Dangereuse rencontre -[PV Marietta Edgecombe]-

Angel revenait de cours, et comme d’habitude, il avait beaucoup de devoirs. Les uns plus durent que les autres. Il commença à se plonger dedans, mais c’était plutôt difficile. Il termina quand même un devoir d’histoire de la magie. Il s’agissait d’un résumé du système boursier du monde de la magie. Puis après avoir fini de le recopier, il tourna son regard vers la fenêtre de sa chambre. Il était encore assez tôt et le soleil brillait haut dans le ciel. Il ferma ses grimoires, et prépara un petit sac. Avec quelques gallions et une veste. Puis il sortit doucement de sa chambre et ensuite de la salle commune des jaunes et noirs. Et, il se dirigea vers la sortit de l’école et marcha en direction d’une petite ville dont lui avait parlé un de ses camarades de chambre. Sachant qu’il n’avait pas cours pour le reste de l’après-midi, il s’y dirigea lentement.

En effet, la nuit commençait à tomber très tôt...Rien d'étonnant pour un soir de Décembre. Angel se hâtait de rejoindre le château. Il s’était rendu à Pré-au-lard et les dragées de Bertie Crochue l'avait retenu plus longtemps qu’il l’aurait pensé. Ces petites sucreries étaient un vrai délice pour qui ne connaît pas les spécialités anglaises « magique ». Il était en chemin depuis un bon moment déjà, lorsque la nuit le surpris. Il était à peine 17 heures, mais à cette période, il fait presque nuit du matin au soir. Angel n'aimait pas cette période. Il y faisait trop froid pour faire du sport ou quoi que ce soit d’autre. Pourtant dans les montagnes autour de chez lui aussi, les hivers étaient rigoureux. Son pays natal ne lui manquait pas. A Angel, jamais rien ne manquait, à part sa famille bien sur, car la solitude est une grande douleur à supporter quand l’on est qu’un gamin de treize ans

Les mains dans les poches, son visage disparaissait presque sous son écharpe en laine aux couleurs de Poufsouffle. Son grand manteau noir le couvrait bien et pourtant, il était à la limite de grelotter. Alors, il prit l’autre veste qu’il avait prit en précaution et l’enfila. Il regardait à peine où il allait, emmitouflé jusque par dessus le nez. Sans s'en rendre compte, il avait quitté le sentier qui devait le ramener à Poudlard. Lorsqu'il s'en rendit compte, il était trop tard... Il se trouvait sans doute non loin du château, mais un épais voile de brouillard s'était répandu autour de lui et on n'y voyait goutte. Angel regardait partout autour de lui mais sans vraiment pouvoir distinguer quelque chose :

*-Où diable est le château ?
Moi qui ne rêvait que de me réchauffer auprès d'un bon feu, dans la salle commune de Poufsouffle, me voilà égaré dans le brouillard, sans même savoir ou je vais...*

Il maudit mentalement les dragées et continua sa route sans s’avoir d’autre choix. Il allait bien finir par trouver un point de repère, un élément du décor qui lui était familier ou même avec un peu de chance une partie de cet immense château. C'était plutôt le contraire, plus il avançait, plus la végétation lui semblait étrangère... Il s'arrêta tout à coup, sûr d'avoir entendu un bruit...

Alors dans un fracas épouvantable, une branche vint s'écraser à quelques centimètres de lui. Il fit un bond en arrière et bien grand lui en prit, car les coups se mirent à pleuvoir de part et d'autre de lui, il évita les premiers avec chance. Mais en tournant le dos, il fut touché par une énorme branche qui lui broya l’épaule. Une douleur vive se fit sentir, il posa sa main droite sur son épaule. Il ne saignait presque pas pourtant. Mais d’autre branches tombaient du ciel en s’écrasant violament sur le sol. Que se passait-il ? Il n’en savait rien. Mais s’il restait planté là. Il allait finir en purée.

Angel l'ignorait, cependant, il venait de faire connaissance avec...le saule cogneur.

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Marietta avait passé sa journée dans le château à faire le ménage dans ses notes de cours (Certains parchemins commençaient même à se décomposer) et elle en profita aussi pour s’occuper un peu de son chat, lui qu’elle avait un peu ignoré depuis son retour à l’école. Elle finit par remarquer qu’il n’y avait presque personne à Poudlard et remarqua que plusieurs traces de pas se rendaient à Pré-au-Lard.

*Tiens tiens! Pourquoi pas?*

La jeune fille pris sa lourde cape chaude, puisque c’était l’hiver et ammena un peu d’argent. Se gâter serait sympa pour une fois. Elle descendit ensuite au rez-de-chaussé et sortit par les deux grandes portes de bois avant de se retrouver dans le parc. Avec les traces qu’il y avait par-terre, il était facile de retrouver son chemin.

Marietta s’arrêta un instant au magasin de farces et attrape, mais rien du nouveau stock ne lui semblait très très intéressant. Elle alla donc boire une bière-au-beurre avant de prendre la direction de Poudlard. Il commençait à faire noir, mais la Serdaigle connaissait son chemin par cœur pour l’avoir fait au moins 25 fois. Elle marchait donc tranquillement lorsqu’elle entendit un étrange bruit.

Le Saule Cogneur semblait s’agiter. Pourtant, il n’attaquait jamais sauf quand quelque chose ou quelqu’un le dérangeait. Comme il y avait du brouillard, Marietta sortit sa baguette de sa poche.

-Lumos!

Une petite lumière blanche sortit du bout de sa baguette et elle apperçu une ombre humaine qui se tenait l’épaule. Décidemment, il venait d’être touché. Ne voulant pas être blessée à son tour, elle décida d’essayer de le guider pour se sortir de là.

-HEY!! TOI!! ICI!! TU VOIS LA LUMIÈRE DE MA BAGUETTE???

Marietta essayait d’attirer son attention et elle espérait qu’il allait pouvoir la rejoindre sans trop subir de dommages.

Angel avait toujours sa main posait sur son épaule, quelques larmes lui brouillait la vue. Malgré, que le jeune sorcier soit solide, son épaule lui faisait terriblement mal. Il voyait les branches qui s’abattaient les unes après les autres au sol. Une passa encore à quelques centimètres de lui, il se releva et essaya de bouger mais seulement après avoir poser le premier pied, une énorme branche frappa au niveau de sa hanche. Angel fit quelques tonneaux et tomba à moitié inconscient, il regardait droit devant lui, mais pour lui ; tout était fini. Il allait mourir ici, en se faisant écraser par des branches sorties de nul par.

Il se retourna pour esquiver une branche puis une autre quand il entendit une voie, une voie humaine. Quelqu’un s’approchait de lui. Le jeune Poufsouffle aperçut une faible lumière au loin, puis elle se rapprocha peu à peu. Outres, Angel entendit crier. Une voie féminine demander s’il voyait de la lumière qui provenait sans aucun doute d’une baguette. Angel voulait répondre que oui, mais il voyait de moins en moins cette fameuse lumière. Ses yeux commençaient à se fermer, pourtant ce n’était ni le moment, ni l’endroit pour faire une sieste. Non, enfaîte le jeune homme n’allait pas tarder à perdre connaissance. Sans tarder, Angel attrapa sa baguette et la tendit :

-Lumos !

Une lumière vive sortit tout droit de sa baguette éclairait les environs. Angel se tapota les joues pour pas qu’il perdre connaissance. Tout devint plus distinct, il voyait mieux et entendait mieux. Il se releva plus ou moins facilement et commença à marcher comme il pouvait vers la lumière inconnu. Il tomba à genoux car sa hanche le gênait, c’est alors qu’il gémissait le plus fort qu’il put :

-Oui, je vois la lumière, mais j’ai du mal à me déplacer !

Angel avait bien comprit qu’il fallait qu’il avance vers cette dernière, mais c’était beaucoup plus facile à dire qu’à faire. Angel avança peu à peu en rampant, il se dégagea d’une racine qui dans laquelle, il s’était empêtré. Il arriva à hauteur d’une jeune fille ou plutôt d’une jeune femme. En effet, la demoiselle qui se trouvait devant lui était beaucoup plus grande qu’Angel, c’est vrai que vu qu’il était assis, l’écart n’en n’était que plus grand.

Angel abasourdit pas tout les évènements qui s’étaient enchaînés à une vitesse extraordinaire restait là, à regardait la jeune fille. Muet, l’air un peu idiot sans doute. Le temps commençait à se dégager laissant apparaître la nuit derrière les nuages. Toutes ces grandes et belles étoiles brillaient de tous leur éclat. De plus, une brise légère parcourrait le visage d’Angel, il se retourna apercevant l’auteur de tous ses malheurs. Toutes ces branches venaient donc du sol-cogneur. Tout était redevenu calme soudainement ; plus un bruit, plus une branche. Juste deux baguettes qui éclairaient d’une lumière vive et aveuglante. Angel regarda la jeune femme qui l’avait sauvé. Oui, il fallait le dire, elle l’avait sauvé.
Angel ouvra la bouche et d’un sourire, il dit :

-Merci !

Ses yeux se fermèrent brusquement, et sa tête toucha le sol. Angel venait de s’engouffrer dans les ténèbres de la nuit.

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*** tous comptés