Ca avait été le dilemme du trimestre. Après sa rencontre avec Wade, Chelsea et lui s’étaient revus souvent, et de fil en aiguille, elle le voyait presque autant que Catherine. D’ailleurs, avec sa jumelle, elle avait mis des heures à Pré-Au-Lard pour trouver un belle robe pour elles deux. Enfin chacune la sienne évidemment… Avec les chaussures qui vont bien évidemment. Comme les deux jumelles avaient une couleur de cheveux différents, Chelsea était restée blonde, et pour une raison étrange, ceux de Cath ayant viré au châtain foncé, il avait fallu rusé pour leur trouver une robe adéquate. Finalement, Chelsea avait opté pour des couleurs plutôt pastel, un peu passées. Mais sa robe, lui allait à merveille. Coupé aux genoux, elle bouffait un peu, tout en étant léger et flexible. Le tissu, légèrement soyeux était agrémenté de grandes plumes artificielles. Le tout dans un bleu profond, et décolleté sans trop en offrir aux yeux, les épaules libres, bref. LA robe de Bal ! Ajouter à ça, une coiffure lâche, fixée au spray et le tour était joué.
Laisse Wade aller se changer, Chelsea avait filé directement vers son dortoir, pour se pomponner avec ses camarades. Elle était le dernier potin du moment d’ailleurs, parmi ses colocataires. Il fallait dire, les autres étaient trop timides encore pour oser penser à avoir une relation poussée avec un garçon, ou même n’osait pas envisager l’idée que ça puisse leur arriver. Chelsea était tombée dans un dortoir étrange, d’après elle. Elle ne correspondait pas vraiment au caractère des filles, mais s’entendait bien avec elles. Et là, chacune s’affairait à aider les autres à s’habiller. Une fois lavée, brossée, habillée, maquillée, les minettes se motivèrent chacune avec un cri de guerre digne de la pire compagnie de soldat perdue dans la jungle.
Prenant son temps pour papoter encore avec les filles, le temps que chacune soit cherchée par son cavalier, Chelsea ne fit pas attention à l’heure. Lorsque la dernière l’abandonna, seulement à ce moment-là, elle prit conscience que son jules à elle ne pouvait pas venir la chercher ici. Pire ! Ils s’étaient donné rendez-vous au pied des escaliers. Comment avait-elle fait pour occulter pareille information ? A la limite de se cogner la tête contre un mur, Chelsea se sentit comme fondre sur place, comme si la chaleur de sa honte la faisait disparaitre en l’évaporant. Elle prit sa robe dans ses mains, et dévala les escaliers, prenant soin de ne pas s’emmêler les pieds elle-même, ni de trébucher. Elle arriva au point de rendez-vous, toute essoufflée. Le temps de reprendre son souffle, elle n’aperçut pour l’instant pas Wade, mais bientôt releva les yeux sur lui, et immédiatement se mit à rougir. Elle baissa les yeux et toute confuse s’excusa « Je… Je suis désolée… J’ai… J’ai été retenue par mes camarades et… Et je t’ai fait attendre… Tu es là depuis longtemps ? Tu ne m’as pas trop attendue, si ? Je suis tellement désolée… » Chelsea était stressée, et une fois crispée elle parlait autant que lorsqu’elle était captivée, mais bafouillait en prime. Chouette ! « Oh mince… J’avais un présent pour toi. Je voulais te donner une petite plume à mettre dans la jolie poche de ton superbe costume… pour changer des fleurs, tu vois… Et pour rappeler que j'étais avec toi (elle remua les plumes qu'elle avait avec elle)... Je suis vraiment nulle… Ca part mal ! » se plaignit-elle. Toute refermée sur elle-même, la petite blonde était comme une huitre sur le point de se refermer. Etrange comme parfois elle pouvait être expansive et à la limite du fatiguant, autant parfois, son coté fragile reprenait le dessus. Surtout lorsque Cath n’était pas avec elle. Oh, évidemment, elle la retrouverait au bal, elle trouverait aussi Bérénice, certainement, pour échanger quelques potins à propos de leur idole. Mais pas trop longtemps, après tout, elle ne passait pas le bal avec tout le monde, elle voulait le passer avec Wade. Un peu avec sa jumelle évidemment, on ne se sépare pas de sa jumelle d’un claquement de doigt, surtout quand on l’a collé pendant près de quinze ans… Mais ça, Chelsea comptait sur la compréhension du jeune Serdaigle pour l’aider à doucement devenir autonome. « Tu… Tu ne m’en veux pas trop ? » Demanda-t-elle doucement, en relevant les yeux sur lui. Elle se triturait les mains devant elle, son petit sac pendouillant tristement à son poignet.
Un peu plus tard dans la soirée, elle serait sûrement détendue, mais pour le moment, c’était la première fois qu’elle allait au bal au bras d’un cavalier. D’habitude, elle se contente de faire la folle avec sa sœur, mais là, c’était totalement différent et c’était carrément l’inconnu en fait. Mais d’un sens, ça l’excitait l’inconnu, et elle était carrément contente de partager ça avec Wade.
C'était le jour J , le jour du grand bal de Noël , que tout les élèves attendaient avec impatience , et Johan ne faisait pas exception à la règle . Noël , c'était quand même quelque chose , surtout pour lui qui était né le vingt cinq décembre . C'est à dire que quand le bal se terminerait , ce serait son anniversaire , enfin il n'était pas né à minuit , mais bon vous saisissez le truc . Il était 18 heure 24 minutes 37 secondes , le bal ne commencerait pas avant une bonne demi-heure et Johan était dans le dortoir -son dortoir , celui des garçons de sixième année- et repensait aux événements qui s'y étaient produits quelques jours auparavant .
Tout cela avait commencé comme une banale soirée entre amis -c'était censé l'être en tout cas- puis tout avait dégénéré quand le bleu & bronze avait cramé le matelas de Mady . Ouais tout était sa faute , il aurait pu faire un peu plus attention c'est sûr , il aurait pu y avoir quelqu'un sur le matelas , Sigmund par exemple -quelle bonne idée Madyson avait eu de le laisser dans le dortoir des filles- mais bon ça n'avait pas été le cas et sur le coup , c'était bien marrant , sauf que ça avait engendré une sorte de réaction en chaîne .
C'est à la suite de ça qu'ils avaient du trouver une solution de rechange et que Jo' avait gentiment proposé à Mady de squatter son lit -sans songer lui-même à aller ailleurs pour autant ...- ensuite elle l'avait embrassé et il s'était retrouvé à l'inviter pour le bal . D'ailleurs l'aigle était impatient que le bal commence même si d'un autre côté , ça le mettait mal à l'aise . Il ne savait pas exactement pourquoi . Si Johan avait invité une autre fille -n'importe qui d'autre- , il n'aurait pas réagi de cette manière , mais Madyson n'était pas n'importe quelle fille .
Dire que s'il était dans un monde parallèle où ce tout petit incident n'avait pas eu lieu -entre nous , un matelas , c'est bien insignifiant- ce serait peut être ce crétin de Wade qui serait allé au bal avec Mady . D'un coup Johan s'estimait bien chanceux . Enfin maintenant il serait peut être temps de se préparer , il était à présent 18 heure 27 minutes 54 secondes et le bleu & bronze passa à la salle de bain , qu'un camarade de dortoir venait tout juste de libérer . Le Serdaigle alla donc reprendre une douche , avant d'enfiler une robe de sorcier bleu turquoise , puis se brossa les dents et se recoiffa rapidement . Il se regarda dans la glace et réajusta son noeux blanc . Voilà , tout était okay .
Jo' quitta le dortoir et descendit tranquillement les marches qui rejoignaient la salle commune , où ils avaient convenu avec Mady' qu'il s'attendraient dix minutes avant le début du bal , étant donné qu'ils étaient de la même maison . Le bleu & bronze s'assit donc en bas des marches qui menaient au dortoir des garçons , sur le coté pour ne pas gêner le passage quand même . D'ailleurs , il était en avance , plus qu'à attendre Mady maintenant . Justement , des bruits de pas se firent entendre des escaliers en face , et le Serdaigle tourna la tête pour voir qu'il s'agissait de *Tadadaam -roulement de tambours- ...* Vous le saurez en regardant le prochain épisode de ... -->[]
Wade attendait, tout excité de ne pas savoir comment elle serait vêtue. Il réfléchissait longuement à comment elle pourrait arriver. Il était un plus de 19 heures... Wade voyait tout les couples se diriger dans la grande salle. Il baissa légèrement les yeux... Et si elle l'avait laissé tomber... Si elle avait trouvé mieux à faire. Chelsea était vraiment devenu très, très important pour Wade. Leur relation était devenue " sérieuse" au fil du temps, et à chaque fois qu'il la voyait c'était un enchantement. Il relevait distraitement les yeux quand il la vit débouler les escaliers à toute vitesse. Une fois arrêtée, Wade pu enfin la contempler. Elle était magnifique, jamais l'enchantement n'avait été aussi fort, jamais il n'avait été aussi heureux d'enfin la voir arriver. C'était sa première vraie relation avec une fille et il n'en était pas déçu. Sa robe dans les teintes gris bleue saturée s'accordait totalement avec son teint. Ses cheveux tombait magnifiquement sur ses épaules avec une coupe lâche qui lui allait à merveille. Il la contemplait affectueusement tandis qu'elle parlait un peu essoufflée. A vrai dire il ne l'avait pas vraiment écouté juste retenue l'essentiel. Elle était en retard, elle avait oublié un présent et elle lui demandait s'il lui en voulait. Il la dépassait de quelques centimètres malgré ses chaussures qui la rehaussait un petit peu. Il était tellement heureux de la voir, heureux qu'elle ne l'ait pas laissé tomber... En même temps jamais elle n'aurait fait une chose pareil. Wade pris une grande inspiration et d'une voix un peu pris par l'émotion lui répondit.
Bien sûr que non je ne t'en veux pas. Qui pourrait t'en vouloir? Tu es magnifique.
Il lui embrassa légèrement le front avant de lui tendre son bras. Il se sentait si bien avec elle, au fil des jours, il avait appris à maitriser son trac. A ne plus avoir cette boule dans la gorge lorsqu'il la voyait ou qu'elle était toute proche de lui. Il savait que sa grande sœur ne les lâcherait pas et que sa sœur jumelle non plus. Il aurait voulu passer toute la soirée avec elle mais savait que c'était impossible, elle était trop proche de sa famille. Il remarqua aussi que sa robe ne dépassait pas ses genoux et ses magnifiques jambes étaient apparentes. Elle était tout simplement magique. La plus belle du bal. Il ne se sentait pas à la hauteur à côté d'elle mais ne pouvait pas la lâcher voulant profiter de chaque secondes. Il voulait entamer la conversation, le silence le gênait et il ne voulait pas gâcher cette soirée par une gêne quelconque. Il la contemplait encore et s'aventura dans les compliments.
Cette robe te va à ravir. Une vraie princesse!
Il souriait légèrement à cette pensée, c'était sa princesse sa magnifique princesse.
Ta coupe est tout simplement magnifique aussi. J'aurai sûrement du... Un peu mieux soigner mon look...
Il se pinçait un peu les lèvres, tout en ne la laissant pas du regard. Son bras était enroulé autour du siens et il n'aurait laisser personne les séparer, sauf si bien sûr elle le lui demandait. Wade passait délicatement sa main dans les cheveux de sa princesse en faisant attention à ne surtout pas abimer sa coupe, puis il lui déposait un petit bisous sur la joue. Ses yeux en suite s'attardèrent un peu dans la salle. Il reconnut un bon nombre de visages comme Seth, Fred ou encore Mélinda. Une fois encore il sentait le silence s'imposer et trouva un autre sujet de conversation.
Je sais pas si je te l'ai dit mais pour les vacances je pars voir la famille... Je reviendrai quelques jours avant la rentrée, comme ça si tu es là et bien on pourra se voir.
Il voulait passer un maximum de temps avec elle. Elle était si gentille. C'était aussi une amie! Il voulait partager un peu de son Noël avec elle et surtout lui offrir son cadeaux qu'il avait acheter peu de temps au par avant. Il ne voulait même pas imaginer si elle n'aimait pas ou si elle n'en voudrait pas... La boule revint se plaçait dans sa gorge suite à cette pensée catastrophique...
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Dernière édition par Wade Jarvinen le Mar 1 Sep - 19:24, édité 1 fois
Et oui, c’était le grand soir, après des jours de préparations, comment se coiffer, comment s’habiller, et surtout avec qui y aller, la jeune fille était enfin prête. Trouver le cavalier s’était simple, puisqu’elle savait depuis un moment déjà avec qui elle voulait y aller, mais comme il ne se parlait plus depuis quelques temps, ça avait un peu compliqué les choses jusqu’à ce qu’ils se croisent dans la volière. Le temps de faire quelques excuses, quelques explications, et voila que Seth lui demandait d’être sa cavalière, elle était alors aux anges. Pour rien au monde Elyna n’aurait échangé sa place avec quelqu’un d’autre, elle était bien trop contente qu’il l’accompagne. Pour ce qui était de la coiffure et de la tenue, une lettre à sa mère était le meilleur des conseils, suivie de quelques retouches perso pour donner son style et voila une jolie robe rouge pour la fillette, ni trop longue, pour pas prendre ses pieds dedans, ni trop courte, tout simplement parce qu’elle n’aimait pas. Une paire de chaussure avec des petits talons, parce qu’il fallait bien qu’elle compense sa différence de taille avec le garçon, et encore, elle était sure d’être encore une bonne demi tête en dessous de sa taille à lui. Pour la coiffure, on détache ses cheveux bruns, on attrape les quelques mèches rebelles et avec une petite barrette on relie le tout derrière. Bon le coté externe était enfin prêt…
Pour ce qui était du mental, c’était une autre histoire, l’année dernière elle avait été avait des amies au bal, donc rien à voir avec cette année, même Syloh avait trouvé un cavalier, pour dire, elle qui disait toujours que jamais elle ne trouverait chaussure à son pied, et bien pour une fois, elle avait trouvé. Pour en revenir à Elyna, la jeune fille était complètement stressée, dire qu’elle tremblait était encore trop faible comme mot, en effet, elle était pétrifiée, elle refusait de sortir du dortoir des filles… Et si elle tombait dans les escaliers lorsqu’elle irait le rejoindre, ou alors qu’elle ne savait pas quoi lui dire, et la voila qui se retrouvait dans la même situation que cet été… Pourtant, tout ce qu’elle avait prédit à ce moment là ne s’était pas produit, sauf la fuite du garçon qu’elle n’avait pas prévue et qui pourtant était arrivée, enfin, mauvaise idée de repenser à cela, parce que sinon, elle ne sortirait plus de sa chambre et adieu le bal…
« Pense à ton cavalier, je l’ai déjà vu sortir, il doit déjà être en train de t’attendre en bas, tu imagines si il t’attend et qu’il pense que tu ne viendras pas, tu voudrais lui faire une chose pareille ? » « Bien sur que non… mais tu ne sais pas ce que je ressens, j’ai peur de paraître ridicule, après tout, il est plus vieux que moi, il y a peut-être d’autres filles qui voulaient aller au bal avec lui, et si je lui marchais sur les pieds ? Ou si je renversais mas boisson sur moi ? Et si … » « Arrête avec tes ‘’Et si …Et si…’’ Je peux te dire que si tu ne vas pas au bal, les filles dont tu parles seront ravis, et puis si tu n’y va pas tu ne pourras pas savoir, maintenant file que je puisse me préparer, et si j’arrive au bal avant toi, je t’assure que tu vas te prendre la pointe de ses chaussures où je pense »
Elyna sourit, et enlaça son amie, après tout, des fois, fallait juste la remettre sur le droit chemin, et maintenant qu’elle avait repris confiance en elle, elle se dirigea vers la sortie de la salle commune. Faisant attention a ne pas glisser, ni a ne rien accrocher sur les poignées de porte, ou les armures qui ornent les couloirs. Bref, lorsqu’elle eut enfin tout franchit, elle arriva à l’escalier principal et vit alors son cavalier qui l’attendait en bas des marches. Il était superbe, déjà très beau d’habitude, mais avec cette tenue, elle ne savait plus comment le décrire, seul le mot splendide résonnait dans sa tête. Elle respira un grand coup, apercevant le sourire du garçon, elle sourit à son tour, et entama sa descente. S’aidant de la rambarde pour ne pas risquer de tomber complètement en bas des marches au cas où, la jeune fille arriva enfin à la fin de son périple pour retrouver Seth. Avec une petite voix, et un sourire radieux, elle le regarda avant de lui dire :
« Je suis contente que tu sois là, j’espère que je ne t’ai pas trop fait attendre ? »
Voila le début d’une soirée qui se promettait d’être des plus agréables.
Poudlard … enfin de retour. Mégane se retrouvait maintenant devant le portail du château, ah depuis le temps qu’elle avait voulu revoir cette image. Mais maintenant la jeune Winston ne devait plus penser à cela, et oui la rousse était revenue officiellement, un peu plus tard que sa jumelle je vous l’accorde, mais son statut d’héritière y avait été pour quelque chose. Et maintenant je n’ai qu’une chose à dire … au revoir Beauxbâtons. Bref en soit la Gryffondor était de retour, et elle comptait bien rester ici, plus question de partir. Oh que non, pis d’ailleurs si elle était revenue c’était en grande partie à cause de quelqu’un. Qui qui ?? Vous ne voyez pas pourtant ça devrait faire tilt dans votre tête. Alors si je vous dis qu’il est blond, à Gryffondor, en cinquième année et qu’il est le capitaine de quidditch des lions ça vous avance ?? Ah bah quand même, mais chut pour l’instant personne ne le sait …. Pour l’instant xD.
Alors que Mégane restait planté sur la contemplation du château, brusquement Sydney Fawcett, sœur de Johan l’invita à la suivre. Elle lui accorda un sourire et la suivit jusque dans le hall de Poudlard, là où la plupart des gens étaient … en tenue de soirée. Il y avait quoi de spécial ce soir ?? Sydney lui rappela alors qu’il s’agissait du bal de Noël, ah exact c’est vrai qu’on était le 24 Décembre. Meg’ se mit bizarrement à sourire, en général elle aurait plutôt tiré une grimace, mais en fait la rousse trouvait ça plutôt amusant. Ce soir évidement elle s’esquiverait dans les dortoirs, elle préférait tirer l’alarme du retour pour plus tard, pis bon elle aurait tout le temps de revoir ses amis. Mais alors que la lionne se dirigeait vers les escaliers, de là elle vit Olympe, l’une de ses amies Gryffondor, et là un sourire s’étala sur le visage de l’ancienne poursuiveuse. Rien que le fait de la revoir lui donnait le sourire, mais bon elle n’allait pas lui gâche la soirée quand même, elle lui parlerait plus tard.
L’ancienne Serdaigle se tenait toujours aux côtés de la rouquine, elle avait de la patience décidément. Mais alors que Meg’ se stoppait à nouveau, l’assistante de Rusard lança un sortilège sur les nombreux bagages de la cinquième année et sur le coup tout se mit à disparaître. L’aînée des Fawcett précisa à Mégane que les bagages étaient à présent dans la salle commune de Gryffondor, la Winston la gratifia alors d’un sourire et d’un simple merci. Alors que la jolie brune tourna les talons en direction de la Grande Salle, Mégane monta les escaliers en direction de la salle commune des lions. Mais au passage elle heurta quelqu’un, ça commençait bien, mais heureusement la rouquine fut contente de voir qu’il s’agissait de sa cousine Kayliah. Au même moment, la Poufsouffle sauta dans les bras de la lionne qui fut prise au dépourvue. « Meg’ !! Je suis contente de te voir !! J’ai appris ton retour ce matin par Morgane !! » Relâchant la pression de l’étreinte de la blairotte, la jeune danseuse lui sourit aussi. « Moi aussi je suis contente d’être là !! Tu es superbe comme ça mais on parlera plus tard !! Il faut que je déballe mes affaires !! » Alors que Mégane essaya une nouvelle esquive, Kia la retint par le bras. « Non non !! Je t’attends en bas dans une demi-heure !! Morgane a choisit une robe pour toi j’espère qu’elle te plaira !! Et les escarpins ne sont pas en option !! » Alors là c’était le scoop de la soirée, Meg’ arqua un sourcil mais Kayliah s’esquiva. Lâchant un soupir, la demoiselle monta les escaliers en grognant.
Elles avaient bien préparé leur coup, les deux cousines, enfin bon Mégane n’avait plus vraiment le choix que d’y aller, pis bon avec un peu de chance elle y verrait Zack. Entrant enfin dans la salle commune, la jolie rousse monta jusqu’à son dortoir, de là elle esquissa un large sourire. La joie de revenir et de rester se lisait sur son visage, rien ne pourrait changer ça même pas la fichue robe qu’elle devrait porter, enfin bon la jeune héritière était prête à faire un effort pour cette soirée-là seulement. Se dégageant de son baggy noir et de son débardeur rouge, Meg’ entra dans l’une des douches. Quelques minutes après la rouquine déserta la salle d’eau, une serviette autour d’elle, après quoi la jeune lionne s’en débarrassa pour la petite robe marron que sa jumelle lui avait choisit. Morgy avait bon goût et la robe là-dessus on ne pouvait pas dire le contraire, et bien que Meg’ ne soit pas une adepte de ce genre de tenue, il fallait avouer que la robe faisait partie de son style. Une fois mise, Mégane lança un sortilège en direction de ses cheveux, et là une légère frange prit forme soulever de quelques bouclettes oranges.
Attrapant les escarpins que Meg’ maudissait déjà, la rousse les enfila avec une certaine appréhension, enfin bon elle avait pas trop le choix. Quoi que elle pourrait les enlever pendant la soirée, pis bon la demoiselle allait sans doute faire un petit passage vite fait, histoire de voir les couples et avec qui Zack était. Jalouse ?? Oui un peu … Sortant de la salle commune, la Winston arriva enfin dans la Grande Salle après avoir galérer pendant la descente des escaliers. Rapidement la rouquine fut rejointe par sa cousine Kayliah, détournant le regard dans la salle elle lui demanda : « Dis moi tu n’aurais pas vu Zack par hasard ?? » . Kia arpenta la salle un instant et déclara : « Non je ne l’ai pas vu !! En tout cas sache que tu es ravissante !! » . « C’est la première et dernière fois que tu me verras comme ça alors profite s’en !! » Haussant les épaules, Kia alla rejoindre Cristal. Et ouai on ne change pas Mégane Winston en une soirée. Déposant son verre sur la table du buffet, Meg’ reprit la direction de la salle commune.
Montant les escaliers, escarpins à la main cette fois-ci, Mégane entra dans la salle commune des lions. Une fois dans celle-ci, la rouquine emprunta l’escalier menant aux dortoirs des garçons de cinquième année, avec un peu de chance Meg’ y trouverait Zack. Une fois devant la porte la Winston toqua et de là elle ouvrit la porte en déclarant : « Serait-il possible de parler au capitaine ?? Un cadeau vient d’arriver pour lui !! » . Alors, là ou pas là ?? ….
Assise sur son lit, la tête dans les mains, Heaven Clarks se demandait encore ce qui lui avait prit d’accepter l’invitation de Siegfried Léthé. Elle s’était demandée toute la matinée si elle n’était pas folle, s’il n’y avait eu personne ce jour là pour lui jeter un sort de confusion, ou si ce perfide Siegfried ne lui avait pas fait avaler quelque chose de bizarre, comme il était si bien capable de le faire. Toujours était-il qu’elle avait, par la force des choses, acceptée d’être la cavalière de Siegfried, et qu’elle ne laisserait pas une soirée où elle pourrait montrer qu’elle était la meilleure se passer mal. Elle avait donc pris les précautions nécessaires, et avait bien précisé à son cavalier que le moindre faux pas réduirait à néant le peu de raltion encore potable qui les liaient. Le moindre faux mouvement, et ça serait finit entre eux, pour de bon. Et qu’il n’essai pas de revenir, en couvrant Heaven de louages. Quand elle haïssait, ce n’était jamais réversible… C’est bête hein ?!
Se levant doucement, après avoir décidé qu’elle n’irait pas déjeuner ce midi, pour ne pas voir Siegfried ou encore Marie et Vincent –Marie lui tapait sur le système ces derniers temps, elle préférait éviter de la voir en train de bécoter Vincent en ayant l’air d’une parfaite idiote, quoi qu’en fait, c’était ce qu’elle était- et elle alla s’enfermer dans la salle de bains. Ses vêtements une fois jeter dans la panière à linge sale, Heaven se laissa aller dans la douche, oubliant ses tracas de la matinée, essayant de penser le moins possible au soir qui arrivait à cent à l’heure. Elle était encore trop maigre, malgré le fait que Raphaël eut surveillé son alimentation lorsqu’elle avait de nouveau séjourné chez lui, mais les séquelles étaient là, et tout ce qui arrivait en plus sur le compte de la brunette ne l’aidait pas.
Oh, bien sûr, personne ne voyait que la brune se portait physiquement mal. On l’avait toujours connue plutôt mince, voire maigre, alors personne ne faisait vraiment attention au fait que la brune manquait la plupart des repas… Tant mieux pour elle, au moins on ne l’ennuierait pas à case de cela. Déjà que la rumeur qui avait couru au début de l’année à cause des quelques grammes qu’elle avait repris était du grand n’importe quoi, elle n’imaginait même pas si elle prenait trois à quatre kilos… Une fois sortie de la douche, la brune lissa consciencieusement ses longs cheveux, et se regarda longuement dans le miroir… Elle était peut-être plus maigre, mais toujours aussi belle, cela ne faisait aucun doute !
Le soir arrivant plus vite qu’Heaven ne l’ait cru, l’heure fatidique avait presque sonné. Lentement, très lentement, Heaven revêtit une robe d’un vert anis magnifique, qu’elle fit tenir en nouant le ruban qui servait de brettelles à son cou. Ses poignets se parèrent de bijoux en or, et à son cou, l’habituel collier, qu’elle portait sans cesse depuis près de deux ans. La perle que Siegfried lui avait offerte… Etrangement, Heaven n’avait jamais ressenti le besoin de l’enlever, et au contraire, elle se sentait mal lorsqu’elle ne la portait pas. Son maquillage s’assortit à sa robe, et ses cheveux d’un noir ébène furent lachés en cascade sur ses épaules dénudées. Elle était magnifique ce soir, comme tous les jours, certes, mais là, elle était juste parfaite… Elle enfila ses chaussures à talons, également assorties à sa robe et se retrouva en peu de temps dans la salle commune. Quelques personnes étaient là, certains garçons attendaient leurs cavalières, impatients et certaines filles piaillaient encore sur tel ou tel accessoire.
L’écossaise laissa tous les Serpentard là où ils étaient, même si certains se retournèrent sur son passage, l’appelant doucement. Elle devait affronter le pire, retrouver Siegfried, et se montrer en public avec lui, alors qu’ils se livraient à une guerre sanglante depuis quelques temps. Elle le retrouva dans le hall, impassible, en costume…
« Siegfried… »
Heaven posa son regard vairon dans celui vert de son camarade. Aller, le pire était passé, ou presque… Maintenant, elle n’avait plus qu’à espérer qu’il ne fasse rien de stupide de toute la soirée…
Le jeune allemand était nerveux. Non pas stressé, tout allait bien, mais à chaque grande occasion, il ne pouvait s’empêcher d’avoir le tract. Et puis il y allait avec Helena Smith. Avec sa petite amie, alors pensez ! Elle serait forcément superbe, alors il se devait d’être au moins à hauteur de sa cheville. Heureusement, pour les hommes, c’est très souvent moins compliqué de choisir un costume pour un homme, les filles avaient toujours mille et une nuances de couleurs à essayer, des centaines de tissus différents, et pas mal de modèles qui leur allaient si bien. D’un sens, Friedrich comprenait leur dilemme, après tout, pourquoi se priver ? Et puis les filles avaient en général un goût particulièrement pointu en matière de vêtement, même lorsqu’elles disaient ne pas en avoir. (Ndla : Oui Fried a des pensées surprenantes parfois !)
Se préparant avec minutie, il n’oublia aucun détail. Après tout, chaque année depuis qu’il était tout petit, ses parents, surtout sa mère, l’avait éduqué pour paraitre dans le grand monde. Alors évidemment, ce n’était pas elle qui lui nouait encore son nœud papillon, il savait le faire seul, fallait pas charrier, mais ça lui laissait une sorte de nostalgie. Même s’il en voulait discrètement à sa mère de se faire les nerfs sur sa sœur, il l’aimait toujours comme sa mère, mais ça avait évolué depuis l’enfance. Avant c’était protection, la seule personne de la famille qui lui faisait des câlins et qui le comprenait un peu. Hormis Roze, mais la cousine était un cas particulier. Désormais, elle était toujours sa mère, mais Friedrich avait appris qu’être adulte, ça n’empêchait pas de faire des erreurs et de se tromper. Mais à chaque fois qu’il se regardait dans la glace, habillé en costume pour un bal, comme ce soir, il sentait juste sa présence au-dessus de son épaule, comme à l’époque où il était encore petit, et qu’elle lui souriait en le complimentant sur son allure.
Maintenant il se contentait juste d’être fier de lui tout seul. Après tout, il avait réussi à se faire à la solitude, ou presque, Laean le taquinait toujours un peu, en lui ébouriffant les cheveux, mais Fried avait pris le réflexe désormais de ne pas s’occuper de sa tignasse avant qu’il ne l’ait complètement décoiffé. La première année, ça lui avait été fatal. On ne l’y avait plus repris. Et effectivement, encore une fois, son ainé passa la main sur sa tête, avant de s’enfuir comme un voleur retrouver sa cavalière. Notre petit blond soupira, avec un petit sourire sur les lèvres. Même si c’était agaçant, en soi c’était juste amical, et si son camarade avait changé d’attitude, ça l’aurait déstabilisé. Une dernière touche à son costume, une fleur fraiche dans la poche, et le voila parti pour récupérer sa belle princesse. Si ça se trouvait elle l’attendait déjà ? La honte, déjà que sa fierté personnelle ne volait pas haut, mais alors là, il serait vraiment en dessous de tout.
Heureusement pour lui, il arriva avant elle. Il ne regarda même pas sa montre, de toute façon, quelque soit le moment où elle arriverait, il ne lui ferait pas l’affront de lui mettre sous le nez le nombre exact de minutes qu’il avait attendu. Il répondrait simplement qu’il venait d’arriver, juste avant elle, et puis c’est tout. Il glissa une main dans sa poche. Il toucha du bout des doigts un petit sachet de papier cadeau qu’il avait été se procurer quelques semaines plus tôt à Pré-Au-Lard. A l’intérieur, elle trouverait un petit médaillon gravé. La chaine était malheureusement absente, il n’avait pas pu économiser assez pour se permettre un second cadeau. Heureusement, il pourrait peut-être y remédier, car l’hôtel où il avait séjourné les deux étés précédents avait accepté tout de suite de le reprendre pour remplacer les différents musiciens. C’est donc avec la petite avance sur salaire qu’il avait pu avoir un premier cadeau pour elle. Fier de lui, même s’il savait qu’elle bouderait trente seconde pour le principe, il ne put s’empêcher de penser à son minois boudeur, qu’il adorait littéralement. Il souriait dans le vent, tout seul et pour lui-même, impatient qu’elle apparaisse en haut des escaliers, et qu’il puisse l’admirer les descendre.
Le grand jour était arrivé, celui du Bal de Noël, ce qui était synonyme de Grande Salle décorée de couleur argentée, buffet à volonté, musique, et drames bien évidemment. Faith avait hésité longtemps avant de décider de s'y rendre, elle aimait danser, s'amuser, et manger mais, d'un, elle n'avait pas de cavalier, et de deux, elle n'était pas motivée pour y aller. C'était dans cet état d'esprit qu'elle avait rencontré Kale, un garçon de la même année qu'elle à Gryffondor. Etrangement, même s'ils partageaient tous deux certains cours, Faith ne le connaissait que très peu, malgré sa facilité à aller vers les gens. Néanmoins, elle savait que le garçon avait une passion pour la musique, pour l'avoir entendu jouer de la guitare en passant devant une salle de classe désaffectée quelques années plus tôt. En sortant d'un cours commun avec les Lions, Kale l'avait retenue pour lui proposer de l'accompagner au Bal. Elle ne savait pas grand chose de lui, mais le sourire plein d'entrain et les magnifiques yeux bleus du Rouge et Or avaient fini de la convaincre. A quoi bon se terrer dans son dortoir si on lui proposait si gentiment d'être son cavalier ?
C'est ainsi que Faith se retrouvait dans son dortoir à chercher ses chaussures qu'elle avait malencontreusement perdues. Vraiment ce bal, c'était bien trop de complications. Choisir une robe, des chaussures, une coiffure, et un cadeau pour le cavalier, et encore, elle avait probablement oublié quelque chose. Enfin, elle retrouva ses fameuses chaussures, perdues sous son lit qu'elle avait défait, au cas où quelqu'un les avait planquées sous ses couvertures, sait-on jamais y a des gens mal intentionnés qui rôdent dans les dortoirs des filles ! Autour d'elle, les autres filles étaient elles aussi affairées, mais semblaient avoir plus de pratique, pas de bazar autour de leur lit, donc pas besoin d'effectuer des fouilles archéologiques, elles étaient toutes agglutinées dans la salle de bain, occupées à se maquiller. Faith fit rapidement une analyse de sa situation, sa robe, elle l'avait déjà enfilée. Une jolie robe d'un jaune très pâle, proche du beige et qui lui arrivait juste au dessus des genoux. Elle l'avait amenée de chez elle, en prévision du bal. Pas de manches, pas de froufrous, le tout était dans la simplicité, l'objectif étant qu'elle reste elle-même. C'est pourquoi elle avait aussi pris le parti de laisser ses cheveux détachés, et de ne mettre qu'une légère touche de maquillage. Elle n'avait pas envie de ressembler à un clown, ni à un sapin de Noël trop décoré. Enfin, elle enfila ses chaussures noires qu'elle avait finalement retrouvées, et se posta devant le miroir, qui lui renvoya son propre reflet. Surprenant pour un miroir. Satisfaite, elle attacha un bracelet à son bras, dernier accessoire, et quitta le dortoir sans un dernier regard vers la pagaille qu'elle avait mis. Elle offrirait son cadeau au Gryffondor plus tard, tout comme aux autres gens.
D'après ses souvenirs, elle avait rendez-vous avec Kale dans le Hall. Il devait déjà y avoir pas mal de monde en bas, on ne pouvait pas dire qu'elle était franchement en avance. Traversant la salle commune en vitesse, elle sortit enfin dans le couloir situé près des cuisines, et grimpa plus tranquillement les escaliers. Il n'était pas nécessaire de courir, après tout, son cavalier n'était peut-être même pas encore arrivé. Arrivant enfin dans le Grand Hall, elle chercha d'un regard furtif des têtes connues, dont devrait faire partie Kale, s'il était quelqu'un de ponctuel, ce dont elle ne savait rien. Elle le trouva finalement, près du grand escalier et s'approcha de lui en souriant.
- Bonsoir Kale, dit-elle d'un ton enjoué.
Elle ne prêta pas vraiment attention aux autres élèves présents dans le Hall, de toute façon, ils se verraient tous dans la Grande Salle. Certains étaient d'ailleurs déjà entrés, et Faith se tourna vers le Gryffondor en lui jetant un coup d'oeil interrogateur.
- Tu veux y aller, ou tu attends d'autres personnes ? demanda-t-elle en souriant.
Elle se demanda avec qui son frère irait au bal, elle ne lui avait pas parlé depuis un bout de temps, et le sujet l'intriguait quand même un petit peu. La Jaune et Noir serait fixée très bientôt en tout cas ...
No panic ! Tel était le mot d'ordre de la journée et de toute façon, quoi que l'on dise, il n'était même pas pressé. Comment est-ce que Louis Sanders pourrait être stressé d'aller au bal en compagnie de sa jumelle ? Le seul truc à laquelle il devait s'appliquer, c'était à ne pas la tenir trop bizarrement dans ses bras, de ne pas être tenté de montrer qu'il l'aimait plus que de raison. C'était dur mais il l'aurait, rien que pour lui ce soir. Elle était SA cavalière, à lui et à personne d'autre. Oui il avait décidé d'accompagner sa sœur et il lui avait demandé et alors ? Il voyait mal où pouvait se trouver le mal dans tout ça donc ça ne l'inquiétait même pas. S'il comptait danser ? Franchement vous l'avez bien regardé ? Non pas du tout, quoi que si vraiment Sara insistait, il était sûr et même certain qu'il se sacrifierait. Et qu'il lui marcherait sur les pieds pour lui expliquer pourquoi il voulait pas ! Non bon, ça en faite pour tout dire, il était clair qu'il ne le ferait même pas exprès.
Bon, il était temps de se préparer et de se zapper parce que le temps filait à une allure démentiel, et d'ailleurs, il était le dernier dans son dortoir. Si Sara arrivait en bas avant lui, elle lui arracherait les yeux. Et ça franchement il ne le souhaitait pas. Bah oui, normal quoi ! Mine de rien, il en avait besoin de ses yeux ! Bah oui, sans eux, il était censé faire comment pour pouvoir l'admirer ? N'oublions pas une chose et ça, jamais il n'en avait douté, Sara était belle. Même si elle avait souvent tendance à se sous estimer, elle était magnifique et Louis adorait la regarder encore et encore. Et là, ce soir, à coup sûr elle allait être plus belle que jamais. Mais déjà, il se dirigea vers la douche. Autant qu'il sente bon après tout. Mais il ne mit pas bien longtemps et une fois ressortit, il enfila sa tenue, une chemise noir et un jean de la même couleur. Ca ne faisait clairement pas supra bien habillé mais il était classe. Enfin bon, levant les yeux au ciel, il rumina. Clair qu'à côté des pauvres débilos de Serpentard en costume cravate, il allait faire tâche. Mais il ne voulait pas claquer tout son argent de poche dans un costume et c'était sa dernière année. Même si c'était son dernier bal et bah, tant pis.
Et oui, ô nostalgie quand tu nous tiens. Qui disait dernière année, finissait forcément par dire dernier bal. En même temps, à tous les bals, c'était comme une tradition, c'était avec sa sœur qu'il y allait. Ils étaient dans leur monde, dans leur bulle. C'était bien, il n'avait jamais dit le contraire. Mais à cause de ça et bien disons qu'il n'avait peut être pas profiter de Poudlard comme il l'aurait voulu... Mais bon, il ne regrettait pas, il était heureux. Heureux qu'après ce temps, elle soit encore à lui, et rien qu'à lui. Égoïste ? Oui peut être, mais dans ce cas, elle l'était tout autant que lui et on n'avait pas le droit de lui en vouloir. Il l'aimait, plus que de raison. C'était ainsi, au diable les opinions des autres.
Une fois prêt, il descendit et fut assez content de ne pas la voir dans la salle commune, ça voulait dire qu'elle n'était pas encre prête. Et techniquement, il n'était pas si en retard que ça. Il descendit et l'attendit en bas des marches. Où il pourrait narguer tout le monde. Parce qu'elle était... A lui...
« Tu es très beau aussi. On va juste leur en mettre plein la vu. » Elle sourit à son ami d’un grand sourire made in Fred’ qu’on ne lui avait plu vu depuis longtemps. Mais elle avait mis ses problèmes au placard et la voilà de nouveau fraîche et pimpante comme elle n’aurait jamais dû cesser de l’être. Une petite voix lui soufflait que ce ne serait pas si simple et qu’il y aurait forcément un problème, il y avait toujours un problème. Rationnellement, il ne devrait pas, parce que tout était bien calculé. Vincent savait qu’elle y allait avec Axel, il était sensé savoir ce qu’il y avait entre le serdaigle et elle (pas grand chose dans le fond mais c’est de Vincent dont on parle)… Enfin, Fred’ avait essayé de lui expliquer, il avait compris ses sous-entendu, hein ? Elle, elle croyait que oui en tout cas. Pour la robe, cette année Vincent n’avait pas eu voix au chapitre mais elle avait déjà fait pire. Y’avait la gourmette mais elle pensait bien qu’il ne s’en rendrait pas compte. Trop occupé avec Marie. C’était peut-être la première fois qu’elle espérait sincèrement que Marie occupe Vincent. C’était un progrès non ? Elle était en voie de guérison ? Comment ça non ? >.<
Elle prit le bras d’Axel comme une vraie demoiselle distinguée (ce qu’elle était quand elle se la jouait pas garçon manqué grimpant dans les arbres) et ils rejoignirent les autres. Une fois dans la salle, elle admira les décorations. « Alala… j’adore les fêtes ! » s’exclama-t-elle joyeusement, de plus en plus contente de pouvoir s’amuser avec un ami – de préférence sans se prendre la tête – en cette belle soirée. Elle fit de grands signes à Ophélia et lui envoya un baiser. Elle s’interdit de chercher Vincent des yeux et pour éviter de le faire (même si elle l’avait croisé, elle l’aurait sûrement habilement évité), elle se mit en face d’Axel pour lui lancer une œillade suppliante. « Je sais que pour le moment c’est la valse mais… tu veux bien qu’on danse diiiiis ? S’il te plaît ? » Elle fit une moue charmeuse, et laissa sa main glisser jusqu’à celle d’Axel. Elle la prit dans la sienne, entrelaçant leurs doigts tandis qu’un petit sourire apparaissait sur ses lèvres vermeils. Ok, elle lui faisait du charme mais c’était comme ça entre eux, enfin, sauf la fois où Axel était éclaté de rire par le fait que Vincent veuille pas qu’il accompagne Fred’ au bal alors qu’elle, elle ne rigolait pas du tout. Cette fois là, elle avait plutôt ruminé sa rage, mais sinon, elle aimait bien être douce et un peu dragueuse (tout en tablant plus sur le côté mignon que le côté provoquant) avec Axel, c’était comme un jeu. Elle n’avait pas encore toutes les règles mais c’était amusant et puis, elle avait totalement confiance en lui. Bon, peut-être pas autant confiance qu’en Vincent mais c’était encore autre chose surtout qu’ils ne pratiquaient pas exactement le même genre d’activités…
Axel était avec elle donc elle avait son compagnon de jeu, en outre, ils avaient un grand terrain de jeu… Il n’y avait plus qu’à se lancer ! Et pour foncer la tête la première, Fredericke est une championne !