BAL

Horace avait sortit son plus bel habit de fête. Il fallait dire que ce soir était une soirée très importante. Déjà il devait faire une petite apparition au bal de Noël car il se considérait comme la personnalité la plus importante du château et deuxièmement, une heure après que le bal soit ouvert, dans son bureau au premier étage commencerait la première soirée du club de Slugh. Ce club était, selon le vieil homme, le centre de l’activité du château. Slughorn avait déjà préparé des mets qui ne se trouvaient pas partout, avait invité des gens très importants et avait même prévu d’engager des paris sur les prochains résultats sportifs. Bref, cette fin de soirée privée allait sans doute être très intéressante.

Quoi qu’il en soit, pour le moment, Horace se devait d’être irréprochable sur sa tenue. Il enfila une belle chemise blanche ainsi qu’un nœud papillon. Il enfila également une belle veste d’intérieur aux couleurs tirant sur le vert. Il n’oublia également pas de mettre son ample manteau, entièrement brodé de fils d’or, avec une chaine en or qui sortait d’une poche. Il y avait également présent sur chaque côté du manteau deux pompons qui lui donnait un air de monsieur loyal dans les cirques, mais bien sûr en beaucoup plus majestueux. Il enfila ensuite de belles chaussures cirées à la cire d’abeille ainsi qu’un chapeau qui portait également un pompon de couleur doré.

Une fois le professeur prêt, il sortit de son bureau car les elfes devait venir l’arranger selon les soins que professeur avait ordonné en début d’après-midi. Il descendit alors les étages, rencontrant une multitude d’élèves qui le saluèrent avec des gestes courtois. Slughorn arriva alors bien vite dans la salle de bal. Il ne s’était pas attardé dans le vestibule, préférant paraître à son avantage dans la belle salle, si bien décorée !

Slughorn resta quelques temps au devant de la salle des fêtes mais se dirigea bien vite vers le buffet où était disposé une grande quantité de nourriture. Slughorn chercha alors avec une grande avidité dans ses yeux des fruits confits.

*J’espère qu’ils y ont pensés !*

Enfin lorsqu’il les vit il ne put retenir une exclamation qui lui valut quelques regards de la part de ses voisins.

« Ah les fruits confits !! Et des ananas en plus, mes préférés ! »

Sans aucune gêne il en prit une dizaine et commença à la avaler goulument. Lorsqu’il eut terminé il s’essuya les mains avec une serviette posée exprès et sortit de sa poche un mouchoir brodé de fils d’argent, aux initiales du professeur avec lequel il s’épongea son front en sueur.

Il observa alors les alentours, espérant bien y apercevoir quelques connaissances.

Blaise était rentré dans la grande salle depuis un petit moment déjà, il n’avait pas vraiment prévu d’inviter quelqu’un cette fois. Il ne voulait surtout pas que son humiliation du bal de l’année passée se reproduise encore une fois. Pour ce bal il portait un costume blanc avec une chemise noire en dessous, le teint de sa peau lui permettait de porter à peut prés tout ce qu’il voulait. Il se dirigea vers le buffet et prit une bière au beurre, qu’il commença à déguster en regardant ce qu’il se passait un peu autour de lui. Il voyait des couples entrer au compte goutte certain étaient particulièrement bien assortit alors, que d’autre… Enfin, c’était devenu un peu du n’importe quoi, alors que Malefoy lui avait conseillé fortement de sortir avec une Serdaigle. Il voyait maintenant des Serpentard se mettre avec des Poufsouffle.

*On voit que le Prince des Serpentard n’est plus ce qu’il était*, se dit-il en regardant froidement un couple de première année entrer. *Il ne manquerait plus que je vois, un couple Serpentard/Gryffondor pour me mettre de bonne humeur*, ironisa-t-il en pensée.

Blaise comprenait les couples Serpentard/Serdaigle car, il faut dire que la maison contenait des esprits brillant quelques fois plus brillant que les Serpentard n’osaient se l’avouer. Mais, Serpentard/Poufsouffle se sont des couples improbables, de la guimauve avec de l’acide soyons lucide ça ne tiendra jamais la route. Mais, Serpentard/Gryffondor les deux maisons rivales, il ne fallait pas rêver… Si Blaise apprenait qu’un Serpentard ait osé, il lui ferait payer au centuple sa faute quitte à le dégoûter de remettre ne serais-ce qu’un pied à Poudlard. Le jeune homme était complètement perdu dans ses pensées machinalement, il bu une gorgée de sa bière au beurre.

Fredericke avait passé beaucoup de temps à se préparer. Ce n’était absolument pas pour son cavalier (qu’elle aimait bien, là n’était pas le problème) mais plutôt parce qu’elle ne voulait céder en rien à la cavalière de Vincent, pas même sur le plan de la beauté. Ces dernières semaines, Fredericke avait observé la demoiselle et elle ne l’avait pas trouvé si formidable que ça. Elle avait de beaux cheveux mais ça s’arrêtait là. Fredericke continuait à se demander pourquoi Vincent lui avait préféré cette pimbêche mais elle en était arrivé à la conclusion que c’était peut être qu’il se cherchait une amoureuse comme cavalière (du coup, elle ne faisait pas l’affaire, logique). Nous savons, en tant qu’auteur omniscient que ce n’est pas du tout le problème, loin s’en faut, mais Fed’ restait un peu vexée d’avoir été abandonnée par sa cousine et son unique ami. Du coup, elle avait prévu de récupérer les deux dans la soirée. Pas qu’elle soit vraiment jalouse mais si Vincent voulait une copine il faudrait qu’il trouve mieux qu’une peste de Serpentard, foi de Maiden !

Pour en revenir à l’aspect physique de la benjamine de la famille Maiden, elle portait une robe noire uni avec seulement un liserai en dentelle blanche qui entourait sa poitrine en triangle. Fredericke n’était pas encore très formé, elle n’avait que douze ans hein, mais elle avait tout de même commencé sa puberté. L’ensemble rendait pas trop mal. C’est du moins ce qu’elle pensa en se regardant dans le miroir. Elle repoussa sa longue chevelure blonde derrière elle et mit ses boucles d’oreilles (en forme de papillon… logique quand on connaît ses cousines) ainsi que ses chaussures. Elle avait encore un peu de mal à marcher avec des talons aiguilles, elle avait donc préféré des sandales, noires elles aussi, à talons carrés assez large pour qu’elle ne se casse pas la figure.

Peu friande de maquillage en tout genre, elle ne mit qu’un peu d’ombre à paupière argentée. Une fois ses lourds bracelets passés, elle était enfin prête.

Elle descendit les escaliers pour rejoindre son cavalier. Au départ, elle avait vraiment envisagé d’y aller toute seule et de piquer Vincent à sa cavalière. En soit, cela ne devait pas être trop difficile, les serpentards étaient assez méchantes pour se couler toutes seules. Même si elle avait vécut le choix de Vincent comme une trahison, elle pensait sincèrement qu’en cas d’attaque de sa cavalière à son encontre (Gryffondor powa), il prendrait son parti. Oui, mais voilà, cela semblait un peu trop fourbe à notre honnête rouge et or. Elle décida donc de se pointer avec un cavalier mais pas n’importe lequel… Elle en prit un qui détestait au plus haut point tout les Serpentards… Roman Jones. Le petit poufsouffle, un an plus jeune qu’elle, à croire que c’était impossible pour elle de s’entendre avec son année, avait déjà une solide réputation dans Poudlard ce qui avait poussé Fred’ à le choisir. Se sentant une affinité subite avec le blondinet (ou tout au moins une affinité avec ses envies de faire des farces), elle n’avait pas longtemps hésitée à l’inviter. En général Fredericke est plutôt conventionnelle mais pour bien faire, il lui fallait quelqu’un sinon, elle ne pourrait pas regarder Vincent dans les yeux sans monter 36 plans contre Marie machin truc chouette. [Et là, on se demande pourquoi Dawny donne toujours à ses persos des noms à coucher dehors ]

Roman était déjà en bas des escaliers. C’est en sautillant joyeusement qu’elle le rejoint.

« Haaaaaaaallo ! » Dit-elle comme si une soirée merveilleuse les attendait. Mais c’était peut être le cas après tout, vous ne pensez pas ? En tout cas, Fredericke était bien décidée à ne pas se laisser démonter et à prouver que les serpentards ne valaient rien (sauf Vincent évidemment).

« Tu es près ? » Demanda-t-elle avec un sourire franc tout en tendant son bras à son jeune cavalier. Elle était un peu plus grande que lui mais fi ! Tant que Vincent admettait qu’il lui fallait autre chose qu’une blondasse de Serpentard comme petite amie à la fin de la soirée, tout irait bien. [Et là, on comprend qu’elle est totalement à côté de ses pompes. En même temps, c’est la cousine de Roze hein XD]

« Précieuse, pourquoi n’irais-tu pas au bal avec Théophile ? » demanda une des amies de la blondinette.
- Serais tu devenue folle ? Tu as vu l’énorme bouton qu’il a sur le nez ?
- Et Leonard ?
- Aurais-tu oublié que sa mère est une sang-de-bourbe ? C’est éliminatoire, répondit la filette en lançant un regard outragé à sa camarade.
- Dans ce cas il ne te reste plus que Seb, tu sais bien que tous les autres garçons potables sont déjà pris…
- Seb ? Nan mais tu plaisantes ! Sa tête est deux fois plus grosse que son corps. J’ai un honneur à sauvegarder ma chère, déclara Précieuse une lueur de défi dans ses yeux verts émeraudes.

A force de faire la difficile, l’héritière des McLane dû admettre qu’elle n’aurait pas de cavalier pour son premier bal. Ses rêves de prince charmant venaient de se réduire en fumée en moins d’une minute. Il lui restait donc deux options. Soit rester toute la soirée à pleurer dans sa chambre sur son triste sort, soit aller tout de même au bal et pourrir la soirée des autres élèves. Ce fut la deuxième solution que choisit la blonde.

Vêtue d’une robe de dentelle blanche lui arrivant jusqu’à mi-mollet, la petite blonde descendit les escaliers de sa démarche élégante habituelle. Elle jeta un regard mauvais à tous les couples qu’elle croisait puis franchit finalement la porte de la salle de bal. A son grand étonnement, elle était une des premières.

N’ayant pas envie de faire le moindre effort pour se rendre plus sociable, elle se dirigea vers le buffet. Elle attrapa du bout des doigts un chou à la crème et le porta à sa bouche. Elle réalisa alors qu’elle n’avait pas le moindre appétit. Son estomac était noué et l’empêchait d’avaler quoi que ce soit. Elle s’apprêta à reposer le chou là où elle l’avait prit mais jugea finalement plus drôle de le laisser tomber dans un saladier contenant du jus de citrouille. Elle éclata d’un petit rire discret en voyant le chou flotter à la surface et s’émietter de plus en plus. Il ne faudrait pas qu’elle loupe la tête des élèves qui prendraient par mégarde un verre de ce répugnant breuvage.

Soudain Précieuse fut arrachée à sa contemplation du bocal par l’exclamation de joie de son professeur de potion. Elle tourna sa tête et le vit dévorer avec plaisir quelques fruits confits. Il semblait être seul pour le moment ce qui était une occasion rêvée pour aller l’aborder et se faire connaitre.

« Bonsoir Professeur Slughorn, » dit la jeune blonde d'une voix minaudante en en lui tendant une petite main blanche comme la neige. « Je suis Précieuse, héritière de la noble famille McLane et surtout membre de votre merveilleux club. »

Une fois les présentations faites, Précieuse pointa du doigt un pudding qui se trouvait sur le buffet, juste derrière eux.

« Vous avez raison Professeur, ces fruits confits son excellents mais ils ne sont rien comparé à la délicatesse et à la finesse de ce pudding. Vous devriez en prendre une part, je vous garantis que vous ne serez pas déçu. » ajouta-t-elle en battant des cils.

Si on avait dit à Roman Jones qu'il allait aller au bal de Noël avec une fille, il ne l'aurait pas cru. Et pourtant, le petit garçon de Poufsouffle y allait avec une Gryffondor, un peu plus agée que lui mais ça s'arrêtait là. Oui lui il n'y allait pas pour danser, il y allait juste pour faire plaisir à cette fille qui avait apparement bien besoin d'un cavalier. Roman venait surtout pour répondre la zizanie un peu partout dans la salle. D'ailleurs il avait préparé pas mal de petits pièges dont il était plutôt fier. Il avait même acheté (Et là tout le temps se dit “comment il a pu acheter tout ça ?” Et bien quand une amie à vous connait son frère qui est majeur, et bien ça aide; Merci Eli et Jason !) des farces particulièrement marrantes pour la fin de la soirée. Mais la surprise se fera d'elle même...

Roman s'était donc préparé avec l'aide de sa soeur Megan qui voulait que son frère soit le plus beau (genre il ne l'ai pas en temps normal, ih ih!). Le petit garçon de 11 ans était donc vétu d'une veste noire et d'un costume de la même couleur. Il avait une chemise blanche et avait – en guise de signe distinctif – gardé sa magnifique cravate jaune et noire, histoire de montrer d'où il venait. Roman était un Poufsouffle, un vrai, et n'avait pas peur de le montrer, bien au contraire, c'était une de ses plus grandes fiertés.

Le petit garçon avait donc décidé de se rendre seul à la grande salle (“Mais je suis assez grand pour marcher tout seul Megan !” “Et non tu ne verras pas ma cavalière Jenny! C'est personnel !”), comme un grand. Il était donc vétu très élégamment (plus que d'habitude disons) et avait avec lui un détail que sa mère lui avait obligé de prendre. Un petit bracelet à Fleur qu'il devait remettre à sa cavalière, apparement c'était une coutume. Ne sachant pas vraiment ce que ça voulait dire, Roman avait acquiessé (en même temps, pas trop le choix mon petit, on ne désobéit pas à maman!). Il arriva donc devant la grande salle (lieu de rendez vous prévu) et attendit sa cavalière. Il avait pris ses dispositions avant de venir, être galant et se conduire en parfait gentleman, un mot qu'il ne connaissait que vaguement.

Sa cavalière pointa le bout de son nez plusieurs instants plus tard (c'est elle ?! Ah non...) La jeune fille était une Gryffondor de deuxième année, qui s'apellait Fredericke Maiden. Elle était blonde (une invasion cette année je vous dit!) et pas franchement laide (ce qui en langage Romanien veut dire vraiment jolie) mais il était encore trop petit pour se tracasser de ce genre de détail. La jeune fille arriva enfin en dessendant les marches, elle était bien habillée. Roman ne comptait pas vraiment la faire danser, sauf si elle lui demandait, et comptait plutôt accorder une danse (sur demande s'il vous plait !) au moins à Jennifer, qui méritait bien ça en temps que grande soeur.

« Bonsoir Fredericke. Oui je suis prêt. Tu es vraiment jolie dans cette robe. » Il parlait comme un robot, c'était marrant à voir. Il n'était pas franchement à l'aise non plus. La jeune fille était plus vieille que lui au niveau de la taille tout comme au niveau de l'age et en plus elle était à Gryffondor, une maison que Roman admirait. Et puis rapellons que Roman n'a que 11 ans après tout, et qu'il ne se mele pas souvent à se genre de soirée où le monde abonde. « Permets moi de t'offrir ceci... » Il lui tendit le petit bracelet de fleurs blanches qui allaient plus ou moins bien avec sa robe entièrement blanche mais qui possédait tout de même du blanc. La couleur allait donc bien. De toute manière, tout allait avec le blanc. Roman passa ensuite le bracelet autour du poignet de la jeune fille, un petit sourire géné affiché aux lèvres. Non il n'était pas à l'aise, d'ailleurs ça se voyait sur son visage quand ils entrèrent bras dessus, bras dessous dans la grande salle.

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~ “Bab Shoubadibadi Bad, Bad Shoubadibadi Bad …” ~

La musique donnait dans la sale des fêtes de Poudlard. Afin de fêter Noël, la Grande Salle se voyait métamorphosée chaque vingt-cinq décembre de l’année. On peut dire qu’il mettait le paquet à chaque fois… enfin c’est ce que le préfet de Serpentard avait entendu car il était rare quand il faisait don de sa présence à de tels hypocrisies.

Dawn et lui avait décidé de passer la festivité au sein de l’école, histoire de changer mais aussi parce que le sorcier ne désirait nullement remettre le pied sur les terres russes, plus était loin de son père mieux il se portait. D’un autre côté, la jeune femme ne voulait pas se retrouver avec les grands-parents de son petit-ami. Ceci donc amène nos deux amoureux à se mêler aux autres élèves de l’école.

- Je te laisse avec les filles, murmura-t-il à son oreille tout en la tenant à la taille, je vais chercher de quoi nous désaltérer.

Sa main glissant sur sa robe de soirée, il salua les deux jeunes demoiselles qui complétaient le club des Perfects de loin et prit la direction du bar buffet.

~ “Bab Shoubadibadi Bad, Bad Shoubadibadi Bad …” ~

Et bien, les elfes de maison s’étaient surpassés. Bizarrement, le préfet se sentit en appétit devant tous les plats dressés alors qu’à son habitude avoir faim n’était pas une sensation très présente en lui, il mangeait juste parce qu’il le fallait.

D’autres élèves squattaient déjà les lieux. Un première année de Poufsouffle seul (Paul) qu’il bouscula sur son passage comme si il ne l’avait pas remarqué, d’ailleurs Isaac se retourna sur lui en lui lançant un regard accusateur comme si c’était ce minus qui était fautif ! Il n’avait pas à se trouver sur son chemin. Vint ensuite un couple ridicule composait d’un poufsouffle *encore mais c’est une invasion* et d’une gryffondor. Passage rapide devant Précieuse McLane et …

- Oh professeur ! J’espère que vous appréciez la soirée. Ca doit vous rappeler de bons souvenirs, non ?, dit-il en lui serrant la main par politesse. Allez passez une bonne soirée, conclut-il avec assurance pour ne pas s’éterniser dans le coin.

Et une fois le bar atteint, il se retrouva en compagnie de Blaise Zabini. Bon ce n’était pas la grande entente entre les deux jeunes hommes, mais – on ne sait pourquoi – Isaac fut comme poussé de l’intérieur à se montrer sympathique avec le métisse.

- Bonsoir !, salua-t-il après avoir commandé un cidre pour lui.

Désignant de l’index la chope à moitié vide – ou à moitié pleine – qu’il tenait en main, il lui faisait comprendre par ce geste s’il désirait un autre verre ? Enfin en quelques avalons sa bière ne serait plus surtout à la vitesse dans les verres étaient servis… Ca traine ! Offrant donc une nouvelle pinte à son collègue Serpentard, le jeune Irving leva un rien sa flute de cidre pour trinquer :

- Santé et Joyeux Noël, présenta-t-il en s’inclinant juste ce qu’il faut et porta ses lèvres au bord du verre après l’avoir fait tinter contre celui de Zabini.

~ “Bab Shoubadibadi Bad, Bad Shoubadibadi Bad …” ~

Se retournant sur la salle, il vit non loin deux l’adorale – c’est ironique – et adorée – j’exagère – Halloween Strue. Là-dessus, il eut pour réflexe de ne pas se faire remarquer d’elle en se retournant vers le métis en lui indiquant des yeux la présence de la jeune fille. Bon peut-être qu’ils n’avaient pas le même avis sur la personne mais tout de même, valait mieux se tenir éloigné de toute catastrophe.

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Le jeune homme était entrain de boire une gorgée de bière au beurre tout en pensant aux couples peut probable qui pourrait voir le jour. Quand il entendit un bonsoir près de lui, Blaise se retourna et vit Isaac Irving, le préfet qu’il aurait bien démolis fut un temps. Mais, maintenant c’était le passé, Dawn semblait plus heureuse qu’elle ne l’avait jamais été avec lui. Le jeune homme était plutôt taciturne et n’aimait guère parler très longtemps à qui que ce soit d’ailleurs. Depuis, un moment déjà il c’était renfermé sur lui-même n’osant pas trop dire ce qu’il ressentait au fond de lui. Cette révolte qui finirait tôt ou tard par exploser, si on n’y prenait pas garde. Le jeune préfet lui demanda alors, sans un mot si il revoulait un autre verre. Blaise acquiesça d’un signe de tête une fois qu’il fut servit le jeune homme trinqua avec lui et lui souhaita la santé et un joyeux noël. Au risque de passer pour un Scroodge il lui demanda :

- Et en quoi Noël est-il si joyeux ? lui demanda-t-il en regardant les couples. Franchement, je ne comprends pas comment notre maison à pus tomber si bas ! Il fut un temps ou nous étions respecté et maintenant… Ah, ça me dégoûte ! dit-il à voix haute sans aucune crainte d’être entendu.

Blaise ne prit même pas attention à Halloween Strue pour lui la jeune fille n’existait même pas, c’était simplement une erreur si elle se retrouvait dans sa maison et rien de plus. Blaise ne supportait plus Noël, ni aucune fête d’ailleurs, il aurait préféré rentrer chez lui être avec sa mère et sa sœur. Tout sauf, être ici à regarder sa maison décliner à vue d’œil rien qu’en voyant ses couples improbable.

- Au fait, Irving comment va Dawn ? lui demanda-t-il en le regardant. J’espère qu’elle ne prend pas le même chemin que Myrielle Symphonie… Autant avant je la respectais autant maintenant je la trouve de plus en plus volage (ndl : merci Drago^^). Des bruits circules sur les perfects et franchement ce n’est pas très reluisant, tu devrais dire à Dawn de ce méfier d’elles… Enfin, je ne suis pas à ta place, tu feras ce que bon te semble, si tu le juges utile, lui dit-il en se retournant pour déposer son verre et prendre un muffin au potiron.

Blaise savait que Myrielle avait était la petite amie d’Irving pendant un moment, il avait même sut avant tout le monde ce qu’il se passait entre Irving et Kostovack. Blaise était jaloux et possessifs et il voyait que sa petite amie se rapprochait de plus en plus du jeune préfet. Alors, hors de lui il avait tout dit dans la Grande Salle ce moquant des conséquences que ça pourrait avoir. Même si Myrielle ne voulait pas ouvrir les yeux sur ce sujet et qu’elle l’avait même menacé de mort si jamais il continuait à proférer de telles stupidités. Mais, ses stupidités n’en étaient pas tellement vu qu’un ou deux mois plus tard le couple était formé. Blaise aurait bien voulu casser la figure du jeune playboy mais, les mois ont défilés et sa rancœur c’est évanouie comme de la neige en plein soleil. Une autre jeune fille était rentrée dans sa vie sans qu’il s’en rende vraiment compte.

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