choses incompréhensibles tout en tâchant de reprendre son calme et son sérieux… avant de replonger dans son délire.


"Pauvre, pauvre Léandrà qui ne fait pas le poids ! Lâcha-t-il guilleret, te voila bien en peine maintenant.

Allez, rentre donc chez toi, va !

Tu es décevante...".
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Ξ Sujet: Re: Place au jeu ... - Chez M'sieur Sykes   Place au jeu ... - Chez M'sieur Sykes EmptyJeu 13 Mar - 23:37














    Sa colère était palpable. Le comportement de la Belle l'avait mis hors de lui. Sykes était sorti de ses gongs. Et pourtant, qu'avait-elle fait? Rien. Leandrà c'était prise au jeu, voilà tout. Monsieur n'appréciait guère qu'elle puisse lui tenir tête, n'est-ce pas?

    "Si tu croyais seulement que cela me ferait plaisir", avait-elle seulement pensé ça? Non, ce n'était pas forcement son but, lui faire plaisir. Lentement, elle c'était retourné, face à un Apophis fermant les yeux à plusieurs reprises, accroché au meuble. Et non mon coco, elle n'était toujours pas partie la p'tite brune.

    Comportement étrange. Comme si elle lui faisait... peur? Mouai, non, c'était autre chose. Vraiment étrange. Une fureur dévastatrice? Oui , c'était déjà plus ça.

    Un pas. Une phrase. Il considérait donc LadyLys comme une pale copie de lui même. Et puis quoi encore? Un autre. La jeune femme ne se considérait pas à la hauteur de l'original, elle l'était. Encore un. Oui, elle voulait le mettre à terre, le réduire à l'état d'homme faible. Deux pas, lourds. Puis encore un. Et ce fut son 'mais moi aussi Leandrà, je sais en violer des territoires!' qui fit naître en elle une certaine peur.

    Apophis se jeta sur elle, la plaquant avec violence contre le mur. Un bruit sourd résonna l'espace d'un instant, puis le Blond continua son petit numéro, l'écrasant de tout son poids. Il lui secoua vivement les épaules pour qu'elle relève la tête, l'obligeant à plonger son regard azur dans le sien.

    Il se méprenait, elle savait parfaitement ou elle avait mis les pieds, malgré son air de biche perdu. Sans aucune douceur, il venait de détacher ses cheveux et avec cette même sauvagerie, il écarta un peu plus les jambes de LadyLys. Habile. Question d'habitude? Les deux visages étaient collés, et la respiration de la jeune femme se fit plus forte, saccadée, tandis qu'elle ne détacha pas son regard de celui de l'auror. Si proche... Frayeur que voilà.

    Et d'un geste vif, il s'agrippa à son haut, tirant d'un geste sec, arrachant la manche, dévoilant son bras et son épaule blanche. Peau couleur neige, porcelaine. Appétissant? Plutôt oui, si on ne prenait pas en compte la magnifique cicatrice du à une petite escapade dans l'Allée des Embrumes. Merci Sykes Senior...

    Son coeur s'emballait, elle pouvait sentir sa peur dans chacun de ses membres, tétanisant ses muscles. Sa poitrine se relevait à intervalles très rapprochés, frayeur, quand tu nous tiens. Elle savait de quoi il était capable, il avait tué son père... Malgré tout, il n'avait pas tord, elle avait commis une erreur. Pas celui de se croire supérieur, car elle l'était, son erreur fut qu'elle n'était pas encore prête à l'affronter, mais elle y était allé quand même, entrant tête baissée dans le combat.

    La main du Blond glissa sur sa gorge. Elle ferma les yeux l'espace d'un instant. Oui, elle eut peur qu'il sert son emprise, cherchant à l'étouffer. Ce qu'il ne fit pas. Et il s'était enfin reculé, laissant là une jeune femme au regard vide, le cerveau déconnecté. Il se mit à rire. Un rire moqueur, déstabilisant. Blessant... Et il ne s'arrêtait pas, plus il riait, plus il reculait, jusqu'à être plaqué contre le mur en face de la Belle.

    Décevante? Elle releva le visage, un demi sourire au coin des lèvres. Décevante? Donc, il c'était attendu à quelque chose d'elle. Hm, intéressant. Si il l'avait "invité" chez lui, c'était pour une bonne raison.. Mais.. laquelle?


    - Décevante? Attendais-tu quelque chose de moi, Apophis?

    Sa voix était tremblante, mais Pink Dream avait repris un peu de son assurance. Elle était toujours plaqué la, contre ce mur, comme incapable de s'en décoller. Comme si la peur l'y avait soudé. Mais pourquoi avoir peur de cet homme? N'était-ce pas son côté bestial qui l'attirait chez Apophis? Cette brutalité... Son côté gros salaud en fait... Pourquoi le nier? Et pourquoi ne pas le nier d'ailleurs... Elle était raide dingue d'un homme qui s'en contrefoutait d'elle, il ne vivait que pour pourrir la vie aux gens, dont Leandrà. En fait, elle aimait son opposé le plus complet. Comme quoi, tout est impossible...

    LadyLys c'était écarté de son mur d'amour, pour s'approcher de l'homme le plus couillon du monde. Suicidaire? Elle? Ouai, peut être... Il préférait la voir soumise, n'est-ce pas? Mais elle n'aimait pas être dominé... Embêtant... Et cela s'inversait... Autant dire que niveau histoire facile, on a fait mieux.

    Il pouvait bien rire... Mais nous verrons bien qui va rire quand la Belle aura achevé son plan... Certainement pas lui. Mais autant faire ce qu'il veut, pour le moment.

    Sans lui accorder le moindre regard, elle se posta à ses côtés, sans pour autant être trop proche, ni trop loin. Il l'a dominait de toute sa taille, petite chose microscopique à côté d'une armoire. Leandrà s'adossa contre le mur, et poussa un long soupir, tentant , en vain, de calmer ses derniers tremblements.


    - Qu'attend tu de moi, au juste?

    Elle ne lui laissa pas le temps de parler qu'elle enchaînait déjà.

    - Ose me dire que tu n'attend rien...

    Ses prunelles océans s'étaient braquées sur le sol. Changement radical de comportement. Soumission... Volontaire? Bien entendu... Choix stratégique.Etait-elle du genre à se rabaisser? Face à lui?

    - Dit moi.. Quoi que ce soit...

    Sa voix c'était peu à peu éteinte. Signe de domination de la part du grand blondinet? Moui, c'était ce que lui devait penser.. Mais il était bien loin de savoir ce qu'il se passait dans la tête de la petite Brune. Vague murmure, à peine audible.

    - Et je le ferais.

    Son regard de chien battu se posa sur lui sans le plonger dans celui d'Apo'. Elle jouait parfaitement bien la femme soumise. Bonne actrice la petite LadyLys. En espérant que cela marche de l'autre côté. De toute manière, il ne pouvait qu'aimer cela, un jeune femme à ses bottes. Voilà ce qui l'intéressait au plus haut point. Alors qu'il pensera l'avoir totalement dompté, qu'elle soit totalement dominé par la bête qu'il était, Pink sortira ses griffes. Et la, ça allait faire mal. Mais patience... Cela pouvait durer des mois... Peut être même plus. Ce qu'elle ne savait pas, c'est qu'elle allait s'y brûler les ailes, à force de trop jouer avec le feu.

    Leandrà LadyLys allait se plier en quatre pour lui, le temps qu'il faudra pour qu'il gobe le fait qu'elle lui soit totalement dévoué... Mais prend garde Apo'... Rien n'est plus dangereux qu'une eau qui dort...
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Ξ Sujet: Re: Place au jeu ... - Chez M'sieur Sykes   Place au jeu ... - Chez M'sieur Sykes EmptyLun 17 Mar - 14:11

"Dit moi.. Quoi que ce soit...

Et je le ferais".


Apophis Sykes éclata d'un rire brusque, sauvage, laissant entrevoir ses grosses dents affutées comme celle d'un loup. Il se rapprocha un peu plus de Léandrà, son torse presque contre le sien et articula d'une voix encore enraillée le rire.

"Ca... ça c'est à toi de voir, chérie !".

Sa grosse main se leva doucement et il éfleura de ses doigts la peau crèmeuse de la jeune femme. Un instant tout n'était que contemplation dans son regard, mais une contemplation attentive, peu admirative, comme s'il guettait la moindre de ses réactions. L'Auror avait reprit son calme mis à part une vilaine toux qui venait encore secouer son corps et ses épaules... fichue manie de fumer ! Ses prunelles de glace s'accrochèrent à celles de la jeune Auror et sa voix horriblement crispante disparue en un murmure :

"Tu as raison pour une fois, j'attends quelque chose de toi. Tu n'as, malheureusement, pas été choisie au hasard... Je m'amuse à être très regardant sur certaines choses !".

Ses doigts continuaient de lui caresser la joue comme l'on fait d'un objet d'une très grande valeur. Sykes, pour sa part, en avait assez d'attendre plus longtemps et n'aimait guère ce genre de jeu. Se chercher pour, finalement, se découvrir ? Il laissait ces aléas au hasard amoureux pas à son véritable appétit, celui qui le dévorait tout entier lorsqu'il sentait la faim toute proche ! un peu comme maintenant du reste...

Il avait trop patienté et Léandrà venait d'attiser un peu plus le feu... Elle avait saisi. Il avait fallu du temps mais elle avait compris le concept... L'ogre ricana, tâchant de replacer quelques mèches coulant le long du visage de la demoiselle. Il se rapprocha, portant ses deux grosses mains bourrues à ses joues opalines. Son souffle, son eau de toilette devaient vriller les sens de Léandrà tant il était si proche...


"Ses choses me plaisent... tu me plais...

Et je te plais, ça, je le sais. Je te plais, ma Léandrà".


Son nez éfleura le sien et il posa doucement ses lèvres sur les siennes -un peu comme un baiser volé, juste le temps de s'apesantir et d'en goûter la saveur.

"Il y a des secrets que l'on ne me cachent pas... -il recommença- même si l'on essaye de bien les garder...

Je les sens, aussi bien que je te touche".


Ses doigts caressèrent le renfoncement de sa mâchoire, frolant sa peau de pêche. Sykes appliqua son front contre le sien, ennivré par sa victoire, ricanant par sa domination, heureux enfin d'être homme plus que tout autre chose.

"Tu sais quoi ? Rajouta-t-il un rire dans la voix, on va y aller... On va y aller...

Il ne faut pas contrarier ni faire patienter sa nature...".


Et il se défit d'elle, s'arrachant pour de bon, mais gardant une main accrochée à son poignet, déterminé à ne pas la laisser s'échapper.
Le couloir se profilait droit vers une porte close tout au fond. Porte que l'Auror péroxydé se hâta d'aller ouvrir...
Les gonds grinçèrent et livrèrent passage à Léandrà et à lui-même, s'ouvrant définitivement sur une vaste pièce tapissées de tentures luxueuses, le sol parcheminé de tapis persans et moelleux.

Des meubles en merisier et en chêne étaient installés ça et là et formaient les éléments indispensables d'une chambre correctement aménagée. Le lit à baldaquin trônait devant eux, les draps pliés à la perfection, touche de rare propreté dans cet univers de démesure dans lequel Sykes vivait... Ce dernier laissa le temps à Léandrà de prendre ses marques, puis il referma la porte, passant un bras par-dessus son épaule par la même occasion.


"Et nous y voila, annonça-t-il d'une voix toute douce, comme pour la rassurer, nous voila chez moi...

Un peu plus dans mon intimité. Oh ! j'espère que ça ne te fait rien, Léandrà !

Parce qu'il va falloir t'y habituer maintenant !".


Le monstre se pencha à nouveau vers elle et plaqua ses lèvres contre les siennes comme s'il avait voulu les dévorer. Ne lui laissant plus le temps de reprendre son souffle il fit en sorte qu'aucune échappatoire ne soit possible, l'amenant peu à peu vers le lit... Ses mains, quant à elles, restaient accrochées aux bras de la demoiselle, ses doigts rentrant en sa chair comme les serres d'un rapace, son corps se pressant contre le sien comme s'il voulait le broyer...

Peu lui importait qu'elle ait l'intention de fuir ou pas. Il la rattraperait, il le savait. Elle ne pourrait aller loin de lui très longtemps.
Mais une idée étrange traversa son esprit et il y songea un bref instant juste avant de grignoter ses joues, son menton, son cou...
Et si Léandrà n'avait pas envie de partir ?...
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Ξ Sujet: Re: Place au jeu ... - Chez M'sieur Sykes   Place au jeu ... - Chez M'sieur Sykes EmptyMer 26 Mar - 23:00









    Et voilà qu'il riait. Un rire à la Sykes. Un rire qui aurait put être vexant si il ne c'était pas approché d'elle.
    Son corps si proche du sien. Un frisson intense vint traverser son esprit, lui faisant fermer les yeux un instant, et soupirer.
    C'était à elle de voir? Hum.. Mais c'était tout vu. Un nouveau frisson vint se loger en elle quand le Blond leva sa main pour caresser son visage. Regard plongé dans celui de Leandrà... Y voyait-elle une contemplation dans ses yeux? Serait-ce seulement possible? Possible de la part d'Apophis? Apparemment....oui. Son comportement était de plus en plus étrange. Et voilà qu'il lui donnait raison maintenant.

    La proximité, son odeur et ses réactions lui enivrait les sens. La tête lui tournait, mais ce n'était pas une sensation désagréable. Elle réouvrit les yeux aux paroles de l'auror. LadyLys lui plaisait... Et il ne le cachait pas... C'était impossible. Pink était forcement plongé dans un rêve! Possible. Dans ce cas, elle souhaiterait de ne jamais se réveiller. Elle se surpris à rougir, violemment. Flattée? Oui, c'était à peu près ça. Presque embarrassée à vrai dire. Recevoir un complément -car oui, s'en était un- de sa part était plutôt étrange et même inédit, et donc, flatteur et embarrassant. "Je te plais, ma Leandrà"... Oui, et la Belle ne le niait pas le moins du monde. Ce qui la fit que plus rougir fut le "Ma Leandrà".. Et pour unique réponse, la Brune plongea ses prunelles azurs dans celles d'Apopohis, lui offrant un regard profond, fort en signification, souligné de ses deux joues ayant prises une couleur pourpres.

    Son nez jouait avec le sien, quelques petites secondes s'écroulèrent alors, et Sykes posa doucement ses lèvres sur celles de la jeune femme. Et ce fut un feu d'artifice qui explosa dans son ventre, une chaleur intense se propagea lentement dans son corps. Il n'y avait plus cette violence, cette sauvagerie. Tout n'était que délicatesse. Étrange.

    Secrets? Leandrà n'en avait pas pour lui, du moins, il était au courant du plus important de tous: celui sur l'amour qu'elle lui portait. Un autre baiser. Elle se laissait tout simplement faire, profitant de ce bonheur inespéré, et certainement éphémère. Le jeu n'avait plus sa place dans le coeur de la Belle, non, elle réalisait juste son rêve, celui d'être avec Lui. Et il sentait cela, elle en était persuadé, mais l'heure n'était plus aux questions. Les caresses ne cessait pas, mais elle hésita à faire de même, à donner un peu de sa tendresse, prouver son amour. A quoi bon, de toute façon? Il n'en avait que faire des sentiment de Pink, du moment que lui, en tirait du profit, et y prenait du plaisir.

    Son front était contre le sien, et elle ne put que baisser les yeux. On ne va pas se mentir, il arrivait bel et bien à dominer LadyLys, qu'elle l'accepte ou non. Mais cela n'était que passager, le temps de la soirée. Mais... Est-ce vraiment certain?

    "Tu sais quoi?" La Brune releva son visage porcelaine encore rosé par ses sentiments. Et une lueur semblai s'être allumé au fond de ses yeux à la suite de ses paroles. Elle su qu'elle ne pouvait plus faire marche arrière maintenant. Le point de non retour. Leandrà allait être sienne, elle en avait parfaitement conscience. Le Blond s'écarta d'elle, maintenant son poignet, de peur qu'elle s'enfuit? Peut être. Même si elle l'aurait voulu, une chose l'en empêchait, lui disait de rester. Son corps? Le jeu?

    Et enfin elle quitta le mur ou elle était adossé depuis trop longtemps. Il l'amenait alors dans son antre, la porte au fond du couleur, c'était certain. Elle se laissait porter corps et âme jusqu'à elle. La porte grinça, dévoilant lentement l'intimité du grand Apophis Sykes. Une classe incroyable. On pourrait facilement croire qu'une femme vivait ici tant c'était parfait -une once de jalousie s'empara de la jeune auror. Pas assez coloré à son goût, certes, mais cela lui plaisait quand même.

    Bien trop plongé dans la contemplation de la pièce, Ladylys n'entendit même pas Sykes fermer la porte derrière elle. Celle ci ne revint à elle que lorsqu'il passa son bras sur son épaule dénudée. Sa voix était douce. Se voulait-il rassurant? Peut être. Mais.. Avait-elle si peu rassurée? Certainement le fait qu'elle n'est pas dit un mot depuis plus de cinq minutes. Chose plutôt rare pour la Brune.

    Si cela lui faisait quelque chose? Était-ce vraiment obligatoire de répondre à ça? L'Auror se retrouvait dans l'antre de l'homme dont elle était éperdument amoureuse, et elle devait être gêné d'une quelconque décoration?


    - Pas du tout. Au contraire.

    Venait-elle de murmurer, les yeux mi-clos. Ce contact si simple avait le don de l'emporter ailleurs. Ce qui la ramena à la réalité fut son "Parce qu'il va falloir s'y habituer maintenant"... Que voulait-il dire par la? Prévoyait-il déjà une autre soirée de ce genre?.. Elle n'eut que le temps de poser un regard interrogateur sur lui quant Apo se pencha sur elle, pour s'emparer une énième fois de ses lèvres. Un contact qui semblait durer éternellement, à son grand plaisir. Elle reculait, guidée par le sorcier. Le lit à baldaquin n'était plus loin à présent. Impossible de fuir si elle l'avait voulu, il la tenait fermement.

    Beaucoup auraient eut peur dans cette situation. Cet homme n'avait jamais été un tendre, sauf depuis quelques minutes. Qui savait ce qu'il pouvait se passer ici, d'une seconde à l'autre. Et surtout, ce qu'il avait dans la tête le monsieur... Cela pouvait bien vite déraper, plaçant alors cette soirée sous le signe de la violence. Sykes était un homme imprévisible impossible de prévoir ses réactions par avance, même si LadyLys apprenait peu à peu à le comprendre et à l'analyser. Presque à prévoir ses réactions.

    Le lit était proche, le moment fatidique aussi.Et ce fut à cet instant que la Belle décida, sans trop y réfléchir à vrai dire, de donner ce qu'elle avait, sa tendresse, sa douceur... son corps, son coeur, son âme... L'Auror lui offrait tout, pour un instant éphémère. Restait juste à voir si le Blonde les voulaient. Ses mains glissèrent le long de son dos, caressant chaque petite parcelle, de sa nuque jusqu'à ses reins.

    Le baiser n'avait pas cessé, il se fit plus profond, tandis qu'ils reculaient toujours, jusqu'à ce que les jambes de la Brune butèrent contre le bois, la déstabilisant un moment. Perte d'équilibre et chute sans grande classe sur les draps. La voilà assise sur le matelas, collée à un Sykes qui la dominait de toute sa hauteur. Levant ses yeux océans sur l'homme qui allait devenir son amant d'un soir, elle allait lui appartenir, elle allait devenir son jouet. Du moins.. Il pensait certainement qu'après, cela allait être du tout cuit... Grave erreur que voilà.


    - Même si je voudrais te fuir, Apophis...

    Pink Dream fit un geste inédit envers lui, elle lui pris la main, entrelaçant ses doigts aux siens.

    - Je ne pourrais pas. N'est-ce pas?

    Elle soutenait son regard, un demi sourire peint sur son visage, la voix toujours douce d'un être soumis. Elle savait que son geste n'allait pas passer sous silence, c'était certain. Mais elle ne s'interrompit pas pour autant.

    - Mais... je n'ai aucune envie de fuir.

    Murmure. Non, aucune envie. Pourquoi partir? Par peur? Avait-elle peur du Grand Méchant Loup? Non. Et Leandrà l'avait prouvé en se rendant ici ce soir. La Belle recula, un peu, avec une certaine classe, s'enfonçant plus loin sur le lit, faisant toujours face à lui, sa main dans la sienne. Douce invitation à accepter. Même si il aurait pris son corps sans qu'elle ne fasse ce don.. Mais bon... Nouvelle preuve de pseudo-soumission. Pourquoi résister si elle en avait autant envie qu'Apo? Peut être même plus? Mais peut être devrait-elle faire comme si elle avait peur, cela serait sûrement plus attrayant pour lui... Leandrà était-elle prête à cela pour lui? Oui... sans l'ombre d'un doute... D'ailleurs, n'était-elle pas prête à tout pour Apophis Sykes?
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Ξ Sujet: Re: Place au jeu ... - Chez M'sieur Sykes   Place au jeu ... - Chez M'sieur Sykes EmptyJeu 27 Mar - 16:37

Apophis observait Léandrà, à présent enfoncée au plus profond de son lit, comme si d'avoir marqué cette distance lui permettait de mieux jouir de la situation. Le grand blond accola son avant-bras contre l'une des barres du lit et y posa son front. Il semblait pensif, rêveur, caressant le haut de son front du coin du pouce. Ses yeux se plissèrent et brillèrent alors au sourire angélique qu'il lui tendait. Il poussa un soupir :

"Pourquoi me poses-tu la question alors que tu sais très bien la réponse ?

Ici ce n'est pas moi qui t'en empêche, mais toi-même !".


Il laissa son corps choir sur la barre en bois, complètement déguingandé, comme une vulgaire poupée de chiffon se laissant ployer sous le poids de la lassitude. Décadant au possible, son corps coula lentement afin d'en faire le tour, pour se retrouver à présent au bord du lit tout près de Léandrà. Il y prit place sans la quitter des yeux, et déjà ses iris pétillaient d'insistance.

"La chose la plus dure et la plus cruelle est de lutter contre soi-même. Le problème qui se pose vraiment ce n'est pas l'oppression qu'une tierce personne à sur soi, mais l'oppression que l'on exerce sur soi-même !

En somme, il te serait très facile de te défaire de moi...".


Il observa un instant la silhouette de la jeune femme, perdant ses yeux sur les formes généreuses que lui avaient offert la nature. Son regard bleueté revint brusquement à elle, oiseau de proie qui ne lâchait jamais son dû. A force d'être un Auror l'on en garde les stygmates...

"Si je me jette sur toi dans deux secondes, que je te plaque contre le mur et te force à m'offrir ce que je veux, tu peux très bien te défendre en me mordant, en me frappant... ou en me donnant un coup de pied ou de genoux très mal placé !".

Il se pencha alors lentement vers elle, un sourire carnassier découvrant ses grands dents de loup.

"Tu te battrais alors contre une entité de chair, palpable et tu n'aurais pas de honte à le faire puisque, finalement, je ne suis qu'une personne de plus sur la Terre...

Tandis que si c'est contre toi que tu te bats tu auras beaucoup plus de difficultés. Déjà car tu te connais et que tu ne te moques guère de tes sentiments. Que tes pulsions, quant à elles, savent directement ce qu'il faut faire pour te faire te sentir bien... ou regretter tes appétits. Et que le combat que tu mènes n'est pas contre une personne physique mais bien tes propres entrailles, ton propre esprit, ton âme propre !

Et quel ennemi plus parfait que soi-même, Léandrà ?".


Il dégagea une mèche de cheveux blonde lui retombant sur le coin de l'arcade sourcilière et son expression redevint lointaine, soucieuse presque tandis qu'il contemplait la jolie jeune fille toujours sur son lit. Léandrà aurait été la première venue il n'aurait pas tenu un aussi long discours et serait, bien entendu, venu la rejoindre entre ses draps... Cependant ce que Sykes voulait, ce que ses envies lui dictaient étaient tout autre que ce que son appétit lui sommait de faire. Il était sourd à ses appels et, plus il l'ignorait, plus son coeur battait, augmentant son adrénaline, son désir, son impression de puissance.

Passant une main qui se voulait épuisée sur le visage, il adressa un dernier sourire à la jeune Auror. Ses larges mains descendirent jusqu'au col de sa propre chemise tandis qu'il commençait graduellement à la déboutonner, révélant un torse piqueté de poils blonds et lacéré de petites cicatrices. Ce dernier était d'ailleurs ceint d'une large bande de tissu passant son épaule droite et terminant sous son aisselle gauche, un peu à la manière d'un soldat blessé. Le pansement solidement serré n'avait pas dû être changé, imbibé de sang séché.

Sa chemise à présent entièrement ouverte, Sykes laissa choir ses grosses mains d'ours sur ses jambes croisées en tailleur. Il observait toujours Léandrà sans un mot, sans expression aucune, ne laissant cette grâce qu'à son regard immensément bleu et innocent.
C'est vrai, l'espace de cet instant, la bête qu'était Sykes, cet Auror pétri de violences, se complaisant dans l'humiliation, avait disparu. A sa place un tout autre homme admirait la jeune femme, comme si c'était la première fois qu'il se retrouvait devant pareille créature. Son calme, son silence avaient quelque chose de touchant...


"Maintenant c'est à toi de faire ton choix...".

Et il écarta les mains, son souffle faisant palpiter sa gorge nue et blanche.

"Je n'userai pas de ma force, jamais. Je préfère te laisser seul juge de ce qui sera...

A toi de me le dire, Léandrà, à toi de te l'avouer... si tu te sens toujours capable de me désirer".


Sa voix était douce, claire comme l'airain plus qu'un murmure à travers ses lèvres qui bougeaient à peine sur ce visage de candeur.
Le jeune homme qu'elle avait en face d'elle s'était débarrassé de toutes les armes qui le faisait monstre, ouvrant les bras sur sa poitrine pour laisser la dame contempler un peu plus ce que lui offrait.
Son souffle était régulier, son sein se soulevant et s'abaissant au fur et à mesure de sa respiration.
C'était comme permettre à son assaillant de viser en plein coeur et abandonner un peu plus son corps et sa vie au jugement d'une autre... et ce peu importe le prix !
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Ξ Sujet: Re: Place au jeu ... - Chez M'sieur Sykes   Place au jeu ... - Chez M'sieur Sykes EmptyLun 31 Mar - 20:14










    Apophis était appuyé à la barre du lit, la tête ailleurs. Leandrà ne pouvait que le regarder, contempler sa beauté brute, qui l'attirait tant. Ses paroles étaient étranges, mais véridiques. Ce n'était pas lui qui exercer la plus grande force sur elle, mais son coeur, ses pulsions, ses envies, ses sentiments.
    Le Sorcier pris place à ses côtés, assez proche d'elle, pour que la Belle frissonne. Il l'observait tandis qu'il continuait à parfaitement bien analyser ce qu'elle ressentait. "En somme, il te serait très facile de te défaire de moi...".. Pourquoi est-ce que la jeune auror en doutait fortement? Il ne cessait de promener son regard sur elle, toujours en parlant. La plaquer contre le mur? Un viol, en bref... Un coup de genoux tout droit dans les bijoux d'familles... Oui c'est un très bon moyen de défense, ça sent le vécu pour Sykes... Alors qu'il se penchait sur Pink, elle murmura, très vaguement, à peine audible.


    - Encore faudrait-il que je veuille me défendre...

    Chargé en significations. En fait.. LadyLys pourrait même cautionner un viol de sa part, tant ses sentiments pour lui étaient forts. Cela allait bien trop loin, finalement, elle en faisait plus semblant d'être soumise à lui. Elle l'était. Joie qu'il devait ressentir.

    Ses paroles ne cessaient pas, la vérité, encore. Combat perdu d'avance face ç elle même. Leandrà ne pouvait se battre contre ses envies, elles étaient indomptables, c'était comme lui demander de l'oublier, impossible.

    Il redevint lointain.

    Un silence oppressant pris place entre eux. Pas un mot, pas un geste. Enfin, rayons le "pas un geste", car Sykes venait de passer sa main sur son visage presque souriant, et entrepris d'ouvrir sa chemise, lentement, partant du col, jusqu'en bas. Offrant au regard de la Belle, le torse du d'Apophis Sykes.

    Un bandage barrait ce dernier, étroitement serré et imbibé de sang seché. Beaucoup auraient été répugné, mais pas elle, renforçant son envie de s'occuper de monsieur, car si elle ne s'occupait pas de lui, pouvait-il le faire lui même?

    Ses yeux se perdirent un instant à l'observation de celui-ci, surtout sur les multiples cicatrices parsemant sa peau. Étrange... La jeune femme replongea son regard dans le sien, qui paraissait l'admirer, occupé à une profonde observation de la Belle.

    Faire un choix? Lequel? Celui de partir ou de profiter de ce cadeau inespéré? Le choix était tout fait. Qu'il fasse d'elle ce qu'il veut. Elle était partante pour tout, du moment qu'elle soit auprès du Blond.

    Elle était seule juge, hum? Elle avait du mal à croire que jamais il n'userait de sa force avec Pink pour arriver à ses fins, c'était Sykes enfin! En fait, cela tombait sous le sens, pourquoi vouloir forcer Leandrà à quoi que ce soit, vu qu'elle lui dirait amen à tout., absolument tout.

    Le Brune fofolle deviendra le jouet de Sykes, sa poupée gonflable de porcelaine, son pantin, obéissant au moindre de ses ordres. Desesperant ce que peut faire une femme par amour.

    " A toi de me le dire, Leandrà, à toi de te l'avouer si tu te sens toujours capable de me désire." devait-elle seulement répondre à cette question? Sa voix était douce, murmure. Un homme laissant tomber son masque, ou peut être avait-il mis celui de l'homme presque gentleman?

    Ses bras étaient ouverts à la Brune, attendait-il qu'elle s'y loge? Cela voudrait-il que... Que l'Auror lui offre son corps... Ou bien plus? Son coeur? Non jeune fille, il ne faut pas rêver. En avait-il seulement un, de coeur?

    Ses prunelles s'accrochèrent aux siennes, tremblantes, prouvant son trouble... Après un énième silence, la jeune femme décida enfin de se bouger l'arrière train, avançant lentement vers lui, petite fauve hésitante, timide, apeurée et dominée. Une main tremblante vint glisser sur sa hanche. Ce simple contact eut le don d'engendrer un désir puissant qui se logea dans le bas ventre de la soumise.

    L'envie, oui... Ses pulsions étaient entrain de la dévorer de l'intérieure. Le désir qu'il la fasse sienne se fit de plus en plus présent, et tellement puissant que son cerveau se mit en stand by, englué par cet appétit tenace. Sa main libre vint trouver sa place derrière la nuque du Blond, geste franc, mais toujours tremblant. Mélange d'hésitation et de désir, rendant la caresse moins précise. Son regard se planta dans le sien. Et un murmure fut soufflé dans sa respiration saccadée.


    - Je m'en sens capable, oui.... Je te désir, bien plus que tu ne peux l'imaginer.

    Elle aurait du se glisser sous lui, l'embrasser ou même continuer à l'observer. Mai selle fit tout le contraire, Leandrà s'écarta de lui, fuyant le lit, son rêve et l'homme qu'elle aime.

    - Mais tu as raison, Apophis. Je suis seule juge. J'ai terrassé mon parfait ennemi, moi même.

    C'était très certainement l'erreur de sa vie. Cela était sûrement irrémédiable et irréparable, et une chance comme ça ne se représenterait jamais plus. Mais cela ne faisait pas parti de son jeu. C'était juste pour lui montrer que ce n'était pas si... facile.

    - Et toi, arriverais tu à battre ton propre ennemi? Ton orgueil?

    La porte fut ouverte, et elle la passa.

    - Rattrape moi, si tu le veux.

    Et elle fut claquée. Le bruit de ses talons résonnait dans le couloir, son pas n'était pas pressé, mais pas lent non plus. Espoir silencieux que Sykes la rattrape, mais elle ne se faisait pas trop de rêve. Monsieur avait bien trop d'orgueil pour l'avaler, et l'arrêter. Bientôt, LadyLys voyait la porte d'entrée.
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Ξ Sujet: Re: Place au jeu ... - Chez M'sieur Sykes   Place au jeu ... - Chez M'sieur Sykes EmptyVen 4 Avr - 18:29

La fille courait, elle filait...

"Mais tu as raison, Apophis. Disait-elle encore à travers ses pensées, je suis seule juge. J'ai terrassé mon parfait ennemi, moi même".

A présent elle passait la porte, aussi légère qu'une plume, aussi déterminée qu'une gazelle face à un prédateur. Elle fuyait, elle fuyait, il n'y avait pas de doute...

"Et toi, arriverais tu à battre ton propre ennemi? Ton orgueil?

"Rattrape moi, si tu le veux".

Et il partit alors d'un grand éclat de rire, puissant et amplifiant la pièce tandis qu'il grimpait dans les aigus. Le culot qu'elle venait d'avoir lui avait comme donné du souffle à son coeur. Il riait comme quelqu'un d'autre aurait pu crier.

Les talons de la belle résonnaient sur son parquet, disparaissant graduellement et ne devenant plus qu'un bruit lointain... Seul, au milieu de son lit, les bras écartés comme pour laisser à son hystérie la place nécessaire, Sykes couvrit la porte d'entrée qui s'entrebailla alors en un grincement protestateur.

Peu lui importait la sensation d'amertume qui envahissait son coeur comme de l'encre dans de l'eau et il n'attachait guère d'attention à ce petit picotement de frustration titillant ses sens, l'incitant à se jeter à sa poursuite. Seule la surprise et l'abhération l'occupaient tout entier, le clouant sur place plus que jamais. On eut dit un échappé d'asile assis sur son lit de calvaire, les cheveux éclatés et les vêtements ouverts d'avoir subi une crise de démence... il gisait là où d'autres fois il savourait sa victoire, sa puissance et domination d'homme par rapport à la femme.
Mais, à présent, c'était au monstre qu'il était de reprendre le dessus et de savourer cet instant depuis son antre :


"VAS-Y !!! VAS-Y !!!! HAHAHA !!! VAS-Y, COURS !!! COURS, MA CHERIE !!!!

HAHAHAHAHAHAAA !!!

VOUS... VOUS N'EN ETES QUE MEILLEURES LORSQUE VOUS COUREZ !!!".


Et un autre rire le secoua, le brisant littéralement en deux, un bras contre son ventre. Il était comme la marée, montant et descendant pour ensuite se briser en vagues spectaculaires.
Apophis, le visage plus qu'euphorique, reprit difficilement son souffle, les yeux remplis de larmes.


"Tu... tu n'iras gu... guère bien loin, marmonna-t-il tout en abattant un geste pataud vers la porte, tu N'IRAS PAS BIEN LOIN !! Yiihihihihihiiii...

Pas bien loin, hihihi...

Bien loin... hihi...

Bien loin...".


Il fit une pause, assis en tailleurs, les bras balants sur ses deux énormes cuisses et se balançant doucement, la tête penchée et ailleurs comme s'il s'effaçait peu à peu de la réalité.
La tempête avait laissé place au calme et au silence, n'agitant plus l'Auror blond que de spasmes et de petites secousses irrégulières, comme s'il essayait encore de sortir un dernier ris.

Ses yeux de diamant se fixèrent sur la porte, toute expression réjouie avait quitté son visage.
A présent il demeurait tout à fait sérieux :


"Tu reviendras, je le sais... -sa langue frola machinalement le contour de ses dents sur une mine fermée- je le sais...

Ton petit jeu n'est pas terminé et ce que j'ai mis en place non plus".


Il eut un sourire bref et stupide, clignant des paupières.

"T'as échoué, Léandrà. T'as échoué".

Et donna une pichenette dans les draps sans cesser de se balancer.

"T'as échoué, échoué...

Echoué... échoué...".


Il continua à murmurer comme pour se rassurer, sa voix entrecoupée de gloussements sinistres, ses épaules brusquement agitées de secousses extatiques comme un enfant laissé seul dans le bac à sable et qui se conforte d'être plus puissant que les autres ; ceux qui l'ont quitté.
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