BAL

Combien de vernis avait-elle essayer pour aller avec sa robe ? Combien de temps devrait elle secouer sa superbe chevelure pour qu’elle sèche enfin ? Et est-ce que Christian allait apprécier sa nouvelle robe ? Elle aurait pu mettre celle qu’il lui avait offerte à la Saint Valentin l’année dernière, elle y avait pensé très fort, mais elle avait pensé aussi très fort que ressortir des affaires de bal déjà mises, ça fait très cheap. Il fallait donc ruser. Ne pas froisser l’homme, parce que sa robe ne serait mise qu’une fois à l’intérieur de Poudlard, et ne pas perdre non plus la face en publique. Dilemme ! Elle avait donc opté pour une superbe robe blanche, plutôt serrée (sauf au niveau des genoux, la forme s’élargissait), et avec un bustier sans manche ni bretelle, laissant ses bras totalement nu. Quand à la coiffure, le dilemme de l’eau de la douche résidait dans le fait aussi que cette fois, pour accentuer l’effet de simplicité, la belle n’avait rien mis dedans et les laisserait onduler sur ses épaules (juste un petit coup de spray fixant pour donner un petit effet sympa, mais pas plus).
Megara, elle n’avait pas ce problème existenciel à résoudre, heureuse soit-elle ! Mais en même temps, tous les autres avantages qui servaient à contrebalancer ce petit désagrément étaient tellement valable, tellement beaux à vivre même parfois, que la jumelle était toujours peinée de voir sa sœur toujours seule. Mais Meg deviendrait Medico-mage c’était sûr. Maera se contenterait de rester une infirmière à son service, son bras-droit, prête à l’aider dans toutes les opérations. Après un gros bisou sur la joue de sa chère et adorée jumelle, qu’elle allait laisser seule toute cette soirée, Maera essaya de repérer dans les couloirs, la petite amie de Shawn.
Qu’il était bête lui, alors ! Il avait une petite amie, à peu près au même moment où Maera a commencé à sortir avec Christian, et il était toujours aussi en colère ! Pourtant, elle ne faisait que la même chose que lui ! Bon ok, Klaralye avait pas de lien de parenté avec lui, mais bon, même si ça avait été sa sœur, il n’y avait pas de quoi faire un fromage ! (Ndla : bon en fait, si, mais chut ! Laissez la blonde philosopher !)
Maera arriva donc dans la salle de bal. Elle n’ouvrirait pas la première danse avec son cousin préféré cette année. Mais elle l’aurait pour elle toute seule pendant toute la soirée. Dommage que les dortoirs n’aient pas de couloirs communs, ou de lits échangeables. Ca aurait été tellement mieux, un coin spécial et tranquille pour les couples. C’aurait été le bonheur !
Maera chercha donc des yeux son cavalier. Elle le repréra alors au loin, de l’autre coté de la pièce. Prise d’une envie de jouer, trop gaie pour la soirée et puis de toutes façons, elle avait envie point, elle s’approcha discrètement de lui, de manière à ce qu’il ne la voie pas avant qu’elle l’ait décidé. Elle parcouru les mètres qui les séparaient lentement mais sûrement, se cachant plus ou moins habilement derrière les autres personnes déjà présente, et se posta juste derrière lui, parfaitement dans son dos. Elle se hissa sur la pointe de ses pieds, et plaça ses longs doigts fins sur ses yeux, tout en faisant attention de ne pas le blesser, et demanda en essayant de modifier sa voix « Qui c’est ? ». Oui bon, elle est photogénique mais pas très bonne donneuse de voix. On ne peut pas être bon partout ! Il faut bien quelques défauts pour laisser gagner les autres !

robe de Maera
(désolé, je retrouve pu le poste de Christian, mais comme tu avais rien mis de spécial, je me suis dit qu'en attendant, il se serait servi un verre! X3)

*hum…toi tu t’occupes de ta greluche et moi je vais mater par ci par la on se voit plus tard Al. Et fait pas de bêtises*
*Eh mais Charlotte pour une hermine Royale soit disant je trouve ton langage bien châtier….et pour les bêtises c’est à toi de dire ca. Moi je vais me contenter de lui faire passer une bonne soirée, et d’aller lui chercher un verre*

Le jeune homme n’avait pas fini sa phrase que déjà l’hermine c’était enfuit loin de lui. Elle était parfois bizarre, soit disant une hermine de noblesse….Elle était plutôt du genre mal polie. Il reporta son attention sur Alehandra et lui sourit. La jeune femme voulait un verre et il allait le lui chercher pendant qu’elle prenait place plus loin dans la salle. Le poufsouffle se dirigea vers la foule à croire que tout le monde était agglutiné devant le buffet…Bouh pourquoi était-il-la déjà ? Ah oui Charlotte avait insisté lourdement et s’était fait la male à la première occasion et oui le plus important il était la comme soutient moral à sa meilleure amie. Il se permit de jeter un coup d’œil à celle-ci en attendant que deux premières années se servent un verre.

Alehandra avait de nouveau perdu son sourit alors qu’il s’était juré que cela ne se reproduirait plus. Mais les peines de cœurs sont toujours dur…tombé c’est bien plus simple que de se relever et elle avait trébuché deux fois déjà…mais il savait qu’elle en reviendrait plus forte même si pour le moment il n’en était pas vraiment question. Alister soupira les deux première année avaient enfin fini…Ah la jacasse ca lui cassait les oreilles il serait mieux dehors ou dans son dortoir. Il prit deux verre set servit la biéreabeurre. Il en profita pour grignoter un ou deux petits four, il mourrait de faim mais ne voulait pas passer pour un morfal. C’était un gentleman alors il fallait se tenir avec les dames….Arf ses mots raisonnaient dans sa tête comme une punition…sa mère…vivement l’année prochaine il ne retournerait pas cher ses parents c’était décidé il allait s’exiler avec Charlotte dans un petit appartement du centre ville. Et puis peut être que Max reviendrait pour l’été….son cœur se fit lourd un moment en repensant à lui. Leur histoire avançaient vraiment lentement…lui était encore à Poudlard et l’autre jeune homme en France pour jouer au quidditch…Et Alister s’ennuyait de lui même si il ne voulait pas le montrer.

Lorsqu’il se retourna ses deux verres à la main, il aperçu sa cavalière discuter avec son voisin de table. Ils semblaient tout deux en profonde conversation et Ale avait de nouveau un peu le sourire. Il poussa un profond soupire voila qu’il était abandonné par les deux seules femmes de sa vie. Il s’avança vers les deux jeunes gens le visage souriant. Lentement Al déposa son verre devant la jeune fille.

« Ah voila je tourne le dos deux secondes et tu me trompes déjà….Bonsoir je suis Alister, tu es un Serdaigle n’est ce pas ? »

Il ne s’installa pas à coté deux mais déposa son propre vers devant Anthony, en souriant. Et regarda Alehandre, il savait qu’elle allait s’en vouloir mais il ne voulait pas c’était aussi bien comme ca après tout, il n’avait pas vraiment envie d’être la.

« Ale chérie, comme tu es en bonne compagnie je vais te laisser….je vais écrire à Maximilien….toute cette soirée et ses couples me donne le cafard et il me manque… - se retournant vers le jeune homme – je vous laisse tous les deux pour faire connaissance moi je file. »

Alister hocha la tête, et sourit de nouveau, il se retourna pour voir ou était Charlotte mais il n’y avait aucune traces de l’hermine. Il donna alors un baiser sur le front de son amie et lui demanda avant de sortir de la grande salle :

« Si tu vois Charlotte dis lui que je suis rentrée, ca va la faire rager mais tant pis et dis lui que si elle n’est pas contente, elle n’avait pas qu’a pas m’abandonné… A demain vous deux, vous me raconterez. »

Le jeune homme lui dit qu’il était aussi fautif qu’elle, après qu’elle lui ait rendu son bouquin, il le mit dans sa poche et se leva. La jeune Gryffondor le suivit des yeux en se disant que c’était le moment, qu’il allait lui dire de quitter les lieux parce qu’il ne pouvait pas la voir en peinture. Elle se prépara donc mentalement à recevoir un choc mais, pas celui qu’elle avait prévu. Le jeune homme se courba devant elle et lui dit qu’il se nommait Anthony Goldstein et qu’il était un élève de Serdaigle en même année qu’elle.

*Un sixième année, il doit certainement connaître Aelita et aussi me connaître du moins de nom*, se dit-elle en rougissant légèrement.

Le jeune Serdaigle lui dit qu’il était enchanté de la connaître après avoir entendu parler d’elle entre les murs des Serdaigle à plusieurs reprises et de n’avoir pu l’apercevoir que quelques fois. Alehandra sentit alors, que ses joues lui brûlaient elle devaient-être aussi rouge que ses cheveux. Le jeune homme lui saisit la main, elle fut alors surprise et suivit du regard Anthony qui se pencha pour lui faire un baise main jamais personne jusqu’à maintenant n’avait été aussi délicat avec elle. Ce qui eut le dont de la faire sourire, le jeune bleu et bronze lui rendit d’ailleurs son sourire, il ajouta que puisqu’il était debout, elle voudrait peut-être quelque chose à boire ou à manger et si un plat lui faisait plaisir plus particulièrement qu’un autre qu’il ne fallait pas hésiter à lui dire car, ses goûts n’étaient pas toujours ceux d’un autre.

Alehandra s’apprêtait à lui répondre qu’elle avait déjà un cavalier qui s’occupait de lui ramener à boire. Mais, elle n’eut pas le temps de le faire qu’Alister arriva et déposa un verre en face d’Alehandra et un autre en face du jeune homme. Alehandra regarda Alister qui lui souriait en lui disant qu’il tournait le dos une seconde et qu’elle était déjà entrain de le tromper. La jeune Gryffondor se mit une fois de plus à rougir. Le jeune Poufsouffle salua ensuite Anthony et se présenta à lui puis il poursuivit en disant à Alehandra ma chérie comme elle était en bonne compagnie, il allait la laisser et qu’il allait écrire à Maximilien que toute cette soirée et ses couples lui donnait le cafard et qu’il lui manquait. Alehandra pouvait bien comprendre cela après tout, Alister semblait être très amoureux. Puis le jeune Poufsouffle se retourna vers Anthony et lui dit qu’ils les laissaient à présent tous les deux faire plus ample connaissance et que lui il partait.

Alehandra voulu répliquer mais le jeune homme lui coupa la parole en lui disant que si jamais elle voyait Charlotte elle devait lui dire de rentrer. Ca allait s’en doute faire râler l’animal mais, tant pis et elle devait lui dire aussi que si elle n’était pas contente qu’elle n’avait pas à l’abandonner, puis il lui dit au revoir ainsi qu’à Anthony et que demain ils devraient lui raconter ce qu’il c’était passé durant la soirée. Alehandra sourit en regardant son cavalier partir, elle redoutait maintenant qu’Anthony la trouve ennuyeuse et un peu envahissante.

- Alister me semblait un peu rapide à la façon de s’enfuir, confia-t-elle à Anthony. Enfin c’est un peu normal quand on est amoureux… mais, il aurait dû me prévenir qu’il ne voulait pas assister au bal de Noël, dit-elle en baissant les yeux. J’espère que vous ne vous sentez pas obligé de rester avec moi… Si vous voulez rejoindre votre cavalière je comprendrais très bien ne vous en faites pas, lui dit-elle en relevant les yeux pour lui sourire.


Elle regarda son verre de bièreaubeurre pendant un moment avant de reporter son regard sur le jeune homme. Il était vrai qu’elle c’était demandée pourquoi le jeune homme était entrain de lire dans son coin au lieu d’être en compagnie de sa cavalière. Le jeune homme était assez séduisant et il est charmant une fois qu’on parlait avec lui alors, pourquoi était-il seul dans son coin. C’est ce que c’était posé comme question Alehandra tout en le regardant.

- Alister n’est pas quelqu’un de méchant et si…, si vous… Vu qu’on se connaît un peu mieux que diriez-vous si on employait le tutoiement ?, lui demanda-t-elle.

*Allons déjà de un, il va te répondre que tu l’ennuies et que tu es très envahissante et de deux il ne va pas accepter que tu le tutoie pour la raison une. Et puis si il n’a pas de cavalière c’est juste parce qu’elle n’est pas encore arrivée*, pensa-t-elle en regardant toujours le jeune homme.

Ramenant une mèche de cheveux derrière son oreille, Summer marchait en compagnie de Matt en direction du buffet. Divers plats étaient proposés : agneau, pommes de terre, légumes et sauces tout aussi délicieuses les unes que les autres. Les boissons étaient également variées : du jus de citrouille au jus de tomate, de vins légers à la Bierraubeurre.

Se tournant vers son cavalier, le beau Matt qui affichait un sourire, Summer se demandait ce qu'ils allaient bien pouvoir prendre. Le jeune Gryffondor lui posa d'ailleurs la question. La jolie blonde haussa légèrement les épaules, signe qu'elle hésitait. Elle regarda Matt prendre de la Bierraubeurre. Qu'était donc cette boisson ? Ce ne serait pas mal d'y goûter, surtout que Matt, qui venait d'en prendre une gorgée, semblait apprécier. Summer l'imita et dû se rendre à l'évidence que ce n'était pas mauvais.

Son cavalier attira son attention et lui montra un couple qui dansait sur le piste de danse. Il souriait et la jeune Poufsouffle comprenait pourquoi : le couple en question était le professeur Flitwick et Mme Pince, la bibliothécaire. Ils formaient un couple pour le moins amusant car le professeur de sortilèges étaient beaucoup plus petit que sa cavalière. Summer sourit à tour et reprit la main de Matt.

- Que dirais-tu d'aller s'asseoir un peu là-bas ? demanda la jeune fille en montrant à Matt une table à leur droite.

Rester là devant la buffet ne servait à rien, sauf à boucher le passage pour d'autres élèves. Et puis, être assis l'un près de l'autre était tout aussi bien que de rester debout côte à côte. Summer sourit à Matt...

Euh... Ouh là... Décidemment, Peter ne comprendrait jamais rien aux filles. Bon, en même temps, pourquoi tenter de les comprendre ? Ben oui, il avait déjà du mal à comprendre sa mère par moment, alors comprendre une autr fille, c'était, tout simplement inutile, il savait qu'il n'y arriverait pas. Bon ben voilà quoi. Et puis, qu'est-ce qu'il avait encore fait hein ? Ca non plus il ne comprenait pas ! Elle venait tout de même de l'envoyer voir ailleurs ! Quoi ? Il n'était plus assez bien pour elle ? Et elle, qui était-elle donc pour juger les autres ? Enfin bref...

Il la laissa donc parler et quand elle dit qu'elle ne voulait pas être accompagné à l'infirmerie, il ne se fit même pas prier. Non, il ne l'accompagnerait pas, mise mauvaise humeur pouvait très bien se débrouiller toute seule ! Non mais oh ! Okay, il s'était un peu plus rangé du côté de la Serdaigle, mais il ne fallait tout de même pas oublier que ce n'était pas elle qui s'était précipitée sur Halloween avec un chou à la crème hein ! Non, c'était le contraire, donc merci bien, mais et si on évitait de s'en prendre à lui quand on ne savait pas se retenir et bien, sérieusement, ça ne ferait que l'arranger ! Et puis hein, bon, oh, il n'allait pas resté avec elle juste parce qu'elle n'allait pas bien hein ! Par gentil ? Et bien soit, il avait décidé de ne pas être gentil. De toute façon, il ne fallait pas se leurrer. Dès le moment où elle avait fait une scène, il s'était montré si gêné que dès là, il avait compris que ça ne collerait pas !

Alors quand il la vit s'éloigner, il la laissa faire, sans faire un seul mouvement dans sa direction. Et lorsqu'il vit Justin se dirigeait vers la sortie, il comprit que de toute façon, il aurait probablement été de trop ! Ben oui, ils semblaient bien s'entendre ces deux-là ! Si ça le dérangeait ? Hum... Remontez un peu, vous avez raté certaines phrases on dirait. Enfin bref, voilà quoi.

Enfin... Voilà, le professeur était partie, Justin et Halloween aussi. Au final, voilà, Peter se retrouvait "seul" avec Mackenzy (ils sont au bal, ils ne sont donc pas seuls hein). Bon, il faisait quoi ? En l'occurence, elle n'avait pas de cavalier non ? Et lui, il n'avait plus de cavalier non ? Donc... Pourquoi pas... ?

- Hum... Il semblerait que ma cavalière m'ait en quelque sorte, laissé tomber. Hum... Tu as un cavalier toi ? Demanda-t-il en souriant. Si ce n'est pas le cas, je me propose pour passer la soirée avec toi, si ma présence ne te dérange pas bien sûr.

Le professeur demanda le silence, Mackenzy se tut alors en regardant le professeur Slughorn.

*Mack > il ne te fait pas penser à un animal ?
Mackenzy > je t’en prie non !
Mack > allez regarde le bien ce bon gros professeur Slughorn… Franchement on ne dirait pas…
Mackenzy > tais-toi !
Mack > allez franchement, ce bon vieux professeur de potions… Il ressemble bel et bien à un lion de mer non ?*

Mackenzy se retint tant qu’elle pu de ne pas rire juste sous le nez du professeur Slughorn. Mais, elle du se retourner pour pouvoir rire en silence juste ses épaules tressauté de temps en temps. Si on ne regardait pas bien on pouvait croire que la jeune fille pleurait. Mais, non elle était bien entrain de rire ou plutôt de se moquer du professeur Slughorn et tout ça à cause de Mack.

Le professeur prit la parole ce qui l’a calma un peu, elle se retourna mais, en voyant le professeur elle reparti dans un fou rire silencieux. Le professeur dit qu’il ne voulait pas savoir qui avait tord ou raison en regardant les deux demoiselles mais, qu’elles avaient leur part de responsabilité. Néanmoins il devait dire à mademoiselle Strue que sa conduite venant d’une jeune fille tel qu’elle le surprenait. Il lui dit ensuite qu’il ne manquerait pas d’en aviser le professeur Rogue et qu’il se voyait dans l’obligation de retirer dix points à Serpentard pour lui apprendre à mieux se conduire en public et à maîtriser ses impulsions. Et qu’elle devait savoir que chaque sorcier qui se respecte se devait de se maîtriser sinon ils lanceraient des mauvais sorts à longueur de journée.

Mackenzy ravala alors son fou rire et regarda le professeur Slughorn avec les yeux écarquillés. Elle savait qu’aucun sorciers ne ferait une chose pareil c’était absurde de le croire, à moins que ce sorcier ne soit pas très clair dans son esprit.

*Mack > exactement… Tu penses peut-être que tu sais qui est très bien psychiquement ?
Mackenzy > je doute qu’Halloween devienne un jour un mage noir.
Mack > très franchement, contrairement à toi ça ne me surprendrait pas !
Mackenzy > on pourrait dire la même chose de nous !
Mack > non pas vraiment parce que nous avons un bon fond… Alors, qu’elle je ne suis pas sûr qu’elle en ait un !*

Le professeur avait lancé un regard sévère vers Halloween puis il se tourna vers Mackenzy et lui dit que quand à elle, elle devait veiller à ce que ses prochaines réflexions soient pour elle-même. Il lui dit qu’elle avait de la chance de pouvoir participer à nouveau au bal mais, qu’elle devait savoir que s’il la reprenait une seule fois au milieu d’un conflit au cours de la soirée elle sera virée de tous les bals avenir.

*Mack > oui à part que nous on a beaucoup de problème pour penser !
Mackenzy > Mack !
Mack > bah quoi c’est vrai… Quelque fois on est contente quand ça sort ce qu’on dit !
Mackenzy > pas pour moi, toi peut-être mais moi, je ne suis pas contente de ce qu’il vient de nous arriver et j’ai eu très peur que les Serdaigle perdent des points par notre faute.
Mack > dix points ce n’est pas la fin du monde !
Mackenzy > peut-être pas pour toi mais, pour les autres oui !
Mack > d’accord, je tournerais sept fois ma langue dans ma bouche avant de dire une bêtise la prochaine fois !*

Le professeur attendit quelques minutes puis il frappa dans ses mains pour dissiper la foule qui c’était amassée de plus en plus nombreuse autour d’eux. Il leur dit alors, de partir que le spectacle était terminé et que le bal devait de continuer. L’un des jeunes hommes qui accompagnait Halloween parti avec elle vers l’infirmerie. Peter en revanche était resté, il n’était pas loin de la jeune fille et il lui dit qu’il semblerait que sa cavalière ne l’ait en quelque sorte laissé tomber.

- J’ai cru remarquer, répondit Mackenzy avec un léger sourire.

Le jeune homme poursuivit en lui souriant et en lui demandant si elle avait un cavalier et si ce n’était pas le cas qu’il se proposait pour passer le reste de la soirée avec elle, enfin si ça présence ne la dérangeait pas.

*Mack > tu ne vas pas accepter !
Mackenzy > et pourquoi pas ? Après tout il nous a soutenu c’est le moins que l’on puisse faire non ?
Mack > tu as raison…
Mackenzy > tu ne vas pas bouder tout de même !
Mack > non bien sûr que non ! Et puis, il est assez mignon pour que j’accepte.*

- Je n’ai pas de cavalier, ça sera donc un plaisir de passer la soirée en ta compagnie Peter, lui dit-elle en lui souriant.

*Mack > en plus je suis sur que son prénom te plait.
Mackenzy > oui sauf que lui pour le moment il ne vole pas !*

- Et si nous allions nous asseoir pour discuter… A moins que tu ne veuilles danser ? lui demanda-t-elle en le regardant.

Cette année, Wendy s’était faite invitée. En même temps, on pouvait faire difficilement pire que l’année dernière. Et puis Jack était un bon copain, alors la demoiselle ne pouvait pas s’ennuyer. C’était impossible, puis c’était un gars drôle, le Jack. Puis pas moche non plus, alors bon. La soirée promettait d’être amusante.
Wendy avait choisi cette année une robe blanche. L’année dernière elle avait paradé en rose, alors pour une fois, elle mettrait du blanc. Ca ferait ressortir sa peau dorée et ses yeux verts. Ainsi que ses cheveux noirs. D’ailleurs, avec l’été, ils s’étaient un peu éclaircit, de sorte que la demoiselle parraissait brune, avec même parfois des reflets dorés suivant la lumière.
Wendy et Jack avaient décidé de se rejoindre dans la salle commune, bien avant d’aller au bal. Comme ça, ils arriveraient tous les deux ensemble à la salle de bal. Ca ferait bien plus couple que de s’attendre mutuellement au buffet. Ca ferait moins mauvais genre, et puis c’est toujours plus agréable d’être déjà au bras de son cavalier ou sa cavalière lorsqu’on arrive, que de passer une demi-heure à s’attendre à dix mètres l’un de l’autre.

Et il l’attendait déjà lorsqu’elle descendit les escaliers. Elle ne s’y attendait pas alors, elle avait stoppé son mouvement quelques secondes, avant de le reprendre et de rougir légèrement. « Tu es splendide aussi » répondit-elle, intimidée. Et elle ne su pas quoi ajouter d’intelligent, alors pour ne pas paraitre idiote, elle se tut.

Il était un parfait gentleman, comme Papa qui amène Maman à des soirées, lorsque le couple était en voyage. Il faudrait qu’elle lui fasse le compliment. Mais déjà il étaient arrivé dans la grande salle. Wendy essaya de repérer des têtes connues, on ne sait jamais, puis comme elle l’avait dit à Jack, au lac, il y en avait tellement qu’elle avait juste croisé depuis la rentré, et elle aurait aimé leur parler un peu plus longuement, ne serait-ce que pour prendre des nouvelles. La fillette se sentait triste à l’idée de se résoudre à le faire en envoyant des hiboux. C’était beaucoup moins personalisé, même si en soi, elle aurait dû rédiger une lettre par personne. Mais voir les gens en face, et leur parler de vive voix, et même avoir leurs réactions, c’était beaucoup plus agréable pour Wendy. Elle finirait bien par trouver une solution.

Jack et sa cavalière arrivèrent alors devant le buffet, et il offrit un verre à Wendy. Elle le remercia avec une petite voix, mais un grand sourire, et avala une gorgée. C’était assez rafraichissant, et malgré la température froide de l’hiver, c’était désaltérant comme il le fallait. Bientôt il ferait chaud sur la piste et aux alentours, et les boissons ne seront pas de trop. Jack lui avoua alors qu’il était heureux qu’elle ait accepté de l’accompagner au bal, et qu’il ferait son nécessaire pour lui faire vivre une soirée mémorable. Wendy, beaucoup plus intimidée qu’à la normale, rougit encore un peu plus que la fois dernière, et répondit « De toutes façons, ça peut pas être pire que l’année dernière. » dit-elle, comme si elle s’excusait. En plus, une fois qu’elle avait eut demandé à Daniel de l’accompagner l’année dernière, Jack était venu timidement pour lui demander, mais la jeune fille étant déjà engagée, ils ne pouvaient pas cette année. « Et puis, je sais que tout ce que tu fais, tu y mets tout ton cœur, alors je sais déjà que la soirée sera superbe ! » Avait-elle assuré, avec son joli sourire. « Tu sais danser, n’est-ce pas ? Un bal sans danse, ce n’est pas un bal. Si tu ne sais pas, tant pis, je t’apprendrai sur la piste ! » avait-elle alors immédiatement ajouté. Wendy ne restait jamais longtemps intimidée, elle pétait la forme quelques minutes après, comme si de rien n’était.

[eeeeeeeerf tendu, j'ai rien fait avancer ^^; désolé petit manque d'inspi sur la fin]

Son ami Blaise était généralement de son avis et dans le cas présent, tous deux étaient d’accord sur le cas Halloween : cette fille faisait tâche chez les Vert-et-Argent.

“C’est sûr, elle aurait mieux fait d’aller là-bas ! Enfin bon en attendant j’espère bien qu’elle sera renvoyée, c’est pas possible de se donner en spectacle comme ça : on dirait Potter !”

Terminant son verre d’un trait, Drago observa brièvement sa coupe vide qui lui encombrait les mains. Il posa un instant les yeux sur le buffet et le trouva décidément bien loin. ¤ La flemme… ¤ Ne réfléchissant pas plus, il laissa tomber sa coupe qui se brisa sur le sol. La musique avait couvert le bruit du verre brisé et le Serpentard posa le pied sur les débris pour les écraser davantage. Il releva les yeux vers Blaise et lui expliqua d’un ton nonchalant son geste tout en relevant le bout de sa chaussure des restes de sa coupe.

« Au Manoir on emploie des gens pour débarrasser les invités de leurs coupes vides… Dommage que les réceptions de Poudlard soient toujours aussi vulgaires. »

Il secoua son pied avant de le racler au sol pour se débarrasser des petits morceaux restés collés sous sa chaussure et c’est à cet instant que Pansy arriva à leurs côtés et les attrapa tous deux par les épaules.

¤ Est-ce que je passe un bon bal ? ¤

Pour Drago la soirée n’avait rien de vraiment exceptionnelle. Cependant il fut forcé de reconnaître que les festivités lui changeaient un peu les idées et que pour la première fois depuis longtemps son attention était portée sur d’autres choses que sur sa mission et sur ses problèmes personnels.

¤ Quelque part grâce à Strue… quelle ironie ¤

Secouant légèrement la tête, il plongea ses yeux gris dans ceux de sa meilleure amie et lui répondit en affichant une petite grimace pleine de prétention.

« Boh ça peut aller… »

Et il posa à son tour sa main sur l’épaule de la jeune fille avant de lui susurrer quelques mots d’une voix un peu plus mielleuse.

« Je ne vais pas rester longtemps. Tu m’accorderais une danse avant que je file ? »

Ce baiser échangé avec Pansy l’an passé lui avait procuré une sensation loin d’être désagréable. Peut-être que cette année une danse avec la brunette lui permettrait de retrouver un peu de légèreté, d’insouciance et de bien-être…