#Premier cours - Tous les niveaux // Les C.#

Mary se réveilla en sursaut. Miiince ! Le cours de Défence contre les Forces du Mal était ce matin ! Il fallait qu’elle se dépêche pour ne pas arriver en retard… Sinon, sa journée allait être un véritable calvaire ! Pourquoi ce réveil n’avait-il pas sonné ?! Vulgaire machine…
Evidemment, Mary ignorait que les objets moldus ne fonctionnaient pas dans l’enceinte de Poudlard : elle continua donc de s’énerver contre son Driiing matinal qui avait choisi de faire la grève…
Elle sortit du lit en un éclair et s’habilla à toute vitesse pour parvenir à rejoindre la salle, en même temps que le flot d’élèves… Sa cravate de Poufsouffle nouée, ses cheveux mal peignés comme à son habitude, elle descendit les escaliers rapidement. N’ayant qu’à peine le temps de passer par la Grande Salle pour ne pas aller en cours le ventre vide, elle attrapa quelques macarons à sa table, avant de glisser un carré de chocolat dans une petite boîte qu’elle enfouit au fond de son sac. Ce serait la petite compensation après les cours de la matinée !

Elle se dirigea ensuite vers le cours de Défense contre les Forces du Mal ; les élèves étaient en train de rentrer, silencieusement… Elle remarquait sur certains des visages emprunts de désespoir et d’inquiétude… Et elle se demanda si le professeur de cette matière était la cause de ces visages à tendance dépressive… Cette matière semblait pourtant passionnante ! Elle qui arrivait tout juste à Poudlard n’avait pas encore eu la chance extraordinaire de rencontrer le professeur maudit de tous, excepté des Serpentards, celui qui avait un don pour se montrer excécrable et qui semblait adorer aussi bien les élèves que le shampooing… Le terrible mais non moins célèbre Severus Rogue. Elle se faufila à la suite d’un élève de Gryffondor et salua le professeur qui lui parut être d’une humeur massacrante… L’allure de celui-ci ne la mettait guère à l’aise, et elle se demandait si elle n’allait pas rapidement haïr cette matière, si ses pressentiments se révélaient exacts.
Mary s’asseya sur une chaise vers le milieu de la classe et sortit son livre comme l’indiquait le professeur, tout en surveillant du coin de l’œil l’armoire qui remuait parfois trop violemment à son goût… Elle avait entendu des rumeurs au sujet des professeurs de cette matière… Tout d’abord, qu’il en changeait chaque année. Ensuite, que tous avaient plus ou moins une façon bien originale d’enseigner ; et que les créatures terrifiantes et peu ragoûtantes étaient souvent de la partie…
Elle tourna les pages jusqu’à arriver à une double page, où le numéro 49 était écrit en bas du papier. Elle avait trouvé la bonne page, et ce qu’elle voyait ne la rendait pas spécialement enchantée… Ils allaient étudier quelque chose d’assez… Peu sympathique… Etait-ce cela qu’il y avait dans l’armoire ? Elle pria intérieurement pour que la réponse à cette question soit négative !
Elle prêta attention aux paroles de Mr Rogue, qu’elle trouvait peu à peu antipathique et vraiment pas cool… Quand il déclara qu’ils allaient lutter contre un épouvantard, elle semblait être la seule à ne pas comprendre ce qu’était cette nouvelle créature… Elle farfouilla rapidement dans le livre et trouva la page dédiée à ces êtres… Elle survola les lignes et en comprit les traits principales de la créature… Bien, ça la rendait moins inquiète… Mary tourna de nouveau les pages pour retomber sur le Carnasseur…

Quand le professeur s’avança, elle suivit la foule d’élèves qui se pressaient autour de lui : étonnant qu’il ait une masse si importante de jeunes qui le suivent de la sorte…
Rogue libéra alors l’épouvantard et Mary put observer plusieurs tentatives, souvent victorieuses, de vaincre la créature. Mary avait une énorme capacité d’analyse, aussi avait-elle réussi à décomposer le geste de la main pour lancer un Petrificus Totalus. Elle avait compris le système… Peu confiante cependant, elle sentait la température grimper dans la salle… Elle commençait à avoir chaud et à se demander si elle y parviendrait, comme les autres… Le plus difficile serait sûrement d’éprouver de l’amour pour cette créature hideuse et effrayante… Comment y parviendrait-elle ?
Qaudn ce fut son tour de s’essayer à ce travail, elle tremblait légèrement. Ses frissons n’étaient pas perceptibles par les regards perçants qui observaient son dos. Elle avait sorti sa baguette et fermé les yeux un très bref instant avant d’avoir trouvé la force de lancer le sortilège.

« Petrificus Totalus ! » dit-elle d’une voix décidée, avec conviction.

Sa concentration lui permit de réussir le sortilège, la créature fut d’abord énormément ralentie dans ses mouvements avant de s’immobiliser parfaitement, pétrifiée. Mary eut un petit sourire discret et se força à éprouver de l’amour pour cette créature. Elle n’y parvenait pas. Elle fouilla dans son cœur et pensa à quelque chose de réellement intense pour libérer l’amour qu’elle avait à offrir. Mais sa carapace défensive la rendait quasiment inerte à ce sentiment. Craignant de ne pas y parvenir, elle ferma à nouveau les yeux et chercha, chercha… Elle aima un instant… Si court, qu’elle s’en rendit à peine compte. C’est en ouvrant les yeux et en voyant la créature brûler et disparaître qu’elle comprit qu’elle avait réussi.
L’épouvantard réapparut, et elle se rangea près des élèves qui étaient déjà passer pour laisser place aux autres.

Se tenant dans le fond de la salle de défense contre les forces du mal, le jeune préfet de Serpentard observait les élèves passer un à un devant le professeur. Il semblait d’humeur massacrante aujourd’hui et c’était tant mieux car les cours étaient encore meilleurs dans ces conditions. Les élèves semblaient nerveux à l’idée de s’exercer devant l’enseignant qui l’année dernière encore apprenait les potions. On pouvait sentir la température de la pièce augmenter, on se croirait dans un four, certains avaient le visage rouge et leurs fronts perlaient de sueur. Hahaha quel amusement d’assister aux cours du professeur Rogue.

Bon, son tour n’était pas prêt d’arriver. Que faire en attendant ? Se tournant sur un partenaire de sa maison, ils s’adonnèrent discrètement à un jeu très simple et amusant surtout pour ce qui était de prendre une décision où les avis divergeaient. Pierre papier ciseaux ! Pas de chance, il perdit les cinq tentatives en misant à chaque fois avec pierre. Sous les rires moqueurs de l’autre personne, il se retint de lui coller son poing dans la figure causant un joli macaron à l’œil.

L’épouvantard ne cessait de se transformer de sa forme initiale en carnasseur. La horrible bête au poil chocolat foncé. A se demander si Rogue payé la chose flottante en fin de journée pour avoir fait du bon travail. Hé tout travail mérite salaire !

Attention, c’était le tour de Granger. Comment allait-elle se débrouiller ? Héhéhé ça serait amusant de la voir s’accrocher à la robe de Rogue en pleurant toute la trouille ressentie devant le molosse carnassier ! Une machine à massacrer… Il eut des pensées assez glauques sur le coup. Le corps déchiqueté de la Gryffondor gisant au sol, et lui venant analyser les causes de la mort …

« Monsieur et Madame Granger… voici tout ce qu’il reste de votre fille. », s’imagina-t-il annoncer aux parents du cerveau à pattes.

A force de penser à ce genre de chose, il ne vit pas que son tour arriva. Comment venir à bout de cette bestiole ? Peut-être en l’assommant d’un coup de pet( r)it ficus totalus, aussi connu sous le nom de plante de bureau. Mais Rogue n’était pas du genre à avoir une plante décorative. C’est donc d’un sort clair et net :

- Petrificus Totalus

Voilà, la créature était domptée. Vulnérable derrière les barreaux de sa cage, il ne restait plus qu’à trouver le moyen de la faire disparaître. Pour ça il y avait une solution mais ô combien dégoutante ! Éprouver le moindre amour pour ça … enfin si on regarde bien, ça ressemble à un chien… et c’est affectueux comme mammifère bien qu’à choisir il s’en passerait. Que devait-il faire dans ce cas ? S’accroupir et lui parler comme les moldus le font avec leurs animaux de compagnie ?

« Oh mais que tu es beau toi ! … Bonjour, bonjour, tu veux jouer ? … Allez va chercher la balle ! … C’est bien, et un nonos pour le petit Médor ! »

- Ridicule !, protesta-t-il au moment où le carnasseur se consuma en cendre pour ensuite réapparaître sous forme d’épouventard.

Sans trainer ; il céda sa place à l’élève suivant et partit rejoindre le groupe d’élèves déjà passaient. Intérieurement il se félicita d’avoir pris connaissance de son manuel la veille sinon il n’aurait jamais pensé à ça pour venir à bout du chien chien à Roguinouchet ! Maintenant il ne restait qu’à attendre que le cours se termine mais la vitesse ne fut pas de rigueur chez les participants suivants dont certains échouèrent. Quelle bande de nuls, à se demander si le garde forestier Hagrid n’était pas leur père à tous !

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Severus avait croisé les bras et pris appris contre le mur lattéral. A présent, il pouvait s’adonner à souhait d’observer les élèves passer les uns après les autres pour réaliser leur travail pratique. Ce fut un long défilé multiple et divers, et, apparemment, tout le monde parvint, non sans difficultés, à vaincre l’Epouvantard. Mais, Rogue le savait, vaincre un Epouvantard n’était pas aussi difficile que de vaincre un Carnasseur. Ce fut Rowen Lone qui ouvrit le bal. Elle réalisa un travail largement appréciable… Mais que Rogue, bien sûr, ne saurait apprécier. Les élèves défilèrent ainsi, et, minute par minute, Rogue se sentait de plus en plus fatigué de voir que très peu, voire quasiment aucun d’entre eux ne manifestaient des difficultés quelconques à vaincre les créatures. Pour lui, l’Amour était le plus difficile des sentiments à éprouver. Mais il ne s’était pas posé la question de savoir si des élèves auraient la même difficulté de mettre en œuvre ce sentiment. Pour lui, c’était difficile, mais peut-être que pour des élèves habitués à être choyés, dorlotés, et aimés… ce sentiment ne pouvait être que trop facile à reproduire… Il lança ses habituelles répliques cinglantes après que chaque élève soit passé, (il accorda quand même un sourire gratifiant à Malefoy et Irving, qui, à ses yeux, avaient accompli un travail remarquable), et repartit dans un nouveau discours, après avoir invité chaque élève à se rassoir, et, après avoir enfermé l’Epouvantard dans le meuble.

« Bien ! Vous venez une fois de plus de me prouver que vous n’êtes nullement capables de lancer un Petrificus Totalus convenablement. Pour le cours qui arrivera juste après le prochain, qui sera un peu spécial, vous me reverrez le Petrificus Totalus et me rédigerez soixante dix centimètres de parchemin sur les myhtes qui existent autour des Carnasseurs. De plus, vous me ferez des recherches sur Sir Paul Pelett, en me disant qui il est et quel importance il a dans la Défense Contre les Forces du Mal. Ensuite, vous me lirez votre manuel de la page quarante-quatre à la page cinquante-neuf. Pour finir, vous vous documenterez sur les cinq façons d’éprouver rapidement des sentiments divers, comme l’amour, par exemple, pour vaincre ce genre de créatures dans un livre de votre choix. Tout ça pour le cours qui viendra après le prochain. »

Rogue était satisfait. Tout ce travail était suffisant pour que les élèves soient chargés au maximum et ne puissent pas penser à autre chose qu’au travail. A présent, s’imposait une explication plus difficile : la conclusion du cours, en explicant le maximum de choses possibles sur les Carnasseur.

« Bon. Il nous reste une dizaine de minutes, ce qui est largement suffisant pour moi pour vous parler des Carnasseur plus en détail. Prendre des notes n’est pas interdit, bien évidemment. Je tiens à vous rappeler qu’en début de chaque cours je me réserve le droit de vous poser une interrogation écrite et de la noter en gros coefficient. Très bien. Je vous ai demandé de faire des recherches sur les mythes qui tournent autour des Carnasseur, ça n’est pas pour rien. Trois mythes sont perpétués autour de ces créatures, trois myhtes qui viennent de trois religions qui ont chacune connues leur heure de gloire par le passé. L’un de ces mythes vient d’Egypte, l’autre, de Scandinavie, et, enfin, le dernier, vient de Grèce, et a fortement été repris par Rome. En guise de conclusion, je vais vous parler du dernier mythe, venant tout droit de Grèce. Vous aurez donc à chercher les deux autres pour la fois prochaine.
Concentrons-nous donc sur le mythe Grec. J’espère que chacun d’entre vous sait qui est Zeus ! Dans l’Antiquité Grecque, les Prisons étaient rares, car chaque famille était très indépendante et il n’y avait pas vraiment d’autorités qui régissaient le pays comme actuellement. Ainsi, beaucoup de crimes se faisaient, sans être condamnés. Pendant ce temps, dans l’Olympe, Hermès avait sculpté dans de la terre un chien, noir, et avait demandé à Zeus de rendre réel. Celui-ci s’executa, et le aussitôt, la statue de glaise se transforma en un véritable molosse, grand et élancé. Cette bête avait tout d’un chien de garde pourtant fort sympathique, et Hermès était ravi d’avoir enfin un compagnon qui pouvait l’aider dans ses affaires. Mais Hadès, jaloux, décida de créer une bête semblable deux fois plus grande et plus forte, car Cerbère, le chien à trois têtes qui gardait l’entrée des enfers, ne lui suffisait plus. Il se mit donc à l’œuvre, et, peu après, un chien deux fois plus grand et plus fort que celui d’Hermès apparut dans les enfers. Mais Hadès était capricieux, et, satisfait, ne se soucia plus du chien, qui, grâce à son flair puissant, réussit à trouver le passage des enfers qui menait sur la Terre ferme. Il sortit donc des enfers, et se mit à semer le trouble parmi les hommes. Heureusement, Athéna envoya un nuage de merles en espérant qu’ils puissent vaincre la bête, mais sa tentative fut vaine, les merles, même en nombre, prirent peur et furent inneficaces. La bête fut attirée par l’odeur infecte que dégageait un grand bâtiment garnis d’une dizaine de prisonniers plus féroces les uns que les autres, y pénétra, et se délecta de la chair de chaque malheureux qui y avait été enfermé. Hermès, en dernier recours, envoya son molosse noir combattre le chien d’Hadès, et son chien s’éxecuta. Le chien d’Hadès n’avait rien de méchant, au contraire, il était même bon et prêt à obéir au moindre des ordres de son maître. Il partit combattre le molosse d’Hadès, et, malheureusement, ne remporta pas le combat. Mais, avant de s’effondrer, il enfonça ses crocs dans la chair du chien d’Hadès, y laissant une marque profonde qui, pendant très longtemps, tortura le molosse. Depuis, le chien s’est reproduit avec bien d’autre molosses, et sa démence s’est atténué avec le temps qui passait, sans pour autant disparaître. On prétend qu’Hadès fut furieux quand il se rendit compte que son chein avait disparu. Mais l’ignorance qu’il lui avait portée fut la seule responsable de la démence du chien, qui, seul, n’avait d’autre choix que se livrer à lui-même. C’est ainsi que les Grecs pensent que les Carnasseurs sont apparu, ou, du moins, que le premier Carnasseur est apparu. Mais ça n’est qu’un myhte…

Bien, le cours est maintenant terminé. Pour le prochain cours, tout ce que je peux vous dire, c’est qu’il ne se fera pas comme dans les normes habituelles. Vous aurez plus d’informations beaucoup plus tard. Je ne sais pas si ce second cours mérite le qualificatif de « surprise », étant donné que je ne suis pas habitué à accorder des « surprises » à des fainéants qui ne font rien pendant mes cours, mais si vous en avez envie, considérez-le comme tel. N’oubliez pas votre baguette magique… Je ne vous en dirai pas plus. Maitenant, filez ! »

Et, comme à la fin de chacun de ses cours, Rogue ferma les yeux et se posa la même question qu’il se posait toutes les fois :
Ai-je donné assez de devoirs ?

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Attention ! Les devoirs donnés sont fictifs, bien entendu !
De plus, chacun des élèves qui a participé au T. P. remporte 30 points pour sa maison.
Les élèves ayant écrit un RP entre mon premier et mon deuxième message gagnent 5 points de plus. S’ils n’ont pas participé au T. P., cela leur fera donc au moins cinq points !
Le deuxième cours de DCFM est donc une surprise ! Vous en saurez plus très très bientôt…