#Premier cours - Tous les niveaux // Les C.#

Les gens toujours fixés sur un tableau représentant une personne recroquevillée, le regard vide ( que diable avait-il pu arriver au malheureux ? ), Rowen sursauta légèrement lorsqu’Hermione Granger s’installa à côté d’elle en lui adressant la parole. Souriant suite à la réplique de la sixième année, la petite brune répondit, tout en levant les yeux vers le ciel : « Je pensais que les vacances l’aurait rendu d’une humeur massacrante… mais finalement, il est aussi aimable qu’un bisounours, hein ? ».
Réplique d’une ironie non camouflée, évidemment. Quoique. Si on n’exagérait pas trop, on pouvait dire que le professeur Rogue n’était pas si mécontent que ça. Bah oui, après tout. Il avait obtenu le poste qu’il convoitait depuis des années, et le collègue qui le remplaçait ne semblait pas trop l’agacer. Il ne manquait plus que Potter dans la salle de classe pour le titiller un peu, et le tour serait joué. On aurait pu avoir un Rogue aussi fou de joie. M’enfin. En parlant du balafré, Rowen regarda derrière son aînée pour voir s’il n’était pas là. Avec Weasley, normalement. Le trio inséparable. Mais apparemment, il n’était pas encore arrivé. Peut être allait-il être en retard ? De quoi faire perdre une bonne dizaine de points à Gryffondor dès le premier cours de Défense contre les Forces du Mal. Youpi…
Sans être surprise par le claquement de porte habituel du maître des potions, la cinquième année sortit sa baguette magique et la posa sur son manuel. L’année précédente, elle avait tellement l’habitude d’entendre Ombrage dire « rangez vos baguettes », qu’elle n’avait même pas eut le réflexe de la mettre sur son bureau. Légèrement étonnée, mais plutôt contente d’avoir un début de ce qui semblait être un cours de Défense potable, Rowen posa ses mains sur ses genoux, écoutant le discours de début d’année de Rogue. Comme toujours, ennuyant à mourir…

« Je suis votre professeur de Défense Contre les Forces du Mal. Cette année, nous suivrons un programme concret et qui correspond à votre niveau, pas comme celui que vos prédécesseurs se contentaient de suivre, prétextant qu’il s’agissait du meilleur programme qu’il soit alors qu’il s’agissait en fait d’un torchon ministériel ou d’un programme hautement dérisoire. Tout cela est fini. Vous étudierez la Défense contre les Hautes Ténèbres, avec des créatures qui correspondent à votre niveau. »

Souriant légèrement lorsqu’il parla de « torchon ministériel », Rowen ne pu qu’approuver ces paroles. Ah ben ça, oui. C’était un programme déchet, pour ne pas dire complètement inutile et pitoyable. Ombrage avait été presque aussi efficace que Lockhart, en son temps. Les cheveux blonds, le peigne et le miroir en moins, évidemment. Par ailleurs, la jeune fille se demandait ce que pouvait bien être ces fameuses « créatures » qui correspondaient à leurs niveaux. En prenant une légère pause pour leur laisser le temps de bien enregistrer les informations ( y’en avait qui étaient très lents… ), Rogue continua :

« Les Forces Ténébreuses vont et viennent à leurs envies… Je vous enseignerai la destruction de nombre d’entre elles. Oubliez tout ce que vous savez de la Magie, oubliez tous vos stupides cours des années passées, pour les anciens. Vous êtes dans un Monde où tout est imprévu, tout est puissant, tout est fugace, tout est subtil. Une seule formule peut convenir, où aucun seul rituel n’est efficace. Il vous faudra de longues heures pour cerner l’abominable Monde que nous combattrons. Rien ne sera facile, tout sera subtil et intellect. Le froid sera puissant, la Mort omniprésente… Mais jamais rien n’a été aussi puissant que le Mal, le Mal et ses forces qui domptent notre Monde, et que nous devons combattre. Brûlez vos manuels, brisez vos baguettes, et renforcez votre matière grise, car c’est avec elle que vous serez les plus puissants ! Oh, bien sûr, vous aurez besoin de votre baguette magique… Mais à quoi bon posséder une baguette quand on ne sait pas que seule l’eau rend vulnérable un Scroutt à Pétards ? »

Un peu plus et Rowen se serait mise à applaudir. Oh oui ! Ca c’était bien un discours digne des plus grands hommes politiques. Ben voyons. Il voulait devenir Ministre de la magie, ou quoi ? Pas la peine d’en foutre une tartine non plus. En une ou deux phrases, la jeune lionne aurait bouclé ça. Pfff.
Le Professeur Rogue continua sur un court passage dédié à Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. Se retenant à grand peine de bailler ou de regarder une nouvelle fois les tableaux ( à défaut de fenêtre ), Rowen fit de son mieux pour garder son cerveau en mode « actif » ( tache rude ).

Enfin, Rogue s’arrêta de parler pour ne rien dire et annonça le nom de la créature à étudier : un Carnasseur.
Vu la manière dont Hermione semblait frétiller sur sa chaise, sûrement avide d’éclairer la classe entière, si une question était posée, ce serai sans nul doute elle qui serait interrogée. Rowen n’avait que trop de fois pu admirer la main bien entraînée d’Hermione se lever comme un projectile. Cette fois ci n’échapperait sûrement pas à la règle. Cependant, Rogue ne posa aucune question, et préféra lourdement insister sur les sanctions qu’il prendrait si les élèves s’avisaient de blesser la dite créature. Il désigna ensuite l’armoire du fond, qui, de toute évidence, contenait un Epouvantard. En effet, celle-ci s’était mise à trembler légèrement. Rowen se demandait par ailleurs de quelle manière cet Epouvantard pourrait garder l’apparence d’un Carnasseur, vu que pratiquement personne ne connaissait cette créature. Il n’aurait pas été étonnant de voir un Spectre de la Mort ou un Zombi, à la place. La réponse fut donnée assez rapidement, ainsi que le numéro de la page.
Aussitôt, toute la classe attrapa son manuel, et se mit à chercher la dite page, Rowen la première. En passant, elle jeta un coup d’œil à une fille devant elle, qui était coiffée de deux macarons, et demandait à sa voisine de table de mettre le livre au milieu. Bwarf ! Sûrement une première année qui pensait encore que se ramener avec un papier, un crayon était suffisant… Pauvre ignorante…
Le Carnasseur aurait pu être une créature attachante, si on enlevait les deux trois caractéristiques qui les différenciaient des chiens. De charmantes petites bêtes, celles là. En passant, pourquoi ne pas aller au magasin d’animaux magiques pour en acheter une ? Lisant la page double du manuel pour s’informer un petit peu plus, Rowen capta les dernières recommandations de Rogue, et s’apprêta à passer à la partie pratique… Ca faisait bien une bonne année qu’elle n’avait pas eut l’occasion de se servir de sa baguette dans ce cours ci. Lors de sa troisième année, ils avaient surtout subit des sortilèges impardonnables. La jeune fille se souvenait par ailleurs d’un épisode mémorable où Maugrey lui avait infligé le sortilège de l’Imperium. Là, elle avait envoyé une bonne dizaine de trousses et de plumes sur la tête de ses camarades, avec toute la force dont un Godzilla était capable. Espérons que cette fois, cette partie pratique ne se passe pas aussi « bien ».

La Gryffondor prit sa baguette, et suivit le reste des élèves, qui, curieusement, se regroupaient tous les uns derrières les autres. Rowen, était plutôt pressée de passer. Plus vite ce serai fait, moins elle aurait la honte. Et puis passer en premier signifiait plus d’indulgence de la part du Professeur ( mais peut être pas Rogue ? ) et des autres élèves. Si elle se plantait, ce n’était pas si dramatique. Bah.
Passant en tête de file, la brune eut à peine le temps d’entrapercevoir le merle s’engouffrer dans la pièce et se mettre devant elle, lorsque l’Epouvantard sortit.
Aussitôt, il prit l’apparence de cette machine à tuer qu’était le Carnasseur. Rogue se recula, en regardant faire les élèves. Sentant immédiatement sa température corporelle descendre lorsqu’elle se retrouva face à la bête, Rowen prit son courage à deux mains, et s’avança en vitesse d’un pas.

Elle leva sa baguette magique, respira un bon coup, et prononça distinctement :

« Petrificus Totalus. »

La créature arrêta de bouger, et resta raide comme du chocolat dur. Tentant de faire de son mieux pour éprouver un sentiment d’amour envers la créature, Rowen eut à attendre une seconde… deux secondes, trois… Bwarf. C’était vraiment difficile de ressentir de l’amour pour ce… heu… truc.
Sentant cependant le regard lourd du Professeur sur elle, la jeune fille fit de son mieux. Elle parvint enfin à son objectif, et en levant gracieusement la baguette, juste par réflexe, elle vit l’Epouvantard-Carnasseur prendre feu, et disparaître.
Elle sourit largement, se recula pour laisser passer l’élève suivant… juste à temps pour voir la créature se reformer, et sauter sur les barreaux avec encore plus de férocité… Finalement, ce n’était pas une si mauvaise journée…

Le cours commença quelques minutes après que Seamus se fut mis en place. Bien sûr Rogue ne lui rendit même pas son bonjour. Décidément cet homme n'avait pas changé, il était toujours aussi sympathique qu'une porte de prison. Rogue présenta rapidement sa matière et parla des forces obscures. Il était bizarre de voir l'étrange fascination que Seamus semblait percevoir dans la voix du professeur, une sortie de fascination pour les forces du mal. Enfin Rogue était un ancien mangemort, tout le monde le savait et devait sans doute éprouver une fascination pour cette forme de magie, mais de là à en parler en classe... On se demandait vraiment ce que Dumbledore fabriquait en donnant ce poste à Rogue ! Le seul point positif c'était que le professeur serait sans doute parti à la fin de l'année.

*Imagines un Poudlard sans Rogue... un Poudlard sans Rogue...*

Son sourire rêveur se perdit au loin, mais il fut malheureusement bien vite ramené à la réalité. Rogue commença à parler de la créature qu'ils allaient étudier aujourd'hui : les carnasseurs. Ce nom ne disait rien à Seamus qui regretta bientôt d'en connaître l'existence. Ces créatures étaient vraiment horribles à en entendre parler et Seamus se sentie légèrement faible lorsqu'il lut sur son livre les dégâts qu'elles pouvaient causer. Si seulement c'était Lupin qui donnait ce cours, il aurait pu distribuer à Seamus un morceau de chocolat qui aidait à se remettre d'aplomb. En tout cas le jeune gryffondor se promit d'aller en acheter chez Honeydukes, un magasin de Pré-au-lard lors de sa prochaine sortie et d'en laisser un morceau dans sa poche au cas où.

Relisant les quelques informations présentes dans son manuel, Seamus sortit un morceau de papier et trempa sa plume dans l'encre afin de prendre notes des caractéristiques fondamentales de la créature.

Rogue annonça alors le début des travaux pratiques. Le jeune homme allait devoir combattre une telle créature. Soudain des gouttes de sueur commencèrent à apparaître sur son front et la température dans la pièce devint élever. Il décida alors de remonter ses manches et de s'essuyer le front, il ne fallait surtout pas que ses camarades le voient dans cet état là.

Les premiers élèves commencèrent à affronter la créature à travers les barreaux que heureusement Rogue n'avait pas enlevé et tant mieux d'ailleurs, car la journée était déjà suffisamment forte en émotion et elle ne faisait que commencer.

Soudain ce fut Seamus qui se retrouva en avant. Il tira sa baguette magique de sa poche et s'avança vers les barreaux. Son coeur battait la chamade et il menait un combat intérieur pour ne pas se laisser gagner par la panique. Il lui semblait tout oublier... Il fallait absolument rester concentrer et ne surtout pas laisser à Rogue le plaisir de lui enlever des points. Il pointa alors sa baguette magique, d'une main dont il essayait de contrôler le tremblement.

« Petrificus totalus ! » prononça-t-il d'une voix articulée. La créature, telle une vieille machine rouillée s'arrêta de bouger et s'immobilisa au sol. Seamus pensait en avoir terminé, mais son regard n'arrivait pas à se détacher de la créature. Pétrifiée on aurait dit un pauvre chien innocent endormit. Seamus ne put s'empêcher de ressentir de l'amour pour la pauvre bête. Peut-être qu'elle n'était qu'une victime, une victime de la méchanceté de son nouveau professeur de défense contre les forces du mal. Seamus voulut s'approcher davantage, mais avant même de faire un pas en avant la créature prit feu. Le jeune homme ouvrit de grands yeux stupéfaits. La créature se consuma et enfin disparu. Seamus se retourna vers Rogue dont le visage restait impassible et retourna en vitesse dans la file des élèves qui avaient terminé et qui attendaient que les autres élèves effectuent leurs travaux pratiques. Quelques secondes après la créature réapparut, comme si le sortilège de Seamus n'avait eu aucun effet.

Le jeune homme l'observait, mais ne voulut en aucune façon retentait sa chance. Si le professeur n'était pas content et bien tant pis pour lui, Seamus avait déjà eu suffisamment de peur pour aujourd'hui. Alors qu'il observait le nouvel élève essayait de se dépatouiller avec la créature, il ressentit son ventre crier famine et se souvint avec envie des macarons envoyés par sa mère et qui l'attendaient dans le dortoir. Vivement que ce cours se termine au plus vite.

Jessika Fenty, une élève de première année qui ne connaissait encore rien du monde de Poudlar, arriva au premier cours de la journée, le cours de défense contre les forces du mal. Heureusement, elle était arrivée juste à temps pour ne pas se mériter une enguelade.

Elle alla s'asseoir à un bureau, au devant de la classe. Elle se trouvait dans un cachot. Elle n'avait pas salué le Professeur Rogue, croyant qu'il les saluerait au début du cours et qu'ils allaient répondre tous en choeur. Bien sûre, le Professeur Rogue n'était pas comme les nombreux Professeurs qu'elle avait eu lorsqu'elle était au primaire dans le monde des moldus. Mais, la pauvre fille de onze ans ne savait pas encore ce qui l'attendait avec ce Professeur. Elle avait entendu dire, par les élèves plus âgés, que ce Professeur n'était pas très aimable. Il était très strict. Jessika tacherait de ne pas faire d'erreurs.

Après plusieurs minutes, le Professeur Rogue commença à parler. La jeune fille se concentra sur les paroles de Rogue, malgré la terrible chaleur qui régnait aux cachots. Elle ne doutait pas que la température dépassait les trente degrés.

" Vous sortez vos manuels et vos baguettes magiques. Dépêchez vous de les poser sur la table. Si je vois l’un d’entre vous toucher ne serait-ce que son manuel avec un ongle pendant que je parle, je l’expédie directement chez son Directeur de Maison. S’il s’agit de moi… Je m’occuperai moi-même de son cas. "

Jessika ouvrit de gros yeux. Heureusement que le Professeur ne la vit pas.

*Woh woh, les moteurs!!! On se calme!*, pensa-t-elle en sortant son manuel ainsi que sa baguette à toute vistesse.

En regardant sa baguette magique, elle repensa au magasin où elle l'avait acheté. Le vendeur avait été très gentil et lui avait même offert un chocolat qu'elle n'avait pas mangé, de peur qu'on lui avait jeté un sort.

Jessika secoua la tête discrètement, puis, elle sortit un papier, au cas où elle devrait écrire quelque chose.

" Je suis votre professeur de Défense Contre les Forces du Mal. Cette année, nous suivrons un programme concret et qui correspond à votre niveau, pas comme celui que vos prédécesseurs se contentaient de suivre, prétextant qu’il s’agissait du meilleur programme qu’il soit alors qu’il s’agissait en fait d’un torchon ministériel ou d’un programme hautement dérisoire. Tout cela est fini. Vous étudierez la Défense contre les Hautes Ténèbres, avec des créatures qui correspondent à votre niveau. "

Jessika tourna le visage de côté puis, elle vit une première année qui était coiffée de macarons. Lorsque ses yeux se redéposèrent sur Rogue, il disait:

"Les Forces Ténébreuses vont et viennent à leurs envies… Je vous enseignerai la destruction de nombre d’entre elles. Oubliez tout ce que vous savez de la Magie, oubliez tous vos stupides cours des années passées, pour les anciens. Vous êtes dans un Monde où tout est imprévu, tout est puissant, tout est fugace, tout est subtil. Une seule formule peut convenir, où aucun seul rituel n’est efficace. Il vous faudra de longues heures pour cerner l’abominable Monde que nous combattrons. Rien ne sera facile, tout sera subtil et intellect. Le froid sera puissant, la Mort omniprésente… Mais jamais rien n’a été aussi puissant que le Mal, le Mal et ses forces qui domptent notre Monde, et que nous devons combattre. Brûlez vos manuels, brisez vos baguettes, et renforcez votre matière grise, car c’est avec elle que vous serez les plus puissants ! Oh, bien sûr, vous aurez besoin de votre baguette magique… Mais à quoi bon posséder une baguette quand on ne sait pas que seule l’eau rend vulnérable un Scroutt à Pétards ?"

Puis, après quelques phrases, il demanda d'ouvrir notre manuel à la page quarante-neuf, ce que Jessika fit avec rapidité. Puia, après un interminable discours sur les Carnasseur, les élèves se levèrent pour aller combattre un épouvantard.

Jessika savait ce qu'était un épouvantard car sa soeur lui en avait parlé dans le Poudlard Express. Elle avait lu dans son manuel un extrait sur eux.

Jessika se leva et alla se placer en file. C'était la première fois que l'élève de première année combattait les forces du Mal. Il y avait des élèves de sixième année dans la pièce. Elle devait réussir. Elle avait confiance en elle mais, si jamais elle ratait, elle en prendrait un coup sur son orgueil! Comme elle aurait aimé manger des macarons au lieu de regarder cet épouvantard affreux!

Devant elle, Seamus avait réussit à combattre ce molosse. La créature disparut. Seamus s'en alla. C'était à son tour! Elle regarda la créature réapparaître. Elle leva sa baguette magique, puis, elle dit, d'une voix forte qui ne laissait entrevoir aucune crainte:

"Petrificus totalus!"

Jessika se demanda alors comment elle était supposée ressentir de l'amour pour la bête. Puis, les yeux du molosse devinrent si brillants. On aurait dit qu'il allait pleurer. Jessika ne put se retenir d'éprouver une vague d'amour pour le chien noir qui disparaissait en brûlant comme une machine à feu.

Jessika regarda autour d'elle. Elle avait réussit! Elle pensa:

*Yes!!!*

Puis, elle se dirigea vers le groupe d'élèves qui étaient passés avant elle. En passant, elle regarda Rogue pour voir l'expression de son visage. Elle pensait qu'il l'aurait félicité ou sourit. Mais, non! Aucune chance avec ce Professeur passionné par les forces du Mal!

Arrivée près du groupe, elle soupira. Elle était très contente d'avoir réussit.

Hermione avait pris place aux côtés de Rowen, heureuse de voir qu’elle ne serait pas toute seule. À peine avait t-elle adressé une toute petite phrase à sa compagne, Rogue s’était levé et commençait le cours. Aussitôt, on put sentir le froid glacial qui régnait dans cette pièce. Pour sa part, la Gryffondor se tut, attendant que l’enseignant prenne la parole. La première phrase de Rogue fut de demander d’un ton siiiiii poli ! Aem. à ses élèves se sortir leur manuel ainsi que leur baguette magique. Hermione s’empressa donc se sortir sa baguette, son manuel étant déjà sur son bureau. Elle déposa cette dernière avec précaution et n’y toucha plus, reportant un regard froid sur Rogue.

Puis, Rogue commença. Hermione fut surprise de l’entendre parler si ouvertement des torchons du Ministère. Miniiiiiiiiistère, pouah ! Ça sonnait nom de magasin de poubelle. Elle fut un peu peureuse face à l’idée des créatures qu’ils allaient affronter. Les premières années n’étaient pas des connaisseurs en la matière, ils allaient se blesser ! Son instinct de protection sur le dessus des autres sentiments, Hermione commença sérieusement à se poser des questions. Plus Rogue avançait dans ses explications et annonces, plus Hermione avait envie de lui dévisser la tête. Non mais quel ignare ! Il se permettait de parler de Voldemort à son tout premier cours... Avec des paroles comme ça, il allait sans doute faire fuir tous les jeunes élèves ! Furax intérieurement, la rouge et or se tut et ouvrit son manuel page quarante-neuf, comme Rogue leur avaient demandés.

Aujourd’hui, ils allaient étudier les Carnasseurs. Oh seigneur, alerte rouge. C’était une blague ou quoi ? Les Carnasseurs, pour des élèves de premières années ? Habituellement, on ne voyait même pas ces créatures en sixième année ! Retenant une vague de rage, Hermione pris simplement tout ce que Rogue disait en note, sur son parchemin. Sa plume grattait sur le papier, Hermione essayait de transcrire les grandes lignes, mais c’était plutôt ardu. Rogue parlait tellement vite et disait tellement d’informations à la fois, que la Gryffondor avait beaucoup de difficulté. Finalement, elle y parvint tant bien que mal. Plongeant son regard dans le manuel, la rouge et or pris note des informations dites par ce dernier.

Puis, le Carnasseur apparut. Il était dans une cage, apparemment munie de barreaux enchantés. C’était mieux ainsi, en effet. Hermione allait s’exécuter lorsque Rowen le fit, accompagnée de Seamus, d’une autre élève et d’une première année. Puis, Hermione sentit que c’était son tour. Son cœur passant à la vitesse supérieure, Hermione s’approcha du chien, aussi noir qu’une tablette de chocolat. La température ambiante semblait plus chaude, c’était indiscutable. La brunette se concentra et lança très clairement : « Petrificus Totalus. » Aussitôt, le chien se raidit et devint pétrifié. Hermione, sachant avant que Rogue ne dise à la classe comment réduire en miettes de macaron. Aem. en miettes de papier le Carnasseur, trouva difficile d’éprouver de l’amour pour lui. Elle se concentra sur sa beauté (même si cette dernière était pour le moins répugnante), puis un brin d'amour fit son apparition, puisque l’animal brûla et disparut, tel une #machine décapitée. Hermione soupira. Elle avait eu toute une journée...

Roguy (XD), est-ce grave si plusieurs de mes mots à entrer dans le texte sont barrés ? Parce que je savais pas trop comment les mettre =)

Edit Rogue: Non, non, ne t'inquiète pas, Hermy, rien n'est grave, pour moi! T'en fais pas, c'est pas grave du tout! ^^

Enry avait appris, comme tout bon élève (en faite, les mauvais élèves l'avaient su aussi), que le professeur Rogue avait fini par obtenir le poste de défense contre les forces du mal. Lors de sa première année à Poudlard, quelqu'un lui avait dit que le professeur convoitait ce poste depuis des années. Le petit aigle avait attendu non loin de la salle, installé contre le mur à lire en diagonal son livre de défense contre les forces du mal. Cela lui permettait de savoir à peu près (très vaguement même) ce à quoi il fallait s'attendre. Il était donc dans sa petite cage noir, là où personne ne pourrait l'atteindre, et là où personne ne devait l'atteindre. Celui qui osait le sortir de son petit monde avait souvent droit à un de ses regards frustrés. Finalement, quand il entendit la voix de Severus Rogue dans le couloir, il se redressa enfin tout en rangea soigneusement son livre à son endroit initial = son sac.

Puis, le petit aigle suivit le mouvement et entra dans la pièce. Il s'installa à la deuxième rangé tout au bout, souhaitant que personne ne vienne s'installer à ses cotés. Même s'il avait remarqué qu'il y avait peu de place libre maintenant. Le jeune homme resta silencieux, attendant les instructions du professeur. La chaleur ambiante de la pièce avait de quoi faire suffoquer les élèves. Enry posa son attention sur le tableau noir, clignant des yeux à plusieurs reprises. D'accord, le petit aigle n'avait pas du bonjour comme tous les autres élèves, mais c'était à peine si on le remarquait, alors... À quoi bon obliger les gens à lever les yeux vers lui alors que lui-même ne le souhaité guère ?

Lorsque une grande partie des élèves (parce qu'il en manquait) furent installés, la porte claque violemment. Faisant légèrement sursauter notre petit rêveur qui manqua de tomber de sa chaise... Pourtant, il le connaissait bien le professeur Rogue. Il l'avait eu en potion l'année dernière et il savait comment le professeur agissait à chaque début de cour. Puis, le professeur demanda (ou plutôt ordonna) à la classe de sortir leur baguette magique ainsi que leur manuel scolaire. Enry le fit sans broncher comme tous les élèves ici présent... Tout commença alors... Un cauchemar... Le professeur avait commencé à déballé un long discours soporifique. Enry avait tenté à mainte reprise de ne pas sombrer dans un sommeil profond. Puis finalement, opta pour mettre son coude sur la table, sa main maintenant sa tête. Une position qu'il utilisait en général pour les cours d'histoires de la magie en compagnie du professeur Binns...

Le jeune Stanley savait pertinemment qu'il fallait qu'il se décongèle le cerveau pour essayer d'écouter le professeur. Car si par malheur, Severus se mettait à s'énerver et retirer 10 points ou même plus à Serdaigle. Il devrait subir de nombreux regards glacials de la part des membres de sa maison. Auparavant, il avait déjà faillis faire perdre 10 points à sa maison parce qu'il s'était vraiment endormi en cours de Botanique. Qui de plus, était sa matière préféré et dans laquelle il excellait. Par chance... Un coup de coude bien placé par une jeune fille de sa maison, et quelques réprimandes de la part du professeur ne lui avait pas fait perdre ces 10 points...

Le sujet vint finalement à Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcé le nom. Enry finit par tendre l'oreille pour écouter la suite du discours (dont il avait loupé une partie, puisqu'il s'était à moitié assoupi). Le professeur allait forcément parler de ce sujet, qu'Enry ne voulait pas entendre. Mais, il ne le niait pas pour autant. Alors, il tendit l'oreille pour écouter ce qu'il avait à dire. Jusqu'à qu'il en revienne à la créature qu'ils allaient étudier... Il inspira profondément tout en ne perdant aucun élément important du cours, le gravant dans sa mémoire...

Le professeur leur expliqua qu'ils allaient passés chacun leur tour après avoir lu ce qu'il y avait d'inscrit dans le livre. Enry ouvrit l'ouvrage à la bonne page, puis lu ce qu'il y avait d'inscrit. Pour vaincre un Carnasseur, il fallait lancer le sort Petrificus Totalus, puis... Enry qui avait placé son livre juste en face de son visage pour éviter que le professeur ne le voit plaqua violemment l'ouvrage contre sa figure. Il fallait qu'il éprouve de l'a-mour envers le machin qui était en train de s'agiter dans cette armoire ? La bonne blague... Enry aurait préféré sulfurisé une vache plutôt que d'éprouver de l'amour pour un truc qui n'aurait certainement pas une apparence attirante.

Le petit aigle laissa glisser le livre sur la table, découvrant son fin visage androgyne. Puis continua de fixer le professeur pour enfin se lever pour suivre la file. Il n'avait pas du tout envi de passer en premier, ni en dernier. Il se leva donc juste après une fille aux cheveux châtains clairs de gryffondor. N'était-ce pas cette élève surdouée ? ... C'était quoi son nom déjà ? En tout cas, elle avait réussis à merveille le sortilège.

La tension qui abritait le garçon était palpable, il sentait son coeur battre à tout rompre. Mais, rien sur son visage ne montrait quoi que se soit. Enry s'était spécialisé dans la matière de 'comment ne pas montrer ses sentiments?'... Il attrapa sa baguette qu'il avait laissé sur le coté puis s'avança vers la créature qui était réapparu peu après que l'adolescente de 6ème année est réussis. Un chien noir, laid, et imposant venait d'apparaître devant son nez. Le monstre montra ses dents, grognant d'une manière inquiétante. Cette chose avait l'air d'une véritable machine à tuer. Bien heureusement, elle se trouvait derrière des barreaux enchantés, et Enry ne s'inquiétait pas trop...

Enry pointa sa baguette vers la chose tout en s'exclamant d'une voix distincte : " Petrificus Totalus. " La chose se figea sous les yeux du garçon, puis, il essaya, tant bien que mal d'éprouver de l'amour pour ce... machin difforme. Intérieurement, il s'imagina se pencher vers l'animal tout en ayant le désir de la caresser avec affection et tendresse. Puis, contre toute attente, le chien s'embrasa dans un tourbillon de flamme. Satisfait, le serdaigle partit vers le coin de la pièce où s'était réfugié les élèves qui avaient réussis...

Krystina vit une jeune Gryffondor rejoindre le petit groupe d'élèves qui s'était formé. Tous avaient réussi à "tuer" le Carnasseur. Il y avait encore des personnes qui attendaient pour le faire. Elle félicita la jeune fille, Kyara. Bah quoi. Elle ne la connaissait pas. Mais elle avait réussi. Il fallait être aimable dans la vie. Elle chuchotta:

- Bravo!

Puis elle demanda à tout le monde:

- Comment avez-vous procédé, vous?

[hj. désolée du court poste ^^" J'avais plus rien à écrire après le premier poste ^^"

Parmi les différentes matières enseignées à Poudlard, les potions étaient de loin le cours que Drago Malefoy appréciait le plus et le professeur Rogue y était pour quelque chose.

Cependant, cette année bien des choses étaient différentes. Le jeune Serpentard s’était vu investir d’une mission durant l'été et quelque chose en lui lui conseillait de ne compter que sur lui-même si il voulait pouvoir la mener à bien. En parallèle, le professeur Rogue qui s’était toujours tenu à une distance raisonnable de la famille Malefoy, semblait désormais étrangement se rapprocher de Drago et le blondinet détestait ça.

¤ Il suffisait de le voir me regarder à cette dernière réception, caché derrière son plateau de macarons… Si il veut m'aider pour s’approprier ma gloire il va être servi ! ¤

L'adolescent devenu méfiant se trouvait donc désormais beaucoup moins bien disposé envers le professeur Rogue et préférait désormais l'éviter. Ne pouvant toutefois esquiver le professeur Rogue lors de ses propres cours, Drago tâcha alors de mettre un peu de distance entre eux et se montra plus froid qu’à l’ordinaire au moment de rentrer dans la classe et de saluer son directeur de maison.

N’étant de plus pas un grand passionné de la Défense Contre les Forces du Mal, Drago ne comptait pas fournir beaucoup d’efforts pendant les cours. Juste le minimum nécessaire pour rester crédible dans le rôle qu’il jouait mais sans plus. Progresser dans cette matière ne l’intéressait pas, et à vrai dire, si une seule chose l’intéressait dans ce cours, c’était de prendre la température pour savoir comment allait se comporter le professeur Rogue face à lui.

Le cours débuta et rapidement Drago ferma son esprit aux éventuelles intrusions extérieures. Il savait le professeur Rogue habile et c’est pourquoi il préféra se montrer innapprochable dès le début du cours pour poser les bases immédiatement. Ses affaires sur la table, il écouta distraitement le professeur avant de tourner nonchalamment les pages de son manuel scolaire. Ses yeux parcouraient les pages mais ne parvenaient à s’accrocher aux mots qui étaient couchés sur le papier et très rapidement son esprit vagabonda ailleurs, bien loin de la salle de classe.

¤ Si il ne nous donne pas trop de devoirs, je devrai pouvoir commencer dans la journée… Tout est prêt… Il ne manque plus qu’un petit détail mineur à régler… ¤

Les pensées de Drago étaient bien sûr toujours tournées vers sa « mission » lorsque le professeur Rogue mit fin à ses explications et invita ses élèves à passer à la partie pratique. Un grand mouvement eut alors lieu dans la salle de classe et chaque élève se leva pour se placer en file indienne. N’ayant pas été très attentif au cours, Drago parcourut à toute vitesse la page de son manuel décrivant le protocole pour se débarrasser du carnasseur et ouvrit des yeux ronds lorsqu’il lut le moyen le plus sûr de détruite cette bestiole.

« Nan c’est pas possible… C’est vraiment trop stupide ! »

D’humeur boudeuse devant un processus aussi ridicule, Drago se plaça dans la file derrière une fille couleur chocolat qui faisait bien une tête de moins que lui. Il sortit sa baguette de sa poche et se mit à la faire rouler entre ses doigts tout en observant les tentatives des autres et en commentant la façon de faire de certains Gryffondor à voix basse pour les déstabiliser.

Bien évidemment celle qui se prit le commentaire le plus désagréable ne fut autre qu’Hermione Granger, la meilleure amie du pire ennemi de Drago. Depuis la première année le blondinet la haïssait et ne manquait pas de critiquer ses aspects de miss « je sais tout » ainsi que son ascendance moldue.

¤ Et voilà… Pire qu’une machine ! ¤ commenta mentalement Drago en voyant Hermione liquider l’Epouvantard en un temps record.

« On a des affinités avec les choses laides Granger ? En même temps à fréquenter Weasley j’aurais du m’en douter… »

La petite pique de Drago concernait bien sûr la deuxième étape du processus d’élimination de la bestiole. Quelque part il trouvait cette façon de triompher du monstre très puérile et restait persuadé qu’il ne pourrait pas voir brûler la bestiole à cause de ça.

¤ Je peux pas éprouver ça, c’est trop dégradant… ¤

Les élèves continuaient de pratiquer le sortilège et la file s’égraina jusqu’à ce que Drago se retrouve face à l’Epouvantard, très embêté par rapport à la conduite à tenir.

« PETRIFICUS TOTALUS ! »

La première partie du sort se passa comme un charme et l’animal se trouva paralysé. Drago tenta bien d’éprouver de la sympathie pour cette chose dans un second temps mais ce fut peine perdue et de longues secondes s’écoulèrent sans qu’il ne se passe rien.

Evitant le regard du professeur Rogue, Drago regarda la bestiole d’un air impassible avant de hausser les épaules et d’esquisser un petit sourire. La bestiole venait de prendre feu sous ses yeux sans qu’il ait l’impression d’avoir ressenti le moindre amour pour cette créature !

Tout en rejoignant le groupe des élèves qui avaient réussi, Drago se demanda si l’animal avait brûlé car inconsciemment il avait aimé la bestiole (mais il en doutait), ou si c’était au contraire le professeur Rogue qui l’avait faite brûler pour éviter à son élève préféré de se voir infliger la honte de rater un sortilège devant une classe aussi nombreuse.

¤ Peu importe, si il croit qu’il va arriver à quelque chose avec ça il se trompe lourdement… ¤