BAL

~ “Boum bilabilali boum bilabilali boum …” ~

La musique était des plus déplorables. Qui s’était chargé de l’animation musicale ce soir ? Rien qu’à tendre l’oreille on pouvait dire que cette personne avait de très mauvais goûts ! Espérons que ça sera mieux une fois à la soirée de Slughorn !

Blaise trinqua avec le préfet – non, non vous ne rêvait pas - avant d’émettre son avis sur la fête qui avait lieu et sur les membres de ka maison où tous les deux séjournaient. Ces mots furent comme de la crème pour les oreilles dorées /oui elles sont recouvertes par ses cheveux blonds/, qui aurait pensé que ce type, Zabini, puisse se préoccuper de sa maison. Sur le coupe, le préfet eut une poussée de sympathie pour lui.

Sirotant son cidre, il esquissa une mine de dégoût et répondit à son voisin :

- Il est passé à la trappe le respect !, une nouvelle gorgée de ce liquide pommé s’imposa. Et puis ça se mélange avec tout et n’importe quoi, remarqua-t-il en ayant quelques pensées pour certains membres de Serpentard qui fricotent avec la pire race qu’il soit : Poufsouffle. Comme tu dis, l’image de notre maison n’est plus… Salazar doit se retourner dans sa tombe !

~ “Boum bilabilali boum bilabilali boum …” ~

Aaaah pourquoi lui avait-on servit son cidre dans une flute. Trois avalons suffirent pour vider le verre. Allant piocher dans le buffet, il prit une assiette où il plaça une part de tarte au sucre qu’il se mit à manger quand son voisin lui posa une question qui le fit avaler de travers une partie croquée. Vite un médicomage, il s’étrangle !!! Ne paniquons pas, le préfet resta discret, avala son morceau et prit une pinte à son tour pour se rincer la bouche et la gorge.

Quelle remarque pertinente. Il était dans le vrai… les perfects avaient mauvaise réputation et ça n’arrangeait pas le jeune homme de savoir sa petite amie membre de ce trio. Regardant sa bièraubeurre valser dans la chope, il réfléchit surtout aux propos qu’il tint sur Myrielle. Certes il ne la portait pas dans son cœur – Blaise pas lui, tout le monde sait qu’Isaac en fut fou amoureux – mais à dire qu’elle était volage. Bon ils s’étaient embrassés à deux reprises l’année dernière… Isaac dans sa folie perdu quelque peu la tête – en fait il l’avait complètement perdue d’où son départ fin mai - .

~ “Boum bilabilali boum bilabilali boum …” ~

- Volage dis-tu ?, répéta-t-il comme pour avoir une confirmation. Tu as bien fait de m’en toucher mot … Blaise. J’ai eu écho aussi de quelques … évènements peu valorisants !, ajouta-t-il pour appuyer ce qu’il lui annonça.

Avalant le fond de sa pinte, il la posa derrière lui sur le comptoir. D’un signe de la tête, il le salua pour marquer son départ mais avant d’enclencher la marche, il se tourna sur lui et en agitant son index tout en regardant vers ailleurs avant de porter ses yeux sur lui et dit :

- Content qu’on ait parlé. Il faudrait remettre ça à l’occasion !

Bon c’était légèrement ironique parce qu’ils n’ont pas eu vraiment eu de conversation mais c’était un bon début pour que des liens se créent car tous les deux semblaient partager des avis communs sur le monde qui les entouraient. C’est après qu’il retourna auprès de sa belle aurore en lui apportant un verre de cidre.

- Désolé d’avoir été long… On peut parler ?, demanda-t-il en la prenant par le bras, la tirant délicatement pour qu’elle quitte ses ‘amies’.

~ “Boum bilabilali boum bilabilali boum …” ~

/611 mots/

609
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La soirée de Noël ne s’annonçait pas sous les meilleurs auspices pour l’héritier Malefoy. Les années passées il avait pourtant grandement apprécié les différents bals auxquels il avait pu assister. Certes ceux-ci furent parfois un poil mouvementés, mais en règle général, les réceptions de Poudlard valait vraiment le coup d’y assister. Toutefois cette année, son état d’esprit était légèrement différent. Lors de la dernière année scolaire, il avait profité de son statut de « leader » de la Brigade Inquisitionale pour flirter avec quelques filles (sa meilleure amie Pansy en tête lors d'un bal mémorable !), cette année il n’avait absolument aucune envie de se trémousser au milieu d’une piste de danse avec une sorte de dindon accroché à son bras. Il avait tout simplement mieux à faire...

Toutefois lorsque le réveillon fut annoncé, la première réaction de Drago fut de se réjouir. Autant de monde dans une même salle promettait de désengorger un peu les couloirs de tous ces élèves qui trainaient et qui l’empêchaient de se déplacer librement en temps normal.
Cependant le garçon déchanta très vite puisqu’en quelques semaines, le professeur Rogue était devenu plus collant qu’un pot de glue. Il envoyait convocations sur convocations à Drago (qui se hâtait de les détruire), et le blondinet avait la désagréable impression d’être épié à chaque fois que le professeur Rogue se trouvait dans les parages ce qui pouvait être problématique pour s'éclipser lors d'un bal.

En plus du problème Rogue, la veille du bal Drago dut faire face à une nouvelle contrariété : Crabbe et Goyle venaient d’être collés par ce cher même professeur Rogue (on va appeler ça le problème Rogue-bis).
Privé de tout soutien, le Serpentard fut donc forcé d’abandonner temporairement ses projets. Un instant il fut tenté d’aller se coucher tôt dans l’espoir que Rogue le guète une nuit entière devant sa salle commune sans succès. Ce projet fut néanmoins rapidement abandonné car le blondinet estimait plus important de se montrer à la soirée plutôt que de faire enrager son directeur de maison.

¤ Cette poisse ! Mais bon si j’y vais pas au moins un petit peu ça sera suspect… Et puis peut-être que je trouverai une super opportunité de m’éclipser et de continuer mon travail qui sait… ¤

Ainsi, le blondinet s’était préparé pour la soirée mais sans enthousiasme et surtout avec bien moins de soin que d’ordinaire. Il s’était juste coiffé et parfumé de la même façon que pour aller en cours, la seule chose le différenciant de d'habitude étant sa robe de soirée sur mesure, coupée exprès pour l’occasion (robe qui soit dit en passant était devenue légèrement trop large étant donné que Drago avait perdu 4 Kg depuis la rentrée).

Il se dirigea dans la salle au début de la soirée et tout en affichant un visage contrarié. Une fois près du buffet il ne tarda pas à repérer Blaise et Isaac de sa maison. Les deux garçons discutaient cordialement ¤ Tiens, curieux… ¤ et lui, n’avait pas réellement envie de parler. Il se rapprocha discrètement du buffet mais sans se diriger vers eux et en profita pour voler le premier verre qui semblait alcoolisé qui lui tomba sous la main.

Une fois près du buffet, il aperçut au loin Horace Slughorn entouré de quelques élèves et ne put s’empêcher d’exprimer un petit tic de dégoût.

¤ Quand je pense qu’il ne m’a pas convié à son club ! Non mais franchement, aucun goût ! Aucun style ! Un club de bouseux ! ¤

Et il haussa légèrement les sourcils avant de boire la moitié de son verre d’un seul trait. Il s’agissait d’une liqueur de mure qui lui chatouilla agréablement la gorge et qui lui fit monter un peu de chaleur aux joues.

Restant un moment au buffet sans toutefois décider de la conduite à adopter, il fit un rapide tour des personnes présentes dans la salle, tout en faisant rouler le pied de son verre entre ses doigts. Il parcourut la pièce des yeux, cherchant en priorité le professeur Rogue afin de mieux pouvoir l’éviter si il prenait à celui-ci l’envie de lui parler.


[686 mots]

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Myrielle n’avait pas mis longtemps à se préparer. Elle avait passée une robe noire, longue et découverte au niveau des épaules, qui se voulait sobre mais très élégante, et avait passé un coup de brosse dans sa longue chevelure… et c’était tout. Oh, elle était maquillée évidemment ! Ses yeux bleus étaient fardés de noir et ses lèvres pâles était rouge sang. Cependant, on la sentait moins amusée ce soir qu’à l’ordinaire. En règle général, bien que sa réputation de femme volage soit usurpée, elle était d’un naturel gaie et joyeux jusqu’à l’excès. Elle aimait provoqué des réactions chez les autres et elle adorait danser. Ce soir pourtant, il n’y avait nul joie dans son regard. Voilà deux semaines, elle avait reçu un faire part de décès provenant de l’hôpital Sainte Mangouste. Myriam Symphonie, la grand mère de Myrielle, était morte des suites d’une crise cardiaque. Depuis longtemps le cœur de la rousse serpentard était endurci. Elle n’avait même pas pleuré. Elle était seulement resté figé devant cette lettre de longues minutes avant de la ranger et de se murer dans le silence.

Elle allait pourtant au bal, et elle irait ensuite à la soirée de Slughorn. Lorsqu’elle était petite, sa grand-mère la laissait se faire maltraiter par Nathan. Le sang de Myrielle avait beaucoup coulé à cause de la lâcheté de cette femme. La jolie rousse l’aimait pourtant… mais elle n’avait pas demandé d’autorisation de sortie pour aller à son enterrement. Elle ne le voulait pas. Sans doute irait elle sur sa tombe un jour, mais pas tout de suite. Trop de rancœur encore était enfouie dans les pensées de Myrielle, et elle voulait pouvoir pleurer lorsqu’elle irait rendre un dernier hommage à sa grand-mère. Oui, elle voulait pouvoir pleurer, et pour le moment, ce n’était pas le cas.

Alexis l’attendait dans la salle commune. Il savait tout. Il était le seul à savoir. Depuis l’été dernier, ils parlaient beaucoup plus tout les deux, ils se voyaient bien plus souvent aussi. Cela n’empêchait pas Myrielle de sauter au cou de ses amis ou de porter des tenues indécentes car aux yeux de la rousse, cela n’avait rien à voir, mais sa relation avec Alexis était bien plus forte qu’avant.

Ils se rendirent directement dans la salle de bal et Myrielle eut un sourire éclatant en voyant les décorations. « C’est toujours aussi magnifique… » Dit-elle à l’intention de son petit ami. Elle pressa un peu son bras et tourna son regard azuré vers lui. Il lui sourit légèrement et posa sa main sur la sienne. La main d’Alexis était chaude et douce… Après un moment de silence où Myrielle engloba la salle en un coup d’œil furtif, elle dit d’une voix assurée.

« Myriam Symphonie était une reine des mondanités… S’il te plaît, aide moi à lui rendre hommage mon amour… Je n’y arriverais pas seule. »

Une nouvelle pression de la main d’Alexis sur la sienne lui apprit qu’il était là, avec elle, et qu’il ne la laisserait pas. Elle fit donc un pas en avant, ses talons aiguilles claquant sur le sol. Son habituel sourire joyeux naquit sur ses lèvres, il ne manquait que cette lueur malicieuse dans ses yeux pour que ce soit la Myrielle que tout le monde connaissait. Elle avança vers le buffet et croisa Dawn. Elle lui souhaita de bonnes fêtes mais ne s’attarda pas. Ses relations avec Dawn était redevenu aussi bonnes qu’autrefois mais leur trio d’autrefois n’existait plus depuis déjà presque un an. Leur réputation continuait à faire d’elles trois les filles les plus parfaites de Poudlard, chose que Myrielle trouvait tout à fait normal – n’était-elle pas la plus dangereuse de sa promotion ? – mais elle ne voyait plus beaucoup Elea depuis qu’elle avait manqué de se faire empoisonné. Cela manquait à Myrielle sans trop la perturber. Elle savait que ses amies de Serpentard ne cautionnait pas sa nouvelle famille ou ses autres fréquentations inter-maison, c’était donc peut être plus simple de trouver l’équilibre ainsi.

Croisant Isaac auquel elle accorda simplement un sourire, elle arriva au buffet et se laissa servir par Alexis un verre de punch non alcoolisé. On sait ce que l’alcool fait chez Myrielle n’est ce pas ?

Elle vit ensuite le professeur Slughorn et une serpentard plus jeune. Elle s’approcha d’eux, toujours en compagnie de son petit ami, il était discret mais bien là, et aborda le maître des potions d’un ton des plus amicale. Sa mère avait autrefois beaucoup d’admiration pour ce professeur, elle le savait par ses journaux intimes, c’est pourquoi Myrielle éprouvait une grande sympathie pour cet homme. Il était l’une des rares personnes auquel elle puisse parler qui ait connu sa mère et qui l’appréciait.

« Bonsoir monsieur, meilleurs vœux à vous. J’espère que vous trouvez cette soirée agréable. »

Bien qu’elle n’ait que 16 ans, Myrielle avait déjà une stature de femme faites. Elle avait un port de tête élégant et une démarche assurée. Elle avait brûlé les étapes et fuit son enfance, elle était déjà une adulte, une adulte qui profitait de la vie et qui s’amusait comme une enfant, mais jamais elle n’envisageait la vie avec un regard enfantin.

« Laissez moi vous présenter mon petit ami, Alexis Montgomery-Carewell. Si vous le permettez, j’aimerais qu’il m’accompagne à votre petite soirée tout à l’heure. »

Elle glissa un nouveau sourire et tendit à son professeur un plat de sucrerie.

« Mais je vous ennuie peut être avec tout ça, souhaitez vous une collation monsieur ? Ma mère laissait entendre que vous aimiez ceci. »

Ce qui était aussi le cas de la gourmande Myrielle. Elle avait cependant un sujet de préoccupation plus embêtant. Elle craignait que le professeur, très au courant de tout, ne sache pour le décès de sa grand-mère… et qu’il lui présente ses condoléances. Si c’était le cas, elle ne savait pas comment elle réagirait… Heureusement, Alexis était avec elle et la soutiendrait quoi qu’il puisse arriver ce soir.

[991]

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[Hj : Paul > désolé de le faire seulement maintenant mais, Blaise ne te répond pas car, il est entrain de penser et non de parler^^]

Cela pouvait surprendre plus d’un il est vrai de voir Blaise Zabini discuter avec l’un des préfets vu qu’ils les trouvaient un tantinet mou. Et que l’un d’eux d’ailleurs si l’on en croyait les ragots de couloirs serait avec une Poufsouffle. Le jeune Serpentard savait bien que ce n’était pas Isaac Irving qui ferait ce genre d’erreur et puis il était en couple. Isaac n’était pas du genre volage, il le savait bien, le jeune homme avait même attendu d’être vraiment séparé de Myrielle pour être avec la jeune Kostovak. Blaise ne pouvait pas en vouloir continuellement à Isaac sur ce sujet, il le savait tôt ou tard il devait enterrer la hache de guerre. Voilà qui était fait et il était assez satisfait de lui-même.

Le jeune Préfet lui dit alors, que le respect pour Serpentard était passé par la trappe. Il bue ensuite une gorgée de cidre avant de reprendre et de dire que c’était se mélanger avec tout et n’importe quoi et qu’il était d’accord avec ce qu’il disait, l’image de leur maison n’était plus et que Salazar devait se retourner dans sa tombe. Blaise ne répondit pas mais se contenta d’acquiescer ce que lui disait le jeune préfet.

*Oui, effectivement, je me demande si ils ont vraiment conscience de ce qu’ils font à leur maison en tout cas, ils le seront bien assez vite*, songea le jeune homme avec un petit sourire en coin qui ne présageait rien de bon.

Blaise parla ensuite des Perfects, le jeune préfet lui demanda, si il était sûr de ce qu’il disait au sujet de Myrielle et une fois de plus le jeune homme se contenta d’acquiescer aux dires du jeune préfet. Celui-ci lui dit qu’il avait bien fait de lui en toucher un mot car, il avait eu aussi quelques ouï-dire sur des événements peu valorisants. Le jeune homme avala le reste de sa choppe de bière au beurre fit un signe de tête à Blaise et avant de disparaître dans la foule lui dit qu’il avait été heureux de discuter avec lui et qu’il fallait remettre ça un jour à l’occasion. Blaise sentit son ironie à plein nez mais, ne la releva pas pour autant. Ils n’étaient pas amis… Blaise pourrait cependant faire des efforts à l’occasion mais, il était loin d’oublier que le jeune préfet avait essayé de contraindre sa bonne entende avec Drago Malefoy. Pourtant ça remontait à quelques années mais, il ne l’avait jamais oublié.

D’ailleurs quand on parlait du loup, Drago Malefoy en personne était là présent au bal. Blaise n’était pas au courant de ce qu’il faisait ou alors très peu… Tout ce qu’il avait apprit venait de la bouche de Crabbe et Goyle donc ce n’étaient pas très fiables et il ne savait jamais dire si les deux mentaient ou non. Selon Goyle – qui était s’en doute le plus malin des deux – il avait une relation assez spéciale avec une Serdaigle. La seule relation spéciale qu’il pouvait avoir avec une Serdaigle Blaise la connaissait et elle se retrouvait pour la fin de sa scolarité dans une école de sorcellerie française. A moins que Goyle n’ait pas voulu parler de Stones mais, de Toppinen après tout, ils n’arrêtaient pas de se chamailler pendant tout un temps. Peut-être que la haine… mais, non c’était impossible… Drago n’allait pas s’abaisser à ça. Alors, que faisait-il pendant son temps libre voilà la question que Blaise se posait mais, il ne voulait pas embarrasser Drago avec ses états d’âmes alors, il le laissait en paix.

C’est alors, que Myrielle arriva dans une robe noir seul ses épaules étaient découvertes. Le jeune homme pensa tout de suite que quelqu’un était mort dans sa famille, vu qu’il était rare de voir la jeune fille ou plutôt jeune femme à présent dans une autre couleur que du rouge. Le jeune homme resta discret près du buffet en prenant une nouvelle bière au beurre et en détaillant chacun des couples présents dans la Grande Salle.

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664 mots sans le HJ
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Hi hi Roman était vraiment tout mignon. Fredericke ne le connaissait pas sous cette apparence, il était plutôt en règle générale assez remuant et farceur, c’était du moins comme ça qu’elle l’avait vu et remarqué la toute première fois. Ceci dit, elle était tout à fait heureuse d’avoir un cavalier galant car n’oublions pas que Fredericke était une sang pure dans le plus pure style. Elle avait suivit jusqu’à son entrée à Poudlard des cours de maintien et de bonne manière, elle n’était pas prête de l’oublier.

Lorsqu’il lui tendit le petit bracelet blanc, elle le prit en souriant « Merci beaucoup. Tu es toi aussi très élégant. » Bien qu’elle ne soit pas fan de la cravate jaune et noire, mais au fond, ça lui importait très peu. Elle allait avec Roman au bal pour ses talents de boute en train, pas pour son apparence physique. Fredericke était bien loin de ce genre de préoccupation, en premier lieu parce qu’elle ne croyait ni à l’amour, ni au prince charmant. Cet état de fait avait beaucoup surpris Vincent lorsqu’elle le lui avait dit mais c’était vrai. Elle avait vu toute sa vie ses parents se déchirer, après ça, il était difficile de croire à l’amour, sans compter qu’elle n’avait que douze ans.

« Tu viens ? J’ai envie de boire quelque chose. »

Ils allèrent au buffet et se servirent. Fredericke avait bien regardé si elle voyait son ami Vincent mais il n’était nulle part. Tant pis, il finirait bien par arriver puisqu’il avait une cavalière. La jeune allemande n’avait de toute façon pas vu non plus la Marie machin truc. Observant la foule qui se pressait autour d’eux, l’allemande se demanda où était ses cousines. Décidément, elle avait bien fait de demander à Roman de venir au bal avec elle parce que sans lui elle aurait été bien seule ! Tout le monde l’abandonnait.

« Tu as prévu quoi pour ce soir ? Moi j’aurais bien vu une fausse tempête de neige mais j’ai pas le niveau magique pour ça. »

Fredericke adorait la neige et une tempête en plein milieu du bal cela aurait sûrement été une belle panique très drôle à voir. Ceci dit, il valait probablement mieux se choisir une cible et s’y tenir. Fred’ avait tendance à parler peu et à ne pas trop agir mais elle voulait s’amuser ce soir et Roman aurait sûrement des idées ! Il fallait qu’ils soient tout de même assez discrets pour ne pas se faire repérer…

« De toute façon, il vaut mieux ne pas se faire prendre par les préfets. »

Les préfets de sa maison étaient assez sympa. Elle n’avait jamais eu à faire à Andgy mais Edward sortait avec sa cousine. Il était assez « cool » il faut bien l’avouer. Bon, il était anglais, mais s’il avait été allemand, il aurait sans doute été parfait comme prince charmant pour sa cousine ! Parce que après tout Roze le méritait avec tout ce que le croque mitaine lui avait fait endurer. Heureusement que ce vilain bonhomme était à Azkaban ! Personne ne l’en avait délivré, même pas le vilain-dont-Fred-connaît-pas-le-nom, c’était bien la preuve qu’il ne valait rien. Mais n’y pensons, c’était noël et tout était joyeux !

[542]

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Justin entra dans la salle de bal. Il était très élégant, comme à son habitude.
Cette année, le jeune homme n’avait invité personne. Il avait croisé Ernie et quelques autres personnes de sa connaissance, avec qui il avait discuté.
La soirée venait juste de commencer mais Justin mourrait de soif. Il se dirigea donc vers le buffet.
Il se servit un grand verre de jus de citrouille, qu’il but d’un trait.
Ensuite, il picora par-ci par-là.

Vu comme la soirée semblait se dérouler, Justin craignait de s’ennuyer : tous les gens qu’ils connaissaient étaient accompagnés, donc pas forcement disponibles pour faire la conversation.
Il se retint de pousser un soupir et préféra observer ce qui l’entourait.

Les élèves s’étaient surpassés cette année. Tous rivalisaient d’élégance.
Le bal de noël était l’occasion d’un melting pot incroyable. Plus question de maison, de sang, ou quoique soit d’autre.
Les animosité ancestrales étaient oubliées, sinon mises de côté.

L’ambiance était relativement agréable, pas de tension palpable.

Les yeux du jeune aristocrate balayèrent la salle pour enfin tomber sur une jeune fille près de lui.
Elle était au buffet, l’air perdu, immobile avec la fragilité d’une poupée de porcelaine.
Elle tenait un fruit confit mais ne semblait pas vouloir le porter à sa bouche.

C’était très étrange. Le temps semblait s’être arrêté pour jeune fille.
Elle était jolie pourtant : de longs cheveux pâles, un beau port de tête. Mais une impression étrange se dégageait d’elle.

Justin ne pouvait pas s’empêcher de la regarder, sans pour autant oser la déranger.

Mais tout à coup, la jeune fille eut l’air de reprendre ses esprits. Et malheureusement, cela n’eut pas l’effet escompté par Justin : il la vit glisser sur le sol dans un bruit mat.
Très inquiet, il se précipita vers elle, mais trop tard pour la rattraper.
Du sang s’échappait sur le sol.

Justin se pencha sur la jeune fille. Personne ne semblait y porter attention.
Evidement, il n’avait pas pris sa baguette.

Délicatement, il souleva la tête de la jeune fille.

« Mademoiselle ? »

Il trempa une serviette dans de l’eau et lui appliqua sur le visage.
Puisqu’il ne pouvait pas appliquer la manière sorcière, autant se débrouiller avec la manière moldue…

« Mademoiselle, s’il vous plait, répondez. »

Mais que lui était-il arrivé pour qu’elle se soit évanouie comme ça ?
Elle ne semblait pourtant pas souffrir. Une sorte de félicité se peignait sur son visage, comme si elle était heureuse.
Et pourquoi personne autour d’elle ne réagissait ?
Si les discordes étaient mises de côté, l’égoïsme n’avait pas disparu. Etait-il possible que des personnes soient aussi insensibles ?
En même temps, quand on voyait qui était présent, tout s’éclairait : Isaac et Blaise.
Deux garçons que Justin n’adorait pas vraiment. Un manque d’éducation notable transparaissait chez eux.
Leurs parents n’avaient pas dû leur apprendre les bases du respect d’autrui et de la tolérance.
Ces gens là se croyaient supérieurs au commun des élèves, alors qu’ils n’étaient absolument pas enviables.
En quoi être méprisant, hautain, et gratuitement méchant pouvait les rendre fiers ?

Justin leva les yeux au ciel et secoua la tête.
Il ne fallait pas espérer la moindre aide de leur part.

Le jeune homme reporta son attention sur la jeune fille.
Elle était vraiment très jolie.

[538]

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[Je crois que tu as fait plus de 500 mots ! ^^]

Justin fut soulagé de voir que la jeune fille reprit connaissance. Elle ouvrit les yeux.
Bon. Cela voulait sûrement dire que ce qu’elle s’était fait n’était pas trop grave.
Mais même si elle était revenue à elle, la jeune fille ne semblait pas pour autant en état de repartir, ni même de se lever.
Justin essaya de la faire asseoir.

Malgré cela, la jeune fille se dégagea et tenta de se relever.
Justin tenta de l’en dissuader.

« Non, je vous en prie, je ne pense pas qu’il soit judicieux de vous mettre debout tout de suite. Vous avez reçu un choc assez violent vous savez… »

Mais rien n’y fit. Elle se leva.
Justin secoua la tête. Et ce qu’il craignait arriva, elle vacilla.
Le jeune homme tenta de la rattraper.
Rien d’étonnant à ce qu’elle se retrouve dans ses bras.
Le jeune aristocrate fut étonné de voir qu’elle était encore plus légère qu’il ne l’avait cru.

Mais l’inconnue avait décidé, semble-t-il, de se débrouiller seule. Elle ne tenait pas à l’aide de Justin.
Pourtant, celui-ci ne pouvait pas la laisser toute seule dans cet état.
Mais elle semblait avoir repris des couleurs. Du moins, ses joues avaient rosies.
Elle s’excusa.

« Oh mais non ! Je vous en prie ! Il n’y a vraiment pas de quoi vous excuser. Ce serait plutôt à vous de me pardonner de ne pas vous avoir rattrapé avant que votre tête n’heurte le sol.
J’étais pourtant juste à côté de vous… »

Lui dit-il avec sincérité.

La jeune fille se recula alors, et s’approcha de la table. Justin la vit avec stupéfaction attraper une chope d’hydromel des gobelins, et la boire d’un seul trait. Il y avait de quoi tourner la tête à n’importe qui. Pourtant, la jeune fille sembla au contraire se sentir mieux après, ce qui eut pour effet de stupéfier Justin.

Mais il fut rassuré de la voir sourire. Un joli petit sourire. Rien de très expansif, mais un sourire quand même.
Immense progrès quant à son état précédent.

« Inutile de me remercier. N’importe qui aurait agit ainsi. Enfin presque… »

Ajouta-t-il en lançant un regard mauvais aux deux Serpentard.
Ceux-ci ne semblaient vraiment ne se rendre compte de rien.

La jeune fille eut la présence d'esprit d'aller à l'infirmerie.

« Je crois en effet que ce serait une bonne idée. Vous vous êtes blessée en tombant, il vaudrait mieux vérifier qu’il n’y a rien de grave.
Mais il ne serait pas très sérieux d’y aller seule.
Je me dois de vous accompagner. Au cas où un étourdissement vous reprenne. »

Il était resté à une distance polie de la jeune fille.

« Sauf si cela vous dérange, bien entendu. Je comprendrai parfaitement que vous préfériez y aller seule. »

Il croisa les bras dans son dos, avant d’hausser les sourcils.

« Mais je ne me suis même pas présenté. Je manque à tous mes devoirs décidemment.
Je m’appelle Justin Finch-Fletchley. Ravie de faire votre connaissance. »

Quel manque de savoir vivre tout de même ! Si ça mère l’avait vu se comporter ainsi, discuter avec une jeune fille sans s’être présenté, elle lui aurait très certainement remonté les bretelles.

[525 sans HJ]

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En cette soirée de Noël, le couple formé par Isaac et Dawn se contentait pour la prmeière fois depuis longtemps de la compagnie des autres élèves de l’école. L’an passé, ils étaient allés en Russie où l’union du père d’Isaac avec la tante de Dawn avait été annoncée. Ce soir là cependant, il n’y avait ni Russie, ni manoir, tout se passait à Poudlard. La jeune fille russe s’était préparée au dortoir, portant une robe bleue à bretelles avec de fines bordures argentées, elle avait mis par-dessus un gilet assorti. Le bleu de sa robe s’assortissait parfaitement avec son teint de glace et ses yeux tout aussi froids.

La jeune demoiselle entra dans la salle à la suite de son petit ami. Elle croisa Elea avec qui Isaac la laissa le temps qu’il aille chercher à boire. Dawn lui sourit alors, et le regarda s’éloigner avant de porter son regard sur la jolie italienne. Bien que cette dernière ait un an de moins que la russe, les jeunes filles s’entendaient très bien. De plus, elles étaient toutes deux cousines, même si, il fallait bien l’avouer, leur lien de parenté n’était pas évident, puisqu’elles étaient éloignées au Xème degrés… Et quand on les regardait, on pouvait contempler deux opposées. La blonde à la peau bronzée, face à la brune à la peau de porcelaine. Une aux yeux verts, l’autre aux yeux bleus… bref, rien de bien convainquant…

Les demoiselles conversèrent un bon moment, puis saluèrent Myrielle quand la belle rousse passa devant elles. Enfin, Dawn vit Isaac revenir et lui adressa un sourire tendre et doux. Le jeune homme demanda alors à sa compagne de venir ave clui pour discuter. Fronçant les sourcils, la jeune fille quitta Elea en lui adressant un léger sourire, puis perdant bien vite son sourire, elle regarda avec sérieux et une légère anxiété son petit ami, ne sachant sur quel pied danser.

Lorsqu’ils furent dans un coin plus calme, Dawn s’arrêta et regarda attentivement Isaac.

« Isaac, tu m’inquiètes, quelque chose ne va pas ? »

Elle pensait alors aux pires choses possibles et imaginables. Etait-il arrivé quelque chose à son filleul ? Isaac devait-il l’en informer plus tard ? Ou… Sa tante avait un souci ? Ou peut-être était-ce la grand-mère d’Isaac qui avait fait une rechute ? Tout s’enchaînait bien vite dans la tête de la jeune russe, bien qu’au final, elle soit assez loin du ‘truc’.

La jeune fille pressa alors doucement la main d’Isaac dans la sienne, l’incitant ainsi à lui faire part de ce sujet qu’il ne souhaitait visiblement pas aborder devant Elea. Ce faisant, elle se mordillait la lèvre, seul signe apparent d’inquiétude (en général) chez la demoiselle. Sauf que cette fois là, il y avait aussi son regard qui parvenait à trahir son sentiment. Ce regard froid et habituellement si impassible avait su devenir e quelques instants le foyer d’une sourde inquiétude. Resserrant sa poigne sur la main du bel anglais, elle l’incita à se dévoiler au plus vite.

La musique qui sonnait au loin n'avait plus lieu d'être pour la jeune fille, qui à présent sentait uniquement les battements de son coeur qui luttaient avec force dans sa poitrine.

*+ de 500 mots je pense*

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