Cours de Sortilèges n°1 : Les Limites de la Magie !

Mince, mais pourquoi la bibliothécaire l'avait-il retenu ! Juste parce qu'il n'avait pas rendu un livre à temps ! Il lui avait dit qu'il le ramènerait dans la soirée, APRÈS les cours par exemple. Et voilà que notre jeune serdaigle était en retard pour le premier cours de sortilèges. L'un de ses cours favoris en plus... Mais quelle poisse. Le jeune sorcier s'était mis à courir comme un dératé, alors qu'il n'était pas un adepte de l'endurance, bousculant quelques personnes sur son passage. Dont quelques serpentards qui lui envoyèrent de jolies insultes digne de ce nom... Sauf qu'Enry était déjà trop loin pour les entendre, et il n'était pas non plus le genre d'individu à se prendre la tête pour des broutilles. Le bleu et bronze dut jouer des coudes pour se frayer un passage lorsqu'il arriva dans le couloir où devait avoir lieu le cours de Sortilèges et Enchantements. Sauf qu'une nuée de septième année barrait le passage. Impossible de se faufiler dans la foule, surtout que cette fois, il n'aurait pas l'occasion de se sauver avant qu'un serpentard ne lui tombe dessus. Ou pire, qu'un groupe de serpentard mal avisé lui tombe dessus... Il s'était vraiment mis dans un sacré pétrin, et s'en voulait terriblement de ne pas avoir élevé la voix avec Madame Pince. Il aurait dû ne pas l'écouter et s'en aller rapidement avant qu'elle ne commence ses commentaires complètement futiles.

" Laissez-moi... passer. Pardon... Excusez-moi. Je suis en retard... Pardon... Pardon... "

Non mais il se lavait les oreilles avec de la cire ou quoi ? Ils ne comprenaient rien à rien ? C'était peut être leurs cerveaux qui avaient pris trop d'ampleur et qui avait bouché les conduits auditifs ? Enry remarqua qu'une lionne avait enfin entendu ce qu'il venait de dire, elle s'était décalée, ainsi que son groupe d'ami pour le laisser se faufiler dans la foule. Alors qu'il arrivait à sortir de la cohue, il remarqua que la salle de classe n'était pas celle-ci. Pas possible... Pourtant, pourtant, il avait vérifié cent cinquante fois sur son emploi du temps ! Enry se mit à courir, le souffle court, jusqu'au fond du couloir et trouva enfin la fameuse sale. Le stress l'avait rendu si nerveux qu'il avait perdu son sens de l'orientation. On se serait sûrement moqué de lui si quelqu'un avait appris que le jeune aigle ne retrouvait plus une salle de classe qu'il avait occupé pendant trois ans ! Mais bon... Il s'en fichait. Ils pouvaient même faire des articles dans le journal de l'école, il ne le lisait qu'à moitié.

Finalement, alors qu'il entrait dans la salle de classe le souffle coupé, il remarqua que le cours n'avait même pas commencer. Le professeur n'avait pas perdu ses habitudes, il laissait toujours aux élèves un peu de temps pour s'habituer ou se réhabituer à la salle de classe avant de commencer le cours. Enry aimait se mettre à l'avant, le professeur voyait tout de suite quand il levait la main avec précipitation. Ce que ne faisait pas toujours notre aigle en cours. Il découvrit dans cette tumulte d'élèves, une crinière de feu qu'il reconnut tout de suite : Ethele. L'aigle regarda discrètement s'il y avait une place à coté d'elle, mais c'était raté, Ethele avait déjà deux voisines. Par contre, la voisine de gauche de la deuxième année avait une place vacante à coté d'elle. Enry s'y installa, déballa calmement ses affaires, modérant son souffle, et essayant de calmer les battements de son coeur en inspirant et en expirant calmement. Puis, après avoir consciencieusement étalé ses affaires et mis sa baguette sur le coté, il se pencha en avant en rétorquant :

" Salut Ethele. "

La place n'était vraiment pas pratique pour avoir une discussion avec elle. Il prendrait peut être le temps après le cours. En tout cas, Enry voulait lui faire savoir que grâce à leur petite discussion près du lac, il avait retrouver un peu plus de couleur. Il avait envi de la remercier, mais avec la fille à coté de lui, ça allait être difficile. Au cas où cette fille soit une espionne du journal et se mette à raconter des ragots comme quoi Enry aurait un penchant pour les deuxième années... Le journal avait l'art de dégotter n'importe quoi. Alors bon, une simple salutation ne trahirait rien du tout. Il aimait beaucoup Ethele, mais pas au point de lui faire la cour... Vous voyez Enry faire la cour à une fille vous ? è___é

Aujourd'hui , première journée à Poudlard pour Jenson . La veille , le voyage a bord du Poudlard Express avait été très long jusqu'en Écosse et en arrivant au château , Jens' avait finalement été réparti à Serpentard , c'est à dire dans la meilleure maison puisque lui en faisait parti à présent . On l'avait ensuite conduit jusqu'à la salle commune , dans les cachots , et il se trouvait dans le dortoirs de garçons de première année maintenant . Il faisait presque jour mais aucune lumière ne filtrait dans les cachots contrairement aux autres salles communes tel que les tours de Gryffondor ou Serdaigle et c'est seulement lorsque Kit-Kat passa sur lui comme un fou ou un prédateur à la recherche d'une proie invisible en donnant des coup de griffe un peu partout que le petit blond se réveilla . Dans un premier temps il se demanda où il était mais il s'en souvint rapidement et passa à la salle de bain histoire de se débarbouiller un peu et de faire une toilette rapide au lavabo . Le garçon revêtit ensuite l'uniforme de Poudlard , une cravate verte & argent et l'écusson de Serpentard épinglé sur sa robe de sorcier puis quitta le dortoir .

Quittant les cachots , il se rendit dans la grande salle où il se servit un grand verre de jus de citrouille et avala deux toasts beurré . Il n'y avait pas grand monde encore dans la grande salle à cette heure et le garçon put entendre clairement la conversation d'élèves de sa maison situés un peu plus loin à la table des verts & argents .
« T'as vu c'est la nouvelle assistante de Flitwick là-bas » dit le premier garçon en regardant la table des professeurs , située perpendiculairement à la leur .
« Elle était à Poudlard l'année dernière , chez les Poufsouffle . Tu crois qu'il a vraiment besoin d 'une assistante le Professeur Flitwick ? J'trouve ça bizarre moi ... » rétorqua le deuxième garçon .
Ayant terminé son petit déjeuné , Jenson quitta la salle commune sans attendre la fin de la discussion de ses voisins de table . De toute façon il se rappelait bien avoir lu sur son emploi du temps qu'il avait cours de sortilèges le matin même en première heure et il verrait bien par lui même à quoi ressemblait un cours de sort et enchantement ainsi que le professeur et son assistante .

Jens' regagna la salle commune de Serpentard et rentra au dortoir où son chat essayait sans succès d'attraper sa queue . Décidément , il devait avoir un problème cet animal . Le petit blond pris une balle de tennis dans sa malle et s'asseyant sur le lit , il commença à la faire rebondir contre le mur en face . Ensuite il la glissa dans sa poche et pris ses affaires , en prenant bien soin de ne pas oublier sa baguette magique . Après tout , s'il avait une baguette ce n'était pas pour décorer , et le garçon avait hâte de s'en servir . Lorsqu'il avait acheté sa baguette , on lui avait dit que c'était la baguette qui choisissait son sorcier , la sienne était en bois d'if , plutôt flexible , longue de vingt quatre centimètres sept (oui c'est précis xD) et contenait une plume de phénix . Le vert & argent ne doutait pas que c'était une bonne baguette , c'était même sûrement la meilleure baguette qu'on lui avait donné , mais il pensait aussi que n'importe quelle baguette lui aurait convenu , bien que celle ci exploiterait au mieux ses capacités .

Sur le chemin jusqu'à la salle de sortilèges , Jens' qui courrait dans les couloirs bouscula une fille de Serdaigle et continua son chemin comme s'il ne s'était rien passé sans même s'excuser . Bah oui , elle avait pas qu'à se mettre au milieu du passage aussi . (A part peut être pour lui dérouler un tapis rouge jusqu'à la salle de cours xD) D'ailleurs c'était trop tard , Jenson était déjà arrivé . Tant pis , ce serait pour une prochaine fois . Le petit blond pénétra dans la classe déjà bien peuplée , où un groupe de Gryffondor et un groupe de Poufsouffle dominaient la classe en surnombre . Ce n'est pas qu'ils étaient si nombreux que ça , mais certains élèves attiraient plus l'attention que d'autres , certaines Poufsouffles notamment que Jens' avait entendu parler à l'autre bout du couloir , des histoire incompréhensibles à propos de binette miniature , de coccinelles et de noms étranges . Jenson n'avait pas tout entendu mais les propos qu'il avait saisi lui étaient totalement incompréhensibles . En rentrant dans la classe , il remarqua donc les deux Poufsouffles à l'origine de tout ce chahut , une gamine à lunettes et une fille un peu plus âgée placés au deuxième rang coté fenêtre .

Fait étrange , la Poufsouffle à lunettes avait devant elle sur une table quelque chose qui ressemblait étrangement à un plan de tomates . Se serait-il trompé de salle ? Peut être que le cours de botanique n'avait pas lieu dans les serres en raison du mauvais temps ? Impossible , d'abord parce qu'il faisait beau , et aussi parce que le Professeur Flitwick était dans la salle , et qu'il n'enseignait à priori pas la botanique . A la table de derrière , on pouvait aussi voir qu'une élève avait ramené son chat ? Mais c'était quoi ce cours ? Jens' avait l'impression de se trouver ailleurs que dans un cours de sortilèges , au jardin d'enfants peut être ? En plus les jaunes & noirs avaient l'air d'apprécier les activités manuelles , à en voir les horribles banderoles au nom du « Wonderful » Flitwick et de Susan . Ah oui , l'assistante , le petit blond ne l'avait pas encore vue celle là , était elle déjà arrivée ? Parcourant la salle des yeux , il la vit , planté dans un coin de la salle , faisant déjà à moitié parti du décor . On se rendait tout de suite compte de son utilité et surtout on voyait très bien l'autorité qu'elle avait sur les élèves , et entre nous , c'était plutôt drôle , même si la suite risquait d'être mieux encore .

Pour le moment , le plus pressé était de se trouver une place , si possible le plus loin possible de la gamine à lunettes qui le regardait bizarrement depuis tout à l'heure et à laquelle le vert & argent lança un regard noir . Il alla donc se placer côté mur , et commença à déballer encre , plume et parchemin bien que très franchement pour le moment il doutait que cela lui soit très utile . Sortant aussi sa baguette magique , il la fit tourner entre ses doigts , en attendant la suite .

Daniel avait 5 bonnes minutes de retard lorsqu’il pénétra dans le couloir des Sortilèges au 3ème étage du château mais malgré cela la porte de la salle de classe était toujours grande ouverte et semblaient encore accueillir quelques élèves plus ou moins pressés. ¤ Parfait… ¤ songea-t-il à l’idée que puisqu’il n’était pas si en retard personne ne remarquerait son arrivée ; le Vert-et-Argent - toujours aussi sociable - détestant être le centre de l’attention générale.

Alors qu’il arriva à hauteur de la porte, un bruyant coup de sifflet retentit dans ses oreilles et fit sursauter le garçon qui par réflexe se plaqua contre le mur. Peeves ! Toujours ce maudit esprit frappeur ! Il avait fichu une frousse bleue à Daniel mais par chance le rouquin avait évité le pire puisque la bombabouse que l'esprit venait de lancer sur lui n’explosa pas mais se contenta de rouler sur le sol avant de se dégonfler dans un « ploc » des plus étranges.

PEEVES – Gniii, impossible ! Du matériel défectueux ! Hiii reste ici petit Sallers, j’ai d’autres cadeaux pour te fêter ton anniversaire et tous les autres que j’ai oublié…

Mais trop tard, Daniel avait enjambé l’objet du délit et s’était déjà engagé dans la salle de classe. Pendant un court instant il pesta contre cette plaie d’esprit frappeur et contre son lancé raté ¤ Un signe de fin du monde ? Peeves ne rate jamais son coup… ou sinon c’est l’heure de la retraite ce qui ne fâcherait personne je pense… ¤. Manque de chance, le jeune Sallers tout à ses pensées ne vit pas les quelques traces d’eau qui parsemaient le sol de la classe à cause d'une innocente Serdaigle elle aussi victime de Peeves.

Ses chaussures neuves jouant contre lui, Daniel glissa sur l’une des micro flaques et manqua de se retrouver les fesses par terre. Au dernier moment il se rattrapa au pupitre d’une micro-pouce de Serdaigle (Blodwyn) qui tourna quasiment d’un quart de tour à cause du rouquin. Conséquence fâcheuse : tous le matériel scolaire de la fillette tomba du pupitre et se retrouva par terre.

¤ Et flûte… ¤

Pour une entrée discrète, c’était réussi ! La bouche de Daniel devint pâteuse et il déglutit difficilement tout en ramassant le matériel scolaire de la 1ère année. Après avoir déposé sans douceur les quelques plumes de la fillette sur son bureau… Le Serpentard baissa les yeux et se dirigea vers l’une des tables libres du fond de la classe (oubliant par la même occasion le bonjour au professeur et à son assistante).

Une fois installé, il déposa sa baguette sur sa table et laissa son sac à ses pieds. Il croisa les bras sur son pupitre et observa un peu le reste de la classe. Le bilan était plutôt navrant et Daniel en vint vite à regretter d’avoir choisi cette place. Il était pile poil deux tables derrière un groupe de Poufsouffle super bruyantes et qui non contentes de transporter un zoo et un jardin botanique, essayaient de changer la classe en salle des fêtes tout en dessinant des affiches destinées à encourager leurs profs.

¤ Oh Salazar… Montgomery est vraiment plus vieille que moi ? Et préfète ? ¤

Il se prit la tête à deux mains tout en pestant de ne pas s’être mis au 1er rang ou à côté de Lethe (seul être semi-civilisé et "correct" de la classe) et fit son possible pour se sortir de l’esprit qu’Elizabeth était très amie avec les 4 attardées mentales devant lui.

¤ Bon c’est les élèves qui sont débiles mais le prof est quand même pas nul… Super excentrique et beaucoup trop permissif et « joyeux » mais un peu compétant quand même. ¤

Et c’est en envoyant un regard chargé d’espoir vers son professeur que Daniel se souvint que cette année il s’était trouvé une assistante dans la personne de Susan Bones. ¤ Elle a couché pour réussir, la garce ! ¤ Cette nouvelle n’en était pas une très bonne pour le Serpentard car il doutait que l’ex-Poufsouffle ait oublié ces quelques minuscules minutes où l'an passé il était venu vers elle et où il l’avait empoignée par la cape avant de la sermonner en plein milieu d'un couloir.

¤ La poisse ! Depuis quand ils embauchent des assistants maintenant ? Et pourquoi elle ? Je suis maudit… Cette crétine va me prendre pour tous les exercices pratiques et me mettre en binôme avec tous ces abrutis de 1ère année qui savent même pas se servir de leurs encriers… Je veux bien penser positivement mais là j’suis pas loin de toucher le fond là… ¤

La tête toujours entre les mains, le dos de Daniel commença à se courber tandis que ses fesses reculaient machinalement vers le fond de sa chaise. Il glissait ainsi lentement et par la force des choses son menton se rapprochait dangereusement de la table.

Heureusement – rayon d’espoir qui allait l’aider à supporter le cours – il avait un créneau de libre après le cours et il allait pouvoir recommencer son exercice de lèche botte en chef auprès de la bibliothécaire. Avec un peu de chance les dernières barrières entre la réserve interdite et lui-même allaient bientôt sauter... Et c'est en s'accrochant à ce mince espoir qu'il se redressa légèrement et qu'il commença à taper du pied en attendant que le cours veuille bien commencer.

Le cours n’avait pas encore commencé, c’est pourquoi Siegfried se permit de se lever de sa chaise en faisait signe à Susan. Son voisin serpentard devina à la seconde même qu’il allait se montrer indécent avec elle.

-Oh ! Susan ! Comment ça va ! La forme !
-Son nom c’est mademoiselle Bones, Siegfried, un peu de respect, c’est l’assistante du prof, lui chuchota son voisin.
-Oh, oui, pardon, mademoiselle Bones, tu permets qu’on se tutoie toujours bien sur ? bien sur !

Siegfried contourna sa table, et s’approcha d’elle comme un couguar qui s’approcherait de sa proie avec un sourire jusqu’aux moustaches. Il était un peu plus petit qu’elle, et donnait l’impression d’être plus mince dans ses habits noirs. Il affichait un air faussement amical, un air qui ne trompait certainement pas Susan, mais qui au contraire rendait Siegfried plus effrayant.

« Ah, j’ai toujours su que tu étais trop Bones. Enfin, trop douée dans ton domaine pour ne pas devenir enseignante. Enfin… Presque, enfin… bon… Il faut admettre qu’il n’y a pas beaucoup de professeurs à Poudlard qui choisissent de s’encombrer d’un assistant. Non non, sur ce plan là, je dois admettre que tu m’impressionnes ! Tu es parvenue à devenir une demi-prof. Et tu peux caresser l’espoir de prendre la place de Flitwick lorsqu’il sera trop vieux pour enseigner et qu’il n’aura vraiment plus d’autre choix que de laisser son cours à l’abandon entre tes mains. Dans… une bonne centaine d’année… »

Siegfried avait bien insisté sur les termes de « demi-prof » et de « centaine d’année ». Il avait également fait exprès de donner un double sens catastrophique à son éloge aux ambitions de Susan, sans oublier quelques doubles sens à caractère sexuels bien cachés mais quelle ne manquerait pas de relever.
Il lui donna de petites tapes sur le bras comme le ferait un vieil ami.

« Je tenais à te dire que quand j’ai appris que tu serais l’assistante de ce cours, j’ai bondi de joie. Non, franchement, un bonheur intense, magique, j’ai presque eu envie de t’envoyer une lettre de remerciement. Oui, vraiment ce cours va vraiment devenir intéressant. »

Et puis, de façon, subreptice, éphémère, presque inexistante, sans pour autant perdre son sourire, Siegfried prit un air plus sombre et plus grave. Comme pour annoncer une mauvaise nouvelle.

« Grace à toi, nous allons passer une année trèèèèèèès intéressante. J’ai hâte de voir jusqu'à quel point tu tiens à ta place. Parce qu’en ce qui me concerne, le cours de sortilège ne m’a jamais emballé plus que ça mais là… J’ai trouvé un centre d’intérêt passionnant. Et je vais tellement participer que tu rêveras de moi la nuit, mademoiselle Bones.»

Dans tes cauchemars aurait il pu ajouter. Il n’avait rien contre elle, mais il trouvait tellement amusant de martyriser cette femme trop gentille ! Enfin, il afficha à nouveau un air jovial.

« Bon, je retourne m’asseoir, bonne chance, et surtout, bon courage ! Tu vas en avoir besoin… C’est moi qui te le garantie … »

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GUIRLANDE

Wade était très bien intégré dans Poudlard, il était assez populaire, il avait une copine absolument parfaite, il avait sa cousine quelques années plus bas pour l’aider dans sa quête pour une bonne réputation et une sœur jumelle très jolie. Il avait beaucoup de chance. Surtout que depuis des années et des années, les membres de sa famille se succédaient dans la célèbre maison des aigles! Tous différent et tous avait connu ce cher et tendre Professeur Flitwick qui faisait passé d’agréable moment à tout les élèves surtout les siens. Wade s’entendait très bien avec le professeur, il était un excellent élève en charme ce qui facilitait la tache et il faisait surtout tout pour être le petit Serdaigle parfait. Il faut dire qu’il suivait le manuel à la lettre et que dès qu’il avait une occasion pour faire une bonne action et donc rapporter des points à sa maison, il la faisait. Mais il n’y avait pas que le Professeur Flitwick qui appréciait Wade, Mme McGonagall l’avait beaucoup apprécié lors de sa carrière de Prof même si pour le moment c’était plutôt mal partit avec la nouvelle Prof de Métamorphose, aussi il y avait bien sûr Mme Pince avec qui il entretenait des relations plus qu’excellent il passait toujours beaucoup de temps à la Bibliothèque et quand il empruntait un livre, il le ramenait toujours en meilleur état que lors de son emprunt, si si c’est possible, maintenant il ne lui manquait plus qu’une chose c’était d’être Préfet! Ah oui, ça c’est son grand rêve et hélas ça le sera toujours à son humble avis. Mais bon il faisait quand même tout pour montrer une bonne image à ce cher Professeur Flitwick, comme aller se présenter au Goûter De Bienvenue pour accueillir et aider les nouveaux élèves… Que de sacrifice! La prochaine étape serait gagner la coupe de Quidditch, et oui car il était l’attrapeur et s’il attrapait le vif d’or à chaque fois, ils gagneraient la coupe! Il n’osait même pas imaginer l’honneur qui lui serait desservit. Mais dans le genre plus simple, il se montrait présent à tout les cours de Charmes. En même temps c’était son deuxième cours préférés donc ce n’était pas vraiment un sacrifice pour lui…C’est donc ainsi que ce matin là, Wade enfila sa cape serdaigle, toute propre avec pas un faux pli, et se dirigea, baguette à la main au cours de Sortilèges et enchantements. Comme il partait à chaque fois avec une bonne longueur d’avance, il prit le temps de taper la causette comme on dit, aux tableaux et aux fantômes de l’école, au bout de quatre ans, il s’était habitué au fait que les fantômes traversaient un mur et apparaissaient sous son nez en deux secondes. Il arriva donc finalement devant la salle de classe. Ses multiples livres, parce qu’il en prenait toujours deux de plus au cas où ils étudieraient quelque chose d’un peu corsé, à la main, il entra dans la salle de classe sans même prendre le temps de voir qui l’entourait. Il se rapprocha du bureau du professeur et lança un «Bonjour » à lui et à sa nouvelle assistante avant d’aller s’asseoir studieusement au premier rang, un grand sourire aux lèvres.

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GUIRLANDE