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 [Défi#1] Rowen Lone [Terminé]

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Rowen Lone
Rowen Lone
Sport & Culture

Parchemins : 1363
Âge : Inavouable [18 Juillet 1981]
Actuellement : Poursuiveuse de l'Equipe des Pies de Montrose
Points : 0


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GALLIONS EVENT: Aucun
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Ξ Sujet: Re: [Défi#1] Rowen Lone [Terminé]   [Défi#1] Rowen Lone [Terminé] - Page 2 EmptyJeu 3 Juil - 21:38

Titre : Mes voeux de bonheur.
Couple : Rowen Lone & Michael Corner
Personnages concernés : Rowen Lone, Michael Corner, sa femme, Keira Williams, Klaralye Jenz, Andgy Kortigas.
Rating : G
Thème : 11. Fleurs
Tome concerné : 6 ans après Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé.
Nombre de mots : 1728 mots
Cadre : 6 ans après la septième année de Michael. Rowen est partie pendant trois ans à l'étranger pour son travail, et revient à Londres...


Mes voeux de bonheur.



Trois ans… Trois ans déjà, qu’elle n’avait pas remis les pieds à Londres. Trois ans qu’elle avait perdu contact avec tous ses amis, pour aller suivre son chemin et entrer dans la vie active en tant que photographe. Elle avait mis les voiles, en laissant tout derrière elle, afin de faire ce qu’elle aimait. Même si pour cela, elle avait dut faire d’énormes sacrifices…
Assise dans l’avion qui allait la ramener à Londres, la demoiselle était calée confortablement sur une banquette de première classe, buvant une tasse de thé qu’on lui avait apportée quelques minutes auparavant. Seule dans son compartiment, uniquement accompagnée de son équipement de photographe, l’ancienne Gryffondor repensait à tout ce qui s’était passé avant qu’elle ne revienne…


------------


« Alors comme ça tu vas partir ? »

Rowen, assise sur une chaise en face de Michael, acquiesça d’un signe de tête.

« Pendant trois ans… »

Elle baissa les yeux, redoutant sa réaction. Elle savait que tout allait se terminer maintenant. Que trois ans sans se voir, ce serait beaucoup trop. D’ici là, il aurait sûrement trouvé quelqu’un d’autre, il l’aurait sûrement oubliée… Il n’aurait jamais la patience d’attendre quelqu’un qui ne ferait que voyager pour son métier.

« Il n’y a pas moyen que tu restes ? Tu peux bien voir ça avec ton patron, non ? Marchander pour rester ici. Il y a pleins de choses intéressantes à photographier… »

« J’ai lui ait déjà demandé des centaines et des centaines de fois. Mais il pense que mon style collerait mieux avec des paysages exotiques… Je n’ai pas tellement le choix. »

Michael se releva, et lui attrapa les mains, tout en plongeant ses yeux dans les siens.

« Alors n’y vas pas. Tu ne vas quand même pas tout laisser ça de côté, pas vrai ? Tu vas tous nous laisser derrière ? Rien que pour… le travail ? »

Elle se releva, se pencha vers lui, en posant sa tête sur son épaule. Tout près de son oreille, elle lui chuchota alors, tandis que des larmes coulaient sur ses joues.

« Je suis désolée, Michael… »

------------


Ce n’était pas un très bon souvenir. Elle se demandait par ailleurs si elle avait fait le bon choix. Après tout, Michael serait sans doute partit s’il l’avait fallut… pour Carnal Sparks. Alors elle ne devait pas regretter sa décision. Mais elle l’avait perdu depuis ce jour là. Pourtant, elle avait cru que quand elle reviendrait, tout redeviendrait comme avant…

------------


Debout sur le pallier d’une maison qu’elle ne connaissait pas, un bout de papier à la main, la jeune brune venait d’arriver à destination. Elle avait passé un an en terrain étranger, et avait eut le droit de revenir prendre une semaine de vacances pour décompresser un peu. Evidemment, elle avait prit le premier vol en direction de Londres, et avait cherché par le Bureau d’Informations du Ministère, l’adresse de Corner.
Elle sonna donc, en attendant qu’il vienne lui ouvrir. En attendant, Rowen réajusta ses cheveux, tout en souriant sans pouvoir vraiment se contrôler. Elle était si contente de pouvoir le revoir…

Des bruits de pas se firent entendre, et l’ancien Serdaigle vint lui ouvrir. Il était exactement pareil que lorsqu’elle était partie, à l’exception près qu’il était légèrement plus grand.
Sautant dans ses bras en l’embrassa, la jeune fille resta dans cette position, folle de joie.


« Surprise ! Je suis revenue pour quelques semaines. Tu vas bien ? Il s’est passé quoi de ton côté depuis ? Je t’ai écrit mais tu ne m’as pas répondu. Les lettres ont dut se perdre. J’ai tout plein de choses à te raconter. »

« Rowen ? »

Un peu gêné, Michael se gratta la tête en la regardant droit dans les yeux. Cependant, vue son expression, Rowen su que quelque chose n’allait pas.

« Tu n’es pas content de me revoir ? Pourquoi tu ne m’invites pas à entrer. »

« Michael ? A qui est ce que tu parles ? »

Se hissant sur la pointe des pieds, la brune aperçu une jeune femme de leurs âge aux cheveux blonds, qui les regardait d'un drôle d'air.

« Rien, tout va bien, retourne te reposer, j’arrive. Ca ne prendra pas longtemps. »

L’inconnue remonta les escaliers, et un bruit lointain indiqua qu’elle était à présent inapte à les entendre. Conservant toujours un sourire qui s’était figé, amer, Rowen demanda, d’une voix tremblante :

« Qu’est ce que ça signifie… tout ça… Michael ? »

Il se recula, et commença à refermer la porte, tout en baissant les yeux. Puis, d’une voix profondément triste, mais ferme, il lui dit :

« Quand tu es partie, j’ai refait ma vie. Maintenant je suis heureux comme ça, alors ne réapparaît plus devant moi, s’il te plaît. Tu as ta vie, j’ai la mienne. Je suis désolé. »

Et il referma la porte.

------------


Que cet évènement était lointain… Lorsqu’elle y repensait, Rowen ne pouvait s’empêcher d’être triste. Il avait fallut un an… pour qu’il ne la considère plus que comme une parfaite inconnue.
Serrant les deux, la jeune fille se recala sur son fauteuil. Quelques jours plus tôt, elle avait eut une nouvelle assez choquante.


------------


Elle se tenait dans une chambre d’hôtel en Thaïlande, et discutait au téléphone avec Andgy. Ces engins moldus étant bien plus rapides pour la communication que les hiboux. Surtout lorsque la distance était grande.

« Eh bien, il s’en est passé, des choses, de votre côté. J’espère bien que je ne serai pas devenue une étrangère lorsque je reviendrais vous voir… Je rentre dans une semaine. »

« Bien sûr que non, pourquoi dis tu ça ?! J’en aie parlé à Keira, Jonathan, Rawane, Klaralye et tous les autres. Ils sont ravis que tu reviennes ! On va sûrement faire une fête en ton honneur quand tu seras là. Préviens nous quand tu atterriras, ok ? J’essaierais de venir à l’aéroport pour te chercher. Puis on ira faire les boutiques ensemble, comme au bon vieux temps… »

« J’en serai ravie. Et sinon, comment se porte Michael ? Il est toujours en couple ? Ca marche bien entre eux ? »

Au fond d’elle, l’égoïste qu’elle était espérait qu’il serait à présent redevenu libre, et qu’ils pourraient retrouver leur ancienne relation. Elle l’aimait tellement. Et depuis qu’elle était partie, elle ne s’était jamais entichée de quelqu’un d’autre…

« Heu… en parlant de ça… Michael va se marier. »

Rowen lâcha le téléphone, qui percuta avec un bruit sourd un meuble bas.

« Rowen ? Qu’est ce qui se passe ? C’était quoi ce bruit ? »

« Heu nan rien, c’est juste le chat qui a sauté sur le téléphone. Heu. D’accord, c’est cool. »

« Tu es sûre que ça va ? »

« A 100% ! Je dois raccrocher là ! On se revoit dans une semaine, d’accord ? Bye Bye ! »

« Ok. Salut ! »

------------


A présent, la jeune fille était bientôt arrivée. Elle reposa sa tasse de thé devenue froide, sur la table, et descendit de l’avion.
Là, Andgy l’attendait, avec Klaralye et Keira. Souriant de bon cœur, Rowen passa la plus grande partie de sa journée en compagnie de ses camarades… Le mariage devait avoir lieu le lendemain. Et d’ailleurs, Keira lui avait dit qu’elle pourrait venir, vu qu’il lui restait une invitation libre.
Cependant, Rowen n’était pas sûre qu’il veuille la revoir. Pourtant, elle, une dernière fois, aurait tant aimé… La journée s’acheva donc, et la brune retourna dans l’appartement qu’elle avait loué pour son retour, puis se posa sur son lit, et s’endormit aussitôt…

Le lendemain, Rowen se leva de bonne heure. Comme elle l’avait demandé, la compagnie en partenariat avec la boîte renommée de son patron lui avait fait porter une très jolie robe de mariage. Elle l’enfila donc rapidement, et alla chez la première fleuriste qu’elle trouva. Par chance, la boutique était vide.


« Bonjour Mademoiselle. Vous êtes là pour choisir un bouquet ? Vous allez vous marier ? »

« Non, ce n’est pas pour moi, je vais juste assister… Vous me conseillerez quoi ? »

Avec un sourire, que Rowen lui rendit, la fleuriste alla chercher un joli bouquet de fleurs blanches. Mais, après l’avoir regardé un instant, la jeune fille en demanda un autre, tout en disant à la fleuriste d’en faire un de composition spéciale. Quelques minutes plus tard, l’ancienne lionne ressortit avec son bouquet sous le bras. Elle se dirigea ensuite vers le lieu du mariage.

« Rowen ? Mais où étais tu passée ? La cérémonie ne va pas tarder à commencer ! Tiens, mets ton bouquet là, c’est la table des cadeaux de mariage… »

Andgy lui arracha le bouquet des mains, et le déposa sur la table, puis essaya d’entraîner Rowen vers le rassemblement au loin, d’où une musique caractéristique venait de s’élever.
Refusant cependant de la suivre, Rowen agita la tête de gauche à droite.


« Vas-y sans moi. Finalement, je ne pense pas que je vais y assister. Je pense qu’il ne veut pas me voir… Et puis, maintenant que je leurs ait donné leurs cadeau, je n’ai plus rien à faire là. Amuses toi bien. »

« Heu, mais attends ! Tu n’as même pas mis ton nom sur la carte ! »

Rowen reposa un instant son regard sur le bouquet de cosmos blancs à frange mauves, puis sourit, et se détourna.

« Ce n’est pas la peine… »

------------


« Plus tard, quand on se mariera, tu voudras quoi comme bouquet ? »

Michael et Rowen étaient assis sous un arbre du parc, reposant l’uns contre l’autres, les yeux tournés vers le ciel limpide.

« Je n’aime pas énormément les fleurs… »

« Oui mais quand même, une mariée sans fleurs, c’est comme un Godzilla sans rugissement de la mort. Aïe Aîe ! Ne me tapes pas, je retire, je retire ! »

Arrêtant de le marteler de coups, Rowen réfléchit.

« Huum. Dans ce cas, je pense que je voudrais un bouquet de cosmos blancs à franges mauves. Ce sont mes fleurs préférées… »

« Ca marche ! Je m’occuperais personnellement d’aller te chercher le bouquet ! Tu verras, on sera le plus beau couple que la terre ait portée… »

------------


« Tous mes vœux de bonheur, Michael… »
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Ξ Sujet: Re: [Défi#1] Rowen Lone [Terminé]   [Défi#1] Rowen Lone [Terminé] - Page 2 EmptyJeu 3 Juil - 21:39

Titre : St Valentin.
Couple : Rowen Lone & Michael Corner
Personnages concernés : Rowen Lone, Michael Corner, Anthony Goldstein, Liam Darling, Terry Boot.
Rating : G
Thème : 12. De bonne humeur
Tome concerné : Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé
Nombre de mots : 881 mots
Cadre : La veille de la St Valentin, dans la tour des Serdaigles. Sixième année de Michael, et cinquième année de Michael.


St Valentin.



« Eh ben Michael, t’as l’air de bonne humeur. Qu’est ce qui s’est passé ? »

Liam venait de se pencher sur la table de Michael, en le regardant les sourcils levés, comme s’il n’en croyait pas ses yeux. Anthony Goldstein et Terry Boot, deux amis de Corner, s’étaient aussi arrêtés de parler pour suivre la conversation.
Ils étaient tous les quatre dans la salle commune des Serdaigles, qui était habilement éclairée, et dont le plafond étoilé brillait d’une lueur presque surnaturelle. Michael, qui était assis à une table où il avait étalé tous ses devoirs, regardaient d’un air absent en face de lui, un sourire bête s’étalant sur son joli visage. Apparemment, Liam y voyait là un signal alarmant, car il agita dans une tentative désespérée, sa main devant les yeux de son meilleur ami.


« Ouhou ! Allo la terre, j’appelle Michael ! Mais mince, qu’est ce qui t’arrive ? Il y a quoi de si intéressant en face ? »

Il se tourna et regarda dans la même direction que Michael, un groupe de jeunes filles qui bavardaient près de la fenêtre. Hochant la tête d’un air réprobateur, Liam marmonna :

« Ah, faut pas. Tu sais qui c’est ta petite amie ? C’est Godzila. Je me demande bien ce qu’elle te ferait si elle savait que tu mates d’autres filles. »

« A mon avis, elle le truciderait, lui ferait avaler des immondices, tenterait de le noyer dans le lac et le pendrait tout nu dans la grande salle. » proposa Terry en fermant les yeux et en croisant les bras.

Michael, qui semblait être revenu à la réalité en entendant le nom de Rowen… ou plutôt, le surnom de Godzila, regarda Liam d’un air ahuri, tout en agitant la tête :

« Nan ! Tu te trompes ! Je ne mate personne. Ne lui dit rien, hein ? J’ai ta parole. Mais bon, ça la concerne elle, en fait. »

Anthony tapa du poing sur la table, ce qui fit sursauter plusieurs élèves autours d’eux, et déclara d’un ton enthousiaste :

« Elle a enfin accepté de le faire ? Waouh bravo ! Je savais pas que ça arriverait si tôt… »

« Arrête de dire des conneries ! Le jour où je parlerais de ça avec elle, elle s’arrangera pour me précipiter de la tour d’astronomie en disant aux autres que j’ai essayé d’attraper un oiseau qui passait par là… »

« Alors il se passe quoi ? »

Prenant son air le plus sérieux possible, les joues complètement rouges, Michael fixa Liam droit dans les yeux, et dit :

« Hem.. Je sais pas si j’dois t’en parler. Mais heu… Tu sais, demain, c’est la St Valentin. »

Liam étouffa une sorte de grognement qu’il voulut faire passer pour un petit toussotement lorsqu’il remarqua que Michael le regardait en fronçant les sourcils.

« Et ? » se risqua t-il d’une toute petite voix.

« Ben normalement les amoureux s’offrent quelque chose, non ? Ben j’ai vu Rowen emprunter un livre pour confectionner des chocolats à la bibliothèque. »

« Ils proposent des livres aussi débile à la bibli’ ? »

« Ce qui signifie qu’elle va me faire des chocolats, non ? Depuis le temps que j’en rêve. Une preuve qu’elle est un tout petit peu féminine… » poursuivit Michael, les yeux légèrement exorbités.

« Quoi qu’il en soit, reste à l’écart de nous s’il te plaît. Ta putain d’aura a l’air contagieux… »

« Tu te fout de moi ? »

---- le lendemain ----


« Hey Rowen ! Hey ! »

Renversant quelques premières années au passage, Michael s’approcha de Rowen, haletant légèrement. Il l’embrassa ensuite devant une bonne trentaine d’élèves présents, presque sûr que cet élan affectif ne la dérangerait pas, puisqu’elle devait lui remettre quelque chose. Preuve irréfutable qu’elle était une fille comme les autres qui ne le frapperait pas dès qu’il l’embrasserait en public. Levant un sourcil interrogateur, la Gryffondor demanda :

« Hum oui ? »

« Je sais ce que tu veux me dire ! »

Air de totale incompréhension et petit soupir exaspéré devant ce crétin finit.

« Et qu’est ce que je veux te dire ? »

« Que tu as des chocolats de la St Valentin pour moi ! Je t’ai vue emprunter un livre de recettes hier et te diriger vers les cuisines ! »

« Oh, ça ? »

En fouillant rapidement dans son sac à dos, Rowen en ressortit un petit paquet de papier transparent, dans lequel elle avait mis plusieurs chocolats à l’aspect appétissant.

« Ils ont l’air délicieux ! Je suis très heureux que tu aies pensé à m… »

« Comme tous les ans, je fait des chocolats… toujours pour la même personne. » coupa Rowen, sans l’écouter.

Bouche bée, Michael se demanda qui pouvait bien être ce concurrent, ce fichu imbécile qui osait lorgner sur SA Rowen.
Cependant, Rowen ouvrit le petit paquet, et fourra un chocolat dans sa bouche, avant de dire :


« moi. »

Puis elle se tourna et se dirigea vers le couloir opposé pour se rendre à son prochain cours, laissant le pauvre Michael seul et perplexe, les bras pendant, la bouche légèrement entrouverte. Apparemment, il s’était trompé sur toute la ligne.
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Ξ Sujet: Re: [Défi#1] Rowen Lone [Terminé]   [Défi#1] Rowen Lone [Terminé] - Page 2 EmptyJeu 3 Juil - 21:39

Titre : Capturés !
Couple : Rowen Lone & Artémis Lone.
Personnages concernés : Rowen Lone & Artémis Lone.
Rating : PG
Thème : 13. Liens
Tome concerné : Aucun.
Nombre de mots : 612 mots
Cadre : Artémis et Rowen ont près de 4 ans, et s'amusent dans la forêt d'Eu.


Capturés !



Et pourquoi les « liens » devraient-ils désigner les rapports entre deux ou plusieurs personnes ? Par définition, un « lien » peut tout aussi être ce qui rattache, ce qui emprisonne. De ce fait, tout est relatif. Un lien peut tout aussi signifier une affection qu’une entrave.

« Arrête de gigoter comme ça ! Je te l’avais dit que c’était de ta faute, je te l’avais dit ! »

Artémis Lone, jeune garçon d’environ quatre ans, était suspendu par des espèces de lianes à la branche d’un des nombreux arbres qui peuplait la forêt d’Eu. Il agitait frénétiquement ses pieds qui battaient dans le vide à trois mètres du sol. Le triplé tenait cependant fermement les cordes qui le retenaient et lui éviterait une chute fatale. Non loin d’être effrayé, il semblait pour le moment prendre cette situation pour un fait comique. Sa sœur, juste en bas, des cheveux bruns mi longs en bataille, le regardait d’un air affolé, et courrait ça et là, l’air anxieux.

« Dépêche toi de me descendre de là, je commence à avoir un petit peu peur Roweeen ! »

La dénommée Rowen leva les yeux vers son frère, et lui jeta un regard lourd de reproche :

« C’est de ta faute ! Si tu n’avais pas voulut poser des pièges partout pour capturer des animaux sauvage, tout ça ne serai jamais arrivé ! »

Riant aux éclats, les traits déformés par une euphorie non contenue, Artémis reprit :

« Tu n’as qu’à grimper à l’arbre et me hisser de là haut non ? Ou bien me faire descendre par magie ! »

« Tais toi, papa et maman nous ont dit de ne pas parler de MAGIE en dehors de la maison ! »

« Tu dis ça mais tu parles encore plus fort, nananère ! »

Le garçon tira la langue à sa sœur, et se remit à battre des pieds rapidement. Pendant ce temps là, la petite brune tentait de trouver une branche basse pour lui permettre de grimper. L’arbre était plutôt haut, ce qui était assez difficile. Mais à partir de petits creux dans les arbres, les Lones arrivaient toujours à monter.

« Attends quelques secondes ! Je vais chercher une corde pour m’aider à grimper ! »

En effet, une branche trop haute pour qu’elle ne puisse l’atteindre aurait pu l’aider à délivrer son frère. Mais pour qu’elle puisse l’avoir, il fallait qu’elle s’aide de quelque chose. Avec une corde passée autour de la branche, et en faisant comme les randonneurs moldus, il n’y aurait plus aucune difficultés…

« Je crois qu’il y en a une pas très loin. »

Rowen s’avança parmi les feuilles et les brindilles, et poussa un cri déchirant lorsqu’une corde se referma sur sa cheville, la soulevant dans les airs, l’accrochant à une branche la tête en bas.

« Rowen ! Mwahahahahaha ! T’avais oublié qu’on avait mis un piège là ou quoi ?! »

« C’est TOI qui l’a posé ! Je veux descennnnndre ! »

Dans un geste désespéré, elle agita les bras, comme si quelqu’un allait venir la délivrer.

« Bon ben puisqu’on est là, autant s’amuser avant que quelqu’un ne vienne nous chercher. »

Il se mit alors à se balancer, d’avant en arrière, prenant de plus en plus d’amplitude, et riant aux éclats. Se laissant prendre au jeu, Rowen fit de même en poussant avec sa main l’arbre. Ils se croisèrent, manquèrent de se rentrer dedans, et se cognèrent, leurs lèvres se touchait momentanément.

« Smouik »

« ARTEMIIIIIS ! »

Sans prévenir, Rowen lui mis un pain. L’histoire se finit de cette manière. A vous d’inventer votre propre suite.
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Ξ Sujet: Re: [Défi#1] Rowen Lone [Terminé]   [Défi#1] Rowen Lone [Terminé] - Page 2 EmptyLun 17 Aoû - 0:33

Titre : Tensions, étincelles, incendie.
Couple : Rowen Lone & Michael Corner.
Personnages concernés : Rowen Lone & Michael Corner.
Rating : G
Thème : 27. Débordement
Tome concerné : 6ème Tome
Nombre de mots : 1263 mots
Cadre : Michael est en 6ème année et Rowen en 5ème année. Suite au pari des Perfects, Dawn Kostovak embrasse Michael Corner. Prévenue par Andgy, la jeune lionne se rend sur les lieux, les surprend, puis tourne les talons et s'enfuit en courant.

Tensions, étincelles, incendie.



« Rowen! Attend ! »

Je n’ai pas envie… Je n’ai pas envie… Je ne veux pas… Laisse moi tranquille, laisse moi…

« Fiche moi la paix! »

Dans un total état de confusion, la jeune lionne entama la descente de l’escalier qui menait du cinquième au quatrième étage. En dehors du son de la respiration haletante des deux jeunes adolescents, on n’entendait que le bruit des pas de la rouge et or, martelant le sol avec force et rythme, jouant une douce symphonie, à la fois dramatique et angoissante. Poussant du revers de la main quiconque devenait un obstacle dans sa folle course vers un endroit où il ne pourrait la rattraper, Rowen accéléra la cadence, tout en serrant les dents. Et puis d’abord, où voulait-elle se réfugier? Elle n’en avait elle-même aucune idée. Tout ce qu’elle voulait, c’était courir, aussi longtemps qu’elle le pourrait, pour être hors de sa portée. Peut être abandonnerait-il à mi chemin. C’était peu probable, mais au fond, c’était ce qu’elle espérait. De toute manière, elle n’était rien pour lui. Juste une fille de plus à rajouter à sa collection. Il était comme ça, et l’avait toujours été. Elle s’était juste enfermée dans une espèce de bulle confortable, où elle ne voyait rien, ne savait rien. Dans sa totale ignorance feinte, elle n’avait jamais prêté beaucoup d’attention à ce qu’il pouvait faire, et avec qui. Ses pensées s’embrouillaient dans son esprit. Un mélange abject et écœurant de couleurs, de sons et d’odeurs lui soulevait l’estomac. Trop.. C’en était trop..

Prenant un virage en épingle, et bousculant au passage deux première année qui stationnaient là, Rowen ralentit légèrement l’allure, complètement vidée de toute énergie. En temps normal, elle aurait pu encore courir de la sorte pendant deux heures d’affilée si elle l’avait voulut. Mais sa poitrine lui faisait mal. Elle suffoquait. Respirer lui demandait de grands efforts. Bien plus forte que la douleur de se rendre compte qu’elle n’avait été qu’un objet de parure. Elle venait de prendre conscience qu’il avait fait d’elle une jeune fille comme les autres. Ni plus, ni moins. Juste une personne faible qui pouvait se sentir blessée d’un rien. Qui pouvait se briser avec tant de facilité. Pauvre petite chose…


« Arrête toi! »

Il l’avait rattrapée. Il lui avait attrapé le poignet. Fermement, mais avec une infinie douceur. Ce léger contact avait suffit à la faire rougir. De plaisir, de soulagement, de colère, de rage, de honte. Toute sorte de sentiments se mêlaient dans sa tête. Assez..
Elle avait l’impression que son esprit aurait pu éclater en milles morceaux en un instant. Essayant de se dégager sans grande conviction, Rowen finit par se retourner vers le Serdaigle, plongeant son regard dans celui de son aîné, un mélange de haine, de reproche et de dégoût luisant dans ses yeux noisettes.


« Ecoute… »

Michael passa ses bras autour de la Gryffondor pour l’empêcher de s’enfuir de nouveau. C’était une situation plutôt inattendue. L’oiseau qui tentait de retenir la lionne. Alors que cette dernière n’avait qu’une envie. Serrer le corps fragile de ce frivole volatile et le briser comme une vulgaire brindille. Lui faire du mal. Sans pouvoir se contrôler, Rowen se mis à trembler de tous ses membres. A la fois de peur, mais aussi de rage. Elle ne savait plus du tout où elle en était…

« Non, toi tu m’écoutes. »

Prenant son courage à deux mains, elle articula cette phrase. Elle fut rassurée de constater que sa voix était claire, ferme, et déterminée. Mais après avoir soutenu le regard de Michael quelques secondes supplémentaires, elle ne pu se contenir plus longtemps, et commença à donner de la voix.

« Je te faisais confiance Michael! Je connaissais ta réputation, tu as toujours été comme ça! Je me disais que peut être avec moi ce serai différent, mais non. Voilà que je tourne le dos et que je te retrouve dans les bras de cette.. Cette.. » elle ne trouvait même pas de qualificatif pour décrire Kostovak de manière fidèle. Oui bon bref. « Tu me dégoutes! Franchement, tu me dégoutes, et je te déteste! Je ne veux plus rien avoir à faire avec toi, c’est fini, fini ! Tu n’es qu’une espèce de sale ordure, un coureur de jupons, un… »

Elle ne pu même pas finir sa phrase, car il l’avait agrippée par le coude pour la tirer vers elle et l’embrasser. L’espace d’un instant, sa colère s’était dissipée. Elle avait irrésistiblement envie de le serrer fort contre elle, de se réfugier dans la douceur apaisante de son cou, de sentir le goût de ses lèvres contre les siennes… Lèvres qui avaient frôlé Kostovak quelques minutes auparavant. A cette pensée, elle leva la main et le gifla de toutes ses forces. La claque retentit avec puissance dans tout le couloir, quasiment vide à cette heure ci. Elle se recula de deux pas, sans un seul mot.

« Tu es contente maintenant? Tu as fini? Je peux dire quelque chose? »

Il n’avait jamais été du genre à s’incliner. Même dans des situations comme celles-ci. Deux esprits forts en conflit, ça avait toujours fait des étincelles. Et là, de manière tellement sérieuse que l’incendie allait se déclencher sous peu.
Rowen en perdait son latin. Ne trouvant rien à redire d’autre, elle leva la main pour une deuxième gifle, mais le Serdaigle anticipa le mouvement, et lui attrapa le poignet, un peu brusquement néanmoins.


« Bon sang, mais écoute moi quand même ! Je vais t’expliquer. C’était un pari. Elle devait embrasser un Serdaigle, et c’est tombé sur moi. Elle m’a sauté au cou, j’y pouvais rien! Mais il n’y a rien entre elle et moi! »

C’était la goutte d’eau. Eclatant d’un rire purement sarcastique, beaucoup plus désagréable aux yeux de Michael que toutes les gifles et toutes les insultes balancées, la rouge et or secoua avec vigueur la tête pour lui faire comprendre qu’elle ne le croyait pas.

« Et avoue que ça ne t’a pas déplu, hein? Au lieu de la repousser, ‘monsieur’ lui passe une main derrière le cou. Ca t’es pas venu à l’idée que tu avais déjà une petite amie, et que c’était purement irrespectueux que de flirter avec d’autres filles?! Bon sang Michael, t’as un peu de bon sens, de morale? »

« Oh arrête ça, tu veux? Je m’explique, et si tu ne me crois pas, libre à toi. Tu penses vraiment que tu es irréprochable aussi? Je vais te le dire.. Que ce soit l’attitude hautaine que tu as par moment, tes sautes d’humeur ou ta relation ambiguë avec Harkins, tout ça commence à jouer avec mes nerfs. Tu me fatigues Rowen, vraiment. Je n’arrive pas à te suivre. »

Sa réplique claqua comme un coup de fouet. Fondant en larme, n’y tenant plus, la jeune fille haussa de nouveau la voix :

« Alors ne me suis pas! J’ai pas besoin de toi! C’est fini, fini! Tu m’entends! Ne réapparait plus devant moi, tu me dégoutes, c’est tout! Va t’en, et lâche moi, lâche! »

Voyant qu’il ne voulait toujours pas libérer son poignet, elle leva sa main gauche pour une autre gifle, arrêtée aussi. Elle recula alors avec force son pied droit et décocha un fantastique coup dans le tibia du bleu et bronze, qui, sous l’effet de surprise, s’accroupit en tenant la partie meurtrie, laissant échapper un juron.

« MAIS TU TE CROIS OU?! CO*NARD! » lui lança-t-elle si fort que la moitié du château dut l’entendre.

Puis elle tourna les talons, laissant derrière elle un Corner, désemparé et meurtri.
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Rowen Lone
Rowen Lone
Sport & Culture

Parchemins : 1363
Âge : Inavouable [18 Juillet 1981]
Actuellement : Poursuiveuse de l'Equipe des Pies de Montrose
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Ξ Sujet: Re: [Défi#1] Rowen Lone [Terminé]   [Défi#1] Rowen Lone [Terminé] - Page 2 EmptyLun 17 Aoû - 23:35

Titre : I Call your name.
Couple : Rowen Lone & Michael Corner.
Personnages concernés : Rowen Lone & Michael Corner.
Rating : G
Thème : 24. Bonne nuit
Tome concerné : 6ème Tome
Nombre de mots : 2083 mots
Cadre : Fait suite à la fanfiction précédente.

I Call your name.


La nouvelle de la rupture du couple le plus populaire et insolite de Poudlard s’était répandue comme une trainée de poudre. Immédiatement, Michael était redevenu le célèbre tombeur de ces dames. Entendons nous bien, il n’avait jamais perdu cette réputation. Mais avec Rowen Lone dans les parages, la gente féminine n’osait plus trop s’approcher à moins de vingt mètres du jeune Serdaigle. A présent qu’elle avait annoncé publiquement leur rupture, les demoiselles s’en donnaient à cœur joie, et recommençaient à roucouler autour de leur idole sans se soucier des représailles. Depuis qu’ils n’étaient plus ensemble, Corner était au trente sixième au dessous, mais ne le montrait pas, préférant feindre un sourire charmeur par ci par là, afin de brouiller les pistes. Non. Après tout, cette rupture était d’un commun accord, non? Il l’avait trompée, elle l’avait jeté. Ce qui signifiait que d’un côté, aucun des deux ne voulait plus de l’autre. Logique. Alors pourquoi il se sentait si mal?

De son côté, Rowen paraissait plus arrogante que jamais. Elle se pavanait avec son insigne de préfète dans les couloirs, et n’hésitait pas à faire des remarques désagréables à quiconque perturbait le silence du château. Bref. Elle avait l’air comme d’habitude. Sauf que ses amis se doutaient bien qu’il y avait un énorme problème. Elle aussi ne se sentait pas dans son assiette, mais tentait de le cacher. Lorsqu’on lui demandait ce que lui faisait sa rupture avec Corner, elle se contentait d’éclater d’un rire complètement désinvolte, et de balancer une ou deux insultes bien salées à l’adresse du Bleu et Bronze.
Depuis le dernier entretien, ils n‘avaient pas eut de discussion décente. Michael avait tenté quelques approches, en vain. Rancunière et fière comme elle était, Rowen tournait la tête avec une mine profondément dégoûtée, et l’envoyait balader de la manière la plus cruelle qu’il soit.

Les vacances d’Halloween étaient ainsi arrivées à une vitesse alarmante. N’ayant rien à faire dans ce Poudlard morne, Rowen avait décidé cette fois ci de rentrer chez elle. Le voyage dans le Poudlard Express s’était passé sans embrouilles notables. De toute manière, elle se contentait de regarder par la fenêtre le paysage qui défilait, et d’écouter le cahotement régulier des rails. Elle se fichait de tout. Complètement.
La bonne humeur de son père, et les tentatives de réconfort de sa mère n’arrivaient pas à la remettre d’aplomb. Elle mangeait sans grand appétit, et poussait des soupirs à fendre l’âme tous les soirs avant d’aller se coucher.

Ce soir là donc, comme tous les soirs, la jeune fille était montée dans sa chambre après un léger repas et une toilette complète, automatique. Ses parents étaient en voyage d’affaire, et elle avait donc la demeure pour elle toute seule, son frère et sa sœur étant resté dans leurs écoles respectives.. Allumant la lumière d’un geste lent, Rowen s’affala sur le siège de son bureau, posa les pieds sur la table, attrapa le premier livre qui lui passa sous la main, le posa sur ses genoux et commença à le survoler sans vraiment le lire. Elle bailla de manière peu féminine, se frotta les yeux, et essaya de se concentrer sur les lignes et les mots qui semblaient lui échapper. Elle se surpris à relire la même phrase. Elle se surpris à relire la même phrase. Elle se surpris à relire la même phrase. Puis ferma brusquement le livre, secouant la tête. Non, décidemment, elle n’avait pas la tête à ça. Elle irait se coucher, un point c’est tout.

Esquissant un léger mouvement vers son lit, la demoiselle s’arrêta net lorsqu’elle entendit quelque chose taper contre les carreaux de sa fenêtre. Etais-ce le fruit de son imagination? Ou bien un vulgaire oiseau s’était explosé contre la vitre de sa chambre? Intriguée, piquée par la curiosité, Rowen se dirigea d’un pas lent vers sa fenêtre, et regarda au dehors.
Il était là…

Emmitouflé dans un manteau noir, les mains dans les poches pour se protéger du froid mordant d’une nuit d’Automne, Michael Corner se tenait en dessous de la fenêtre de la rouge et or, les yeux rivés vers sa fenêtre. Automatiquement, Rowen recula d’un pas, et éteignit la lampe sur son bureau, plongeant la pièce dans l’obscurité. Vieux réflexe. Elle n’aurait pas dut. C’était comme lui signaler sa présence, bêtement. Mais de toute manière, le Serdaigle savait bien qu’elle était là.
Un nouveau cailloux percuta la fenêtre de sa chambre, suivit par la voix chaleureuse et un brin moqueuse de Corner :


« Hey Godzilla, je sais que tu es là, pas la peine de te cacher. »

Elle mourrait d’envie de répondre quelque chose comme « J’suis pas là ». Mais ça aurait été plus stupide qu’autre chose. Elle se contenta donc de tourner le dos à la fenêtre, et de réfléchir à plein régime pour savoir ce qu’il advenait de faire. S’enfuir par la porte de derrière? Non.. Il aurai prévu le coup et elle serai donc facilement rattrapable. Ici, en hauteur, et toutes les portes verrouillées, elle ne risquait pas grand-chose. Evidemment, le bleu et bronze était majeur. Il pourrait donc aisément utiliser quelques sorts pour pénétrer dans la maison. Mais eh, ce serai de la violation de domicile ! M’enfin ! Qu’Est-ce qu’on en a à faire? Il avait déjà fait intrusion dans le jardin. Le faire dans la maison serai un jeu d’enfant. Bah ! Rowen connaissait sa maison comme sa poche. Il lui suffirait d’attendre qu’il grimpe les escaliers, de descendre par la fenêtre et de se carapater Dieu ne sait où… Oui. Bon plan. Pour le moment, ne rien dire, ne rien répondre, et ne pas céder à la provocation.

« Ben quoi le lézard radioactif? Les toxines t’ont grillé les sinus, tu n’es pas en mesure de répondre? »

« Bas les pattes Corner! L’état de mon cerveau ne te regarde pas, je vais très bien, merci! »

« Eh bien tu vois que tu es là! »

Aïe! Imbécile! Imbécile! Et voilà, elle ne pouvait plus se cacher.. M’enfin, maintenant qu’elle s’était annoncée, elle allait entrer sur le ring. Et le décompte final se ferait bientôt, avec Michael au tapis!
Comme il se faisait vraiment insistant avec les cailloux, la préfète finit par ouvrir la fenêtre, craignant qu’il ne finisse par lui casser un carreau.


« Non! Pas pour toi! Va t’en! »

« Mais enfin Rowen! Je ferai en sorte que tu écoutes ce que j’ai à te dire par n’importe quel moyen. Même si pour cela je dois te le faire en chanson. Hein? Là tu ne pourras pas te boucher les oreilles et faire semblant de ne rien entendre, tu crèveras trop d’envie d’écouter. »

Il commença à écarter les bras, et à ouvrir la bouche pour commencer une longue improvisation, mais avant d’avoir pu brailler un mot, il se reçu le contenu d’une grande carafe d’eau sur la tête.

« Dégage, t’es une nuisance pour le voisinage! »

Frissonnant dans ses habits trempés, Michael ne pu s’empêcher d’esquisser un petit sourire. C’était qu’elle commençait à faire de l’humour, sa Rowen. Un peu plus, juste un peu plus, et il la ferait complètement fondre. Elle ne pouvait pas s’en empêcher, elle était comme ça. Se laisser insulter de manière comique, et ne pas riposter sur le même ton, elle en était incapable.

« Bon d’accord, alors je vais monter jusqu’à ta chambre, et on pourra se parler sans faire de bruit, ok? »

Et sur ces mots, il commença à grimper le long de la gouttière, avec aisance et assurance. Après tout, il avait très souvent fait de l’escalade, il s’y connaissait. Et puis bon, c’était Michael Corner quoi Cool. Se faire achever par une gouttière? Peuh!
Paniquée, non seulement parce qu’il allait casser la gouttière s’il mettait tout son poids dessus, mais aussi parce qu’en tombant il pourrait se faire très mal - ben oui, quand même -, Rowen agrippa le rebord de sa fenêtre, et essaya de l’en dissuader :


« Descend immédiatement, tu vas finir par péter cette gouttière! »

« Ah bon? Alors tu vas dérouler ta longue et belle chevelure pour que je puisse m’en servir comme d’une échelle, princesse? »

« Va plutôt chercher un petit pois dans le potager derrière, crétin! »

« « Heu au fait… moi c’est Michael, pas Jack! »

« « TU M’ENERVES! »

Elle claqua la fenêtre, et alla s’assoir sur son lit, passant sa couverture au dessus de sa tête. Fermant les yeux, elle n’entendait plus que les légers craquement de la gouttière, et la respiration légèrement saccadée du Serdaigle. Au bout de quelques minutes, Michael frappa doucement sur les carreaux, et attendit. Voyant qu’elle n’ouvrait pas, il s’assit sur le rebord assez large de la fenêtre, et, le regard tourné vers l’extérieur, il murmura :

« Tu sais, je suis vraiment terriblement désolé pour ce qui s’est passé. Que ce soit ce fichu pari avec Kostovak, ou bien ce que je t’ai dit juste après. Je ne le pensais vraiment pas. Mais bon sang, tout ce que tu m’as dit m’a tellement blessé qu’il fallait que je riposte d’une manière ou d’une autre, quitte à dire d’énormes bêtises. Je ne suis sortit avec personne depuis. C’était pas faute de demandes. Mais tu le sais, tu es vraiment la seule avec qui je… »

Avec qui il quoi? Il se sentait bien? Il voulait passer le reste de sa vie? Peut être… Les mots se bousculaient dans sa tête. Aucun son ne sortit. Il finit par se tourner légèrement vers l’autre côté de la vitre, et constata qu’elle était toujours assise sur son lit, mais qu’elle avait ôté sa couverture. Elle lui semblait magnifique, après tant de temps passé sans la voir à longueur de journée. Ses longs cheveux châtains en bataille tombaient avec grâce sur son dos, ses épaules, allant même jusqu’à couvrir légèrement ses joues. Elle était vêtue d’une nuisette de coton simple et noire, qui faisait ressortit son teint pâle, et avait l’air profondément triste. Le Serdaigle remarqua qu’elle faisait tout son possible pour ne pas le regarder, semblant trouver ses orteils particulièrement intéressants.

« Alohomora… »

Un léger déclic, et la fenêtre s’ouvrit avec douceur. Comme un voleur, Michael s’engouffra dans la chambre, enleva son manteau mouillé, le posa sur le dossier de la chaise qu’elle avait occupé quelques minutes plus tôt, puis se dirigea vers le lit où il s’assit. Tout proche d’elle.
Son menton frôla les épaules de la Gryffondor, qui frissonna, sans pour autant se retourner. Esquissant un sourire satisfait, Corner passa une main dans ses cheveux - beau gosse attitude, veuillez l’excuser, Cool - puis embrassa avec une infinie douceur la joue de la cinquième année. A ce contact, tout deux virèrent au rouge pivoine. Comme les deux jeunes adolescents qu’ils étaient avant cette fameuse soirée de bal, l’année précédente. Ils étaient redevenus timides, avaient perdu toute leur assurance.. C’était comme un retour vers le passé. Ce temps passé où ils se lançaient des vannes sans savoir ce que l’un pensait de l’autre. Où ils rougissaient d’un rien. Où dialoguer ensemble était un privilège plus qu’une routine, et où ils s’aimaient sans savoir que leurs sentiments étaient réciproque… Leur belle adolescence..

Maladroitement, Rowen se retourna vers son aîné, la tête toujours baissée. Sa main se souleva par réflexe, et agrippa la manche du Serdaigle, dans un geste lourd de signification. Elle en tremblait toujours. Une nouvelle fois, comme le soir où elle s’était déclarée, son égo fut mis à mal. Mais peu lui importait. Elle l’avait avec lui maintenant, elle ne le laisserait plus partir. La première séparation leur avait fait à tout deux trop de mal. Et ils n’en étaient que trop conscients. Doucement, elle se blottit contre lui, se réfugiant contre la chaleur de son cou, comme elle aimait tant le faire.
Sans un mot, il passa ses bras autour d’elle, et la serra contre lui, les yeux clos. Alors, au même moment, ils levèrent la tête, se fixèrent, puis s’embrassèrent une première fois maladroitement. La deuxième fut plus assurée. Ils retrouvaient le contact qu’ils aimaient tant. A la fois doux, chaleureux, et tellement agréable. Serrés l’un contre l’autre, leur dispute n’avait plus d’importance. Ils s’étaient pardonné. Et ces baisers marquaient leur réconciliation. Nul besoin de mots…

Après avoir passé une bonne demi heure de la sorte, Michael la fit s’allonger sur son lit, la recouvrit de sa couverture, puis l’embrassa sur le front.


« Bonne nuit Rowy. »



« Bonne nuit Michael.. »
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Ξ Sujet: Re: [Défi#1] Rowen Lone [Terminé]   [Défi#1] Rowen Lone [Terminé] - Page 2 EmptyMar 29 Juin - 22:34

Titre : Une chose que l'argent ne peut acheter
Couple : Rowen Lone & Richard Harper
Personnages concernés : Rowen Lone, Richard Harper
Rating : G
Thème : 26. Si seulement tu étais à moi
Tome concerné : 2 ans après Harry Potter et les Reliques de la Mort
Nombre de mots : 2071 mots
Cadre : Bal organisé à l'honneur des anciens étudiants de Poudlard, dans la Grande Salle, peu après le bal de Noël.


Une chose que l'argent ne peut acheter


[Défi#1] Rowen Lone [Terminé] - Page 2 W88b3a [Défi#1] Rowen Lone [Terminé] - Page 2 2n56w4


Les robes et les demoiselles tournoyaient dans un véritable festival de couleurs et de tissus. La musique, tirée du son des instruments d’un groupe invité à Poudlard pour l’occasion, entraînait les anciens étudiants sur la piste de danse. Il y avait bien deux ans que la guerre était finie, et que Celui-dont-on-ne-devait-pas-prononcer-le-nom avait disparu grâce à Harry Potter. Et cela faisait un an que Rowen Lone avait quitté Poudlard, ayant obtenu avec excellence, ses derniers diplômes. Malgré tout, une fête en l’honneur des « ancien élèves de Poudlard » était organisée tous les ans, peu après le traditionnel bal de Noël. Y étaient conviés tous ceux qui avaient un jour fait partie du célèbre collège britannique, mais aussi, leurs compagnons, et les professeurs, qui veillaient généralement au bon déroulement de la cérémonie. S’y invitaient parfois quelques curieux élèves actuels de Poudlard, qui, malgré les règles leur interdisant d’assister à la soirée (pour éviter le « 0,5 mètre carré par personne » ), parvenaient à se faufiler entre les convives, en se faisant passer pour plus vieux qu’ils n’étaient.

Ce soir-là donc, Rowen s’était parée d’une somptueuse robe noire fendue sur le côté, avec, faisant office de bretelles, quelques pièces de dentelle fine. Un coquelicot rouge sang ornait sa crinière de lionne brune, maintenue au-dessus de sa nuque par une grosse pince à cheveux. Cependant, bien que son élégance n’ait rien à envier aux autres filles qui virevoltaient sur la piste de danse, l’ex Gryffondor était assise bien sagement sur une chaise, un verre d’alcool ambré à la main. Elle était venue à cette soirée uniquement dans l’espoir de croiser des têtes connues avec qui elle avait perdu contact, mais visiblement, ils avaient tous eut mieux à faire que d’assister à cette petite conférence.

« Lone ? »

La jeune fille se retourna, reconnaissant plus ou moins le son de la voix qui l’avait appelée. Rusard ? Heu non, c’était pas ça… Cet idiot de Professeur Rogue ? Mouais non, il manquait le petit accent « oh toi, tu vas prendre cher » qui le caractérisait tant.

« Ah, c’est toi Harper »

On aurait pu s’en douter. Dans tous les cas, il s’agissait d’une personne que Rowen n’aimait pas lorsqu’elle était encore étudiante. Donc, soit un des crétins du corps professoral (ROAR, à comprendre : Rogue, Ombrage, Alecto, Rusard), soit un Serpentard. La dernière solution étant la bonne. Bref.
La lionne avait rencontré Richard Harper lorsqu’elle était en 1ère année à Poudlard. Ces deux-là avaient le même âge, et partageaient donc pas mal de cours en commun (au grand dam de l’un comme de l’autre). Rivalité des blasons oblige, ils ne s’appréciaient pas, et s’envoyaient vannes, piques et autres projectiles lorsque l’envie leur en prenait. Malgré tout, Richard avait toujours été un type relativement discret (bien que très « fils à papa, regardez-moi, faites-moi d’la place »). C’était donc une haine plutôt modérée que les deux jeunes adultes se vouaient.

« Toujours aussi heureuse de me voir, on dirait. » railla le jeune homme, en tirant une chaise vers lui et en s’installant aux côtés de la lionne.

« Vas t’ennuyer ailleurs, Harper. » lui balança Rowen à la figure.

« Pas envie. »

L’ex Gryffondor leva les yeux vers le plafond magique de la Grande Salle, et soupira avec toute la grâce et l’élégance qui caractérisait le célèbre lézard radioactif auquel on la comparait souvent.

« Mais dis-moi plutôt, que viens-tu faire ici ? » lui demanda Harper.

« Bal des anciens élèves de Poudlard. Je suis une ancienne élève de Poudlard. Si tu recolles les morceaux, est-il possible que tes petits neurones puissent analyser la situation et comprendre le pourquoi du comment ? »

Et toujours aussi tranchante. A vrai dire, Rowen avait gardé l’habitude d’être cassante et peu agréable avec les gens qui ne lui revenait pas (plus de 4 ans à sortir avec Corner oblige).

« Oooh merci, je crois que je n’aurais pas deviné tout seul. Non mais je voulais dire, puisque demander ça de manière subtile à une fille qui ne l’est visiblement pas serait idyllique : tu attends quelqu’un, ou tu es seule ? »


Rowen leva discrètement un sourcil, visiblement interloquée. Elle avait plus ou moins côtoyé ce type pendant plus de 7 ans, et jamais ils n’avaient eu une conversation de ce style. Bon en même temps, ni l’un ni l’autre ne faisaient le moindre effort, se contentant la plupart du temps, de s’ignorer superbement.

« Non, personne. »

Richard se leva, ajusta le costard qu’il avait dû payer une fortune avec le bel héritage que lui avait laissé « papa », et tendit une main à la Rouge et Or.

« Dans ce cas, tu voudrais bien danser ? »

Bah… Après tout, pensait Rowen, il n’y avait aucun mal à cela. La guerre était finie, l’école était finie… La rivalité entre les Serpentards et les Gryffondors n’avait plus lieu d’être. Et puis elle s’ennuyait, assise depuis plus d’une demi-heure sur une chaise bien peu confortable. Alors, en se levant lentement, elle posa sa main sur celle du jeune homme, et se dirigea avec lui vers la piste de danse.
La musique entonna alors un nouveau morceau, bien plus calme, et Harper agrippa la hanche de la brune, la guidant dans ses pas. Obligation de fils à papa oblige, Richard était un excellent danseur, et palliait donc avec brio les petites faiblesses de sa camarade.

« Et Corner ? »

Le Serpentard la regarda dans les yeux, l’air on ne peut plus sérieux. L’un des couples le plus populaire de Poudlard dans le temps, était bien évidemment celui de Rowen Lone et Michael Corner. Elle, préfète de Gryffondor et poursuiveuse redoutable de l’équipe de Quidditch était connue pour son autorité, son talent et son caractère en acier trempé. Lui, coureur de jupon dont le nombre de conquêtes pouvait à peine se compter sur les doigts de dix mains, était célèbre pour sa répartie, et son goût du jeu. Un duo explosif, que tout le monde connaissait dans Poudlard. On aurait pu au départ penser que ce couple n’était fait que pour durer une ou deux semaines. Cependant, au fil du temps, tout le monde s’accordait à dire que ces deux-là continueraient à être ensemble pour le restant de leur vie. Aussi, Harper avait bien entendu parler de ces rumeurs-là, et se questionnait sur le devenir du célèbre couple. Il fit tournoyer Rowen sur elle-même, qui lui répondit, un sourire amusé aux lèvres :

« S’il était encore question de Corner, crois-tu vraiment que je serais en train de danser là avec toi ? »

Il se mit à sourire à son tour, et l’entraîna sur le rythme un peu plus rock de la chanson suivante. Nul besoin de mots, ces deux-là semblaient pouvoir communiquer uniquement grâce aux regards et aux gestes, sensuellement dirigés l’uns vers l’autres. Ils ne dirent aucun mot sur les deux chansons suivantes. Puis, l’orchestre entonna un slow, et la Gryffondor et le Serpentard se collèrent un peu plus. Richard, toujours aussi bon danseur, posa ses mains sur les hanches de la brune, et approcha son visage du front de sa partenaire, humectant le coquelicot qui ornait ses cheveux.
Puis, sans prévenir, il la fit basculer, la retenant uniquement grâce à une main qu’il avait calée derrière son dos.

« Lone, sais-tu pourquoi on nous appelle les serpents ? »

Là, il approcha ses lèvres du cou de la jeune fille, et s’arrêta à quelques centimètres, en murmurant :

« Parce que notre morsure provoque engourdissement, étourdissement et injecte un venin délicieux et douloureux. Si je te mordais ici et maintenant, tu ne voudrais plus jamais quitter cette piste de danse. Veux-tu tenter l’expérience ? »


Sans se démonter, Rowen le regarda, légèrement amusée, et répondit :

« Tu sais ? Je ne suis pas comestible. »

« Vraiment ? »

Il effleura doucement son cou, et la sentit légèrement frissonner. Sa peau était douce, parfumée, sucrée… D’une odeur enivrante qui aurait fait tourner la tête de plus d’un homme. Et elle se laissait faire, les mains tranquillement posées sur les épaules du Vert et Argent. L’inconsciente… Pour elle, c’était sûrement une façon de ne pas s’ennuyer ce soir-là. Un petit jeu sensuel, sans aucune issue possible. Une impasse. Cependant, pour Harper, il y avait bien plus. Il avait toujours été habitué à obtenir tout ce qu’il voulait, grâce à l’argent. Il pouvait débourser des sommes considérables par simple caprice, et s’attirait la compagnie de femmes grâce à sa fortune. Mais s’il y avait bien une chose qu’il ne pourrait jamais avoir, cette fille-là. Rowen Lone. C’était en cela qu’elle était désirable.
Un électron libre, un oiseau de paradis libre comme le vent, filant à toute allure dans l’immensité du ciel. Il l’avait souvent admirée, virevoltant sur son balai lors de match de Quidditch, mais n’avait jamais souhaité la posséder comme ce soir-là.

« Tu es bien peu bavarde Lone. Ca ne te ressemble pas vraiment. »

Elle le regarda un moment, se riant toujours de la situation, et passa ses mains autour du cou du garçon. Puis, avec une lenteur mesurée, elle posa son menton au creux de l’épaule de Richard, et murmura à son oreille

« Ce doit être l’effet de ton poison. Je suis complètement abasourdie, paralysée, et je suis condamnée à ne plus bouger jusqu’à ce que mon prédateur me dévore toute entière. »

Ah fichtre ! Elle jouait clairement avec ses nerfs. C’était dans son caractère, lui semblait-il. Il ne la connaissait pas très bien, mais avait au moins cerné cet aspect de sa personnalité. C’était une lionne, clairement. Fougueuse, hardie, aimant jouer avec le feu. Elle se moquait de lui, elle voulait tester ses limites, l’amener au point culminant. Et, lorsqu’il l’aurait désirée tout son saoul, elle ferait la moue en lançant un « non, pas assez bien pour moi ». Peu importe, il n’en avait rien à faire. Tout ce qu’il voulait pour le moment, c’était l’avoir pour lui tout seul. Il ne savait pas quel genre de drogue il avait pu avaler pour avoir de tels sentiments. Lui qui avait toujours considéré la brune comme une fille sans grand intérêt. Lone.. Lone… Si seulement, elle lui appartenait.

« Alors, on a perdu sa langue ? »

Sans prévenir, Richard passa brusquement sa main dans les cheveux de la demoiselle, la capturant presque avec brutalité et violence. Il plaqua ensuite ses lèvres contre celles de la lionne, et lui vola un long baiser. Les mains de Rowen s’étaient crispées, et elle essaya dans un premier temps de repousser Harper. Cependant, il la maintenait tellement fortement, qu’elle sentit ses forces l’abandonner et fut bien obligée de se laisser faire. Le Vert et Argent se dégagea quelques instants pour lui laisser le temps de reprendre son souffle, puis l’embrassa de nouveau, avec férocité. Jamais Cormac, Jonathan, Michael ou quelqu’un d’autre ne l’avait embrassée comme ça. Il y avait toujours eu un baiser déposé avec une douceur infinie, une sensation chaleureuse, inexplicablement plaisante… Mais là, là… On lui arrachait clairement quelque chose avec force et douleur. Et étrangement, ce n’était pas quelque chose de désagréable. Alors, de manière tout aussi inattendue, Rowen lui rendit son baiser.

Quelques secondes plus tard, elle sentit Richard lâcher son emprise, faisant doucement glisser ses doigts dans sa chevelure. Il déposa un furtif baiser sur les lèvres de la lionne, puis susurra au creux de son oreille : « Tu vois bien, que je n’ai pas perdu ma langue. »

Elle vira au rouge pivoine, et se blottit un peu plus contre lui pour qu’il ne le remarque pas.

« Crétin. »

Harper appuya sa joue sur le front de la belle qui avait réussi à le faire sourire toute une soirée. Il la serra de nouveau contre lui, puis se dégagea, en lui glissant, un index posé devant sa bouche :

« Je ne suis certainement pas celui que tu espères. Mais je me suis bien amusé Lone. Passes une bonne soirée. »

Puis il tourna les talons, et s’en alla, en se retenant de ne pas se retourner. Sa réaction ? Il ne la connaîtrait probablement jamais. Mais il ne devait pas y faire attention. Il l’avait possédée, l’espace d’une soirée. C’était bien plus qu’il n’aurait pu jamais l’imaginer. L’aimait-il ? Lui-même n’en savait rien. Mais jamais personne ne lui avait inspiré un tel désir. Jamais personne.

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Ξ Sujet: Re: [Défi#1] Rowen Lone [Terminé]   [Défi#1] Rowen Lone [Terminé] - Page 2 EmptyVen 2 Juil - 22:47

    Titre : That thing you do
    Couple : Rowen Lone & Jonathan Harkin
    Personnages concernés : Rowen Lone, Jonathan Harkin
    Rating : G
    Thème : 14. Musique
    Tome concerné : Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé
    Nombre de mots : 1794 mots
    Cadre : Rowen et Jonathan sont en 5ème année. Fais suite à la fanfiction Tensions, étincelle, incendie.


    “ ♪ That thing you do „
    "I don't know what to do, if I can't be with you"

    [Défi#1] Rowen Lone [Terminé] - Page 2 5tue06 [Défi#1] Rowen Lone [Terminé] - Page 2 33etx1d

    « Rowen ! Eh ! »

    La jeune fille ouvrit doucement les yeux, et passa la tête par-dessus la branche qui lui masquait la vue. Quelques cheveux blonds, un étui de guitare dans le dos, et un visage rond caractéristique, qui ne cherchait pas à cacher son inquiétude. Evidemment, c’était son meilleur ami : Jonathan Harkin.
    Avec douceur, la Gryffondor descendit de la branche sur laquelle elle avait élu domicile provisoire et alla embrasser sur la joue le jeune homme, tout en passant ses bras autours de son cou. Comme elle avait toujours eu l’habitude de le faire. Jusqu’à ce qu’elle ne commence à sortir avec Michael…
    Le Poufsouffle soupira, passa une main dans ses cheveux, et s’assit en dessous de l’arbre sur lequel Rowen était perchée lorsqu’il l’avait retrouvée, l’invitant à le rejoindre.

    « J’ai entendu parler des dernières nouvelles. Fais-moi voir ton visage. »

    Docilement, Rowen ne broncha pas lorsque le jeune Harkin attrapa son menton et le dirigea vers lui, pour mieux l’admirer. Et le verdict n’était pas très bon : elle avait perdu de ses couleurs joviales, et ses yeux étaient rougis. Forcément… Elle avait passé des nuits entières à pleurer dans les couloirs de Poudlard. Par habitude, la jeune fille ne voulait pas déranger ses camarades de chambrée, et s’isolait donc tous les soirs, profitant de son statut de préfète, pour se faire fondre les yeux. Elle faisait pitié à voir, vraiment.

    « Pourquoi n’es-tu pas venu m’en parler avant ? »

    Avec un air coupable, la 6 ème année détourna le regard. Les nouvelles s’étaient de nouveau répandues comme une traînée de poudre. Qu’est-ce qu’elle haïssait toutes ces commères, qui saisissaient la moindre occasion pour parler des gens. Comme s’ils n’avaient rien d’autre à faire de leur pathétique petite vie. D’ailleurs, Rowen était sûre que les rapaces du journal de Poudlard avaient sauté sur l’occasion pour balancer des passages plus ou moins vrais du grand évènement. Il était pratiquement impossible d’avoir une vie privée au collège depuis que ces crétins avaient décidés de changer la donne et de parler de choses beaucoup plus personnelles. Elle imaginait déjà les grands titres : Michael Corner, le séducteur invétéré a rompu avec Rowen Lone : mesdemoiselles, votre coqueluche est de nouveau célibataire !
    Oui et puis de toute façon, ce n’était pas Michael qui avait largué Rowen. C’était un arrangement à l’amiable, avec quelques insultes et coups échangés (forcément, quand on a affaire à une fille comme Rowen). Quoiqu’il en soit, suite à un énorme malentendu et à une dispute de sourds, les deux jeunes adolescents n’étaient plus ensemble. Chacun broyant du noir de leurs côtés, mais tentant d’ignorer l’autre superbement. Prenant une profonde inspiration, la préfète regarda son ami, et répondit, d’une voix éraillée :

    « Je ne voulais pas que tu ais l’impression que je vienne te parler sérieusement que lorsque j’ai des problèmes. »

    A force de pleurer, et de passer ses nuits dans les couloirs sombres et froids du château, la jeune fille avait dû attraper un quelconque petit virus qui circulait par là.

    « Je n’aurais jamais pensé ça. On est meilleurs amis Rowen, non ? Je suis toujours là quand tu en as besoin. Le reste du temps, peu m’importe d’être effacé devant Michael. J’en ai rien à faire. »

    « Tu n’es pas effacé Jo !! » s’indigna la jeune fille.

    Michael lui avait même balancé à la figure qu’elle avait une relation trop ‘ambigüe’ avec Jonathan. Bon, il était vrai que Rowen passait énormément de temps avec le Poufsouffle et qu’elle lui parlait toujours avec gentillesse, douceur mais franchise. Mais c’était son meilleur ami depuis qu’elle était entrée en 2 ème année ! Même si Michael lui avait demandé de renoncer à cette amitié, elle n’aurait pas pu s’y résoudre. S’il y avait bien une chose que la préfète n’aurait jamais sacrifié au profit de sa relation avec Michael, c’était bien l’amitié qu’elle entretenait avec ses amis les plus proches : Jonathan et Rawane Harkin, Andgy Kortigas, Klaralye Jenz et Keira Williams.
    La Rouge et Or s’était profondément sentie blessée lorsque son ex petit ami lui avait reproché de faire double jeu. Enfin… il ne l’avait pas dit comme ça, mais c’était clairement sous-entendu. Et puis si jamais ça avait été le cas, c’était Ste Mangouste qui se foutait de la charité. Corner pouvait flirter avec n’importe quelle nymphe de Serpentard, tandis qu’elle ne pouvait même pas voir son meilleur ami sans qu’on interprète ça comme étant ambigüe ? Non mais franchement…

    « Je te faisais vraiment te sentir mal lorsque j’étais avec Michael ? » questionna-t-elle.

    Jonathan avait entre-temps sorti sa guitare acoustique de son étui, et avait commencé à faire sonner quelques notes. Le jumeau de Rawane avait toujours eu un don pour la musique, et en était réellement passionné. Il faisait même partie du groupe Carnal Spark, composé de Keira, Andgy et Michael. Décidemment, tout ce à quoi elle pensait le ramenait à lui. Si seulement elle pouvait l’effacer de sa mémoire… Juste une petite, toute petite heure…
    Arrêtant de gratouiller les cordes, le blond plongea ses yeux bleus dans ceux de la lionne, ce qui la rendit relativement mal à l’aise.

    « Tu n’as rien à te reprocher. C’est juste cet espèce de paon que j’ai toujours eu du mal à supporter. Enfin quand on jouait ensemble dans le groupe, ça collait, forcément. De toute façon j’en avais rien à faire, du moment qu’on faisait de la musique. Mais franchement Rowen, il ne te mérite pas. Tu n’es pas faite pour être avec un type comme ça. »

    Ça, c’était dit. En effet, à chaque fois que Rowen qu’elle parlait de Michael ou qu’elle était avec lui, Jo se fermait comme une huître, inexplicablement. Elle l’avait remarqué, évidemment, mais pensait simplement que son ami ne se sentait pas à l’aise « entre » un couple. Tenir la chandelle n’avait jamais été agréable, la demoiselle le savait. Elle s’était souvent retrouvée dans ce genre de situations, quand elle voyait Rawane et Eric en même temps. Son seul échappatoire et soutien dans ces moments-là, était Jo, d’ailleurs. A deux, ils pouvaient se sentir moins mis à l’écart, et s’étaient rapprochés de cette façon. Maintenant qu’elle y pensait, elle se sentait vraiment mal.

    « Peut être bien.. » soupira-t-elle.

    « Arrêtes de déprimer, tu retrouveras rapidement quelqu’un. Il y a des tas de mecs qui seraient prêts à se plier en quatre pour toi. »

    « De qui peux-tu bien parler ? »


    Rowen lui décrocha un sourire, et approcha son visage du sien, en déclarant d’une voix qui avait commencé à reprendre ses décibels habituels :

    « Et toi Jo, sais-tu te plier en quatre ? »

    Puis elle éclata de rire, tandis que, virant progressivement au rouge le plus vif, Jo faisait semblant de regarder ailleurs. Il passa son bras autours des épaules de la lionne, et fit en sorte que la tête de cette dernière repose sur son épaule.

    « Je te remercie vraiment d’être là. Il suffit que je te parle pour que tout aille mieux, alors que je sais que rien n’a changé. Tu m’es vraiment essentiel. »

    « Tu n’as pas à me remercier. On est amis. »


    Le Poufsouffle dégagea ensuite son bras, et se mit à jouer de la guitare.

    « (…)

    Rowy, I don't know what to say
    It's like that everyday
    I never felt this way, yeah
    I just don't know what to do
    If I can't be with you
    Girl you know it's true
    I love that thing you do

    (…) »


    [lyrics; Busted - That thing you do]

    Ce qui avait eu pour effet de la faire rire aux éclats. Décidemment. Il aimait tout chez elle. Cette façon qu’elle avait de passer du rire aux larmes. Ces phrases chaleureuses qui n’étaient destinées qu’à lui. Ses yeux brillants et son excitation de gosse lorsqu’elle parlait de choses qui la passionnait. Mais elle ne l’aimait pas. Et ne l’aimerait probablement jamais. C’était comme ça. A force d’avoir mal, il était devenu amorphe. Mais à cet instant, alors qu’elle était redevenue libre, et que sa tête reposait contre son épaule, il avait vraiment envie d’y croire. Il ferma les yeux, et fit le vide dans son esprit. Mais c’était plus fort que lui.

    Délicatement, il prit sa main dans la sienne, et la serra. Il sentit qu’elle appuyait un peu plus sa tête contre lui.

    « Eh, Rowen… ? »

    D’ordinaire, elle aurait gentiment repoussé sa main, avec un grand sourire, en trouvant une petite action qui justifierait ce geste, comme se passer la main dans les cheveux, ou rajuster sa cravate. Mais elle ne faisait rien de tout cela. Rien du tout.

    « Jo.. je suis bien, avec toi. »

    Si cruelle. Elle était déboussolée, déprimée, et ne savait plus où elle en était. C’était normal après tout. Mais jamais il n’avait eu si mal. Il sentait que son estomac se nouer, et un sentiment de profonde détresse l’envahir.

    « Rowen. »

    Non. Il était son ami. Jamais il ne profiterait de ses instants de faiblesses pour tenter quoi que ce soit. Il le savait. Et pour lui, essayer de s’emparer d’elle sentimentalement, était de ce genre de choses qu’il ne pourrait jamais faire. Aussi, se contenta-t-il de passer une main dans ses cheveux raides, et de l’embrasser avec toute la gentillesse la tendresse dont il était capable. Le contact était chaud, doux, et il se mit à détester Corner, plus encore qu’avant. Alors, il lui demanda :

    « Qu’à tu ressentis ? »

    La rouge et or leva les yeux vers son ami, le visage neutre. Mais elle était certaine qu’il arrivait à deviner le fond de sa pensée. Ce n’était pas qu’il embrassait mal, loin de là. Seulement, ce n’était pas comme avec Michael.. Elle ne saurait expliquer ce qu’elle avait ressenti, mais ce n’était pas pareil qu’avec lui.

    Esquissant un sourire léger, Jonathan l’embrassa sur le front, et la prit dans ses bras.

    « Tu vois, j’en étais sûr. Je ne suis pas celui qui t’es destiné. »


    « Je suis désolée, Jo.. »


    « Ne t’inquiète pas, je l’ai toujours su. Je le déteste, mais c’est comme ça. Je pense réellement que tout rentrera dans l’ordre. »

    Et il était sincère. Car il avait beau haïr Michael et en être jaloux au point de vouloir le voir disparaître, il savait comprendre les sentiments de son amie mieux que quiconque. De ce fait, il supportait ce type. Parce que Rowen en était folle amoureuse. Et Jo était fou amoureux d’elle.

    « Tu en es sûr ? »

    « Il reviendra, soit en certaine. Fais le attendre, repousses le… il reviendra toujours. »

    Il relâcha son étreinte, et caressa la joue de son amie.

    « Parce qu’il t’aime. »
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Rowen Lone
Rowen Lone
Sport & Culture

Parchemins : 1363
Âge : Inavouable [18 Juillet 1981]
Actuellement : Poursuiveuse de l'Equipe des Pies de Montrose
Points : 0


Informations supplémentaires
SIGNE PARTICULIER:
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Ξ Sujet: Re: [Défi#1] Rowen Lone [Terminé]   [Défi#1] Rowen Lone [Terminé] - Page 2 EmptySam 3 Juil - 1:32


    Titre : Le Tag de la révolution
    Couple : Rowen Lone & Michael Corner
    Personnages concernés : Rowen Lone, Michael Corner
    Rating : G
    Thème : 19. Rouge
    Tome concerné : Harry Potter et les Reliques de la Mort
    Nombre de mots : 2127 mots
    Cadre : Rogue est directeur de Poudlard lors de la 7ème année de Harry et Michael. Rowen est en 6ème année. Cette fanfiction est la reprise du sujet "Le Tag de la révolution" qui n'a jamais pu être fini.


    “ Le Tag de la révolution „
    "Lézard Radioactif featuring Petit Scarabée"

    [Défi#1] Rowen Lone [Terminé] - Page 2 2qjm91w [Défi#1] Rowen Lone [Terminé] - Page 2 2by9au

    « Hey dis Rowy, et si on faisait un truc super ce soir, juste toi et moi ? »

    Avec une classe immense, Michael Corner, le séducteur de ces dames (attention, ça rigole pas Cool) venait de traverser la Grande Salle d’un pas déterminé, et avait abordé sa belle, un sourire charmeur aux lèvres. Il avait posé son coude sur la table des Rouge et Or, et admirait sa seule, son unique, sa magnifique Rowen Lone déguster son petit déjeuner avec toute la délicatesse qui la caractérisait. C’est-à-dire : une main tenant une tartine à la cerise noire à mi-chemin entre son assiette et sa bouche grande ouverte. Bon ok, elle n’était pas bien réveillée, avait les cheveux en bataille, et la cravate de travers (Rowen n’était pas du matin, tout le monde le savait). Mais même comme ça, elle restait très mignonne (de toute façon il l’aimait trop pour la trouver moche).
    Sans manifester le moindre enthousiaste à l’arrivée de son crétin de petit ami, la lionne avala une bouchée de son fameux petit déjeuner, puis demanda d’une voix mi exaspérée, mi intéressée :

    « Quoi encore ? Au fait, je sais pas si t’as remarqué, mais t’as foutu ton coude dans le beurre. »

    Michael lança un juron, retira vivement son coude de cet amas de matières grasses, puis utilisa un sort pour nettoyer la tâche. Il poussa ensuite sans cérémonie un première année qui était assis à côté de Rowen pour prendre sa place.

    « Mais viens, ce sera génial-euh ! Tu vas voir, on va trop s’éclater !! »

    « Ouais mais je sais même pas de quoi tu parles. » soupira la jeune Gryffondor, levant les yeux vers le ciel magique de la Grande Salle. Il y avait des jours (beaucoup trop d’ailleurs) où il pouvait vraiment être benêt.

    L’air surexcité, le Serdaigle s’approcha de Rowen, et murmura à son oreille, assez doucement pour que personne ne puisse l’entendre :

    « Et que dirais-tu de tagguer un petit message d’amour en face du bureau de Rogue, ce soir, à minuit ? »

    Oh ! Adjugé ! Finalement, il avait beau être légèrement limité, c’était un perturbateur de génie ! La sixième année approuva, et ils se donnèrent rendez-vous près de la statue de Boris le Hagard pour le soir même. Le tag de la révolution allait enfin voir le jour !

    [ Le soir même, à minuit ]

    Michael était sorti discrètement de la Salle commune des Serdaigles, et s’était faufilé avec l’agilité d’un chat jusqu’à la statue de Boris le Hagard. Il était en avance de cinq minutes, et se camoufla donc dans l’obscurité pour ne pas être pris en flagrant délit. Surtout qu’avec Rogue comme Directeur, et les Carrow aux commandes, les patrouilles avaient été doublées, voire triplées. De plus, Rowen n’était plus préfèt, ce qui ne lui donnait plus aucune excuse lorsqu’elle faisait ses virées nocturnes. Par ailleurs, elle n’était pas encore arrivée. S’était-elle fait attraper par les Carrow au passage ? A cette pensée, l’estomac du Bleu et Bronze se serra. Si jamais à cause de lui il lui était arrivé quelque chose… Les secondes passaient, interminables, et toujours aucune trace de sa belle brune. Inquiet, Michael commença à s’avancer dans le couloir pour aller la chercher, lorsqu’il vit une silhouette sombre de découper devant une fenêtre. Il se figea, le cœur battant à cent à l’heure.
    Ce ne fut que lorsqu’il reconnut Rowen, qu’il se sentit enfin rassuré. Pour masquer sa panique, il tenta même de faire un peu d’humour, en la charriant sur son arrivée tardive.

    « Désolée, j’ai vu les Carrow deux étages au-dessus. Donc j’ai dû faire un détour. » Répondit-elle, pas inquiète du tout.

    Combinaison noire et moulante, cheveux noués en une queue de cheval, elle était à croquer. Et Corner ne pouvait s’empêcher de la dévorer des yeux (même s’il n’y voyait pratiquement que dalle), tandis qu’elle sortait une carte de Poudlard, largement griffonnée.

    « Mouais, dit plutôt que t’étais encore occupée à martyriser des premières années qui ne t’ont rien fait. »

    « Même pas vrai ! »

    Ils se sourirent, puis Michael jeta un coup d’œil à la carte qu’elle avait apportée. Par ci par là, elle avait noté les passages secrets qu’elle connaissait, les zones à éviter car près d’endroits à hauts risques (près du bureau de Rogue, des Carrow, des cachots des Serpentards, par exemple…)

    « Lumos. »

    Une légère lumière vacillante s’alluma au bout de la baguette de Michael. Doué pour la magie de nature, le jeune homme avait réussi à abaisser l’intensité de son sortilège au point parfait : juste suffisamment pour voir clairement la carte, mais pas assez pour se faire repérer de loin. La sixième année pointa de l’index l’endroit où était indiquée la Statue de Boris le Hagard, et expliqua à voix basse :

    « Alors nous sommes ici. Pour rejoindre le bureau de Rogue de manière rapide, il faut aller… » elle fit glisser son doigt le long d’une flèche qu’elle avait tracé en vert pomme « …dans cette direction. Tout en sachant que les Carrow risquent fort de passer ici et là. Leurs rondes sont très prévisibles. Andgy m’a fait la liste des endroits où elle les voyait lorsqu’elle faisait ses rondes. Et sur quatre mois, ces crétins effectuent toujours les mêmes trajets, les mêmes jours. Si nous allons par-là, nous n’aurons donc logiquement aucun problème.» conclut-elle.

    Waouh ! Elle était bien balaise sa Rowen ! Bon ok, elle avait été préfète pas mal de temps (la préfète la plus talentueuse et la plus sexy de Poudlard, d’ailleurs #SBAF#) et connaissait donc la géographie du collège par cœur. Mais tout ce qu’elle venait de lui expliquer était digne d’un membre haut placé du Covenant –le groupe entièrement masculin et ultra (ou presque) confidentiel qu’il avait fondé avec Liam Darling dans le but de faire les 400 coups-. Il acquiesça donc, vu qu’il n’avait rien d’autre à ajouter, puis proposa qu’ils se mettent en route.

    Le trajet vers le bureau de Rogue commença donc. Ils croisèrent Miss Teigne sur le chemin, mais Michael, réussit à détourner son attention en métamorphosant une boulette de papier qui traînait par là en un rat aussi vrai que nature. Ils se cachèrent ensuite derrière des armures tandis qu’un préfet de Serpentard passait par là. Rowen dû persuader Michael que lui jeter un sortilège les ferait repérer, pour que ce dernier ne passe pas à l’acte. Ils se faufilèrent ensuite derrière la tapisserie représentant un célèbre Alchimiste -qui les salua au passage-, puis débouchèrent dans le couloir où le bureau du Directeur Rogue était situé.

    Et c’était maintenant que le travail le plus difficile commençait. Car ils avaient pour objectif de tagger un message bien insultant en face du mur du bureau de Rogue. Pour qu’il puisse l’admirer au réveil, lorsqu’il se lèverait et sortirait de son bureau le lendemain Cool. Enfin bref. Pour cela, ils devraient au moins mobiliser un bon quart d’heure, où ils ne devraient pas bouger. Et donc, la probabilité qu’un préfet, que les Carrow, ou autres Mangemorts, ou bien pire, Rogue lui-même passent par-là n’était pas à négliger. Selon les calculs de Rowen, les Carrow ne devraient logiquement pas se trouver dans ce couloir là (de peur de perturber le sommeil du terrible sac poubelle ambulant). Mais ne savait-on jamais. Il fallait donc faire vite…

    « Rowen, psst, Rowen, tiens ! »

    S’approchant d’elle, Corner lui mis une espèce d’objet bizarre dans la main. La demoiselle le regarda, perplexe, puis leva un sourcil en demandant :

    « C’est quoi ce truc ? »

    « C’est un objet moldu hyper pratique. Ça s’appelle une bombe. En fait, ça vaporise de la peinture qui part difficilement, même avec un sortilège - j’ai déjà essayé -. Et puis même si Rogue voulait trouver l’identité du coupable en utilisant des sorts de révélation, il pourrait pas, parce que c’est moldu ! »

    « Oooh ouais, super ! Ça marche comment ? OUPS ! »

    En essayant de bidouiller le fameux engin, Rowen avait appuyé sur le vaporisateur, et fait une grosse tâche rouge pétant sur le t-shirt noir de Michael.

    « Oh toi, attends voir ! »

    Il lui arracha la bombe des mains, et essaya de lui envoyer de la peinture à son tour. Mais la Gryffondor, vive, s’était retournée, et avait donc évité la majorité des dégâts, même si à présent, son haut noir était agrémenté d’une jolie trace rouge.

    « Ehe, ça fait donc 147 à 146 en MA faveur, hehe ! Tu te relâches petit scarabée, tu te relâches ! »

    S’ils avaient pu parler plus fort, sûrement auraient-ils éclaté de rire. Michael s’avança vers Rowen, et la prit dans ses bras, en l’embrassant langoureusement. Puis il lui passa une main dans les cheveux et les ébouriffa vigoureusement. Comme elle avait les cheveux attachés, le résultat était encore plus catastrophique. Il s'en voulait juste d’avoir ruiné la super belle coiffure qu’elle s’était faite –à l’arrache sûrement, c’était Rowen quoi-, mais pu déclarer avec fierté :

    « Petit Scarabée 147 – Gozilla 147. On est à égalité, sans rancune ! »

    Puis il lui fit un clin d’œil, tandis dénouait ses cheveux et les secouait dans tous les sens pour qu’ils reprennent leur forme habituelle. Et finalement, il se félicita, parce que ça, c’était trop sexy #SBAF#.

    « Bon, c’est pas que je m’ennuie, mais faudrait presser le pas si on veut pas se faire pincer. Viens là. »

    Il s’approcha ensuite du mur, et s’accroupit.

    « Quoi, tu veux que je monte sur tes épaules ? »


    « Ben ouais pourquoi, t’as peur ou quoi ? » répondit-il avec un sourire goguenard.

    « Moi ? … Heu nan, pas du tout ! Pour qui tu m’prends ? »

    Puis la Gryffondor grimpa sur les épaules de son comparse, qui se releva avec classe, un grand sourire aux lèvres genre « Peuh, trop facile ! » alors qu’il savait pertinemment qu’un quart d’heure avec Rowen sur les épaules lui vaudrait des douleurs atroces le lendemain (« Aïe ! Pas taper ! Pas taper, chérie !! »)
    Secouant la bombe, la lionne commença à tracer ROGUE ESPECE DE VIEUX DETRITUS sur le mur, tandis que Michael essayait de lire le message sans trop s’éloigner du mur pour ne pas que son lézard radioactif préféré ne se casse la figure.

    « Yeh super ! Rajoute juste ‘tes cheveux sont aussi gras que Dolorès Ombrage’. Ouais attend, je me décale pour que t’ai la place de tout écrire. »

    Il fit exprès de se déplacer brusquement vers la droite pour la faire tanguer.

    « Michael ! A-rrê-te-ça-tout-de-suite ! » dit-elle en essayant de baisser la voix le plus possible. En situation normale, elle aurait plutôt crié, mais vu qu’ils n’avaient rien à faire dans ce couloir à cette heure-ci, elle jugea plus prudent de jouer les discrètes.

    Et comme il continuait de faire le zouave, le Godzilla sur patte leva le pied et l’abattit avec force sur l’épaule de son comparse. Elle savait que même s’il avait un mal de chien, il ne la laissera jamais s’écraser comme une crêpe sur le carrelage.

    « LA VACHE ! Punaise, ça fait mal ! Les Godzillas n’ont vraiment aucune pitié ! »

    « J’y peux rien, j’ai le vertige ! »

    « Toi ? Le vertige ? Alors que tu es dans l’équipe de Quidditch ?! »

    « Ouais ben c’est pas pareil, le support est beaucoup plus stable… ARRÊTE DE GIGOTER COMME UN VER DE POT !! »

    Elle finit de tracer les lettres sur le mur, puis redescendit, tandis que Michael était pratiquement mort de rire. Ils reculèrent ensuite pour admirer leur travail. C’était vraiment du grand grand art.

    « Wow ça en jette, t’as géré. On est trop balaises. Demain, ça va être le buzz, hehe ! » la complimenta Michael.

    Puis, il la prit par l’épaule, et la ramena jusqu’à sa salle commune, pour être sûr qu’elle était bien retournée dans son dortoir. Il n’aurait jamais pu dormir s’il l’imaginait encore en train de vadrouiller alors que les Carrow rodaient. Une fois qu’il s’était assuré que le Portrait de la Grosse Dame avait pivoté pour la laisser passer, il l’embrassa une seconde fois.

    « Bonne nuit Rowy. Demain, rendez-vous dans la Grande Salle pour admirer ensemble la tronche de Rogue ! »

    « Je demanderais à Crivey d’immortaliser l’instant, ce sera gé-ni-al. Bonne nuit Michael, fais attention à toi sur le retour… »

    « Ouais enfin si tu t’inquiètes pour moi, tu peux toujours me faire une place dans ton li… OUÏE AÏE AÏE, lâches mon oreille ! J’ai compris, je file ! Fais de beau rêve Godzy ! »

    « Va en enfer. »
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Ξ Sujet: Re: [Défi#1] Rowen Lone [Terminé]   [Défi#1] Rowen Lone [Terminé] - Page 2 EmptyMer 14 Juil - 0:43

    Titre : On se l'était promis
    Couple : Rowen Lone & Michael Corner
    Personnages concernés : Rowen Lone, Michael Corner, Juliette Horuni, Anastazya Horuni, Keira Williams, Andgy Kotigas, Jonathan Harkin, William Harris, Cormac McLaggen etc...
    Rating : G
    Thème : 16. Invincible, sans égal
    Tome concerné : 1 an après Harry Potter et les Reliques de la Mort
    Nombre de mots : 1871 mots
    Cadre : Michael a fini ses études depuis un an, tandis que Rowen est en 7ème année à Poudlard. Ils se rendent tout deux à une réception organisée par Juliette Horuni, et y recontrent le premier petit ami de Rowen...


    “ On se l'était promis „
    "Robes, Vestons & Talons Hauts"

    [Défi#1] Rowen Lone [Terminé] - Page 2 I5vgus [Défi#1] Rowen Lone [Terminé] - Page 2 2ic368g

    Talons hauts, bijoux chics, costumes de grands couturiers et robes somptueuses. Sans parler des gens huppés qui les portaient à merveille, plaisantant entre eux, parlant des dernières nouvelles du monde des affaires et de la finance. La fête organisée par les Horuni battait son plein.
    Tout ce beau peuple s'agitait autour de flûtes de champagne ou de toasts décorés de mets délicats : caviar, truite fumée, foie gras... On se serait cru dans une grande soirée VIP et entièrement snob. Pourtant...

    « Oh! Rowen! »

    Juliette Horuni, jeune élève de Serdaigle, venait d'ouvrir la porte au couple le plus improbable de Poudlard, et s'était jetée au cou de Rowen. Radieuse, se trémoussant avec enthousiasme dans sa belle robe argentée, la demoiselle débarrassa son amie du bouquet de fleur qu'elle lui avait amené, et lui déposa un bref baiser sur la joue tout en la remerciant.

    « Et Michael compte pour du beurre? »

    La tête de Corner venait d'apparaître dans l'encadrement de la porte, un sourire amusé aux lèvres. Soirée chic oblige, il était vêtu d'un costard, qui aurait pu paraître banal sur n'importe qui d'autre. Mais pas sur lui! Cette veste et ce pantalon tombaient à merveille, et se mariaient parfaitement avec sa carrure de beau gosse. Bref, il était top canon. Cool Michael, ou comment paraître classe même en portant de vieilles m*rdes
    Juliette éclata d'un rire cristallin, et lança un regard faussement coupable au batteur de Carnal Spark.

    « Oh! Rowen et Michael! » s'écria-t-elle de nouveau, en insistant bien sur le prénom de l'ex Serdaigle.

    « Forcément! T'avais oublié le meilleur », plaisanta Michael, en jetant un coup d'œil à Rowen qui avait un air mi-exaspéré, mi-amusé. Décidemment, ce type faisait tout pour se faire remarquer.

    « Allez-y, entrez, ne restez pas sur le pas de la porte. J'espère que vous vous amuserez bien »

    Et, tout en les invitant à entrer dans sa putain de barraque magnifique demeure, la jeune brune -frisée pour l'occasion- les débarrassa de leurs vêtements superflus, et les confia à un domestique qui avait sûrement écopé du rôle ingrat de porte manteau. Sous son coupe-vent noir totalement banal, Rowen avait revêtu une robe bustier blanche, dont le bas était composé d'une superposition savante de plusieurs couches de tissu. Elle avait chaussé des talons hauts -même si elle se sentait profondément bancale et devait s'accrocher au bras de Corner toutes les trois secondes pour ne pas perdre l'équilibre-, et ses cheveux étaient lâchés et bouclés. Un collier en or avec en guise de pendentif, une perle entrelacée de fils, ornait son cou.

    « Mazette! Tu es splendide! » souffla Juliette, éberluée, sans doute bien peu habituée à voir son amie aussi élégante saleté xD

    « Je te retourne le compliment », répondit sincèrement Rowen, qui trouvait que Juliette faisait beaucoup d'ombre aux autres filles avec sa robe scintillante qui avait dû lui coûter une fortune. La sienne avait été achetée en promotion dans un bouiboui dont elle ne se rappelait même pas le nom. Rien de comparable avec les vêtements de la jeune Horuni, donc xD.

    Ils pénétrèrent ensuite tous les trois dans le Grand Salon où allait se dérouler la fête. Il devait déjà y avoir une cinquantaine de personnes qui bavardaient de choses sûrement sans aucune importance, avec un air strict et coincé. Ouais bon. Une soirée de bourges, quoi. Si ça n’avait pas été pour Juliette, Rowen ne serai sûrement jamais venue –bien que, les toasts de foie gras, ça ne se refusait pas #SBAF#-. Néanmoins, la jeune lionne remarqua qu’il y avait pas mal d’élèves de Poudlard qu’elle connaissait. Dans un coin, par exemple, Keira sautillait joyeusement et parlait avec animation avec Ernie MacMillan et Anastazya Horuni. Un peu plus loin, c’était Andgy et Jonathan qui discutaient ensemble, légèrement à l’écart. Souriant à la vue de ses deux meilleurs amis, Rowen se demandait si, depuis quelque temps, il n’y avait pas entre eux un peu plus que de l’amitié…

    Et, tandis qu’elle inspectait discrètement les environs, Michael revint vers elle, deux flûtes de champagne à la main. Il en tendit une à sa compagne, puis, se ravisant au dernier moment, la souleva pour la mette hors de la portée de la Gryffondor :

    « Fais gaffe, tu risques d’être bourrée avant l’heure, avec ça. » la prévint-il, l’air moqueur.

    « Fais gaffe, tu risques de te manger mon talon avant l’heure, avec ça » répliqua-t-elle du tac au tac. Pour cette soirée, c’était Godzilla 1 – Petit Scarabée 0. Mouais. Leur habituelle partie de ping-pong pouvait commencer.

    La Rouge et Or tendit ensuite le bras pour se saisir de la flûte -manquant d’en répandre le contenu sur le sol impeccablement ciré- et commença à boire par petites gorgées. Un serveur portant un plateau d’amuse-gueule passa devant le couple, et Rowen en profita pour prendre un de ces fameux toasts au foie gras, mordant dedans avec vigueur et enthousiasme. Et évidemment, pile au moment où elle avait les crocs plantés en plein dans le pâté, elle entendit derrière son dos :

    « Rowen ! Quelle surprise ! Je ne m’attendais pas à te voir en ces lieux. »

    La jeune brune se figea, manquant de recracher le toast sur le champ. Déglutissant difficilement, elle se retourna lentement vers le type qui avait osé l’aborder de façon aussi maniérée. Cheveux châtains, grand, un air profondément crétin, et un smoking de grand couturier. Argh ! Son audition ne lui faisait pas défaut –encore heureux, à cet âge là-. Elle avait bien reconnu celui qui était devenu en un soir la plus grosse erreur de sa vie : son ex petit copain.

    « Ça me fait très plaisir de te revoir » annonça Cormac McLaggen d’un air pompeux.

    « Heu… Désolée de ne pas pouvoir te retourner le compliment », balança Rowen d’un air hébété. Si elle s’était attendue à le croiser à cette soirée, elle ne serait sûrement pas venue ! Ou aurait préparé un bazooka, histoire d’éradiquer de la surface de la planète, tout souvenir de cette catastrophique relation.

    « Ahah, toujours autant d’humour » commenta Cormac, en lui tapotant sur l’épaule IIiiirk ! Me touche pas ! Ta bêtise a l’air contagieuse !

    Michael, qui était en train de négocier l’échange de l’olive de son toast contre un cornichon –« Je suis désolé, Sir, mais nous ne pouvons pas intervertir les victuailles. Prenez en un de chaque, sinon, et faites l’échange vous-même » « Roooh, faites pas le rabat-joie, je vous économise une mousse de canard, soyez content, et filez moi ce @sd**#vu%* cornichon ! »- se pencha vers Rowen d’un air intéressé, et fit un big smile de beau gosse à Cormac. Il passa ensuite son bras autour de l’épaule de la brune pour bien faire signifier à tous les garçons de la salle qui auraient la mauvaise idée de baver sur son Godzilla, qu’elle était prise –et pas par n’importe qui, attention Cool-. Et il était vrai qu’avec sa jolie robe bustier blanche, elle s’attirait pas mal de coups d’œil intéressés. C’était à la fois flatteur et agaçant, du point de vue de Michael. Cependant, il décida de laisser de côté –pour un moment, en tout cas- ces bourges en chaleur, et se concentra sur l’individu qu’il avait en face de lui. D’un regard interrogateur, Michael demanda à Rowen de faire les présentations, ce qu’elle fit sans grand entrain :

    « Bon ben. Michael Corner, mon petit ami. Et Cormac McLaggen, mon… heuuuu…. »

    « Ex petit ami », fini Cormac, en tendant la main à son remplaçant. « Enchanté. »

    Michael, courtois, la lui serra, tout en regardant successivement Rowen, Cormac… Rowen, Cormac… Sa bouche se fendit en un sourire forcé et béat, qu’il voulait poli et sérieux –raté, Corner !-. S’il avait pu, il se serait tordu de rire ici et maintenant, et aurai même roulé sur le tapis tellement c’en était comique. Voilà qui lui donnait une nouvelle raison de charrier son Godzilla apprivoisé.
    Rowen, qui voyait bien qu’il était sur le point de craquer, préféra écourter les retrouvailles, et entraîna Michael beaucoup plus loin, tout en lançant à Cormac un bref : « Bon ben, salut ! »

    Lorsqu’ils furent assez à l’écart pour être à l’abri des oreilles indiscrètes, Michael arrêta de se retenir :

    « Tu.. tu… hihi… es… ahah… sorti avec ça ?! » réussi-t-il à articuler, avant de plaquer une main sur sa bouche, secoué d’un fou rire incontrôlable.

    « Les erreurs de la jeunesse », soupira Rowen, le regard dans le vague.

    Bah ça pour une erreur, c’était une sacré erreur. Et savoir que Rowen avait eu pour petit copain un tel imbécile ne faisait que renforcer l’égo de Michael.

    « T’étais si désespérée que ça ? » demanda-t-il, ayant toujours du mal à croire que sa précieuse Rowy était sortie avec un type péteux, snobinard et ringard à souhait. Elle qui était si drôle, si charmante, si caractérielle… si… parfaite !

    « Heu… même pas. Mais à l’époque, j’avais pas remarqué qu’il avait le QI d’une moule Norvégienne et la culture générale d’un Xenope Malgache. »

    « c’est quoi un Xenope ? Ouais ben… Tu passes des deux extrêmes là, franchement. »

    « Arrêtes d’être aussi prétentieux »

    Il s’approcha d’elle, et lui passa une main derrière le cou.

    « Et il embrassait mieux que moi ? »

    Il l’embrassa alors longuement, sous les regards outrés de quelques quadras de la Haute Société qui passaient par là. Mais peu importe, il n’en avait rien à faire. Elle aussi d’ailleurs, car elle passa ses bras autour de lui, et lui rendit son baiser sans retenue, bien peu soucieuse de ce que les autres invités de la réception pourraient dire. En fait, elle s’en fichait carrément. Il n’y avait que lui qui comptait pour elle, à cette soirée. Elle ne voyait que lui…

    « Non, il embrassait comme un chameau. »

    Ils s’enlacèrent avec tendresse et restèrent dans cette position pendant plusieurs minutes. La chaleur de son corps contre le sien lui procurait une sensation d’apaisement totale. Elle était tellement bien, avec lui.

    « Je t’aime autant que la tarte aux framboises, Michael. » déclara-t-elle en le regardant droit dans les yeux, au bout d’un moment.

    « Punaise, venant de ta part, ça veut dire que tu m’aimes vraiment énormément. »

    Il lui sourit, puis la prit de nouveau dans ses bras, en ébouriffant ses cheveux.

    « Je ne te laissera jamais à personne. Je te le promet » lui murmura-t-il au creux de l’oreille.

    « Gaffe, tu vires à la guimauve là, Michael. »

    « Aha, désolé. »

    Mais ce n’était pas une promesse en l’air. Il ne voyait sa vie avec personne d’autre qu’elle. Elle, Rowen Lone, la première et la seule fille dont il était tombé amoureux. Il en était fou. Oui, fou amoureux. Cependant…

    « Qu’est-ce que tu regardes, Cormac ? » demanda poliment Anastazya, venant à la rencontre du jeune McLaggen.

    Sans détourner les yeux de la demoiselle en robe bustier blanche qui venait d’attraper un toast au foie gras tout en riant aux éclats, Cormac répondit, très calmement :

    « Rowen Lone. »

    <à suivre>

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Rowen Lone
Rowen Lone
Sport & Culture

Parchemins : 1363
Âge : Inavouable [18 Juillet 1981]
Actuellement : Poursuiveuse de l'Equipe des Pies de Montrose
Points : 0


Informations supplémentaires
SIGNE PARTICULIER:
RELATIONS:
SORTS & ARCANES:
GALLIONS EVENT: Aucun
FACECLAIM:


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Ξ Sujet: Re: [Défi#1] Rowen Lone [Terminé]   [Défi#1] Rowen Lone [Terminé] - Page 2 EmptyMer 14 Juil - 21:29

    Titre : On se l'était promis (suite)
    Couple : Rowen Lone & Cormac McLaggen, Rowen Lone & Michael Corner
    Personnages concernés : Rowen Lone, Michael Corner, Cormac McLaggen, Juliette Horuni, Andgy Kotigas, Keira Williams, Jonathan Harkin, James Hunter.
    Rating : PG -13
    Thème : 29. Le bruit des vagues
    Tome concerné : 1 an après Harry Potter et les Reliques de la Mort
    Nombre de mots : 5294 mots
    Cadre : Suite de la fic précédente


    “ On se l'était promis (suite) „
    "Robes, Vestons & Talons Hauts"

    [Défi#1] Rowen Lone [Terminé] - Page 2 2vb8qzd [Défi#1] Rowen Lone [Terminé] - Page 2 Sdo6sz

    « Oh ! C’est pas vrai ! »

    « Quoi ? »

    Michael, qui était accoudé au buffet tout en attendant patiemment que son Godzilla ait apaisé son estomac vorace, regardait comme s’il n’en revenait pas, un homme qui venait d’apparaître dans son champ de vision. Non. Ce n’était pas vrai. Ça ne pouvait décidemment pas être lui. Complètement médusé, l’ex Serdaigle se tourna vers Rowen qui avait les bras chargés de toasts divers, et répondit, encore sous le choc :

    « C’est James Hunter, là-bas. Le type qui est en train de montrer ses boutons de manchettes. »

    Visiblement, Michael vouait une admiration sans borne à cet individu bizarre qui semblait persuadé que les boutons de manchette étaient un sujet passionnant. Rowen, elle, ne lui trouvait rien de particulier. Un costume noir et chic, certes, mais porté par une silhouette petite et trapue, avec, en prime, un début de calvitie précoce. Après tout, il s’agissait peut être de l’idéal masculin de Michael, pensait la jeune lionne. Tout était possible. Mais cela induisait le fait que son petit ami avait très mauvais goût. Et au final, ce n’était guère flatteur pour elle. Chassant cette idée de sa tête, la brune engloutit un nouveau toast, tout en attendant que Michael daigne enfin lui expliquer qui était ce fameux James Hunter. grouille, on va pas y passer le réveillon, quoi. James Hunter qui, d’ailleurs, -Rowen eut un frisson d’horreur en le découvrant-, avait accrochée à son bras et pendue à ses lèvres fais pas genre les boutons de manchette t’intéressent. Ouais, c’est à toi que je parle une splendide jeune femme blonde qui ressemblait à une Vélane. Argh ! Et si Michael ne regardait en fait pas James Hunter, mais plutôt sa compagne ? Et s’il était attiré par les dames d’âge mûr –elle était belle à en tomber par terre, certes, mais bon…- ? Rowen commençait déjà à avoir une envie compulsive de se ronger les ongles, lorsque Michael lui rappela :

    « C’est le Directeur d’une grande maison de disque. »

    Son regard était toujours tourné vers l’homme au crâne luisant. Ouf ! La musique, évidemment. Il n’avait même pas fait attention à la Vélane, et préférait baver sur James Hunter –chacun ses goûts, après tout-. D’ailleurs, il en tremblait même d’excitation, ne sachant trop s’il était convenable d’aller aborder ce Monsieur ou non.

    « Rowen… Tu crois que je devrais… Tu sais, pour Carnal Spark, tout ça… »

    Rowen était partagée entre l’envie de lui dire « Mais oui, vas-y, qu’est-ce que tu attends ! Fonce vers ton rêve même si tu me laisse toute seule comme une vieille cruche en train de m’empiffrer au buffet », et celle de le serrer dans ses bras en scandant « Nan ! Reste avec moi ! Je me sentirais trop seule ! et surtout, te retourne pas pour regarder la Vélane ». Finalement, elle lui adressa un grand sourire, et l’embrassa avant de lui souffler

    « Pourquoi es-tu encore là ? Rajustes ta cravate, et fais bonne impression. »

    Elle lui fit ensuite un clin d’œil, et le regarda s’éloigner avec un pincement au cœur. Elle aurait très bien pu aller avec lui, forcément… Mais lui rajouter une dose de stress supplémentaire était inutile. Déjà qu’il avait l’air assez tendu comme ça… comment ça, « on dirait pas » ? Il n’y a que Rowen pour déceler les humeurs de Michael ! xD Optant donc pour un verre de liqueur d’ananas –sa boisson préférée-, la Gryffondor traversa la salle, et alla s’isoler sur le grand balcon. Là, profitant du fait d’être complètement seule, la brune posa sa coupe sur le rebord, et s’accouda afin de regarder le magnifique parc des Horunis. Elle devrait certainement attendre Michael pendant au moins une bonne demi-heure… Alors autant s’installer confortablement, et profiter du paysage.

    Les minutes passèrent… Longues… Interminables. Et Michael, qui ne revenait toujours pas. Bah. Il devait certainement être en train d’en mettre plein la vue à James Hunter en étalant tout le matériel instrumental que le groupe possédait déjà chez Andgy Kortigas. D’ailleurs, tous les membres de Carnal Spark étaient présents à cette soirée. Ils pourraient donc se présenter un à un, et impressionner la maison de disque en montrant qu’en plus d’être de jeunes prometteurs élégants, cool, talentueux et sympathiques, ils avaient aussi déjà un pied dans le monde des célébrités. N’assistaient pas aux soirées des Horuni qui voulaient…

    « Ton petit copain t’a lâchée ? »

    Eh zut. Pourquoi les emm*rdeurs apparaissaient toujours comme ça, sans prévenir ? En faisant la moue, Rowen se retourna lentement vers Cormac qui était dans l’encadrement de la porte vitrée. Son coude reposait contre le mur et soutenait sa tête, dans une pose de parfait beau gosse écœurante à souhait. Forcément, il n’avait pas la classe de Michael. –Corner, de l’autre côté de la salle : « ATCHOUM ! Ah, excusez-moi, je crois qu’on parle de moi Cool »-.
    De son autre main, McLaggen tenait une coupe de champagne. Certainement la même qu’il avait lorsqu’il avait largué et trompé Rowen en l’espace de dix minutes au bal de Noël de sa 2 ème année. Rancunière, la jeune fille grinça des dents, et répondit froidement :

    « Non, il est en train de s’entretenir avec James Hunter. »

    Lorsqu’elle prononça cette phrase, Rowen se sentie gonflée de fierté. Son Michael était certainement en train de signer un contrat qui lancerait sa glorieuse carrière. Cormac pouvait donc aller se rhabiller, et repartir la queue entre les jambes en reconnaissant son infériorité. Ce qu’il ne fit pas.
    Au lieu de ça, il s’approcha d’elle d’un pas feutré, et lui lança un de ses plus beaux sourires Colgate. Rowen remarqua au passage qu’il avait toujours les dents aussi droites et blanches.

    « Bravo, je vois que tu t’arranges toujours pour sortir avec des gens hauts placés. » commenta Cormac, en passant une main dans ses cheveux.

    Non mais écoutez-le… Rowen n’en revenait pas, qu’il puisse être aussi gonflé. Elle avait surtout dit ça pour qu’il déguerpisse, et la laisse tranquille. Au lieu de ça, il s’imaginait qu’elle courrait après des Poules aux Œufs d’Or. Lorsqu’elle était tombée amoureuse de Michael, elle était à cent lieues de s’imaginer qu’il savait jouer convenablement de la batterie. Et encore moins qu’il faisait partie d’un groupe. Bon, d’accord, c’était la coqueluche des filles de Serdaigles, et il était super populaire à Poudlard. Mais c’était justement l’aspect que la lionne détestait le plus chez lui. Le fait qu’il se laisse courir après par des dindes qui gloussaient à chacune de ses blagues. Qu’il la rende folle de rage en passant amicalement son bras autour de l’une d’elle. Ou qu’il soit entouré de tellement de gens qu’il était impossible de l’approcher sans se frayer un passage à grands coups d’épaule digne des joueurs de Football Américain les plus talentueux. Etais-ce pour sa popularité qu’elle l’aimait ? Non. Certainement pas.

    Elle ne répondit rien à Cormac, et se contenta de fixer la mer qu’elle voyait au loin d’un air absent. Et, plus elle l’ignorait, plus il avait envie de la séduire. Si jamais elle s’était retournée en le giflant, il aurait sûrement interprété ça comme une invitation. Ce type était fêlé. Sérieusement.

    « Dis, tu sais, j’y repense souvent », murmura Cormac, en tentant de prendre une voix sensuelle. Raté.

    A quoi au juste, se demandait Rowen. Voyons. A la fois où ils s’étaient embrassés pour la première fois ? C’était quand, déjà, d’ailleurs. Dans la salle commune. Ou peut-être dans le parc, dans la neige. Oh… Elle ne s’en rappelait vraiment plus. Ce n’était pas un souvenir qui lui tenait vraiment à cœur.

    « J’ai été stupide », continua-t-il, en réduisant l’espace qui les séparait.

    Ah, dans ce cas, il s’agissait certainement du soir où il l’avait larguée. Il s’était vexé parce que Rowen préférait manger un fondant au chocolat, plutôt que de danser avec lui, et avait engloutit plusieurs coupes de champagne à la suite. Titubant, il avait ensuite clamé haut et fort que c’était fini entre eux, et était parti draguer d’autres filles, sous le regard ravagé de larmes de Rowen. Avait-elle vraiment pleuré ce soir-là ? Certainement.

    « Que puis-je faire pour me faire pardonner ? »

    Oh oh. Là, il était vraiment trop près. Assez près pour que la Rouge et Or se sente mal à l’aise. Il avait pénétré son espace vital. Elle rougissait à présent de manière incontrôlable. Pas qu’elle ait encore des sentiments pour lui… Non. Ca, elle en était sûre, elle n’en aurait jamais plus. C’était seulement que sa manière de se coller à elle comme ça était plutôt gênante.

    « Fous-moi la paix », répondit la brune, tranchante.

    Et, voyant qu’au lieu de reculer, il s’avançait un peu plus, la lionne leva les bras, et le repoussa avec force. Ce fut à ce moment-là qu’il l’attrapa par les poignets, l’attira vers lui, et plaqua violemment sa bouche contre la sienne.

    Incapable de réagir sur le coup, Rowen tenta de dégager ses poignets, mais il la tenait trop fermement. Son étreinte lui faisait mal. Atrocement. Et, tandis qu’elle essayait de s’échapper avec plus de vigueur, il resserrait son emprise. Elle réussit néanmoins à retirer momentanément ses lèvres, et à protester : « Arr… », mais voilà qu’il l’embrassait de nouveau, en mordant sa langue avec fureur. Elle se sentait honteuse… Elle aurait dû lui envoyer une vanne cinglante et s’en aller retrouver Michael dès qu’il était arrivé, quitte à passer en force. A quoi est-ce qu’elle jouait, au juste ? Elle se sentait si stupide… Et là, Michael n’était pas là. Elle était toute seule. Dieu seul savait ce qui pouvait lui arriver. Sentant déjà le goût horrible du sang dans sa bouche, la 7 ème année ferma les yeux, priant le Ciel pour qu’on l’arrache à ce psychopathe…

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