[Défi#1] Rowen Lone [Terminé]

Titre : Voie sans Issue
Couple : Rowen Lone & Eric Madrown
Personnages concernés : Rowen Lone & Eric Madrown
Rating : G
Thème : 1. Regarde moi
Tome concerné : Harry Potter & la Chambre des Secrets
Nombre de mots : 1483 mots
Cadre : La scène se déroule durant la première année de Rowen. Quelques jours plus tôt, elle rencontre Eric Madrown qui l'a bousculée dans le Hall.


Quelques jours plus tôt, la petite première année avait su mettre de côté son antipathie pour aborder un jeune Serdaigle qui l’avait bousculée dans le grand hall. Son esprit paranoïaque avait directement été apaisé par la maladresse et la gentillesse de son camarade, et l’amitié s’était immédiatement installée entre ces deux là. Rowen Lone, espiègle nouvelle, amie des portraits, Gryffondor à l’esprit fourmillant de drôles d’idées, qui, malgré tout, n’arrivait pas à se mélangé aux autres gens, et Eric Madrown, Serdaigle érudit, sérieux mais qui, cependant, rougissait tellement vite. Ensemble, dans leurs innocence de petits enfants à peine collégiens, ils parcouraient les couloirs, saluant les toiles animées, les chevaliers d’encre de chine qui terrassaient les dragons brodés dans du fil d’argent et les dames en robe bouffantes chahutant autours d’une bonne tasse de thé Darjeeling. Ils discutaient de choses et d’autres, se relatant leurs semaines.

Pour la petite rouge & or, il n’y avait rien de bien passionnant à raconter au niveau de ses journées : elle allait en cours comme tout le monde, dormait en cours d’Histoire de la Magie, se faisait réprimander par Rogue. La routine d’une personne entièrement banale, en somme. Si on mettait de côté le fait que la brune n’avait aucun ami.
Eric, quant à lui, n’avait d’yeux que pour une fille de son année, qui étudiait aussi dans la maison des aigles. Dès qu’il en avait le temps, il s’amusait à raconter à la petite Rowen, que la miss Harkin lui avait adressé la parole, lui avait prêté ses cours, était partie travailler avec lui dans la bibliothèque et blah blah blah.
Certes, tout ce que lui disait Eric était follement intéressant. Mais ces sujets commençaient à la lasser au possible. Il n’avait que le nom de « Rawane Harkin » à la bouche, et semblait aux anges quand il y songeait. Et puis d’abord, qui pouvait bien être cette bleu & bronze ?

La première année n’en savait rien, et puis de toute manière, elle préférait chasser définitivement ce nom de son esprit. Ca sonnait de façon si désagréable, dans sa tête. Parfois même, une petite voix lui susurrait doucement « mais dit lui de se taire, tu n’as pas envie d’entendre Rawane par ci, Rawane par là, pendant que vous vous voyez, non ? ». Rapidement, elle arrivait à fermer ses lèvres pour qu’aucun son ne s’en échappe, mais c’était dur. Plus elle y pensait, et plus elle se disait que la petite voix avait raison : devrait-elle mettre un terme à ces interminables discussions autours de la Miss Parfaite ?
A la place, elle se contentait de sourire bêtement, comme si le sujet la passionnait, et ses petits yeux pétillants tentaient de montrer à Madrown que oui, elle était entièrement d’accord, oui, elle trouvait aussi Rawane géniale, oui, il n’y avait pas mieux qu’elle. Ce genre d’effort semblait enthousiasmer le jeune garçon au plus haut point : il se mettait alors à faire un petit sourire, et à se relancer dans des descriptions de la belle à n’en plus finir.

C’était douloureux, d’écouter ce genre de discours des heures durant. Les yeux dans le vague, il regardait le plafond, comme si cette Harkin avait été un ange, et qu’elle se trouvait en « haut ». Rowen, elle, se trouvait bien plus bas que terre, comparé à ce modèle de perfection qu’incarnait la Serdaigle aux yeux d’Eric. Et elle se tassait de plus en plus, écrasée par la supériorité de celle qui lui volait sa place. C’était comme ça. Un lion, même s’il faisait d’énormes efforts, ne pourrait jamais s’envoler comme un aigle. Elle ne pourrait jamais se sentir légère et libre, oppressée comme elle l’était.
Et si seulement, si seulement…

Il avait pu la regarder…

L’après midi s’était écoulée doucement, et une fois de plus, il était l’heure des au revoir. Soulagée de ne plus entendre parler de Rawane, mais un peu déçue de quitter Eric si tôt, la gamine regagna sa salle commune, en ayant dans l’esprit, les mots qu’elle avait entendu quelques minutes auparavant : « Rawane est belle, Rawane est intelligente, Rawane est gentille et compréhensive, Rawane est originale… »
A pas feutrés, la première année monta les marches qui menaient vers son dortoir en maugréant. C’était bien sa veine ça. Elle n’était ni belle, ni intelligente, ni gentille, ni originale.
Passant devant son miroir pour se regarder un petit peu, la gamine passa une main dans ses cheveux, qui lui arrivaient jusqu’aux fesses. S’ils avaient étés plus courts, moins chargés, il l’aurait sans doute remarquée ?
Elle était intelligente, elle aussi. Le Choixpeau avait sérieusement envisagé de l’envoyer chez les Bleus & Bronzes. Sur ce point là, elle l’égalait donc. Au niveau de la gentillesse ? Elle ne côtoyait personne. Et les seules privilégiés l’aimait bien, parce qu’elle leur montrait ses bons côtés. Ca comptait aussi, non ?
Originale…

Réfléchissant un bon moment à ce que pouvait bien signifier « personne originale », Rowen s’affala sur son lit, désespérée. Après tout, elle n’avait rien pour plaire aux gens. Elle était antipathique, renfermée. N’aimait personne, se sentait toujours attaquée. Après tout, elle était elle-même, non ?

Si seulement il avait pu la regarder…

Sortant de son dortoir, parce que ses camarades de chambrées venaient d’entrer, la Gryffondor se rendit dans les couloirs. Le dîner n’allait pas tarder à être servit, et puis elle n’avait pas envie de subir la compagnie des autres. Entendre parler des derniers ragots et potins, non merci.

Shootant dans une boulette de papier qui avait été laissée là, la demoiselle longea un couloir, puis un autre, sans but, sans destinations. La journée avait été d’un ennui… Bien qu’un peu de soleil ait pu percer son ciel gris, Rowen se sentait tout de même lasse. Un bon petit somme ou une soirée passée à s’amuser avec les tableaux de la salle des portraits aurait sûrement l’effet d’un Ratconfortant. Oui, c’était ce qu’elle allait faire. Même maintenant, tant qu’elle y était.

Tournant les talons, la gamine s’apprêta à se diriger vers son lieu favori, lorsqu’elle tomba nez à nez avec Eric.
Levant un sourcil, parce qu’il était rare, dans ce grand château, de croiser deux fois la même personne en une seule journée, Rowen demanda, de sa petite voix de fillette :

« Tiens ? Qu’est ce que tu fais là ? »

L’air gêné, son camarade lui répondit aussitôt.

« L’escalier que j’utilisais pour monter jusqu’à ma salle commune a changé de direction. Alors je cherche un autre chemin. Je sens que je vais devenir fou, Poudlard est trop grand !! »

« Ah.. »

Réfléchissant un moment, Rowen finit par attraper la main brûlante du Serdaigle, pour l’entraîner dans la salle des portraits. De là, elle s’approcha d’une toile, dont l’occupant, un vieux monsieur hideux avec un bouton sur le menton, était en train de se curer le nez.

« Qu’est ce que tu… »

Avant même qu’il n’ait eut le temps d’achever sa question, la Gryffondor s’inclina devant le tableau, puis, de sa voix monocorde, commença à énumérer :

« Oh, très grand Duc de Pompignac, que vous êtes beau, encore aujourd’hui. Vous êtes d’un raffinement. C’est exquis. Je pense que même les toiles des grands directeurs, qu’on dit, contenues dans le bureau du Professeur Dumbledore, font pal’ figure à côté de vos grâces… »

Ainsi dit, et flatteur d’applaudir.
Après sa courte tirade, le Duc se mit à glousser, puis à pivoter, laissant grande ouverte, un passage secret.
Faisant signe au bleu & bronze de passer en premier, la première année s’engouffra dans le petit trou à sa suite, en se recroquevillant : il y avait à peine la place pour passer à quatre pattes. Faisant un petit sourire en voyant qu’Eric avait vraiment du mal à se déplacer dans ce petit tuyau, elle attendit qu’il se remette en marche, pour lui tirer la jambe, et le faire tomber à plat ventre.
Aussitôt, il se retourna sur le dos, l’air de dire « hein ? Mais qu’est ce que tu fais ? Il y a un problème ? » mais n’eut pas le temps de prononcer quelque chose.
La première année se hissa jusqu’à lui, et, les mains autours de sa tête, se pencha pour l’embrasser longuement.
A califourchon sur le ventre du jeune garçon, elle enleva enfin ses lèvres des siennes, après une bonne minute passée sans respirer. Puis, avec son petit sourire, elle continua sa route en lui passant par-dessus ( c’est le parcours du combattant 8D ), alors qu’il restait couché au début du tunnel, sans un mot. Il ne serait sans doute pas d’accord, il lui en voudrait sûrement, mais elle avait pu prendre ce qui, de droit, aurait dut lui appartenir. Parce que s’il l’avait connue avant de connaître cette fichue Miss parfaite, sans doute l’aurait-il aimée. Elle en était sûre. Ah, et si seulement…

Il avait pu la regarder.

Titre : Debilitum... et puis quoi encore?
Couple : Rowen Lone & Artémis Lone
Personnages concernés : Rowen Lone, Artémis Lone & une figurante médicomage
Rating : G
Thème : 2. Nouvelle; Lettre
Tome concerné : Harry Potter & la Chambre des Secrets
Nombre de mots : 1202 mots
Cadre : Première année de Rowen, à l'hôpital de Ste Mangouste. Son frère triplé Artémis dit souffrir d'une étrange maladie, et quémande sa visite.




« Ah ? Et comment se porte t-il ? »

« Mal, très mal mademoiselle. Il dit souffrir d’une étrange maladie contagieuse, et nous ne savons toujours pas de quoi il s’agit. »

« Puis-je le voir ? »

« C’est à vos risques et périls… Je ne pense pas qu’il soit autorisé à une personne autre qu’un médicomage, d’entrer. Vous risqueriez de… Eh ! C’est interdit ! »

« C’est à ses risques et périls à lui, ouais. »

Sans prendre garde aux avertissements et cris stridents que venait de pousser la médicomage, Rowen ouvrit doucement la porte de la chambre de son frère.
Celle-ci sentait le renfermé et l’hôpital à plein nez. Chose normale, lorsqu’on se trouvait à Ste Mangouste…
Pénétrant dans l’endroit, en prenant bien garde de fermer derrière elle –on ne sait jamais, le pseudo virus dont avait parlé la médicomage allait peut être se propager dans tout l’hôpital-, la fillette attrapa une chaise, puis s’installa confortablement devant l’unique lit de la pièce, où reposait, les yeux fermés, les bras tendus le long de son corps, Artémis Lone.

En presque une année, le jeune Beauxbâtonnais n’avait pas vraiment changé. En tant que « triplé », il avait exactement les mêmes traits que sa sœur. A l’exception près qu’il paraissait beaucoup plus mature et sérieux. Enfin…
Après quelques longues minutes à attendre, l’observant minutieusement, la première année boucha le nez d’Artémis, persuadée que de cette manière, il allait ouvrir les yeux plus rapidement.
Chose qu’il fit, après avoir lâché un long râle dépréciateur.

« Hey ! T’es complètement dingue ! A-t-on jamais l’idée d’étouffer son frère cadet sur son lit d’hôpital ?! »

Comme si les plaintes de son cadet ne l’avaient pas atteinte, la brune répondit, très calmement :

« Ah, je le savais bien, que tu faisais semblant de dormir… De quoi tu souffres déjà ? De débilitium superium asphixitum ? »

Rougissant jusqu’aux oreilles, et marmonnant qu’il était réellement sur le troisième nuage à droite, Artémis grommela :

« Debilitium extratium superium, bougre d’idiote. Même pas capable de retenir un nom écrit sur une lettre. D’ailleurs, tu l’as reçue en un seul morceau ? Fait moi voir ? »

Et, tendant un petit index qui se voulait tremblotant ( mais qui ne résultait que d’une petite comédie mal jouée ), le malade souleva un des pan de la robe de sorcière de sa sœur, cherchant l’enveloppe qu’elle portait sûrement dans sa poche.
Tirant d’un geste vif la dite enveloppe, avec un air désespéré sur le visage, la jeune lionne la déplia, puis commença à lire, en mettant bien le ton là où il le fallait, et en insistant sur les dires de son frère :

« Très chère Rowen.
J’espère qu’à Poudlard, tout se passe bien. Je suis malheureusement incapable de répondre par l’affirmative à la question de ta dernière lettre, à savoir « comment vas-tu ? », car, eh, je ne vais pas très bien.
Maman m’a fait revenir à la maison en catastrophe, tant je me sentais fiévreux. Il s’est d’ailleurs avéré que je souffrais d’une maladie extrêmement grave et rare, la Debilitum extratium superium qui me prend un peu de ma vie jour après jour. Après avoir chuté dans les escaliers en essayant de me rendre aux toilettes, j’ai malheureusement glissé, et me suis cassé une jambe. J’espère donc que tu viendras me voir à l’hôpital dans la semaine à venir.

Amicalement, ton frère qui t’aime. »

Fuyant le regard furieux que lui jetais son aînée, Artémis se gratta l’arrière de la tête, proposant, d’une toute petite voix :

« Un p’tit verre d’eau ? »

Pour toute réponse, la gamine attrapa fermement la carafe, et lui servit un verre, en le lui tendait, l’air furieux. Lorsqu’il eut cette vision, le jeune Lone tressaillit un moment, persuadé qu’il avait vu des cornes se dessiner sur la tête de sa, pourtant si jolie, sœurette.

« Non mais Rowen, je te JURE que ce n’était pas parce qu’il y avait des examens à Beauxbâtons que je me suis fait porté malade ! Eh, tu ne croît quand même pas que ça va me clouer au lit, des petits contrôles tout bidons ! Sérieusement. Roooh, ne fait pas cette tête, allé ! Ne me fait pas croire une seconde que tu t’es inquiété pour moi. Tu as déjoué la ruse avant les parents, pas vrai ? Bon d’accord, j’avoue, j’avais un peu la migraine et j’avais la flemme de me rendre aux exams alors que j’aurai pu paresser un peu plus dans mon lit, mais comprend moi, à ma place, tu aurais fait pareil, non ? »

Conscient qu’il avait craqué psychologiquement, Artémis eut un petit haut le corps, et se tassa un petit peu plus dans son lit, se cachant presque sous la couverture.

« non ? » répéta t-il, sûr et certain qu’il n’allait pas être épargné par ce qui lui servait de sœur.

Les mains sur les hanches, la jeune lionne finit par dire.

« Bon, okay, je te pardonne. Mais dès que je m’en vais, et que tu n’as plus ton plâtre, tu files à l’école d’accord ? Ce n’est vraiment pas bien de sécher les cours. Et ton avenir, tu en fais quoi ? »

Mettant les bras en croix, comme pour faire le ‘vade retro satanas’, Artemis agita la tête de haut en bas, alors qu’il voulait en fait répondre par la négative ( mais comprenez le, le regard de braise de Rowen le faisait littéralement suer comme un bœuf ) :

« Tu commences à parler comme les parents ! Ah ! Mais on est encore jeune non ? Et on s’amuse comme, nous, sinon ? Ok ok, d’accord, j’y retournerais, si ça peut te faire plaisir. Et arrête de me regarder comme ça, tu m’fais grave flipper »

Avec un long soupir, il s’inclina devant son aînée. D’accord il serait un gentil petit élève studieux. D’accord il ne ferait plus de bêtises sans son autorisation. D’accord, d’accord, d’accord.
Il espérait simplement qu’en se montrant ainsi retissant, elle ne se mettrait pas en colère, et ne lui dégommerait pas la face avec une de ses fameuses prise de catch.
Finalement, après avoir réfléchit un bon moment, -le temps que ça monte au cerveau #SBAFF#-, la gamine se radoucit :

« Ok, je marche. Bon maintenant, prend ton médicament. Il faut que tu te reposes, puisque tu es là. Apparemment, vu que tu es atteint de la debilitum… machin truc, tu dois prendre un somnifère. Allé hop, j’te le met dans ton verre. Boit maintenant. »

« Hon ! Tu es tellement généreuse, Rowy, ma Rowy chérie, mon ange, mon adorée, mon petit sucre d’orge… »

Il avalât une gorgée de son breuvage.

« Ma petite teigne, mon marshmallow, ma chocogrenouille… »

Nouvelle gorgée.

« Ma superbe, ma grande, ma génialissime… »

Il finit son verre et le reposa bruyamment sur la table, l’esprit légèrement engourdit :

« … grande sœur que j’aiiiiimeeeee !! »

Et il l’attrapa par les joues, pour lui faire un énorme bisous sur la bouche, avant de se coucher sur son oreiller, les yeux clos.

« ‘nne nuit, Rowezzzz….zzzzzzzzz……zzzzzzz…. »

…

« ARTEMIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIS !! »

Titre : Poudlard Express, quand tu nous tiens...
Couple : Rowen Lone & Drago malefoy
Personnages concernés : Rowen Lone & Drago Malefoy
Rating : PG
Thème : 3. Scandale
Tome concerné : Harry Potter & le Prisonnier d'Azkaban
Nombre de mots : 703 mots
Cadre : La scène se déroule lors de la seconde année de Rowen, dans le Poudlard Express. La Gryffondor se trouve dans le même compartiment que Drago Malefoy.




« Tiens, pourquoi le train s’est arrêté ? »

« Pousses toi de là, Lone, t’es lourde ! »

« Mais j’t’en poses des questions ? »

Affalée sur Drago Malefoy, lorsque le train avait brusquement freiné, Rowen tenta tant bien que mal de regagner son siège, tâtant à l’aveuglette le compartiment pour ne pas trébucher sur quelque chose ( ou quelqu’un ).
De son habituelle voix trainante, le jeune Serpentard reprit :

« Fait gaffe où tu poses tes pattes ! »

« Oups, pardon. »

Sans vraiment le faire exprès, la jeune lionne avait posé sa main pile sur le torse du blond, suite à quoi, elle se promit intérieurement de se laver les mains.
Toujours plantée au milieu du compartiment, incapable de voir quoi que ce soit dans cette obscurité pesante, Rowen chercha à tâtons sa baguette magique, pour tenter de lancer un sortilège Lumos.
Dans sa chute, elle avait dut laisser tomber celle-ci, car, contrairement à son habitude, elle ne trouvait rien dans sa poche. Flûte alors.
Allait-elle devoir rester accroupie là comme ça, jusqu’à ce que la panne soit réparée ? Et puis l’autre idiot, il ne pouvait pas se bouger un peu pour l’aider ?
Ah ben on aura tout vu.

Installé confortablement sur sa banquette défoncée, Malefoy semblait ne pas avoir été secoué par le brusque arrêt du Poudlard Express. Si on met de côté, bien sûr, une gamine de seconde année qui lui atterrissait en pleins dans les bras. Sacré veinard, va.
Semblant trouver les allers retours farfouilleurs de la main de Rowen sur le parquet bien agaçants, le Serpentard se décida à sortir sa propre baguette, pour lancer le sortilège Lumos.
Une légère lueur pointa sur l’extrémité de sa baguette, et un peu éblouie par la vive lumière, Rowen se frotta les yeux. Argh, elle ne s’était pas attendue à un choc aussi violent. Voilà qu’elle voyait maintenant des petits ronds blancs un peu partout. Génial.

Se frottant les yeux pour tenter de retrouver la vue, la fillette se mit à la recherche de sa baguette, qui, normalement, ne devait pas avoir volé bien loin…
A gauche, a droite, rien du tout. C’était un cas assez problématique. Que ferait-elle si elle ne la retrouvait pas avant que le Poudlard Express n’arrive au château ? Elle devrait retourner chez Ollivander en chercher une ? Aïe.
A cette pensée, la jeune lionne se mit à paniquer un peu plus, tandis que Malefoy souffla d’un air impatient.

« Il y a un problème ? » demanda Rowen, d’une voix un peu agacée.

En effet, depuis le début du trajet, elle s’en mangeait plein la tronche, des répliques désagréables du petit prince des Serpentard.

Semblant balayer d’une petite pichenette, une poussière invisible sur sa robe de sorcier, le vert et argent répondit, en prenant bien son temps pour l’énerver :

« T’es vraiment lente, dépêches toi de te rassoir sur ta banquette, tu fait trop de bruits… »

Levant les yeux vers son interlocuteur, Rowen répliqua :

« Ah ben figures toi que tant que je n’aurai pas trouvé ma baguette, je… »

Elle s’arrêta soudainement, semblant apercevoir quelque chose qui avait capté son attention. Oh oh oh ! Elle avait retrouvé sa précieuse…

Se levant donc, pour se diriger vers le blond, la gamine tendit la main pour attraper la baguette qui avait atterrit sur la banquette de Malefoy, pile à côté de lui.
Le train jugea bon de redémarrer pile à ce moment là.
A cause du choc, la deuxième année fut une nouvelle fois propulsée vers l’avant, et se planta encore pile sur Malefoy.
Sauf que cette fois ci, elle avait les mains autours de lui ( l’une dirigée vers sa baguette, l’autre qui foutait là, on ne savait pourquoi ), et ses lèvres avaient atterries…

« Hmpfhpfpf ?! »

Se dégageant bien vite fait du Serpentard en s’essuyant énergiquement la bouche, la gamine regarda Malefoy avec des yeux ronds.
Lui semblait tout aussi interloqué, mais se contenta de se lécher la lèvre supérieure, en disant de sa voix neutre :

« J’trouve que pour une fille aussi laide, t’embrasses quand même bien. Ca te fait un plus, Lone. »

Et il se leva, pour se diriger hors du compartiment, sans lui laisser le temps de lui envoyer sa valise à la figure. Quel scandale ! GNE !!

Titre : Le lézard radioactif et le Géranium.
Couple : Rowen Lone & Michael Corner
Personnages concernés : Rowen Lone, Michael Corner & des Membres du Covenant, ainsi qu'une Serveuse
Rating : PG
Thème : 4. Toi et moi
Tome concerné : Harry Potter & la Coupe de Feu
Nombre de mots : 1265 mots
Cadre : Durant la troisième année de Rowen, à Pré-au-Lard.




Les diligences qui menaient habituellement à Pré-au-Lard venaient de s’arrêter avec un cliquetis métallique dans la rue principale. Presque immédiatement, un flot d’élèves fut déversé dans tout l’endroit, et les plus pressés se ruaient déjà dans les boutiques, bousculant les autres au passage…
Tentant de calmer les ardeurs de ces abrutis en jouant avec son insigne de préfète, Rowen faisait porter sa voix, en intimant aux premiers qu’elle attrapait de se la jouer moins chaud bouillants, s’ils ne voulaient pas passer la soirée à brosser les orteils de Rusard avec une brosse à dent. Sans vraiment s’apercevoir que de toute manière, personne ne l’écoutait, la jeune brune croisa les bras, de dépit, puis jeta un regard furieux à un troisième année de Serpentard qui venait de lui rentrer dedans.
Levant la main, prête à sortir une remarque cinglante, l’aînée du trio Lone se figea sur place lorsqu’une personne bien connue vint lui tapoter sur l’épaule, disant, d’une voix légèrement amusée :

« Eh bien Lone, on s’amuse à martyriser les plus jeunes que soi ? Le Godzilla est actif dès deux heures de l’après midi ? »

Aussitôt, la Gryffondor vira au rouge géranium. Oh non, ne me dites pas que c’était lui ! Qui ? Je vous le donne en mille…

« Corner… » railla la jeune fille, en se retournant vers le Serdaigle.

Elle pouvait tomber sur tout le monde cette journée ci, et il avait fallut que ce soit lui ? Elle était vraiment malchanceuse ou quoi ? Ah… Surtout qu’à présent, il devait bien remarquer qu’elle était complètement gênée en sa présence. Mais ce n’était que le froid, eh oui… En passant, lui-même était rouge, alors il n’y avait aucune remarque à faire. Elle était rassurée, de ce côté-là…
Mettant ses mains sur ses hanches, avec une expression de défi sur le visage, la quatrième année reprit :

« Et TOI, tu n’as rien d’autre à faire que de venir me taper sur le système dès deux heures de l’après midi ? »

« Oooh, mais le petit lézard démarre au quart de tour ? Tu sais quoi Lone, arrête de te sentir attaquée à chaque fois que je suis dans les parages. C’est vrai quoi, je ne suis pas bien effrayant. »

Et, lui enfonçant son bonnet sur la tête, il s’éloigna après avoir éclaté d’un grand rire sonore… Furieuse contre cet âne bâté, la préfète ne trouva rien d’autre à faire que de le suivre pour lui pourrir sa journée. Oh elle allait se venger ! Et pas de manière superflue…
Lui collant donc aux basques, la gamine entra en même temps que lui dans le bar des Trois Balais, où il allait rejoindre des amis à lui.
S’accrochant à son bras pour s’incruster dans le petit cercle intime, où elle ne connaissait que Liam Darling, préfet des Serdaigles, et Zack Andersen, capitaine de son équipe de Quidditch, la fillette leva les yeux vers Corner, tout en disant :

« Aaaaah, qu’est ce qu’il est pas romantique celui là !! M’inviter à boire et me traîner à la table de ses potes… »

Comme s’il venait de se prendre une grande claque dans la figure, le Serdaigle la regarda, visiblement amusé, murmurant d’une petite voix :

« Depuis quand je t’ai invité à boire un verre ? »

Sans prêter attention aux autres membres du « Covenant », qui s’esclaffaient devant la scène, la préfète répondit, en haussant les épaules :

« Depuis maintenant ? »

Petit regard mouillé, qui le fit craquer indéniablement. Ah, qu’est ce qu’elle pouvait être diabolique, des fois… Enfin bon, faisant un léger signe de la main à ses amis, et attrapant par le bras la lionne, le Serdaigle l’entraîna vers une autre table, un peu plus reculée, cette fois ci, tout en soufflant :

« Ah ah, il fallait le dire bien avant, si tu voulais passer la journée avec moi. Maintenant, je sens qu’on va se faire reluquer par le reste de la bande. »

Il fit un léger signe de la main vers la table où étaient rassemblés tous ses amis, et Rowen leur fit un petit sourire, voyant bien qu’ils les regardaient en se donnant des coups de coudes.

« Mais bon, de toute manière, c’est pas grave. Donc tu disais que… »

Sans lui laisser le temps de finir sa phrase, la troisième année lui attrapa le menton, puis l’embrassa longuement, se délectant d’avance des têtes que tireraient les autres en la voyant si directe. Ah ah, il n’avait pas pu s’y attendre, à celle là, hein ?
L’observant perdre ses moyens, devenir tout rouge, et bégayer des phrases sans sens, Rowen leva la main vers la première serveuse qui se diriger dans leurs coins, pour demander :

« Deux Bierraubeurre, s’il vous plaît. C’est bien ça que tu veux boire, non ? »

« Heu… oui, oui. »

Manquant d’exploser de rire lorsqu’elle vit Corner si gêné, la demoiselle regarda la serveuse s’en aller pour chercher leurs commandes.
Pendant ce temps, elle pianotait sur la table avec ses doigts, vieux tic dont elle n’arrivait pas à se défaire… :

« Hey Lone ! »

« Hum ? »

Attendant qu’elle se retourne vers lui, Corner lui choppa la joue, et la tira doucement vers lui, avant de l’embrasser une seconde fois… Baiser qu’elle lui rendit.
Après quelques longues secondes, les deux adolescents se décollèrent l’uns de l’autre, tandis que la serveuse leurs apportait leurs Bierraubeurre, un petit peu émoustillée par le baiser fougueux qu’elle venait de voir.

« Et voici pour nos deux jeunes tourtereaux… »

Mettant son plateau devant sa bouche pour s’empêcher de pouffer trop fort, elle repartit, allant raconter à ses collègues ce qu’elle venait de voir –comme si c’était la première fois-.
Bref… Michael et Rowen passèrent donc l’après midi à se raconter des choses sans importances, à se tenir la main, et à s’embrasser entre deux gorgées de boisson chaude, qui ne faisait qu’attiser leurs petits jeux…

Quand enfin vint le moment de rentrer, ils se dirigèrent vers les Diligences, la lionne pressant tout de même le pas sans attendre le Serdaigle…
Chose qui sembla le déboussoler, puisqu’il l’appela une seconde fois, en lui attrapant la main :

« Lone ! »

Se retournant en souriant, la fillette demanda :

« Hum oui ? De quoi ? »

Prenant sa respiration, et devenant tout rouge, Corner articula :

« Au fait heu… Toi et moi, on est, heu… »

Il aurait voulut dire quelque chose du genre « Toi et moi on est vraiment ensemble ? » ou bien « Toi et moi on sort ensemble », mais les mots semblaient se bloquer dans sa gorge…
Faisant quelques exercices respiratoires pour se calmer, il reprit :

« Toi et moi… »

Le regardant toujours avec un air de totale incompréhension sur le visage, Rowen se retourna vivement vers les Diligences qui venaient de se mettre en marche, retournant au château de Poudlard. Eh zut alors ! Ils les avaient ratés… Et tout ça c’était de sa faute à lui !
Fixant alors une nouvelle fois Corner, avec un air passablement agacé sur le visage, la lionne se décida à achever ses débuts de phrases, qu’il n’avait jamais pu finir :

« Oui, toi et moi, on est de profonds imbéciles. On a raté les diligences, pfff… »

Elle se détourna alors, et commença à marcher en suivant les sillons qu’avaient laissés les carrosses dans le sol boueux. Il n’y avait plus d’autres solutions que de regagner Poudlard à pied…

Titre : De l'amour à la rage...
Couple : Rowen Lone & Cormac McLaggen
Personnages concernés : Rowen Lone, Cormac McLaggen & Sarah Lone
Rating : PG-13
Thème : 5. J'ai quelque chose à te dire...
Tome concerné : Harry Potter & le Prisonnier d'Azkaban
Nombre de mots : 1239 mots
Cadre : Seconde année de Rowen, durant le Bal de Noël.




Des bruits de verre brisé, de la porcelaine qui s’éclate en milles morceaux contre le sol froid et lisse de la Grande Salle. McLaggen qui attrapait une énième coupe de champagne avant de la vider devant les yeux scandalisés de Rowen.
La soirée de bal avait vite fait de tourner au cauchemar lorsque, pris d’un accès de folie, Cormac avait littéralement cassé avec sa petite amie. Cassée, ça oui elle l’était. Sa fierté avait été réduite en miette comme l’assiette qui venait de lui glisser des mains.
Les restes de gâteau au chocolat gisaient à présent sur le par terre, inertes, et peu de gens prêtaient attention à ce couple qui, quelques heures plus tôt, marchait pourtant si bien…
Un air de totale incrédulité gravé sur son visage, la jeune lionne se dirigea doucement vers son ex petit ami, mais le contourna bien rapidement, pour s’échapper de la salle de fête, tenant furieusement les pans de sa robe, bien trop longue pour elle.

Ah ! Qu’elle avait été stupide de croire qu’il était son prince charmant. Qu’elle avait été stupide de le croire lorsqu’il lui avait dit ses « je t’aime », pourtant si convainquant. Et qu’elle avait été stupide de croire qu’il laisserait son mauvais côté à la trappe, pour passer une soirée tranquille avec elle. Après tout, il était gosse de riche, snob comme pas possible, noble, et n’avait certainement rien à faire avec une vulgaire fille de basse origine comme Rowen. Elle, elle n’avait pas de sang pur, pas de parents qui roulaient sur l’or. Elle était du monde « normal ». Du moins, malgré tous les beaux discours qu’il lui avait tenu pour la persuader que non, qu’il l’acceptait comme elle était, elle en était subitement moins sûre… Franchement. La lâcher comme ça au bal, et aller en draguer une autre, avant de s’enfiler une demi douzaine de coupe de champagne, c’était faire fort.

Le bruit de ses chaussures à talons bas retentissant avec une extrême férocité, ses cheveux bruns mi longs flottant derrière sa silhouette fantomatique, la lionne tentait de regagner sa salle commune. Ou tout du moins, elle en était persuadée.
En fait, elle se contentait simplement de courir droit devant elle, comme si elle n’avait pas assez de courage pour se retourner, et affronter la dure réalité : elle s’était faite larguée, après qu’il l’ait trompée. Ah bah, ça en faisait une belle brochette, pfff… Sérieusement.

Enragée par cette attitude complètement révoltante, Rowen tourna à l’angle du mur… Et là, son cœur manqua de lâcher.
Par on ne savait quel miracle, McLaggen l’avait rattrapée, et la tenait maintenant serrée contre lui, pour l’empêcher de s’enfuir.
Elle, elle tapait sur le sol comme une démente, tentant de se défaire de cette étreinte, et allant même jusqu’à lui planter ses ongles dans le bras. La carrure bien plus imposante du cinquième année eut largement raison d’elle, et il réussit à l’immobiliser en deux tours de bras, la plaquant brutalement sur le mur, sans autre forme de ménagement.
Le souffle haletant, d’avoir trop courut, et surtout trop bu, le blond essaya d’aligner deux mots correctement, tandis qu’elle avait les larmes aux yeux :

« A..ttends… S’il…te…plaît… »

Secouant la tête de gauche à droite, sans rien répondre d’autre, la gamine essaya d’arracher les bras qui l’enserraient de plus en plus fort. Elle sentait clairement que son sang circulait mal, tant il lui strangulait les membres… L’oppressante présence du Gryffondor n’arrangeait pas non plus les choses : si ça avait été quelqu’un d’autre, elle aurait sans doute pu mieux respirer.
Tentant une énième fois de se libérer de l’emprise, Rowen gigota, et tapa des pieds, soulevant à intervalles réguliers, sa robe de bal, confectionnée pour l’occasion.

« Lâ..che…moi ! J’te dis ! Arrête, laisses moi partir, sinon je crie !! »

Et alors ? Qu’est ce que ça pouvait bien faire de toute manière ? Elle s’était éloignée de son seul lieu de salut : la grande salle. De là, si elle avait appelé à l’aide, quelqu’un serai sûrement venu. Mais là, éloignés de tous… Il n’y avait aucunes chances.
Bref, arrêtant de bouger, la fillette attendit un moment d’inattention pour donner un grand coup et se remettre à courir. L’effet de surprise aurait bien fait son travail, et là, elle pourrait retourner se blottir dans son dortoir, jusqu’à ce que les effets de l’alcool se soient dissipés. De toute manière, il ne pourrait pas monter jusqu’à là. Les escaliers se transformaient automatiquement en toboggan, si un mâle tentait de les gravir… La seule chose qu’elle espérait, c’était que la Grosse Dame ne se soit pas faite la malle.

« Restes tranquille une seconde, s’il te plaît… J’ai quelque chose à te dire. »

Se remettant brusquement à gigoter comme un asticot dans une pomme ( et tes bonnes résolutions d’attendre le moment propice ? ), Rowen attrapa le bras de Cormac, et tenta de le soulever pour passer en dessous.
Comme s’il venait de céder, le cinquième année relâcha un instant ce bras ci, mais lui attrapa vivement les cheveux pour la tirer vers lui, sans prendre garde à ses protestations et ses gémissements de douleur.

En un instant, voilà qu’il lui enfournait sa langue dans la bouche, en la tournant et la retournant, étouffant à moitié la demoiselle. Le mélange d’amertume et d’alcool que la jeune fille ressentit à ce moment là lui donnèrent momentanément la nausée, et elle dut s’accrocher fermement à son aîné pour ne pas tomber dans les pommes.
Enlevant donc enfin ses lèvres des siennes avec un petit bruit humide, il huma le coup de la fillette, puis le mordit comme s’il s’agissait d’un fruit particulièrement apetissant.
Martelant le dos de McLaggen de plus en plus, la seconde année étouffa un juron, mais attendit que l’instant passe… Il n’allait pas tarder à s’évanouir, non ? Avec tout ce qu’il avait bu… Douce et folâtre insouciance…

Passant sa main dans le dos de la gamine pour lui retirer sa fermeture éclair, Cormac l’embrassa de nouveau, sans rien dire, le visage rougit…
Rowen sentit la fermeture glisser doucement, puis plus rien…

…

……

« Rowen ? »

« Huh… Je suis où ? »

« A l’infirmerie. »

La deuxième année regarda autours d’elle, l’air étonné, et remarqua qu’effectivement, elle se trouvait dans une pièce spacieuse et toute blanche, allongée sur un lit aux draps fraîchement lavés. Sa tête lui faisait un mal affreux, et pendant son sommeil, quelqu’un avait noué des bandages autours de son cou.
En passant la main dessus, Rowen pu clairement dire qu’elle avait été mordue jusqu’à en saigner abondamment. Ses poignets ne valaient d’ailleurs pas mieux : des traces de strangulations étaient visibles.
Sa sœur Sarah, l’air inquiète, se pencha vers elle, et posa une main sur son front brûlant.

« Oulah, il faut que tu te reposes encore un petit peu… »

« Sarah… »

Retenant par le poignet sa jumelle qui s’apprêtait à repartir pour la laisser dormir toute seule, Rowen la regarda avec un air d’insistance, souhaitant à tout prix lui demander ce qui s’était passé ce soir là.

« Qu’est ce qui s’est passé ? Je veux dire… Qui m’a amenée ici ? Et où est Cormac ? »

Sa sœur lui fit un petit sourire, puis se baissa vers elle, la forçant à s’allonger sur son oreiller. Dormir était primordial si elle voulait retrouver la forme rapidement…

« Eh bien… »

Fin…

Titre : Dernières pensées…
Couple : Rowen Lone & Michael Corner
Personnages concernés : Rowen Lone & Michael Corner
Rating : PG
Thème : 6. Entre le rêve et la réalité
Tome concerné : Harry Potter & les Reliques de la Mort
Nombre de mots : 915 mots
Cadre : Bataille de Poudlard, sixième année de Rowen, juste avant qu'Harry ne se rende à Voldemort.




Le château de Poudlard était devenu méconnaissable. De grands morceaux de murs avaient étés arrachés ça et là. Les armures avaient quitté leurs socles pour aller se battre aux côtés des élèves et des professeurs. Des bruits assourdissants résonnaient de toute part, dans l’agitation et la confusion générale. Les gargouilles étaient décapitées, et les toiles d’anciennes personnalité du monde de la sorcellerie, complètement saccagées. Cependant, les cris, les gémissements, les prières… Rowen ne les entendait plus.

Elle était étendue, allongée sur le sol froid, seule et délaissée, au milieu d’une masse de cadavres tombés au combat un peu plus tôt. Une morsure profonde était visible sur son cou clair. Elle baignait dans son propre sang, les yeux vitreux, tentant de rester « vivante ». Malgré tout, elle sentait ses forces l’abandonner. Sa baguette avait volé, et s’était brisée en milles morceaux. Elle n’était plus d’aucune utilité dans la bataille. Les mangemorts avaient prit le dessus. Cependant, même si elle savait que pour elle comme pour les autres, c’était la « fin », elle aurai voulut le voir une dernière fois.
A demi inconsciente, elle agita sa main, pliant ses doigts et les dépliants, comme si elle espérait qu’on la lui saisisse. Tout se brouillait dans son esprit. Et la douleur était insupportable. Pitié, que ça finisse. Elle ne pouvait que se répéter ces phrases, encore et encore, tandis qu’inspirations après inspirations, ses derniers souffles de vie s’en allaient.

Rowen ferma les yeux légèrement, afin de ne voir qu’une masse floue et humide au dessus d’elle. Son frère, et sa sœur, s’étaient précipités dans la bataille. Elle ne savait toujours pas s’ils s’en étaient sortis ou non. Quoi qu’il en soit, comme elle, ils se seraient battus jusqu’au bout. Son père n’était pas encore apparut. Etait-il au courant qu’une bataille avait explosé à Poudlard ? Confortablement installé dans son château de Beauxbâton, avait-il pu savoir que des centaines et des centaines de vies étaient en danger ? Elle espérait… La jeune lionne espérait qu’il ne se délogerait pas de son petit cocon sécurisé. S’il mourrait, après la mort de sa mère, qui resteraient-ils ? Serai-ce la fin de toute la lignée Lone ? Il fallait se rendre à l’évidence. Cette bataille était perdue d’avance.

D’ordinaire, la Gryffondor n’aurai jamais eut de telles pensées. « On ne peut pas savoir avant la fin » et « ne jamais abandonner » étaient ses répliques favorites. Lorsqu’elle jouait dans l’équipe des rouges et ors, elle croyait toujours à leurs victoires… Jusqu’à la toute fin… Mais là, c’en était trop. La vie s’éloignait petit à petit. La seule chose qu’elle pouvait espérer, c’était que toutes les personnes qui lui étaient chères s’en aillent. Qu’elles se cachent, qu’elles quittent toute cette agitation. Au moins, ils pourraient vivre. Ils seraient sauvés. Son père, son frère, sa sœur, ses amis, et Michael…
A cette pensée, les yeux de la brune s’embuèrent. Elle aurait tant aimé qu’il soit là avec elle, avant qu’elle ne s’en aille à tout jamais. C’était une pensée très égoïste, mais Rowen espérait qu’il s’apercevrait qu’elle était là, à l’attendre, et qu’il lui dirait une dernière fois « je t’aime ». Mais il devait se battre, sûrement. Bien qu’élève à Serdaigle, Michael était bien plus courageux qu’un Gryffondor. Pourtant, s’il avait pu être là…

Comme si son appel avait été entendu, une main douce, chaude, plongea dans la sienne, lui saisissant les doigts. On aurait dit que quelqu’un s’était accroupit auprès d’elle, et qu’il tentait de lui dire quelque chose. Mais c’était impossible, elle devait sûrement rêver. Personne n’aurait arrêté de lutter pour venir la voir. La situation était si délicate. Tous les sorciers aptes à combattre devaient repousser les mangemorts. Pourtant, il lui semblait entendre des bribes de mot. Une voix qui l’appelait, avec force, tout en resserrant ses doigts contre les siens.

« R… wen… Rowe… Rowen ! »

La voix étrangement familière de Michael retentit à ses oreilles. Les yeux à présent clos, elle tenta de sourire légèrement. Même si elle savait que c’était un rêve, elle ne pouvait s’empêcher d’être heureuse. Non. Ce n’était sûrement pas la réalité… Il lui semblait qu’un jour, on lui avait dit qu’avant de mourir, on rêvait… Etait-elle entrée dans cet état d’avant-mort ? Etais-ce un rêve qu’elle faisait ? Si oui, il était d’une surprenante beauté. Finalement, mourir n’était pas si triste que ça…

En faisant un gros effort pour bouger, Rowen referma ses doigts contre ceux de Michael. Même s’ils étaient bien réels, elle ne pouvait croire en cette étrange faveur que le ciel lui faisait. Cela prouvait-il par ailleurs qu’il n’était pas mort ? Elle ne pouvait partir plus réjouie… Puis, la voix de Corner s’effaça. Son esprit se brouilla un peu plus, et elle ne pensa plus à rien. C’était comme si elle était enfermée dans une pièce affreusement noire. Elle était seule, simplement éclairée par une petite lueur. Mais tout autour d’elle était pénombre. La main du Serdaigle était cependant toujours là.
Puis, dans un souffle, un battement d’aile, il se pencha vers elle, et l’embrassa longuement. La mort n’était vraiment pas douloureuse. Et tellement douce…

Et voilà qu’à présent, elle se sentait fatiguée. C’était comme si elle tombait endormie. Le noir vint la visiter un peu plus. La main de Corner disparut. Mais elle sentait toujours cette légère étreinte, comme s’il ne voulait pas la laisser s’en aller. Mais il le fallait. Cependant, la jeune lionne était heureuse…

« J’ai rêvé… »

Titre : Serdaigle contre Gryffondor
Couple : Rowen Lone & Olivier Dubois
Personnages concernés : Olivier Dubois, Harry Potter, Fred & Georges Weasley, Lee Jordan, Alicia Spinnet, Katie Bell, Rowen Lone, Minerva McGonagall.
Rating : G
Thème : 7. Superstar
Tome concerné : Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban.
Nombre de mots : 1269 mots
Cadre : Seconde année de Rowen, durant le match Gryffondor-Serdaigle. Angelina Johnson ayant eut une blessure, Rowen est nommée comme remplaçante. Le résultat de ce match est déterminant, car si Gryffondor ne gagne pas, l'équipe ne pourra pas être premier à la coupe de Quidditch.




Le match qui opposerait Serdaigle à Gryffondor n’allait pas tarder à commencer. Rowen, qui avait été désignée comme remplaçante, tentait de s’habiller correctement dans cet uniforme légèrement trop grand qu’on lui avait prêté. Dans les vestiaires, tous les joueurs étaient assis, en train de méditer sur la stratégie mise au point par Dubois quelques semaines plus tôt. La blessure d’Angelina Johnson avait bien évidemment chamboulé tous ses plans, et l’intégration de Rowen, qui était bien moins costaud que le poursuiveur titulaire, avait été un véritable problème. Quoi qu’il en soit, toute l’équipe avait réussit à trouver le bon entendement, et s’apprêtait à se montrer sur le terrain, tandis que Dubois faisait son habituel discours.

« Bon alors, je sais bien que notre équipe est vraiment excellente, et que les autres ne font pas le poids, mais tout de même. Angelina ne peut pas jouer, nous perdons donc un magnifique atout. Mais bon, je pense qu’il n’y aura pas de problèmes… Rowen, ne t’inquiètes pas non plus, Fred et Georges te protégerons des cognards… Essaie de marquer le plus possible et de tenir le rythme. En cas de problème tu n’as qu’à foncer dans un groupe de joueur en agitant des bras et en faisant comme si tu avais perdu le contrôle de ton balai pour tous les mettre K.O. Nous avons eut beaucoup de malchance contre les Poufsouffles. Mais cette fois, Harry, tu vas attraper le vif d’or hein ? Pas vrai que tu vas l’attraper ? Tu vas… »

« OUI OLIVIER ! »

Rowen, qui devait disputer son premier match, avait l’impression d’avoir avalé une grosse poignée de grenouilles glacées particulièrement excitées. Son ventre lui faisait un mal terrible, et elle se demandait si elle n’allait pas tomber dans les pommes dès les trois premières minutes. Mais bon. Elle tourna sa langue trois fois dans sa bouche, et sortit du vestiaire en même temps que les autres.
La lumière qui filtrait l’aveugla quelques secondes, et elle entendit un coup de sifflet caractéristique. Dubois leur cria « Enfourchez vos balai », et ils décollèrent tous en même temps.
La seconde année ne fit qu’un seul tour de terrain, puis vint se placer aux côtés d’Alicia et de Katie. Elle secoua sa chevelure brune un instant, et le souaffle fut lancé, sous les jubilations enthousiastes des spectateurs.

Se penchant sur son balai, la demoiselle tenta d’attraper la balle rouge vif. Cependant, un joueur de Serdaigle l’attrapa avant elle, et se dirigea vers les anneaux des Gryffondors. Pendant ce temps, Lee Jordan faisait son habituel commentaire…

« Ca y est c’est parti ! Le clou de ce match, c’est bien sûr l’Eclair de Feu, monté par Harry Potter de l’équipe de Gryffondor. Si l’on en croit Balai-Magazine, l’Eclair de Feu a été choisi cette année par les équipes nationales qui participeront au championnat du monde… »

« Jordan, vous voudriez bien commenter ce qui se passe sur le terrain ? »

Rowen, cependant, n’entendait même plus la voix de son aîné et de sa directrice de maison. Alicia venait de récupérer le souaffle, et le lança à Katie Bell qui marqua. Gryffondor prenait donc l’avantage. Applaudissant en même temps que les supporters rouges et or, la seconde année prit un virage en épingle et alla se positionner en défense. Le gardien des aigles fit une passe à l’un de ses camarades, et le match reprit.

En sens inverse cependant, elle réussit à récupérer la balle, et fit une passe en cloche à Alicia, qui marqua. Le score était à présent de 20 à 0 !
Ne se laissant pas déconcentrer pour autant, la demoiselle se repositionna, tandis qu’un poursuiveur de Serdaigle se dirigeait vers les cages. Cette fois ci, lorsqu’elle tenta d’intercepter une passe, le joueur adverse joua du coude, et s’approcha dangereusement des cages…

« Davies est devant les buts… il va marquer… Allez Olivier, bloque celle là… Bon gardien… Très bon… Difficile de marquer, très difficile… OUI ! Il l’a bloqué ! Le score reste donc de 20 à 0 en faveur des Gryffondors. »

Dubois envoya la balle à Alicia, qui partit vers les buts adverses. Après quelques slaloms, elle marqua le troisième but de l’équipe, tandis qu’un batteur de Serdaigle envoyait un cognard vers Harry. Des Oooooh s’élevèrent des gradins, tandis que les supporters bleus et bronze acclamaient le joli coup de leurs batteurs.
Quelques secondes plus tard, Rowen attrapa le souaffle, et se dirigea vers les anneaux adverses. George Weasley descendit en piquet vers elle, et envoya un cognard qui l’avait prise pour cible, sur le batteur adverse qui dut faire un tonneau pour l’éviter.
Durant ce court laps de temps, la seconde année en profita pour tenter de marquer.

« Ah, Lone est devant les buts… La seconde année a eut l’immense privilège de remplacer Johnson… Mais va-t-elle se montrer aussi brillante qu’elle ? »

Suite à ce commentaire de Lee Jordan, Rowen perdit l’équilibre et balança le souaffle n’importe où, qui fut récupéré par le gardien des Serdaigles.

« Apparemment non. Pas de chance Rowen, la prochaine fois. Le souaffle est donc récupéré par Len. Il fait une passe à Toppinen… qui en fait une à Elvaneski… Et Dubois bloque ! »

Rassurée de voir que son mauvais tir n’avait pas aboutit à un but de l’équipe adverse, la lionne repartit vers le milieu du terrain, bien décidée à se rattraper. Comme pour lui laisser une seconde chance, Katie lui fit une passe, et elle marqua.
Des cris de joie montèrent alors de tout le terrain, et la fillette se sentit transportée de bonheur. C’était son tout premier but.
Elle n’était cependant pas décidée à s’arrêter là. Elle en marqua trois en suivant, tandis qu’elle remontait dans l’estime de tous. Alicia et Katie marquèrent ensuite.

« Gryffondor mène par quatre-vingts points à zéro et regardez un peu les performances de l’Eclair de Feu ! Potter arrive à lui faire faire ce qu’il veut, maintenant. Vous avez vu comment il prend ses virages ? Le Comète de Chang ne fait pas le poids… »

« JORDAN ! VOUS AVEZ RECU DE L’ARGENT POUR FAIRE LA PUBLICITE DE L’ECLAIR DE FEU OU QUOI ? CONCENTREZ-VOUS SUR LE COMMENTAIRE DU MATCH ! »

Cependant, Serdaigle marqua trois buts d’affilé, ce qui réduisit légèrement l’avance confortable que s’était assurée Gryffondor. Les dents serrées, Rowen entama une formation agressive, puis marqua son cinquième but avec hargne. Ce fut à ce moment là que Dubois cria quelque chose à Harry.
La seconde année était trop loin pour entendre, mais apparemment, Potter entamait la poursuite du vif d’or… Retenant son souffle, Rowen le vit descendre en piqué avec une maîtrise incroyable, puis sortir sa baguette, lancer un truc argenté vers des Détraqueurs qui étaient apparus, et se saisir du vif d’or. Aussitôt, Madame Bibine siffla la fin du match.

Portée par l’euphorie du match, Rowen se regroupa autour d’Harry, en criant des paroles incompréhensible. L’équipe retourna ensuite rapidement dans les vestiaires, où Dubois gesticulait d’une voix étrangement essoufflée :

« Ce type est formidable ! »

Riant aux éclats avec les autres, Rowen commença à enlever ses protections tout en posant son balai sur le banc, lorsque Dubois leurs fit :

« Vous avez tous étés géniaux ! »

Et il se précipita vers la Gryffondor pour l’embrasser. Légèrement déboussolée, Rowen se dégagea rapidement, tandis que le Capitaine embrassait tout ses joueurs à tours de rôles.
Avec un « berk » dégoûté, les jumeaux Weasley s’éloignèrent de Dubois, tandis que celui-ci se dirigeait en chantonnant, fou de joie, vers les douches… Visiblement, l’euphorie du match ne s’était toujours pas dissipée…

Titre : Rencontre du parc d'enfant...
Couple : Rowen Lone & Jonathan Harkins
Personnages concernés : Rowen Lone & Jonathan Harkins.
Rating : G
Thème : 8. Jardin Secret
Tome concerné : Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban.
Nombre de mots : 1137 mots
Cadre : Fin de la première année de Rowen, durant les vacances d'été. La jeune lionne a été invitée à passer une semaine chez Rawane Harkins.




*Aïe, je suis en retard*

Courant à s’en déchirer les poumons, Rowen jouait du coude parmi les passants pour arriver à l’heure chez les Hawkins. Rawane, sa meilleure amie et élève à Serdaigle l’avait invitée à passer une semaine en sa compagnie. Evidemment, la jeune lionne n’était pas venue les mains vides. Dans son sac à dos, des poches et des poches remplies de bonbons attendaient sagement d’être dévorées par les deux fanatiques de saveurs sucrées. Bref. Notre petite brune avait manqué son bus, et, plan à la main, essayait de trouver la maison de sa camarade.
Normalement, Eric Madrown, son « premier amour » ( et par la même occasion, celui de Rawane ) devait les rejoindre. Rowen savait pertinemment que les deux érudits étaient faits l’uns pour l’autre, et qu’ils s’aimaient en secret, mais continuait tout de même de les côtoyer. Même si elle devait prendre sur elle, en aucun cas elle ne voulait mettre de côté ses deux premiers amis à Poudlard. Bref.

Haletant, la lionne parvint enfin dans une rue dénuée de tous passants, et continua sa route en marchant très rapidement. Selon le plan, elle ne tarderait pas à arriver. En jetant un coup d’œil à sa montre, Rowen s’aperçu qu’elle n’avait que 5 minutes de retard. Ce n’était pas la mort. Encore que, si sa cheminée n’avait pas cafouillé, elle aurait pu être chez Rawane en un rien de temps. Pfff.
Sans regarder devant elle, la gamine tourna une page du plan pour relire l’adresse, lorsqu’elle percuta violement quelqu’un qui se trouvait là.

Fesses par terres, trois options s’offrirent à elle :
1) Mais qu’est ce que tu foutais là bougre d’idiot ?! Tu vois pas que j’suis pressée ?
2) Ah, je suis désolée m’sieur, je regardais pas devant moi. Au’voir !
3) Pardon ! Je ne regardais pas devant moi. Ca va, tu n’as rien ?

Finalement, après un court dilemme, elle opta pour la troisième solution. Se levant d’un bond léger, Rowen tendit une main au jeune garçon qu’elle avait renversé, pour l’aider à se remettre sur pied.

« Excuses moi, je ne regardais pas devant moi. Tu ne t’es pas fait mal, j’espère. »

Bon. La bonne résolution de « je n’agresse pas un passant seulement parce qu’il m’a fait une crasse » semblait avoir été assimilée. Merci mon dieu.

« Non, ne t’inquiètes pas, tout va bien. Je suis désolé, je ne regardais pas non plus. Tu n’as rien ? »

L’étranger se releva avec l’aide de Rowen, et se dépoussiéra rapidement les fesses. Puis, avec un petit sourire, il se présenta :

« Ah au fait, je m’appelle Jonathan. Jonathan Harkins. »

Levant un sourcil, la brune ne répondit pas tout de suite. Harkins ? Mais alors, il était de la famille de Rawane ? Ah et puis. A regarder plus nettement, il lui ressemblait pas mal. Il était certes un tout petit peu plus grand, et avait les cheveux plus clairs, mais l’expression de ses yeux était exactement la même. Elle qui avait passé tout son temps avec Rawane l’année précédente, était bien placée pour le savoir…

« Ah, mais alors tu es le frère de Rawane, c’est ça ? Je suis une amie. Rowen Lone. Je suis venue la voir, elle est là ? »

Question stupide. Si on t’invite, Rowen, bien sûr qu’on est là, pfff… Cependant, Jonathan lui répondit très gentiment.

« Oui c’est moi. Ravi de rencontrer enfin la fameuse Rowen. Elle nous a beaucoup parlé de toi, tu sais ? Elle était très contente que tu viennes. Par contre là, elle est avec un garçon. Je pense qu’on devrait les laisser tranquille un moment. Elle m’a viré de la maison pour ça. Ca te dirait de faire un tour en attendant ? »

Acquiesçant rapidement, Rowen suivit Jonathan, qui la conduisit vers un parc pour enfant complètement désert. Là, il prit place sur une balançoire, tandis qu’elle s’asseyait sur le bas d’un toboggan.

« Et sinon, tu es à quelle maison à Poudlard ? Je ne t’ai jamais vu… »

« A Poufsouffle. Mais d’ordinaire, je me fais assez discret. Par contre toi je t’ai souvent vue. Tu frappais dans un mur, il me semble. »

« Ah, c’est sûrement pas faux ça… »

« C’est quoi tes centres d’intérêt, sinon ? »

« Bonne question. J’aime bien le Quidditch, les études, et faire les 400 coups avec mon frère et ma sœur. »

« Tu as aussi des frères et sœurs ? Ils ont quel âge ? »

« Le même que moi, on est triplés. »

« Ca doit être amusant, non ? Au moins vous ne vous sentez jamais seul. Si l’un d’entre vous est occupé avec quelqu’un, vous n’êtes pas délaissés. Avec Rawane, on est souvent ensemble. Mais comme aujourd’hui, je me sens légèrement abandonné. »

« Boh tu sais, il n’y a pas que des avantages. Tu te rends compte ? Quand il n’y a plus qu’une seule cuisse de poulet dans le plat, et que les deux autres se jettent dessus comme des affamés. Artémis est toujours le plus rapide. Mais comme Sarah fait souvent la tête, on lui cède tout. Et généralement, j’arrive assez bien à jouer du coude pour mettre les autres hors d’état. »

« Ils ont l’air plutôt marrant. C’est un peu moins léger comme ambiance chez moi. Mais on est que deux… »

« D’ailleurs je me demande bien ce que peut faire Rawane en ce moment… Elle est avec Eric, non ? »

« C’est en bonne voix, je présume. Mais ça fait pas mal de temps là, je crois qu’on pourrait revenir… Enfin toi. Je dois aller chez ma tante et mon oncle. Rawane préfère rester seule avec ses amis pour la semaine. Ce n’est pas très loin… Enfin je te plaint. Tu vas sûrement devoir tenir la chandelle. »

« Bah, si je me sens trop à l’écart, je peux très bien faire un tour dehors. »

« Ca te dirait qu’on se revoit pour discuter ? »

« Je veux bien, mais où ? »

Il réfléchit un moment, arrêtant de se balancer.

« Ici, pourquoi pas ? Il n’y a jamais personne. C’est un peu mon jardin secret… »

« Aucun problème, alors. A bientôt donc… Je te promets que je reviendrais. Par contre, je pense que je ne vais pas cracher par terre, ça fait pas très élégant. »

« Tu n’aura pas besoin de cracher. »

Jonathan se leva de la balançoire, et se dirigea vers elle. Puis, il approcha doucement sa tête de Rowen, et l’embrassa brièvement.

« Voilà qui scelle notre contrat, d’accord ? A demain alors. »

La jeune lionne le regarda un court moment, puis déclara, sourire aux lèvres :

« Ca marche. A demain Jo’. »

Titre : Baptême.
Couple : Rowen Lone & Clément Myu
Personnages concernés : Rowen Lone, Clément Myu, Rusard et Miss Teigne.
Rating : G
Thème : 9. Course folle.
Tome concerné : Harry Potter & le Prisonnier d’Azkaban.
Nombre de mots : 850 mots
Cadre : Rowen est en seconde année, et vient juste d’être nommée préfète.

Baptême.

A cette heure ci, les couloirs de Poudlard étaient complètement déserts. On n’entendait aucun bruit. Pas même le vent qui soufflait doucement à travers les fenêtres closes… L’école, d’ordinaire si noire de monde, avait perdu encore une fois son agitation, pour laisser place aux premières lueurs de la nuit. Montée sur des pattes de velours, Miss Teigne, la chatte du concierge, venait d’apparaître, au détour d’un couloir. Ses grands yeux brillants semblaient fluorescents dans l’obscurité, et elle se déplaçait rapidement, sans faire le moindre bruit. Vu sa précipitation, on pouvait être sûr qu’elle allait chercher son maître, pour lui rapporter qu’un ou deux élèves traînaient dans les couloirs…

Tac tac tac tac…

Bien moins discrets que Miss Teigne, deux élèves de Gryffondor courraient, haletaient, côte à côte, semblant poursuivre ou fuir quelque chose… Cependant, après avoir parcourut une bonne distance, ils s’arrêtèrent tout deux, le souffle coupé, épongeant rapidement la sueur qui perlait sur leurs fronts… Tentant de reprendre sa respiration, le plus âgé des deux, un jeune garçon de troisième année, prit la parole…

« Bon, donc ce qu’on fait… On continue tout droit, et après la statue de Borrick l’affreux, je tourne à droite, et toi à gauche, d’accord ? Dans tous les cas, on se retrouve devant la tapisserie de la vieille harpie du quatrième étage. »

La jeune fille, d’une tête plus petite que son aîné, acquiesça rapidement, avant de se remettre à courir. Sans s’arrêter, elle arriva devant la statue désignée par Clément, et bifurqua à gauche, conformément à ses instructions. Grimpant ensuite quatre à quatre les marches qui la menaient au quatrième étage, elle se décida à prendre un passage secret en plein milieu du chemin. S’engouffrant derrière un tableau représentant deux femmes en train de boire du thé, elle se retrouva immédiatement devant le portrait de la vieille harpie se contemplant devant son miroir. Tout juste à ce moment, elle fut rejointe par Clément, qui arrivait en marchant rapidement, suivit de Rusard.

« Alors, vous les avez trouvé ?! »

Rowen lança un regard appuyé à Clément, qui prit la parole, en haussant les épaules :

« En tout cas, par ici, on a vraiment rien vu… »

Le concierge fit mine de cracher sur le sol, et s’éloigna avec un regard mauvais, Miss Teigne sur les talons…
Une fois que les deux Gryffondors furent sûrs qu’il ne pouvait plus les entendre, ils s’assirent sur le sol, inspirant et expirant avec force.

« C’était vraiment une bonne idée, que de faire semblant de les poursuivre pour les couvrir. »

« J’avoue. Qui qu’ils soient, si Rusard tombait sur eux ces temps ci, alors que Black est sensé être dans les parages, ils passeraient un très mauvais quart d’heure. »

Rowen fit un petit sourire. Plus tôt dans la soirée, alors qu’elle faisait son tour de garde, Rusard était venu l’appeler, parce qu’apparemment, sa chatte lui aurait signalé que des élèves étaient dans les couloirs. Elle avait ensuite croisé Clément, qui lui avait suggéré de faire semblant de courir en poursuivant les dits élèves, tout en menant Rusard vers une fausse piste. Certes, ils étaient préfets. Mais ils n’étaient pas encore descendus si bas au point de dénoncer leurs camarades auprès du concierge. Tout de même…

« Bon, on va pas s’éterniser ici. Tu viens ? Il est bientôt 22 heures. Quelqu’un va surement prendre la relève. »

La jeune fille se releva doucement, et commença à se diriger vers les escaliers qui menaient au septième étage.

« Ah, au fait Lone. »

« Hum ? »

« Tu m’y fait penser. On ne t’a toujours pas fait passer ton baptême. »

L’aînée du trio Lone s’arrêta, avec un air de totale incompréhension sur le visage.

« Mon baptême ? »

Clément, l’air toujours aussi taquin – il aimait bien se moquer gentiment de son homologue féminin xD – reprit, en levant les yeux vers le plafond, ses mains derrière la tête, parlant sur un ton plus que détaché.

« Ben oui tu sais… A chaque fois qu’un nouveau préfet est nommé, nous autres, on le bizute un peu avant. Par exemple, lorsque Harkins est devenue préfète, on l’a enfermée dans un placard pendant une journée entière. Ou quand on a plongé la tête de Kostovak dans les toilettes… »

Rowen préféra ne pas penser à Dawn, dans la cuvette des WC, en train d’émerger de l’eau, la tête couverte de…

« Et donc pour ton baptême à toi… hum… »

Il se pencha rapidement vers elle, puis l’embrasse très brièvement, en haussant les épaules.

« Ca suffira ! »

Perplexe, la jeune lionne resta plantée en plein milieu du couloir, bouche légèrement entrouverte. Devant cet air bête, Clément éclata de rire, tout en déclarant, de la manière la plus naturelle possible.

« En fait je rigolais. J’voulais simplement me payer de ta tête. Le baptême n’existe pas. »

Puis il s’en alla, toujours prit d’un fou rire, tandis que la brune méditait sur la manière dont elle pourrait baptiser le prochain préfet… Tout en se promettant qu’elle lui en ferait voir de toutes les couleurs…

Titre : 12 coups de minuit.
Couple : Rowen Lone & …
Personnages concernés : Rowen Lone, Michael Corner, Liam Darling, Keira Williams, Andgy Kortigas, Eric Madrown, Klaralye Jenz, Shawn Montgomery, Jonathan Harkins, Rawane Harkins.
Rating : G
Thème : 10. #10
Tome concerné : Aucun.
Nombre de mots : 1255 mots
Cadre : Trois ans après la bataille de Poudlard, le soir du Nouvel An.

12 coups de minuit.

« Aller Rowen, prend un verre ! »

« Nan, j’tiens vraiment pas à l’alcool… »

« Mais fait pas ta chochotte, j’en suis à mon cinquième… »

Ils étaient tous assis dans le grand salon, devant la table basse de la maison de Rowen et Michael. La vieille troupe avait été réunie pour fêter le nouvel an ensemble, et il devait être aux alentours de onze heures. Andgy, rendue légèrement rouge par les nombreux verres de Whisky pur feu qu’elle avait bu, se tenait penchée vers Eric, qui s’attaquait aux derniers apéritifs.
Keira et Liam s’était éloignés dans un coin pour une petite entrevue intime, et le couple Klaralye-Shawn était encore en activité, racontant de bonnes blagues et piochant de temps à autres dans les bols remplis de chips. Jonathan et Rawane, côtes à côtes, se disputaient le dernier morceau de cheddar, avant que Michael ne se décide à intervenir.

« Heu les gars, les gars… Y’en aura assez, n’vous inquiétez pas. »

Il agita sa baguette et fit parvenir quelques nouveaux plats et bouteilles, afin de trinquer avant les douze coups de minuit.
Rowen, qui avait refusé de boire une seule goutte d’alcool, tripotait nerveusement un ruban attaché au cou du chat de Corner.

« Mais qui a bien pu lui mettre ce truc affreusement stupide… » murmura t-elle entre ses dents.

Elle restait tout de même à une distance raisonnable du félin, qui sautait sur la moindre occasion pour tenter de lui lacérer le visage. M’enfin. L’ancien Serdaigle s’approcha d’elle, laissa filer l’animal, et lui fit un léger baiser dans le cou. Malgré le fait qu’ils soient ensemble depuis la quatrième année à Poudlard de Rowen, le couple avait toujours du mal à se montrer des signes d’affections en public. Leurs relation avait mal commencé, était devenue de plus en plus forte avant de se fragiliser, et de reprendre. C’était une histoire plutôt compliquée, en fait. Mais passons.

Minuit arrivait doucement, et, tous installés autour de la table basse, leurs verres devant eux, ils bavardaient des bonnes résolutions à prendre l’année suivante.
Ce ne fut que dix minutes avant que l’horloge ne sonne, que Michael proposa une idée.

« Tiens, ça me fait penser. Il me semble qu’en France, le soir du Nouvel An, les convives avalent douze raisins à chaque coup de minuit. C’est sensé porter chance… »

« C’est en Espagne, banane. Pas en France. »

« Ouais bon bref. »

Il se gratta la tête un moment, et poursuivit :

« On pourrait faire la même chose, mais avec des verres de Whisky, non ? »

L’idée fut accueillie avec enthousiasme. Sauf pour Rowen, qui leva un sourcil, en répliquant.

« Tu sais très bien que je ne tiendrait même pas un verre. »

Des Ooooh s’élevèrent de toute la table. Visiblement, ils se moquaient tous gentiment d’elle. Il était vrai qu’elle ressemblait étrangement à un petit mouton noir parmi les blancs, dans cette tribu d’alcoolos.

« Roh, tu peux bien faire un effort, non ? Dis-toi que c’est un pari. Ouais. Si t’es pas capable de tous les boire, c’est que tu manques clairement de courage. »

Il avait touché un point sensible. Approuvé par toute la table, et en particulier par les trois jeunes Gryffondors qui lui soufflèrent en cœur : « Ben oui, fait honneur à la maison… », Rowen finit par souffler et par accepter, tandis que Michael faisait venir de la cuisine, d’un coup de baguette magiques, plusieurs verres minuscules. Il en posa douze devant chacun des invités, et servit le Whisky.

Ils attendirent donc en silence que l’horloge se mette à sonner. Plus que cinq secondes… quatre… trois… deux… un… DING !

Tous ensemble, les personnes présentes levèrent le premier verre, et firent cul sec. Rowen avala rapidement le liquide brûlant, en fermant les yeux. Décidemment, elle détestait vraiment ce goût. Mais un verre ne lui ferait pas tourner la tête. Pas encore…

DING !

Le second coup retentit. Elle attrapa son deuxième verre, et le vida aussi rapidement que le premier, en le reposant doucement sur la table. Même si elle n’aimait pas, il fallait qu’elle continue. C’était un défi, après tout…

DING !

Le troisième coup, et le troisième verre. Celui-ci passa aussi facilement que les deux précédents, mais à présent, toute sa gorge la brûlait. Elle se sentait chauffer de l’intérieur, tandis que les autres reposaient bruyamment leurs verres sur la table.

DING !

Les yeux toujours clos, Rowen prit le quatrième verre, et le vida. Il passa moins bien que les autres, mais c’était encore supportable. Plus que huit verres. A peine le double de ce qu’elle avait déjà bu…

DING !

A partir du cinquième verre, la tête commença à lui tourner. Décidemment, elle ne tenait vraiment pas à l’alcool. Mais du moment qu’elle pouvait encore voir et situer le verre sur la table, ce n’était pas trop inquiétant.

DING !

La brune se força à avaler le sixième, la bouche pincée, de plus en plus révulsée par le goût atroce du Whisky…

DING !

Encore, et encore… Elle enfila les trois suivant sans rien dire… Mais a partir du dixième, elle n’arrivait même plus à attraper le verre convenablement.
Pour ne pas laisser paraître ce moment de faiblesse, elle se saisit plus brutalement du verre, et l’avala tout sec…

DING !

Rowen n’en pouvait vraiment plus. Elle sentait le rouge lui monter aux joues, et son esprit s’embrouiller. Comme pour s’assurer qu’il était encore là, elle tata de sa main valide son côté gauche, et s’agrippa au bas de la chemise de Michael. Plus qu’un verre, un seul…

DING !

Enfin ! Rapidement, la demoiselle avala son dernier verre, et le reposa brutalement sur la table. Tout autour d’elle, les plus résistants s’étaient levés et se faisaient la bise en se souhaitant Bonne année.

« T’as réussi ! T’as réussi Rowen ! Félicitations ! »

Elle sentit que Michael l’attrapait et l’embrassait longuement, tandis que tout le monde reprenait place autour de la table. Cependant, il y avait quelque chose d’étrange. Elle n’était pas dans son état normal. Elle distinguait à peine les têtes de ses camarades… Et puis elle avait vraiment envie de dormir…

« Rowen, ça va ? »

La voix de Klaralye se fit distante, presque inaudible.
L’ancienne Gryffondor regarda sa cadette, les yeux à demi clos, et agita la tête de haut en bas. Puis, elle se tourna vers Corner, se pencha vers lui, posa sa main sur sa jambe, et l’embrassa…

Agréablement surprit par le fait qu’elle daigne lui faire d’elle-même un bisou alors qu’ils étaient entourés de plusieurs de leurs amis, le jeune homme ne voulut pas la lâcher. Mais elle se dégagea d’elle-même, et déclara, d’une voix somnolente :

« Bizou. »

Il sourit, et s’approcha à nouveau d’elle pour réclamer un second « bizou ». Mais à ce moment là, la jeune fille se pencha à travers la table, vers Jonathan, qu’elle embrassa également.

« Bizou. »

Ne réagissant pas devant la mine choquée de Corner et de son meilleur ami, Rowen se tourna vers Rawame qu’elle embrassa également. Puis, Andgy, Eric, Klaralye, Shawn, Liam et Keira.

« Bizou, bizou, bizou, bizou eeeeet, heeeeu… bizou auçi. »

Elle retourna ensuite dans les bras de son petit ami, s’allongea sur lui, et se mit à roupiller.
Au dessus d’elle, Corner lançait des regards surpris à ses camarades, jusqu’à ce qu’Andgy ne déclare :

« Ben elle avait raison, quand elle disait qu’elle ne tenait vraiment pas à l’alcool ! »