Les bals et Kaïn, disons que ça n'avait jamais réellement eu une bonne entente. L'un se mêlant à l'autre, disons que bien souvent, le jeune Serpentard n'avait pas eu la soirée qu'il avait pu espéré. Non mais c'était vrai quoi, dis comme ça, ça pouvait avoir un sens bizarre mais dans le fond, pas tant que ça en faite. Disons que voilà, les bals à Poudlard ne lui permettaient que très rarement de rentrer avec une fille. Ben oui, c'était de toute manière interdit donc tout de suite, ça ne rendait pas franchement les choses bien facile. Bon, bien sûr qu'il avait réussi un bon nombre de fois à frauder. Ben quoi ? Le pensez-vous donc encore puceau ? Si c'était le cas, et bien vous vous trompez lourdement ! Sa première fois fut alors en troisième année, un âge bien jeune vu qu'il n'avait que treize ans, mais ils l'avaient fait entre jeunes consentants, même s'il avait tout de suite semblait un peu plus consentant. Enfin bref, grâce aux bals, il avait tout simplement été en mesure de dire que oui, voilà, même à Poudlard on peut et surtout, les salles de classe sont tout de même confortable mine de rien tiens !
Enfin bref, tout ça pour dire que les bals, par contre, ne l'aidait pas beaucoup à finir les soirées avec des filles. Parce qu'elles étaient toutes bien trop prude pour risquer de se faire coincer à faire des folies dans une salle de classe. Ou alors, elles étaient encore toutes vierges et l'idée même de le faire sans être romantique franchement, c'était n'importe quoi sérieux. Vous ne trouvez pas ? En tout cas, lui oui. Et voilà, c'était pour ça que lors de bal, il finissait bien souvent la soirée seul. Et d'ailleurs, cette année, il avait même choisi de venir au bal avec Ruth alors qu'en faite, elle n'était qu'une simple ami pour lui quoi. Enfin non, pas qu'une simple ami puisqu'elle était sa meilleure amie. Enfin disons qu'elle était tout simplement sa seule amie aussi. Ben oui, questions filles, il avait toujours eu une certaine tendance pour les mettre dans son lit et rien de plus. Alors là tout de suite, il était question de tout autre chose avec elle quoi.
Lui ? Chialer parce qu'elle mettait trois cents ans à descendre ? Alors là pas du tout ! Mais il aurait été mieux qu'elle se remue le derrière ! Il devait arriver tôt de manière à pouvoir voir qui était seule et qui était potable sinon, ça serait cuit ! Ben oui, il y allait pour draguer. Et de toute façon, même Ruth devait bien le savoir hein ! A force, elle avait bien fini par le connaître après tout non ? « Alors tu sauras que je ne chiale pas et que je n'ai même pas la tête d'un gros chialeur. Sale gosse va ! ». Lui donnant une petite tape sur le bras, il sourit. Et oui, ça avait toujours été comme ça entre eux ! En prenant son bras, elle se mit à lui dire qu'il était potable. Écarquillant les yeux, il baissa les yeux vers ses propres vêtements. Comment ça juste potable ? Elle était folle ou quoi ? Il était mal habillé ? C'était ça que ça voulait dire ? « T'insinues quoi comme ça toi ? Que je suis mal habillé ? ». Elle savait pourtant que niveau fringues, il était tout à fait capable de remonter pour changer ses habits juste parce qu'elle lui disait que c'était pas top hein ! « Nan mais t'es sérieuse ? » Elle avait touché son amour propre là quoi.
Une fois le problème des habits réglé, ils se rendirent dans la salle, en riant, comme toujours de façon, ça avait toujours été comme ça entre eux après tout. Et tant mieux ! Parce que Kaïn était quelqu'un du genre moqueur et toujours en train de plaisanter alors si par exemple on ne riait pas avec lui et tout, on ne l'intéressait pas. Et oui,il était comme ça. Ils se mirent ensuite tous les deux à regarder les gens qui se trouvaient dans la salle et le jeune Serpentard ne put s'empêcher de rire lorsqu'elle lui demanda s'il allait en embarquer une ce soir. « C'est prévu, ou du moins, je vais essayer. Les filles à Poudlard ne sont pas toutes des petites marrantes tu vois, elles veulent toujours que ça soit romantique et tout. J'ai une tête à offrir des fleurs juste pour pouvoir coucher tranquille franchement ? ». Il soupira, pour accentuer son côté blasé. Les filles devenaient bien trop difficiles pour lui tiens !
Il voulait quoi celui-là à se pointer vers eux ? Ami ou ennemi ? Ruth lui posa d'ailleurs la même question. Lui casser la gueule ? Non aux dernières nouvelles, ils n'avaient pas été en concurrence pour une fille, enfin dans ses souvenirs quoi. Ami ? Pardon ? Alors là pas du tout. Et d'ailleurs, ils ne s'étaient jamais parlé. Ce mec ne l'intéressait pas du tout. « S'il me tape, pour une fois, je ne serais pas responsable ! Et non, pas amis. Pas aux dernières nouvelles ! » Alors là, c'était la TOTALE ! Kaïn qui pensait pouvoir passer une superbe soirée était sur le point de se faire piquer sa cavalière ! C'était quoi le délire ?! Il voulait du pain ce pauvre bouffon ? A coup sûr, c'était lui qui allait lui en mettre un, de coup ! Un regard plutôt perplexe, il soupira et haussa les épaules. Bon bah voilà qu'il se retrouvait comme un gros con, ça s'annonçait mal ! Mais pourquoi y avait pas d'alcool bordel !
Là, il devait sérieusement se trouver quelqu'un tiens ! Et où se trouvait Julie machin chose tiens ! Si elle avait été là, il lui aurait suffit d'aller vers elle vu qu'elle l'idolâtrait ! Et pour une fois, il ne mentait pas en plus ! Mais non, elle ne semblait pas être dans son champ de vision, bien dommage ça tiens.
Attendre sa cavalière pendant que l'autre touchait à sa meilleure amie, ça lui tapait grave sur le système sérieux. Il n'avait qu'une envie, aller lui arracher les yeux mais le problème c'était que y aurait Marie, et montrer une crise de jalousie devant elle, ça craignait. Enfin non, ce n'était pas une crise de jalousie ! Il ne savait même pas pourquoi il tentait de se retenir de casser la gueule d'Axel. Même s'il n'avait plus un si beau look qu'avant, disons qu'au moins, il avait toujours un caractère semblable que celui de Seth non ? Et Seth était un garçon de confiance bordel ! Non sérieux, il ne savait pas quoi faire en faire. Allez le cogner ? S'il faisait ça, Marie le prendrait très clairement mal, c'était même certain ! Et puis allez quoi ! Il avait une petite amie, ce n'était pas le moment de se prendre la tête ! Il devait en profiter !
D'ailleurs, elle arrivait. Elle était tellement belle qu'il se surprit à rougir, parce qu'elle était sa cavalière, sa petite amie. Et à la voir, il avait tout simplement du mal à croire que lui, un garçon que bon nombres de personnes détestaient, puissent avoir une petite amie aussi belle qu'elle. Pis après tout, elle avait une classe qu'il n'avait pas ! Et ça, c'était un point qui pouvait être très important pour de nombreuses personnes quoi. Mais non, ça ne semblait pas toucher Marie. Et après tout, tant mieux. Elle posa ses lèvres sur sa joue, une joue qu'il sentit se mettre à chauffer d'ailleurs et il sourit en la serrant lui aussi contre lui, parce que c'était là qu'il aimait qu'elle soit. Au creux de ses bras. Déposant un baiser sur son front, il sourit, quand elle lui dit qu'il était très élégant. « Merci Marie, mais je vois bien que tu as cent fois plus la classe que moi ma puce ». Elle retira une fleur, qui se trouvait dans ses cheveux pour la mettre dans sa chemise, c'était mignon. Souriant un peu plus, il glissa son bras autour de sa taille. « Oui, allons-y. » Tandis que sa main quittait sa taille pour aller se glisser dans sa main.
La salle était toujours aussi belle, et ça, jamais il ne s'y ferait certainement parce qu'elle était vraiment classe quand elle était décorée pour Noël. Mais alors que le spectacle était grand et que vraiment tout était là pour lui offrir une superbe soirée, c'était fini, voilà, c'était la fin. Toute la joie qu'il pouvait éprouver pour cette soirée en compagnie de Marie s'était comme d'un coup envolé. Il vit Fred en train d'embrasser Axel. Inconsciemment, il serra la main de Marie, probablement un peu trop faire et lorsqu'il s'en rendit compte, il deserra le poing bien sûr. Il eut même un peu peur de lui avoir casser quelque chose. « Désolé. Euh... Ca va ? » Il craignait mais là tout de suite, dans son esprit, il n'y avait plus qu'une chose qui comptait, il n'avait plus qu'une envie, c'était d'aller le frapper, de planter son poing dans le visage de ce crétin de Griffins ! Il savait qu'il devait se retenir mais il n'était pas sûr de réellement le pouvoir en faite. Comme dans une certaine vengeance stupide, il se tourna vers Marie et posa ses lèvres sur les siennes, en se promettant qu'il n'irait pas la voir. Non, il comptait bien l'oublier ce soir, qu'elle aille se faire cuire un oeuf tiens !
Passer les vacances d’hiver ensemble ? Ca aurait été une super idée ! Si seulement tous les autres enfants Fawcett n’étaient pas sur le dos des jumelles. D’habitude, c’est Catherine et Chelsea qui ennuient tous les autres. Johan et Jérôme, ainsi que les triplés lorsqu’ils étaient là. Quoiqu’il restait Sydney ! le petite blonde trouvait ça très soulageant que sa grande sœur, compagnon dans la vie des victimes des prénoms de ville, soit encore dans les parages de sa vie. Elle aurait vraiment très mal supporté que les trois triplés se soient effacés de force de Poudlard. Une fois les diplômes en poches, surtout Craig, il semblait évident que chacun avait à présent en tête de faire sa vie, de s’installer dans son futur d’adulte, et c’était bien normal. Ca aurait juste été la rupture, l’éloignement, encore, qui aurait terrassé la volonté de la petite poufsouffle.
Elle allait profiter à fond de sa soirée. Il le fallait, elle était tellement contente d’avoir Wade pour elle toute seule ! Parce que d’habitude il faut qu’elle se partage entre ses amies à elle et ses amis à lui, il ne fallait pas être égoïste, ils étaient aux autres autant qu’à eux. Et puis, s’ils étaient cent pour cent l’un avec l’autre, elle avait peur qu’ils s’ennuient, et que tout se brise. Alors se quitter de temps en temps, c’était pour mieux se retrouver ensuite.
Mais elle n’avait pas prévu que Wade lui ferait une déclaration après quelques pas de danse !
Bien évidemment, avec Cath, elle s’était entrainée pour ne pas marcher sur les pieds des gens, alors il était facile de lancer la ronde et d’ensuite se laisser porter. Elle porta une des mains de Wade à sa taille, et pris l’autre dans l’une des siennes, pendant que sa seconde main à elle se posait doucement sur l’épaule du jeune garçon. Quelques pas, et la musique change, et le rythme emmène de nouveau le petit couple sur la piste de danse. Après cette deuxième danse par contre, Chelsea demanda discrètement s’ils pouvaient s’éclipser vers le bar et prendre un rafraichissement. Après quelques efforts, un peu de réconfort !
Et quel réconfort ! Parce que c’est là que Wade s’était rapproché plus que jamais de Chelsea, et lui avait murmuré quelques petits mots à l’oreille. Juste trois petits mots qui retournèrent complètement la demoiselle. D’abord éberluée, elle le regarda avec des grands yeux presque effrayés. Puis malgré sa peau qui avait blanchit en un clin d’œil, elle sembla reprendre vie légèrement, en tremblotant de tout son corps. « Je-je… Je… W… Wa… Wade, c’est… Je… » pleura-t-elle, le souffle coupé, ne sachant pas comment s’exprimer… Comme si tous les mots de toutes les langues qu’on avait pu lui apprendre depuis qu’elle était née s’étaient effacés en un instant. Impossible de s’exprimer clairement ou de formuler ses pensées distinctement. Elle fini par fermer la bouche, trop vexée de ne pas savoir aligner deux mots, mais tellement apeurée qu’elle n’avait pas réussi à détacher son regard de celui du garçon.
Puis soudain, n’y tenant plus, se sentant cloche et honteuse au possible, elle tourna les talons et s’enfuit en courant de la salle. Elle ne pouvait pas rester ici, il fallait absolument qu’elle sorte et qu’elle respire. Elle se sentait tomber loin et profondément en terre, et elle aurait aimé trouver un trou pour s’y cacher jusqu’à la fin de temps, parce qu’elle savait qu’elle avait été odieuse avec ce gentil Wade. Elle l’avait laissé planté là, sans explication ni rien, et il devait se poser pas mal de questions, si déjà il acceptait de lui reparler après ce coup, ça serait miraculeux !
En attendant, en courant, elle finit par se jeter sur un mur, perdue dans les sous-sols de l’école. Elle s’effondra alors au sol et éclata en sanglots d’abord sonores, puis s’efforça de se contenir, parce que le bruit résonnait dans les couloirs vides. N’arrivant plus à contenir le flot de ses larmes, elle essaya de pleurer en silence, pas que les tableaux lui aient demandé de se taire, même si certains avaient grommelés, ils savaient bien que le Bal était source de beaucoup d’émoi.
Il dansait tout le temps l’un contre l’autre rien n’aurait pu brisé ce moment… Sauf Wade. Pourquoi avait-il dit ça? Il savait pourtant que Chelsea était très sensible… Il aurait du prévoir sa réaction… Elle ne l’avait pas quitté des yeux, elle pleurait, elle bafouillait. Dans une ultime tentative d’approcher sa main de son doux et magnifique visage pour essuyer ses larmes, ses larmes qu’il avait causé alors qu’il lui avait promis de ne jamais lui faire de mal… elle s’était enfuie… C’était un idiot, il resta délaissé en plein milieu de la foule qui le regardait… Il était seul, il était seul mais il l’aimait, il n’avait jamais ressentit une telle tristesse en lui, jamais il n’avait pu entendre son cœur se fendre avant aujourd’hui, sans même s’en apercevoir, des larmes coulèrent le long des joues laissée blafardes par ce départ. Il se sentait désemparé, il tournait le regard, la cherchait dans la salle, croisa le regard perplexe de sa famille traversait le sien comme un poignard. Il devait la retrouver, il l’aimait, il avait besoin d’elle… Il commença à bousculer les gens sans même y faire attention pour rejoindre la sortie, les larmes qui tombaient une par une détonant en un bruit sourd à glacer le sang sur le parquet ciré de la Grande Salle, son regard était perdu, il n’avait pas d’objectif, il se perdait … Il poussa la porte de la Grande Salle en un grand fracas qui ne manqua pas de se faire remarquer dans la salle… Voilà dix minutes qu’il avait fouillé le Hall d’entrée et le premier étage de fond en comble sans jamais ne trouver personne à part quelques amoureux isolés qui venait tourner le couteaux dans la plaie béante ouverte dans son cœur… Il partait demain matin… il ne la verrait plus, il l’a perdu pour toujours, d’ici la fin des vacances de Noël elle se sera trouvé un autre élève de Poudlard avec qui elle entretiendra une relation plus forte que la leur et à chaque fois que Wade les verrait passé, il sentirait le courant d’air dans son cœur venir frapper les parois du creux… Il ne voulait pas de ça, il avait besoin d’elle… Ses yeux lui firent mal à force de pleurer, les larmes le brûlait et il ne pouvait plus tenir sur ses jambes. Il lâcha alors un cri perçant que même le Professeur d’Astronomie dut entendre… Il monta tout les étages de Poudlard dans de grandes enjambées, ne loupant aucun endroit, aucun lieux, aucun passage secret que lui et Chelsea avait au par avant emprunté. Il ne restait plus comme endroit qu’il connaissait sa salle commune ne connaissant pas les positions des autres. La porte s’ouvrit d’elle-même sans même passait par la devinette … Il monta les escaliers qui menaient à son dortoir et se laissa finalement tombé sur son lit… Il était seul, il n’avait plus aucun repère… plus de cœur, plus de vie! Il réfléchit à tout les endroits qu’il avait traversé, il ne restait plus que le parc qui était complètement inaccessible à une telle heure et … les sous-sols… pourquoi n’y avait il pas pensé? Comment pouvait il être aussi étourdi! Il se releva mais trop fatigué, s’écroula sur le sol de la salle commune. On pouvait voir un flot sans cesse coulait de ses yeux malgré son sommeil…
Terminé pour Wade
Heaven Gibson
Parchemins : 2363Âge : 14.02.84 ;; 32 ans Actuellement : Professeur de potions & styliste aux 1001 Symphonies Points : 0
Jetant un regard noir à son cavalier, Heaven finit par tourner la tête vers le buffet. Moins elle le verrait pour de bon ce soir, plus elle serait contente. Non pas que Siegfried l’insupportait, mais quand même… Il avait le don de lui parler de chose dont Heaven n’en avait rien à faire, comme Chatiel, oui, il n’avait de mots que pour elle…
« Je ne m’inquiète guère pour les gens peu intéressant, Siegfried… Tu devrais être au courant à la longue… »
Et toc… De toute manière, Heaven se moquait pas mal de Chatiel. Elle se rappelait avoir rapidement lu un article parlant d’elle dans la Gazette du Sorcier, mais elle ne s’était pas arrêtée dessus. Peut-être aurait-elle du… Bah, de toute manière, c’était trop tard désormais ! Si Siegfried tenait tellement à cette femme, qu’il aille la retrouver… Enfin, elle était morte, à ce qu’avait rapidement lu Heaven, mais peu importe… Il était clair que si Ellasandra, la mère de la brunette n’était pas passée par là pour effacer les souvenirs de sa fille, Heaven se rappellerait totalement de qui était Chatiel, et aussi Evans… Et peut-être qu’elle verrait Siegfried autrement… Peut-être même qu’elle aurait refuser à jamais de lui adresser de nouveau la parole… Tant de mensonges en une seule personne, ça vous démystifiait une personne !
Prenant la coupe que le Serpentard lui tendait, la brune but une gorgée du liquide et plongea ses yeux vairons dans les yeux verts de son cavalier. Même si elle se butait à trouver Siegfried plus qu’ennuyeux et franchement embêtant, elle ne pouvait nier qu’il avait grandit, mûrit, et que, malheureusement, il lui plaisait toujours autant voire même plus qu’avant… Tss, maudits sentiments !
« Ce moment est passé Siegfried. Même si tu te refuses de grandir, j’ai presque quinze ans, plus les onze ans que j’avais lorsque tu m’as recrutée… Fais-toi à l’idée que la vieillesse ne peut pas t’éviter… »
Avalant une nouvelle gorgée de Xérès, Heaven laissa son regard se perdre sur la piste de danse. Elle reconnut Marie dans la foule, ce n’était pas bien difficile, elle était la seule presque capable de lui arriver à la cheville… Presque, bien entendu, puisque personne ne pouvait décemment être au même niveau que l’héritière des Clarks. La question de Siegfried la fit revenir sur Terre, ou plutôt lui fit de nouveau porter son regard sur lui. Elle esquissa un sourire avant de reprendre la parole.
« Mes projets de carrières ne te regardes pas… Mais toi, souhaites tu toujours dominer le monde sans qu’on le sache ? »
Doucement, Heaven se rapprocha de lui, susurrant les derniers mots à l’oreille de son cavalier. Siegfried était différent, certes, mais était-ce mal ? Non, pas vraiment… Cela finissait même par plaire à la vipère… Surprenant !
Si une fête moldue, c'était amusant ? Alors là totalement quoi ! C'était une toute autre ambiance déjà. Pis surtout bah voilà, quoi, c'était le genre d'ambiance qu'on aurait pu trouver n'importe où mais sans qu'il ne sache vraiment pourquoi, ça n'était pas le cas et au final bah dans les deux genres de fêtes, on trouvait deux ambiances qui étaient totalement différentes et il était clair que le jeune Griffins préférait l'ambiance qu'il y avait chez les moldus. Mais bon, à coup sûr, il y avait de nombreuses personnes qui vous diraient qu'il y avait de nombreuses choses qui étaient mieux aux fêtes sorcières. M'enfin bon. Après, ça dépendait des goûts et des couleurs de chacun bien tendu. En tout cas, c'était son point de vu à lui, et donc, à ses yeux, c'était le point de vu qui comptait le plus. Évidemment. Comme si ça pouvait en être autrement tiens ! Et bien autant tout de suite dire qu'absolument pas quoi. Enfin bref, il s'égarait un peu là. « C'est clairement amusant, c'est clair. Tu verras par toi même ».
Après, il était clair que vu la corde qui liait Fredericke à Vincent, ça allait être un peu plus compliqué pour eux. Non mais c'était vrai quoi, n'oublions tout de même pas que voilà, Fredericke sans Vincent, ça n'existait pas. Rien qu'à voir comment le garçon l'avait fusillé du regard quand ils étaient apparus tous les deux. Le jeune Serpentard était d'une jalousie abominable, s'en était vraiment incroyable quoi, mais alors là, totalement. Il était limite à enfermer en faite, oui voilà, c'était probablement la meilleure solution ! Après au moins, elle pourrait vraiment faire tout ce qu'elle voulait. Ce qu'elle avait un peu de mal à faire pour le moment vous voyez. Elle lui parla de l'histoire de duchesse, lui disant que c'était pour ça qu'elle ne pouvait pas venir. Il se mit doucement à rire. Oui bon, c'était peut être une excuse, mais l'excuse Vincent était probablement la plus forte en faite. « Ouais, pis son seigneur et maître risque de ne pas vouloir, n'oublions pas le facteur Fayr hein ». Et cet air effrayant qu'il y avait sur le visage du crétin. A croire que s'il le voulait, il viendrait lui cogner dessus, quoique d'après lui, il le voulait, mais c'était par rapport à Marie qu'il ne venait pas. Quel crétin.
Vînt alors l'idée de la danse et encore une fois, il pensait qu'elle était totalement folle de vouloir d'un coup qu'il se mette à danser, surtout que rien dans son look ne présageait qu'il aimait danser ce genre de truc ! Mais bon, il n'allait pas faire sa petite mijorée bien sûr. S'il était là, s'il était venu au bal, ce n'était pas pour rien. C'était pour l'accompagner, pour être son cavalier et donc, pour danser si elle le voulait. Elle allait lui apprendre ? Ah oui ? Bon, il n'avait pas deux pieds gauches mais de là à parvenir d'un coup à apprendre une danse sans se ridiculiser, on lui en demandait peut être un peu trop là non ? « Bien sûr que je veux te faire plaisir. » Et leurs lèvres entrèrent en contact. Bien sûr, le jeune garçon ne tarda pas à répondre à son baiser, comme s'il allait se faire attendre franchement ! Alors là, pas du tout vous voyez. M'enfin bref, tout ça pour dire qu'il était plutôt content là. Il avait même hâte de s'écarter de la jeune Gryffondor pour voir le visage de Vincent. Ce qui ne tarda pas et là, il comprit que Vincent voulait le cogner et qu'il se contenait. « Je crois que le baiser que nous venons d'échanger, viens de signer un arrêt de mort. Le mien en outre. Tant pis. Bon, dansons maintenant » Ben oui, il avait changé d'avis. Mais il ne comptait pas fuir, quand même pas !
Il l'avait bien choisi car la jeune fille ne fit pas d'esclandre et rentra assez facilement dans son jeu, c'était déjà ça de pris, après Wendell doutait qu'avec l'explication qu'il allait lui fournir elle allait franchement s'enthousiasmer, ou alors elle était maso...Enfin c'était possible, Wendell n'avait pas côtoyé énormément de fille, si on exceptait sa soeur (qui était vraiment dérangée), alors il était parfaitement incapable de prévoir la réaction de Winchester mais son petit doigt lui disait que ça n'allait pas lui plaire, alors avant tout il jeta un coup d'œil au fauteuil où il était posé quelques secondes plus tôt, April n'était plus assis là, mais il n'avait certainement pas quitté la salle de balle, et maintenant qu'il avait commencé autant essayé de maintenir la grande illusion en place, ça lui ferai des vacances, enfin si Winchester comprenait la situation et acceptait la supercherie, pour cela Wendell sentait qu'il devait être honnête avec, c'était la moindre des choses et ça lui éviterait de mentir à tout bout de champ, chose qu'il détestait et puis si elle savait il n'aurait pas à faire vraiment semblant de s'intéresser à elle. Il fallait aussi éventuellement qu'il sache si elle était Ruth ou Luca, mais on verrait ça en temps voulu, ils n'étaient pas encore officiellement ensembles et tout le monde était parfaitement habitué à ce que Wendell appelle tout le monde par son nom de famille. Il finirait bien par avoir un indice pour la différencier de sa soeur, il était assez observateur. D'ailleurs quelque chose dans le regard de la jeune fille lui soufflait qu'il aurait mieux valu qu'il se dépêche de lui expliquer sa conduite de malpropre, il est vrai qu'il n'avait pas était aussi gentleman que d'habitude, mais il faut dire qu'il avait été un peu pressé par le temps. Se mêlant aux couple enlacés entrain de danser Wendell posa une main légère sur la taille de Ruth et tint l'autre tout aussi légèrement, on éliminait pas 17 ans de révulsion envers la gente féminine d'un coup de baguette... Ok il allait commencer par lui dire tout doucement ce qu'il avait fini par réussir à s'admettre il y a quelque mois, il n'en avait parlé à personne si on exceptait sa cousine, il faisait donc un gros saut dans le vide et espérait que Ruth ou Luca, n'était pas une de ces langues de vipère incapable de tenir un secret, car oui le but de toute cette comédie était bien de protéger ce secret.
"Très bien, je ce que je vais te dire ne dois jamais franchir tes lèvres, tu enregistres mais tu le gardes pour toi, j'aimerais que l'on soit clair sur ce point, je m'excuse de ce manque de délicatesse alors que nous ne sommes que des connaissance mais c'est ainsi."
Il pris une profonde inspiration avant de se lancer et vérifia du coin de l'œil qu'il n'y avait pas d'oreilles qui trainaient. "Bien, je ne sais pas si tu connais la rumeur qui circule à mon propos, je ne sais pas qui l'a découvert, mais c'est vrai, il baissa le ton, je préfère les garçons." C'était la façon la plus supportable de le dire. En annonçant cela il n'avait pas détaché son profond regard des yeux de Ruth, il voulait être certain qu'elle comprenne dans quoi elle s'embarquait. Aussi, il continua: "La chose est, que j'aimerais pouvoir être tranquille, ce sont mes décisions, malheureusement certains fouineurs cherchent à confirmer, avec des tactiques pitoyables, cette rumeur. Si tu acceptait de devenir une sorte de...petite amie. Je pense pouvoir être tranquille, maintenant la décision te reviens."
Tournant doucement au rythme de la musique Wendell aperçu McFear au bar, il avait l'air déçu, au moins une bonne chose de faite songea-t-il avant de revenir à sa rouquine de cavalière, l'air interrogateur.
Luca se trouvait en ce moment même dans sa chambre, ou du moins, dans son dortoir, sur son lit, tranquillement allongée. Elle regardait sa sœur s’habiller, elle était magnifique. Bien entendue, Luca n’était pas objective, car pour elle, Ruth était la perfection à l’état pur, tout comme pour Ruth, Luca l’était… Aaaah la gémellité, quelle belle forme d’amour complètement aveugle ! Luca se fichait pas mal de ce que l’on pouvait penser d’elle et de sa sœur. Elles savaient toutes les deux ce qu’elles valaient, alors peu importe ce qu’on pouvait penser.
Luca finit par se relever, et sans parler, elle se dirigea vers la salle de bains. Elle passa près de trente minutes sous la douche, prenant bien soin à laver correctement sa crinière rousse. Une fois prête, elle se plaça devant le miroir de la salle de bains pour se contempler. Sa peau était nette et fraiche, son teint pâle était parfait, sans aucune rougeur, et ses cheveux, quoi qu’encore mouiller, étaient d’un rouge flamboyant. Elle les sécha rapidement grâce à un sortilège qui les fit paraître encore plus magnifiques. Elle prit cependant le temps d’y appliquer un soin pour les soigner encore plus. Elle adorait ses cheveux, c’est pourquoi elle voulait à tout prix les garder aussi beaux et soyeux qu’elle le pouvait.
Elle rejoignit sa chère Ruth dans le dortoir, et c’est sans aucune pudeur qu’elle se changea pour le bal. Elle se vêtit pour sous-vêtement uniquement d’une culotte en dentelle blanche, tout ce qui avait de plus affriolant. Pas besoin de soutien-groge. Elle n’avait pas une énorme poitrine, aussi cela n’était pas trop dérangeant si elle l’oubliait. Et puis, cela plairait sûrement bien plus à Erwan ! Car oui, la rousse allait au bal avec ce coureur de jupons… Enfin, aller au bal était un grand mot… Ils passeraient là-bas en coup de vent, puis se livrerait à d’autres activités plus intéressantes… Sans aucun doute.
Elle passa ensuite sa robe. Une robe de couturier français, mélangeant plusieurs couleurs avec subtilité et beaucoup de goût. La robe en elle-même était faite de voile, et plutôt courte. Plus ou moins transparente, elle ne laissait voir que certaines parties du corps fin et élancé de la jeune fille. Juste ce qu’il fallait pour attiser un peu son cavalier… La rousse lissa ensuite ses cheveux, et les laissa sans retenue tombés sur ses épaules. Les cheveux lisses lui allaient à merveille, tout comme lorsqu’elle les laissait bouclés… Arrivant dans le hall, Luca remarqua sans problème son cavalier. Dans un magnifique costume beige, il était plus qu’à croquer… Elle s’approcha de lui, avec un sourire.
« Bonsoir, beau blond… »
Elle répondit au faux baiser qu’il lui donna avant de se laisser conduire dans la Grande Salle. Bien que la fête commence… Prenant la main d’Erwan qui était sur sa hanche, elle la posa un poil plus bas, et se rapprocha dangereusement de lui. Alors Erwan, tiendra-tu longtemps, face à la jolie Luca ????
Quand Fredericke avait tourné la tête une fois le baiser terminé et qu’elle avait lu de la haine dans le regard de Vincent, elle pensa simplement que c’était bien fait pour lui (bah oui, elle est aussi mauvaise que lui…) et quand elle le vit embrasser Marie, elle se dit juste qu’il était un crétin s’il pensait qu’après tous ces mois ça allait l’émouvoir. Parce que vu comme il l’avait regardé, c’était évident qu’il lui faisait une crise de jalousie puérile. Eh Vince’, on sait pas si tu es au courant mais c’est toi qui sort avec une idiote sans cervelle depuis quatre mois… Chacun son tour d’avoir mal, enfin, il avait au moins Marie pour le consoler. Par habitude, elle posa les yeux sur son bras gauche avant de se souvenir qu’elle n’avait pas mis sa gourmette. Elle pinça les lèvres mais se reprit rapidement, elle se souvenait parfaitement pourquoi elle ne l’avait pas mise et il était bien trop tard pour les regrets.
« Le facteur Fayr hein… » Murmura-t-elle autant pour elle que pour Axel tout en relevant les yeux sur son ami. « Bah… Pour ce soir peu importe. » D’habitude, elle aurait couru vers Vincent pour qu’il arrête de faire ce regard où se mêlait colère et tristesse. Elle ne pensait plus le voir, plus jamais, et pourtant… Mais pourquoi ? Elle chassa cette question importune. C’est lui qui ne voulait plus d’elle, il ne fallait pas charrier quand même… il n’était pas son « seigneur et maître » comme le prétendait Axel, quand elle lui obéissait c’était de son propre chef et là, elle ne voulait pas. Etait-ce un crime que de ne pas vouloir être seule à Noël ? A moins que ce ne soit d’avoir enlever ce lien, cette gourmette qui faisait d’elle une partie de Vincent. Il s’attachait trop aux symboles, elle serait toujours une partie de lui et vice-versa, même si elle devait mourir, ce serait toujours le cas…
Prise dans cette nuée de sentiments contradictoires, elle eut néanmoins le plaisir d’apprendre qu’Axel voulait lui faire plaisir et donc acceptait de danser. Voilà un garçon bien ! Elle l’avait bien choisi hein ? Cela lui rendit son sourire solaire qu’elle lui accorda avec bonheur. Que Vincent fasse la gueule tant qu’il voulait, ça ne changerait pas grand-chose à leur situation actuelle. Elle ne pouvait pas savoir que deux semaines plus tard, elle penserait presque tout l’inverse…
« Ton arrêt de mort… tu parles. Il n’oserait pas. Il n’a aucun droit sur moi, il le sait très bien… sinon, il ne ferait pas le paon avec Marie dans l’espoir que je me comporte aussi bêtement que lui. » Alors si, elle était un peu bête, pas toujours très en phase avec ce qui l’entourait, mais le regard de Vincent elle savait le lire… elle ne comprenait jamais les tenants et les aboutissants mais ses sentiments elle les lisait en lui aussi clairement que s’il les avait crié… du moins quand c’était de la jalousie. Faut dire que c’était ce à quoi il l’avait le plus souvent habitué. D’un haussement d’épaule, elle fit comprendre à son ami que le sujet était clos. Elle déposa un nouveau baiser – rapide celui-ci – sur les lèvres du Serdaigle avant de terminer sur un « Quitte à te condamner à mort, peut-être devrais-je te faire mourir heureux ? » prenant sa main, ils allèrent sur la piste de danse et elle lui montra la valse mais ce fut très lent parce qu’en même temps, ils parlaient de la musique. Cela partait de la valse – démodé – pour en revenir à celle de Axel. Quand deux musiques furent passés, Fred’ regarda autour d’elle tout en attrapant un verre qu’elle sirota d’un air distrait. « Dis moi Axel chéri, ça te dirait pas qu’on se trouve un endroit un peu plus tranquille ? J’ai l’impression que ça manque d’ambiance par ici… » Tout en parlant, elle s’approcha de son petit ami et approcha ses lèvres des siennes sans pour autant l’embrasser juste pour l’appâter. Facile, Axel était ferré depuis longtemps et de toute façon, il l’avait dit, il n’aimait pas danser.
Ils prirent donc la direction de la sortie et passèrent à côté de Vincent et Marie. Fredericke s’arrêta une seconde à leur hauteur. « Joyeux Noël Vincent. Marie. » Et dans ses yeux clairs on pouvait lire que cette fois rien n’aurait pu aller à l’encontre de sa volonté. D’ailleurs, pas une seule fois elle n’avait lâché la main d’Axel. Elle espérait qu’avec du temps Vincent comprendrait en fait non, c’est juste qu’un évènement en supplante un autre dans sa mémoire de poisson rouge.
Maintenant, pour Axel et elle, il s’agissait juste de trouver un coin de couloir où ils pourraient finir la soirée loin du regard inquisiteur d’un certain Serpentard…
Il était tard quand Joshua, Jérôme et Nathanael arrivèrent finalement à Poudlard, une chance que lors du bal les grandes portes d'entrées soient laissées ouvertes afin que les élève puisse profiter du bal, les trois garçons conscients que le fait d'être là était une grave violation du règlement de leurs deux écoles se dépêchèrent de se mêler à la foule présente dans le hall d'entré, il se séparèrent rapidement chacun n'ayant envie que d'une chose retrouver celle pour qui il avait fait le mur. Une boule au milieu du ventre Joshua réajusta ses cheveux mi long, passa une main nerveuse dans la petite barbe qu'il avait sur le visage, il avait l'impression de ne pas avoir vu Billie depuis une éternité, il avait grandi ses cheveux avait poussé et il ressemblait de moins en moins à un adolescent, il avait peur qu'elle ne le reconnaisse pas, ou qu'elle n'apprécie pas sa nouvelle apparence, ç'aurait été un peu comme la fin du monde pour lui. Une chose qu'il appréciait dans le fait de revenir c'est qu'il n'était plus sous l'influence de la source de magie bizarre qui exacerbait son don à Taliesin et bon dieu ce que ça faisait du bien d'avoir uniquement ses propres sentiments pour une fois, enfin vu le nombre de sentiments que ressentait Josh à cet instant c'était vite dit... Il entreprit de rechercher son amoureuse dans toute cette foule, il pensait qu'elle ne l'attendait pas, il lui avait bien dit après tout que le professeur Sykes ne les avait pas autorisé à se rendre à Poudlard, elle devait donc être dans la grande salle entrain de danser avec ce Poufsouffle dont elle lui avait parlé. Si lui avait peur qu'elle ne le reconnaisse pas il était en tout cas sur de pouvoir retrouver Billie très facilement même dans le groupe de danseur sur la piste, et la réponse fut facile elle n'était pas là, elle n'était pas entrain de danser, tout de suite Joshua fut pris d'un coup de stress imaginant des scénarios improbables où Billie s'était laissé séduire par ce gamin, et alors qu'il s'apprêtait à demander à quelqu'un si on ne l'avait pas vu il l'aperçu enfin, calé dans un coin de la salle, seule et le regard dans le vide, elle ne l'avait pas vu.
Il s'approcha d'elle sans que toutefois elle le vit et arriver à côté d'elle sans qu'elle se soit rendu compte de quoique ce soit il croisa les bras sur sa poitrine, et dans une imitation très convaincante du râleur qu'il pouvait parfois être maugréa:
"Ce bal est d'un chiant, tu trouves pas?"
Elle était magnifique et il avait vraiment très très envie de la serrer dans ses bras mais il voulait la voir réagir d'abord, c'était bien plus amusant.