BAL

Slughorn semblait apprécier la soirée. Il était toujours devant le buffet en train de savourer différents fruits confits lorsqu’une jeune fille vint lui parler et se présenta comme étant Précieuse McLane. Le vieil homme sembla réfléchir et lui adressa une légère grimace.

« Ah oui Miss McLane, et bien il ne me semble pas vous avoir vu à mon cours ? »

Et il se détourna de la jeune fille, préférant se concentrer sur d’autres invités, plus importants à ses yeux. Si il y avait bien quelque chose que le professeur ne supportait pas c’étaient les membres de son club qui ne suivaient pas ses cours.

Il salua le préfet de Serpentard qui passait par là, lança un bref coup d’œil à Drago Malefoy qui ne semblait pas apprécier la soirée et se retrouva devant Myrielle Symphonie.

« Bonsoir mademoiselle. Tous mes meilleurs vœux également ; ne vous en faîtes pas la soirée semble très bien commencer même si j’aurais souhaiter que le directeur soit plus sélectif au niveau des invités. »

Slughorn observa son compagnon comme s’il émettait un avis sur un objet qu’il s’apprêtait à acheter lors d’un vide-grenier. Il prit également une bonne poignée de sucreries tout en remerciant la jeune fille.

« Oui pas de problème il peut venir. Je vous attends donc dans une heure dans mon bureau ! » s’exclama-t-il en se dirigeant plus loin.

Il vit Blaise Zabini et se dirigea vers lui, les bras levés et l’air visiblement très enthousiaste.

« Mon cher Blaise comment allez vous !? Je… »

Mais il s’interrompit soudain en voyant deux élèves, une de Serdaigle et une autre de Serpentard en proie visiblement à une petite bataille avec la nourriture. Le professeur observa les lieux, pas un de ses collègue n’était présent ! C’était encore à Slughorn que revenait l’ingrate tâche de les séparer.

Il laissa donc le jeune homme et vint se placer devant Mackenzy Nott et Halloween Strue qui avait attrapée la jeune Serdaigle par les cheveux et lui avait écrasé un gâteau sur le visage.

« Miss Strue vous n’avez pas honte ! Vous comportez ainsi lors d’une soirée. Expliquez vous toutes les deux et dans le calme où nous irons voir Albus en compagnie des professeurs Flitwick et Rogue ! »

Il n’avait pas l’air très content. Pour le vieil homme, gâcher de la nourriture ainsi était un sacrilège !

[Hj : je suis désolée pour la longueur du poste -_-']

Mack n’avait pas vraiment tout suivit de ce qu’il c’était passé, tout ce qu’elle savait c’est que son cuir chevelu lui faisait mal et qu’elle était entrain d’étouffer.

*Mack > qu’est…, qu’est-ce qu’il se passe ?
Mackenzy > ce qu’il devait certainement arriver… La jeune fille a été insultée par tes propos et elle c’est vengée en te tirant les cheveux…
Mack > mais… mais, je ne l’ai pas vu venir…
Mackenzy > elle a été plus rapide que toi sur ce coup…
Mack > j’ai…, j’ai dû mal à respirer…
Mackenzy > c’est normal tu as été surprise et elle t‘a enfoncé un chou à la crème dans le visage, je pense que tu as respiré pendant qu’elle te faisait ça…
Mack > et je suis entrain…
Mackenzy > oui nous sommes entrain d’étouffer*

Mack avait le visage cramoisi et sa respiration se faisait mal. Elle commençait à voir de plus en plus trouble c’est pour cela qu’elle ne reconnu pas tout de suite le visage du professeur Slughorn. Celui-ci parla à Miss Strue en lui demandant si elle n’avait pas honte de se comporter ainsi lors d’une soirée. Mack était tellement dans les vapes à présent qu’elle n’arrivait même plus à réfléchir. Il leur demanda ensuite de s’expliquer toutes les deux mais Mack n’était vraiment pas en état de le faire. Il leur dit ensuite qu’ils iraient voir Albus Dumbledore en compagnie de leur directeur de maison. Le professeur ne voyait dont pas que Mack n’était pas en état pour se présenter devant ses professeurs ?

Aller à l'infirmerie ? Tiens, pourquoi ? Avant qu'elle ne s'effondre à nouveau ? Parce qu'elle était déjà tombée dans les vapes ? Mais pourquoi était-elle encore là alors ?! Bien sûr qu'elle devait aller à l'infirmerie ! Il ne fallait jamais prendre une perte de connaissance à la légère voyons ! Alors bien sûr qu'il allait l'accompagner à l'infirmerie même si... Oui bon, Peter allait peut être sembler égoïste sur les bords mais il n'en avait pas spécialement envie... Et oui, c'était un gros feignant par moment mais surtout, n'allait pas vous risquer à le lui signaler !

Quand elle lui présenta Justin, Peter fronça le nez, c'était qui lui déjà ? D'où il venait squatter là hein ? N'avait-il donc rien de mieux à faire ? Oui, bon... En même temps, si Peter n'avait pas été en retard, il ne serait probablement jamais venu vers elle, ça aussi c'était un facteur à prendre en compte. Enfin... il était là maintenant non ? Alors pourquoi est-ce que Justin n'allait pas voir ailleurs ?

Mais avant qu'il n'ait eu le temps de dire quoi que se soit, il vit Halloween s'effondrer ! Il n'eut même pas le temps de faire un mouvement que déjà Justin s'était précipité pour la rattraper. Décidemment, le pauvre Andrews passait vraiment pour un idiot ! Même pas capable d'aider sa cavalière, c'était grave tout de même...

Mais l'état de la blondinette ne s'arrangea pas et lorsqu'elle se mit à trembler. Justin la déposa sur le sol, puisque de toute façon, il ne semblait pas réellement y avoir grand chose de mieux à faire... Elle était en pleine crise maintenant ! Elle criait, hurlait même tout en tentant de se protéger d'allez savoir quoi ! Décidemment, il n'y comprenait plus rien le pauvre ! Et lorsque du sang se mit à sortir de son nez et de sa bouche, là, Peter dut bien avouer que ça n'allait franchement pas ! C'était de plus en plus grave là ! D'un coup, elle se mit à hurler "papa" et aussi vite que la crise était venue, elle se calma et un affreux silence se mit à s'installer. Décidemment, cette fille n'allait pas bien du tout !
Mais le pire dans tout ça, c'était probablement ce que pensait Peter. Il était gêné ! Oui, gêné parce qu'il était le cavalier de cette fille en crise. Ce comportement ne lui ressemblait pas mais alors pas du tout ! Mais voilà, par moment, il avait même du mal à se comprendre lui-même. Bien sûr, il ne montrait pas cette gêne hein, après tout, si sa cavalière n'allait pas bien, ce n'était pas de sa faute ! Elle était malade, voilà tout, et un petit tour à l'infirmerie ne pourrait que lui faire du bien.

Lorsque Justin s'adressa à nouveau à lui (la première fois, Peter n'avait pas vraiment su quoi dire en faite) pour lui dire qu'il serait préférable de l'emmener hors de la salle de bal et qu'il voudrait peut être le faire lui-même (la porter du moins puisqu'il voulait l'accompagner) Peter fit un mouvement de recul.

- Non, allez-y, portez là, ça ne me pose aucun problème.

Alors qu'ils allaient s'éloigner, une fille, qu’il reconnut aussitôt comme étant Mackenzy Nott, une Serdaigle qu’il avait déjà vu et qu’il, pour tout dire, avait trouvé très charmante, prit la parole en insinuant que Halloween était folle. Peter aurait bien voulu lui répliquer un truc mais le problème, c'était qu'il pensait, malheureusement, la même chose. C'était limite si cette fille ne lui faisait pas peur pour dire ! Bon, de là à dire que c'était juste pour attirer l'attention d'un gars, il espérait tout de même que ce n'était pas ça parce que si c'était le cas, il était certains qu'il le prendrait mais alors très mal. Et quand il était en colère, ce n'était jamais très beau à voir malheureusement. Mais d'un côté, le fait que cette fille dise qu'elle méritait d'aller à Sainte Mangouste, si vraiment elle ne faisait pas exprès, peut être que là, c'était un peu poussé tout de même. Ben oui quoi... Enfin, quoique...

Et avant qu'il n'ait pu dire ou faire quoi que se soit, Halloween se leva d'un coup après s'être excusée auprès des garçons et se mit à lui tirer les cheveux ! Mais elle était totalement barge cette fille ou quoi ?! Non mais sérieux, qu'est-ce qui lui prenait ?! Elle avait littéralement pété un câble là ! Et c'était rien de le dire ! Et quand elle lui écrasa un choux à la crème sur le visage, il dû bien avouer que la situation dégénérée et que si ça continuait comme ça, ça allait très mal finir ! Il fallait donc intervenir ! Mais alors qu’il se dirigeait vers les deux jeunes filles pour tenter de les séparer, il vit Slughorn approcher et se stoppa donc. Le professeur était en colère et ça se voyait !

Il commença par Halloween, lui demandant si elle n’avait pas honte de son comportement. Et il demanda ensuite aux deux filles de se calmer et de s’expliquer dans le plus grand calme si elles ne voulaient pas finir chez Dumbledore. Si Halloween, elle, allait pouvoir se défendre, il doutait fortement que la Serdaigle puisse en faire autant. Ça se voyait, elle n’allait pas bien. Alors, oui, Peter ne prit peut être pas la défense de la personne qu’on aurait pu imaginé mais dans le fond, il venait de réaliser que Serpentard n’était peut être pas une maison qui lui plaisait. Et Halloween lui faisait presque peur maintenant. Alors merci, mais il en avait assez fait déjà ! Oui, il était peut être un lâche, mais au moins, il était lui-même.

Avançant, il se plaça derrière Mackenzy et lui chuchota à l’oreille :

- Calmes-toi, respire doucement, tu devrais aller mieux, je t’accompagnerais à l’infirmerie après.

Puis, se tournant vers le professeur, il prit la parole et fit ce qu’il put pour sauver les meubles.

- Professeur, je m’appelle Peter Andrews, je suis en quatrième année à Pouffsouffle. Désolé de prendre la parole alors que vous ne m’avez rien demandé. Je tiens juste à vous expliquer la situation puisque Mackenzy Nott, ici présente ne semble pas aller bien comme vous pouvez le constater. Il s’agit tout bonnement d’une petite querelle à cause de paroles qui n’ont pas réellement été pensée. Je tiens à dire que Halloween a eu une petite crise et que dans sa crise, il faut croire qu’elle s’est un peu... Emballée si je puis dire. On va dire que les paroles de Miss Nott ont été très mal prises. Je pense que l’on peut dire que c’est la crise qui a provoqué des gestes qui n’auraient pas eu lieu d’être si elle avait été en pleine forme. Maintenant, je pense que le mieux serait d’emmener ces deux jeunes filles à l’infirmerie. Permettez professeur ?

LA cavalière de Roman, que nous apellerons ici Freddy, dans un soucis de perte de temps d'énonciation du prénom, demanda à Roman s'il voulait boire. Quelle question ! Bien sur qu'il voulait boire! Et manger aussi, beaucoup beaucoup, mais bien avant de mettre son plan à éxécution. Oui parce qu'il n'était pas stupide au point de tomber dans ses propres pièges quand même.

On dit souvent dans la vie que l'attrapeur attrapé est plus fréquent qu'on ne veut bien le croire. Certes, mais dans ce cas là, l'attrapeur est un idiot. Roman n'était donc pas un idiot, merci pour lui, et avait soigneuseument mis son plan en marche plusieurs semaines auparavant.

Le petit Poufsouffle voulait se faire connaitre du tout Poudlard, et ce, dès son arrivée au chateau. La pire des choses pour lui était de demeurer inconnu, que personne ne le connaisse. Comme on dit, la gloire, ya qu'ça d'vrai ! Ainsi le plan de Roman était déjà bien tout ficelé dans sa petite tête, et il comptait bien se faire des complices dans la soirée. Elizabeth, Will, et bien sur Freddy, qui était venue pour ça (non ? Et bien lui il a compris ça.). Le petit garçon, habillé comme un prince (comme un pingouin, selon lui) répondit avec toute la politesse dont il pouvait faire preuve.

« Bien sur. Ca tombe bien moi aussi j'ai soif. Et puis il vaut mieux boire maintenant plutôt que tout à l'heure. Enfin je dis ça hein... » Freddy demanda ensuite à Roman ce qu'il avait prévu pour la soirée, elle aurait pensé à une tempête de neige mais elle n'avait pas le niveau. Roman avait lui aussi songé à l'idée, pour un bal de Noël c'était idéal, mais il s'était retrouvé confronté au même problème. Il avait donc du, en fonction, aviser et changer d'optique (et pas d'opticien, Roman n'a pas de lunettes non). Ainsi quand il fut sur que personne ne les entendait et ne pouvait les voir, de près du moins, il ouvrit les deux pans de sa veste pour faire face à la grande Gryffondor.

On pouvait y voir des dizaines de petites fioles accrochés par de minces lanières ainsi que des batonnets qui ressemblaient à s'y méprendre à des pétards. Freddy n'avait encore pas vu les poches du pantalon de Roman, ainsi que celle de sa veste sans oublier de parler des chevilles de jeune homme et de ce qui était autour. Roman avait militaire dans une vie antérieure, oui. Il lui répondit le plus naturellement possible tout en gardant un air sérieux qui ne lui ressemblait pas. On se serait cru en temps de crise rien que de par sa mine.

« Plein de choses. J'aurai besoin de toi d'ailleurs, enfin si tu veux bien. Ce que je compte faire est vraiment plus marrant qu'une tempête de neige. Tu veux que je te dises tout ? » Roman prit Fredericke par la manche et la tira légèrement vers le bord de la salle où personne ne pouvait les entendre. Il la regarda ensuite encore plus sérieusement et commença à parler. On sentait que tout ce qu'il allait dire était très important pour lui.

« Sur moi j'ai trois potions différentes, dans plein de petites fioles que j'ai acheté, ou qu'on a réussi à me donner. Il ya des philtres de confusion, du Fluide Explosif et une potion de sommeil, la goutte du mort-vivant ou un truc dans le genre. Je vais essayer d'en mettre dans le plus possible de carafes et de petits gateau, ça va pas être évident mais je serai rapide. J'ai aussi apporté un savon souffleur. Je vais en mettre dans les instruments de musiques de l'orchestre, dans les trompettes , les saxophones et les autres. Plus tu souffles dans un savon souffleur, plus ça fait des bulles, alors je te raconte pas dans des instruments à vent. J'ai prévu de les mettre dedans quand les musiciens feront leur pause, Megan m'a dit qu'ils en faisait toujours une. J'ai enfin.des pétards et des feux d'artifices. Je vais tous les rassembler et à la fin de la soirée, hop dans une cheminée, ça sera le clou du spectacle. Tiens au fait, c'est pour toi, fais en ce que tu en veux. »

Roman tendit à Freddy une petit fiole contenant un liquide violacé. C'était un philtre de confusion, quelques gouttes pour une satisfaction totale. On allait s'en rapeller de Roman Jones ! Enfin non il ne vallait mieux pas, sinon ça allait barder chez les préfets et chez les professeurs. Espérons que ceux de Serpentard ne soient pas de sorties. (Assez idiot en fait, à un bal il y avait forcement les préfets). Roman referma sa veste bien fermement et s'avança avec Freddy vers le buffet.

Il comptait se remplir la panse avant de commencer à s'amuser, c'était plus prudent en fait. Pour ce qui était du fluide explosif, il l'avait bien dans sa poche et ne voulait surtout pas l'abimer de peur d'un, de s'abimer lui même et de deux, de ne pas avoir la magnifique explosions des ballons argentés qu'il avait prévu de faire exploser au moment du feu d'artifice. Un garçon comme ça, ça vaut de l'or. Ou pas.

[ Suite à ce post, certains mets et boissons seront assaisonnés de philtre de confusion
et de potion de sommeil. Pas tous rassurez vous, vous pouvez y échapper,
mais d'autres en revanche sont bels et bien dangereux.
Je vous prévient donc ! Dans tous les cas,
chut ! Ne le dites pas au préfets ! ]

(hj: voîla, j'espère que la réponse vous plaira Very Happy

)

On pouvait dire qu'elle n'avait pas la main lourde Halloween, elle était tellement énervée qu'elle ne voyait pas que la pauvre s'étouffer...

Elle lui tirait toujours les cheveux avec une rage non cachée, elle allait payer ses mots cette serdaigle ou oui elle allait payer, quitte à ce qu'elle doit se laver trois fois de suite les cheveux le lendemain ou mieux cracher ses dents...

C'est vrai elle était venue folle... de colère... heureusement pour la serdaigle, le professeur de potion intervint, Halloween se stoppa dans la deuxième volé de choux à la crème, oui Mack avait fahit recevoir un deuxième choux^^.

Disons que pour la jeune fille c'était assez dur quand même de retenir son lancé, elle posa le choux sans douceur à sa place et elle fixa le professeur, elle relâcha doucement sa main dans les cheveux de Mack et pinça les lèvres de mécontentement.

" non, Monsieur " dit elle en toute franchise.

"elle m'a provoqué !!! elle a eu ce qu'elle méritait, ça lui apprendra de provoquer une serpentarde en disant des idioties, monsieur"dit elle durement

Elle était encore énervée de s'être fait interrompre en plein milieux de sa dispute.

D'un coup elle vit son cavalier s'approcher d'eux, elle pensait qu'il allait venir la soutenir, mais le traitre, il soutenait l'autre, elle fahit ce ruher sur lui pour l'étrangler, misérable lâche.

Mais quand elle entendit que sa proie se sentait pas bien, elle tourna son visage fermé par la colère et du certifier cela.. elle était blanche la pauvre. Halloween sans attendre quelque chose, prit un verre d'eau et une serviette. Sans grande délicatesse, elle lui lança le verre d'eau en plein milieux de la figure et nettoya le visage de la jeune fille un peu brutalement, mais elle le nettoyait.

Quand elle finit le grand nettoyage de la face de la fille, elle lui tapa dans le dos, pour lui évacuer les voies respiratoire, ou bien lui faire sortir les poumons on pouvait se demander, vu comment elle tapait...
" Bon voila, elle est comme neuf, bon ben elle devra se laver les cheveux"dit elle en remettant une bonne couche en retapant le dos de la jeune fille

"N'est-ce pas !!! miss "dit elle en essayant de sourire au prof

*Il va quand même pas me coller*

Elle trouva quand même plus judicieux de s'excuser....

"J'avoue je me suis mal comportée, je suis désolée, vraiment"dit elle en mentant affrontement.

Elle ne pensait pas un mot de ce qu'elle venait de dire, encore énerver d'autres paroles auraient bien voulu venir à la place de celles prononcées.

On peut dire qu'elle aussi était dans un état pitoyable, du sang coulait encore de son nez et elle avait encore du sang au coin de la bouche.

Justin assista à la scène, impuissant. La situation dégénéra quelque peu.
Certes, Halloween semblait aller mieux. Mais son rétablissement fut assez soudain.

Les paroles de la Serdaigle avaient-elles suffit pour réanimer la jeune fille ?
Il faut dire qu’elles avaient été très dures.
Justin ignorait tout des rapports entre les deux élèves : peut-être étaient-elles ennemis jurés ? Cela aurait en parti justifié des paroles si dures, si peu généreuses.
Pourquoi traiter de folle quelqu’un qui avait eut un malaise ?
Pourquoi être si extrême, au point de lui souhaiter Ste Mangouste ?

En réalité, Justin n’avait absolument pas conscience de ce qui l’entourait. Pour lui, tous les gens sont biens, ont tous un bon fond, même le pire des criminels.
Impossible donc pour lui de voir la méchanceté gratuite de Mackenzy, ni la certaine lâcheté de Peter, ni moins encore la folie d’Halloween.
Pour lui, il ne s’agissait que d’une banale jalousie, d’un comportement un peu gauche et d’un banal malaise. Rien de plus.

Toujours est-il que le comportement d’Halloween le surpris beaucoup. Certes, les paroles de Mackenzy n’avaient pas été très tendres, mais de là à réagir avec une telle violence !
Cela dépassait son entendement.

Eh oui, de tels comportements dépassent le pauvre Justin. C’est tellement à l’opposé de l’éducation qu’il a reçu qu’il ne peut croire à de telles réactions que quand il y est confronté.

Ebahi. Justin était ébahi. A tel point qu’il resta immobile, incapable de faire preuve de rationalité.
Il en était devenu muet de surprise, sans voix, aphone, mutique et j'en passe.
Il ne réagit que lorsque le professeur Slughorn intervint.

Mais là encore, il fut choqué.
Loin de prendre la défense de sa cavalière comme il aurait été convenu de faire, Peter prit parti pour Mackenzy.
Certes, il n’alla pas jusqu’à critiquer ouvertement Halloween, mais tout de même.

Un tel comportement, qui semblerait normal à toute personne lambda, choqua le jeune aristocrate.

Par soucis de justice, Justin prit donc le parti d’Halloween. Alors qu’à la base, il trouvait sa réaction bien trop violente et irréfléchie dans un tel cas.
Il acquiesça donc aux propos de la jeune fille.

« Miss Strue a eut un malaise, qui, je le crains, est assez grave.
Miss Nott a profité de son état de faiblesse pour proférer des propos diffamatoires et, somme toute, très peu indulgents.
La réaction de miss Strue a certes été un peu excessive mais voyez, elle reconnaît ses torts.
Je pense que les deux jeunes filles sont aussi coupables l’une que l’autre.
La première de par sa réaction irraisonnée, la seconde de par son manque d’indulgence.
Rien de bien méchant en définitive. »

Eh oui, Justin ne voulait pas non plus trop accuser Mackenzy. D’où le rattrapage de la fin.

« Toujours est-il que je pense que Peter a raison… »

Le pauvre Justin obligé d’appelé Peter par son prénom, sans l’autorisation de celui-ci. Quelle torture n’est-ce pas ? Mais que voulez-vous, il ne connaît pas son nom. Que faire d’autre ?

« Il vaudrait mieux emmener ces deux jeunes filles à l’infirmerie. »

Justin ne comprenait toujours pas comment une jeune fille aussi charmante avait pu avoir une réaction si vive.
Elle devait avoir un caractère emporté. Après tout, ce n’était pas un défaut. Il fallait s’y adapter.
Chacun avait ses caractéristiques propres.
Peter, par exemple, semblait manquer d’organisation (non, décidemment, Justin ne pouvait pas voir la lâcheté dont le jeune homme avait fait preuve (lâcheté dont tout le monde aurait fait preuve dans une telle situation, je vous l’accorde ^^)).

Pauvre Justin, une telle naïveté et une telle envie de voir les gens sous un bon jour pouvait laisser à croire qu’il était stupide.
Mais non, le jeune aristocrate était seulement trop gentil, trop engoncé dans une éducation d’un autre temps.
Ce trait de caractère pouvait lui jouer des tours.
Mais qu’y puis-je puisque lui-même n’en a pas conscience ?

Un jeune homme qui était s’en doute le cavalier de la jeune fille se nommant Strue se rapprocha d’elle et lui murmura à l’oreille de se calmer et de respirer doucement. Il lui dit ensuite qu’elle devrait aller mieux et qu’il l’accompagnerait à l’infirmerie ensuite. Mack eut l’air surprise mais, suivit les conseils du jeune homme.

*Mack > c’est qui cet avorton ?
Mackenzy > cet avorton comme tu dis nous a permis d’aller mieux…
Mack >…, oui enfin je ne disais pas avorton dans le sens…, bref, c’est qui ?
Mackenzy > Peter Andrews, garçon charmant à Poufsouffle et en 4ème année je crois vue qu’il n’est pas dans la même classe que nous quand nous avons potions.
Mack > ah oui, juste… mignon…
Mackenzy > tu le trouves mignon ?
Mack > j’ai pas le droit ?
Mackenzy > si si c’est juste que je trouve ça étrange c’est tout…
Mack > pourquoi tu me trouves étrange ?
Mackenzy > bah oui un peu…, le dernier garçon que tu trouvais mignon c’était… heu… attend… que je réfléchisse… Théodore je crois non ?
Mack > NOTRE COUSIN N’EST PAS MIGNON !
Mackenzy > bah quand même il a du char…
Mack > il est bien plus que cela…
Mackenzy > pourquoi je me doutais de cette réponse ?
Mack > il est parfait, notre cousin…
Mackenzy > …
Mack > tu n’es pas d’accord ?
Mackenzy > bah pas trop moi je préfère William Harris
Mack > tu as vraiment de drôle de goût ma pauvre…
Mackenzy > et toi tu es prête à avoir une relation incestueuse alors tu peux bien parler !
Mack > je n’ai jamais dit que j’aimerais bien sortir avec lui !*

Mack fut interrompue dans sa conversation avec Mackenzy quand elle entendit son prénom et son nom prononcé par le jeune homme en question. Ainsi il savait comment elle s’appelait pourtant Mackenzy prenait grand soin de ne jamais dire son nom de famille aux personnes qu’elle rencontrait et même certain professeur l’appelait par son prénom. Le jeune homme prit sa défense Mack resta un moment interloquée par les paroles du jeune homme. Il expliqua au professeur qu’il s’agissait d’une querelle à cause de paroles qui n’ont pas été réellement pensée.

- Oh que…

*Mackenzy > non ! N’envenime pas la situation !
Mack > moui mais cette fille m’énerve elle m’a tiré les cheveux !
Mackenzy > la vengeance…
Mack > mais, oui c’est ça ! La vengeance est un plat qui se mange froid !
Mackenzy > j’allais dire n’apporte rien mais, oui ça marche aussi ! Mais, s’il te plait ne fait pas des choses où nous finirons par en pâtir toutes les deux !
Mack > tu oublies que le choixpeau nous a demandé de choisir notre maison !
Mackenzy > oui et c’est peut-être la seule fois où j’ai décidé !
Mack > oui et nous avons fini à Serdaigle au lieu de nous retrouver avec Théo !
Mackenzy > c’est la vie^^*

Peter poursuivit en disant qu’il tenait à dire qu’Halloween a eu une petite crise et qu’il fallait croire qu’elle c’était un peu… Le jeune homme hésita avant de poursuivre à nouveau et de dire qu’elle c’était emballée. Et que les paroles de Mackenzy ont été mal prises et qu’il pensait qu’on pouvait dire que c’était une crise qui a provoqué des gestes qui n’auraient peut-être pas eu lieu d’être si Halloween avait été en pleine forme. Le jeune homme demanda ensuite au professeur si il était possible d’emmener les deux jeunes filles vers l’infirmerie.

C’est alors, que la jeune Serpentard intervint en répondant au propos du professeur Slughorn par la négative.

*Mack > elle a vraiment tous les culots celle-là !
Mackenzy > calme toi !*

La jeune fille dit alors que Mack l’avait provoquée, la jeune fille se retourna alors vers le professeur les yeux écarquillés.

*Mackenzy > ne le regarde pas comme ça il va vraiment nous prendre pour des folles !
Mack > Mais tu l’as entendu ! Je l’ai provoquée ! Depuis quand dire que quelqu’un est bon pour Sainte-Mangouste est un insulte ?*

La jeune fille poursuivit en disant que Mack avait eu ce qu’elle méritait et que ça lui apprendra de provoquer une Serpentard en disant des idioties.

*Mack > des idioties !? Tu vas voir si ce qui sort de ma baguette serait des idioties !
Mackenzy > non ! Laisse-moi reprendre ma place !*

Mack céda alors la place à Mackenzy ses yeux redevinrent pair son regard se fit plus doux et elle pencha légèrement sa tête sur le côté en regardant dans la direction de Peter et non d’Halloween. Elle lui fit alors un sourire. La jeune Serpentard jeta ensuite un verre d’eau à la figure de la jeune Serdaigle ce qui la surprit. Halloween dit qu’elle était comme neuve à présent et qu’il ne lui restait plus qu’à laver ses cheveux. Mackenzy détourna le regard pour le noyer dans celui du professeur Slughorn, la jeune fille avait les larmes aux yeux.

- Monsieur avec tout le respect que je vous dois… Je sais que j’ai eu tord de dire que cette jeune fille était bonne pour Sainte-Mangouste. Alors, qu’elle c’est roulée par terre en disant des phrases qui n’avaient ni queue ni tête.

*Mack > qu’est-ce que tu fais ?
Mackenzy > je rattrape tes erreurs !*

- Mais, regardez-moi ?, dit-elle en baissant les yeux en direction de sa robe noir parsemée de poudre blanche rendue solide par l’eau que la jeune fille venait de lui jeter à la figure. Pensez-vous sincèrement que j’ai demandé ce qui est entrain de m’arriver ? Pensez-vous réellement que je voulais saboter le bal de Noël et ainsi compromettre les moindres chances que j’avais de me trouver un cavalier ? Rappelez-vous votre premier bal de Noël professeur… Car, oui aujourd’hui c’était mon premier bal de Noël, dit-elle en regardant Peter puis en revenant sur le professeur. Je ne pensais pas le vivre comme cela, je pensais rester dans ma salle commune et ne pas y assister vue que je n’avais pas de cavalier, dit-elle avec les larmes aux yeux. Vous pouvez ne pas me croire professeur et préférer croire ce que dit Miss Strue mais, je pense qu’une fois de plus j’ai fait, une erreur et que les bals ne sont pas faits pour moi, dit-elle en baissant les yeux. Si vous me permettez je vais rejoindre…

Mais, elle n’eut pas le temps de terminer sa phrase que l’autre jeune homme - qui n’était pas le cavalier d’Halloween - prit la parole en disant que Miss Strue avait effectivement eut un malaise et qu’il craignait que celui-ci n’ait été assez grave. Mackenzy qui avait profité de l’état de faiblesse de la jeune Serpentard avait dit des propos diffamatoire et somme toute très peu indulgents. La réaction d’Halloween avait été certes un peu excessive mais qu’à présent elle reconnaissait ses torts. Et donc le jeune homme en conclu qu’elles étaient toutes les deux aussi coupables l’une que l’autre. Mackenzy se sentit rougir et une pointe de tristesse la frappa alors en plein cœur.

*Mackenzy > je ne souhaite plus qu’une chose m’en aller !
Mack > mais, je t’avais promis que tu danserais avec Will…
Mackenzy > qu’elle importance maintenant ? Il me croira coupable comme tout le monde le croit à présent…
Mack > c’est de ma faute… c’est moi qui ait parlé comme ça pas toi !
Mackenzy > tu me vois dire en face de tout le monde que nous sommes deux ? Je crains que la fête soit terminée pour nous et qu’il faut qu’on se rende à l’évidence !*.

Le jeune homme poursuivit en disant la première était coupable de par sa réaction irraisonnée et la seconde de par son manque d’indulgence. Mais, rien de bien méchant en définitive. Puis, il dit que toujours était-il qu’il pensait que Peter avait raison et qu’il valait mieux emmener les deux jeunes filles à l’infirmerie.

- Je vous assure que je vais bien, leur dit-elle en regardant le professeur puis, les deux garçons. Je me suis seulement sentie un peu étouffée parce que j’avais ouvert la bouche quand Halloween m’avait tiré par les cheveux et donc j’ai aspiré sans le vouloir de la farine qu’il y avait sur le chou. Mais, je me sens mieux à présent, tout ce que je souhaite maintenant c’est de regagner ma salle commune, car, je crains que pour ma part le bal ne soit définitivement terminé, dit-elle en regardant l’état de sa robe.

*Mackenzy > et je n’ose imaginer l’état de mes cheveux…
Mack > dire que nous y avons passez tant d’heure pour les faire tenir en chignon.

Halloween qui se calmait maintenant, écoutait d'une oreille les dire de la serdaigle. Elle était calmée maintenant, elle constata ce qu'elle venait de faire, elle se sentait mal à l'aise ... c'était son premier bal, la galère oui en effet.

Les larmes de la serdaigle ne la toucha guère, elle était calmée, mais elle ne pardonnait pas ces paroles, fallait quand même pas demander la lune.

* Ouai c'est cela pleure maintenant et traite moi de monstre, c'est toi qui a commencé !!! *

Halloween jetait de temps en temps des regards en directions de la jeune fille, elle la regardait plusieurs fois, comme si elle constatait de plus en plus de ce qu'elle venait de faire à la pauvre.

Elle semblait hésité à faire quelque chose et d'un coup elle sortit sa baguette et la pointa droit sur la serdaigle, mais pour pas qu'elle panique et que le professeur ne réagisse pensant qu'elle attaquait elle dit d'une voix moins dure.

"C'est bon, tu vas danser, pleurniche pas, je vais te refaire belle"dit elle à contre coeur.

Elle lui nettoya la robe sous les yeux de la serdaigle, elle finit par les cheveux et les coiffèrent d'un coup de baguette, voilà elle était toute belle comme avant!!!

La serpentarde nota quand même la différence d'attitude de la fille, bizarre, bref elle s'en fichait elle voulait se débarrasser d'elle, de son cavalier et du professeur de potion!!!!

Mainteant, elle allait renvoyer son cavalier sans tendresse, ce qu'il venait de faire était une trahison face à Halloween et ce qu' avait dit Justin aussi, alors cette phrase.

« Toujours est-il que je pense que Peter a raison... »

Alors, comme cela les deux jeunes hommes étaient pour la serdaigle, c'était parfait, vraiment....

Elle se retourna vers Peter en premier et lui dit d'une voix froide.

"Peter, je ne pense pas qu'on va danser ensemble"façon polit de dire, espèce de faux-cu barre toi de ma vue.

Puis elle se retourna vers Justin et lui planta son regard dans le sien et lui dit..
" Pas besoin de venir avec moi à l'infirmerie, je préfère être seule que mal accompagnée "fini t' elle en lui tournant le dos pour s'adresser au professeur .

"Si vous permettez, je vais à l'infirmerie, au revoir professeur"dit elle

En s'en allant direction la grande porte, laissant les trois élèves et le professeur seul.

(l'infirmerie)

La jeune sorcière sourit (très) légèrement à son cavalier. Elle se moquait bien qu’il l’ait attendu pendant des heures ou trois minutes. Il pouvait même arriver deux secondes avant elle s’il voulait, mais s’il y avait bien une chose qui aurait irrité la petite princesse, ç’aurait été qu’il la fasse attendre, elle ! Déjà, elle avait appris depuis son plus jeune âge qu’une fille ne devait jamais attendre mais se faire attendre là était toute la nuance. On lui avait aussi enseigné la ponctualité, mais elle avait souvent fait abstraction à ce cours-ci. Elle s’était donc déjà faite attendre tout en choisissant avec précaution le nombre de minutes qu’elle donnait au public. Jamais trop peu (sinon l’entrée semblait être trop banale) mais pas trop longtemps non plus (sinon elle risquait de se faire huer). Bref, c’était tout un cheminement mathématique. Et là, elle l’avait bien dosé visiblement, puisque son cavalier ne semblait ni fâcher ni inintéressé (même si là, sur le coup, elle l’avait fait attendre sans vraiment le vouloir… puisqu’elle avait dû attendre que la folie du bal quitte son dortoir…).

Lorsque le jeune Serpent la complimenta sur son physique, elle se contenta d’un regard qui laissa ensuite place à un sourire poli (un semblant de reconnaissance qu’on lui avait enseigné, histoire de ne pas froisser le jeune garçon). Pour elle, ses propos étaient on ne peut plus normaux ET justifiés. Elle avait toujours su qu’elle était belle et jalousée de tous (ben bien sûr Marie…). Et bien qu’elle l’ait toujours bien vécu, elle avait aussi dû apprendre à remercier ceux qui disaient à voix haute ce que tous pensaient (forcément^^) tout bas. La jeune fille ne répondit rien, suivant juste son cavalier qui, soit dit en passant, l’avait prise par la main. Voilà qu’il ne manquait pas de culot ! La jeune fille allait retirer sa main de celle du jeune garçon (faut pas abuser non plus) quand elle aperçut l’homme de sa vie au loin *boum bouml*). Songeant donc instantanément stratégie, elle laissa sa main dans celle de son cavalier sans lâcher des yeux le Prince (pour ceux qui n’avaient pas compris, c’est Drago ^^).

Puis, ils arrivèrent à destination. Marie pouvait presque sentir le souffle de son bien aimé ! Il n’était après tout qu’à 10 mètres d’elle /sbaaf/. Et puis rien que de savoir qu’elle respirait le même air que lui, ça la rendait folle de joie (oui oui, elle va très bien… enfin… :p). Lorsque la voix de Vincent sonna non loin d’elle, elle reprit conscience des événement et nota deux choses : 1/ Son cavalier avait lâché sa main, 2/ il lui avait posé une question… Eu… mais laquelle ? Sachant qu’ils étaient vers le buffet, elle songea à la boisson (comme s’il allait lui proposer de s’empirer ).

« Je vais prendre de l’eau. S’il te plait. »

Ouaou, attention !!!!!! Un s’il te plait en provenance de la belle blonde au fond de la salle, vers le buffet… félicitations Marie, tu as gagné un millimètre vers le chemin de la sagesse et de la politesse… Elle but une gorgée et déposa son verre pour surprendre un sourire de son cavalier à l’intention d’une jeune fille. Levant un sourcil, la belle blonde demanda, en toute discrétion /discrétion d’une Marie quoi ^^/ :

« C’est ton amie ? »

Elle désigna alors la lionne d’un signe de menton, regardant toujours son cavalier. Elle ne ferait pas de crise de jalousie, mais saurait toujours tirer profit de la situation… Puis, remarquant la petite scène, entre Halloween, Mackensie et le professeur, la jolie blonde vint saisir le poignet de son cavalier, et murmura à son intention :

"Et si on s'éloignait de ces... personnes? Franchement, elles sont trop bizarres..."

Aaaaaaaah Vincent était là ! Non, non, pas d’accès de coquetterie à prévoir, ses rapports avec Vincent n’était pas de cet ordre (et fred’ était trop garçon manqué pour être coquette), en revanche, elle mourrait d’envie d’aller lui sauter au cou mais il y avait Roman qui voulait lui parler. Jugeant préférable d’être agréable à son cavalier, elle l’écouta sans mots dire.

« Dis moi tout. » fut sa seule réponse tout de suite suivit par un silence qui laissa Roman parler. Elle prit ensuite l’artillerie et la mit dans son sac. Le plan de Roman lui convenait parfaitement, surtout si son noël devait être, amicalement parlant, aussi pourri que ce que la présence de Marie le laissait croire. « Merci, je prends, ça peut toujours servir. » puis désignant Marie du menton, elle dit à son blondinet « Ma voleuse de meilleur ami c’est la blonde là bas, tu veux bien qu’on aille les voir ? Je dois saluer Vincent dans un premier temps. » Le second temps dépendrait d’à quel point Marie serait souple avec elle. Si elle lui laissait mener sa soirée à sa guise, à défaut d’être copine, elles pouvaient rester correctes… Mais il ne fallait pas la chercher ! Oui parce que vous voyez, Fred’ n’avait aucune envie de montrer ses talents de danseuse à Roman, par contre, elle voulait les dévoiler à son ami. Elle n’avait pas pris six ans de cours de maintien pour des prunes mais elle ne voulait pas non plus danser avec n’importe qui ! Encore qu’elle aimât bien Roman, mais pas autant que Vincent. Elle pris donc le bras de son cavalier, lui faisant un sourire rassurant et un rien figé, avant de se diriger d’un pas sûr vers le « couple » (quel vilain mot >.<).

Comme Vincent lui souriait, son visage se détendit et elle lui sourit aussi. Il n’avait pas fait exprès de trahir leur amitié, non, non… Du moins c’est comme ça que Fredericke tentait de s’auto-persuader.

« Bonsoir Vincent » dit-elle avec un regard pétillant. « Mademoiselle » ajouta-t-elle de manière plus conventionnelle pour saluer Marie. En général, Fred’ ne prenait pas de gants avec Vincent, elle lui faisait la bise comme si elle était française, elle le bousculait… bref, elle en était très proche. A l’heure du bal de Poudlard, elle ne fit pourtant aucun geste pour s’approcher de son ami. Il n’avait pas voulu d’elle après tout, si c’était pour avoir une petite copine, il ne fallait pas qu’elle le colle. Oui, parce que dans l’esprit de Fred’, Vincent ne pouvait la lâcher un soir comme celui-ci que pour des raisons pragmatiques du style « je veux d’une petite amie, pas d’une copine ».

« Je suis contente qu’on se croise, je n’espérais plus te voir… Mais laisse moi te présenter mon cavalier, Roman Jones. »

Elle failli ajouter « n’est-il pas mignon ? » mais elle le garda pour elle. Fred’ trouvait vraiment Roman trop trop choupinet, un peu comme une jolie poupée, mais version masculine. Vincent lui renvoyait une image toute différente… mais elle se disait, à juste titre sans doute, qu’un garçon n’aimait pas être comparé à une poupée en public, elle épargna cette honte à Roman, surtout qu’il fallait que leur duo reste crédible.

En attendant, Fredericke priait pour que Vincent lui demande une danse (plus tard dans la soirée évidemment), le problème c’est que si elle se souvenait bien, Vincent n’était pas très attiré par tout ces trucs de « nana ». A l’occasion, il faudrait qu’elle le dope aux contes de Grimm >.<