-| DEFI |- Les 3o Baisers -| 3o/3o |-

Titre : Behind Blue Eyes
Couple : Heaven & Dawn
Personnages concernés : Heaven, Raphaël, Nicolas, Dawn
Rating : PG
Thème : 01. Regarde-moi
Tomes concernés : Aucun
Cadre : Le monde dans lequel évoluent les personnages est un monde parallèle,
sans magie, mais où règne encore les Dieux de l'Olympe.
Il reprend le contexte du film Percy Jackson et le voleur de foudre, avec Logan Lerman.
Nombre de mots : 988 mots

Durant le banquet, Hadès était apparu, affirmant avoir ma mère, et qu’il me la rendrait si je lui apportais l’éclair. Eclair que je n’avais pas… Cependant, je devais tenter. Si j’étais honnête, peut-être qu’Hadès me rendrait ma mère sans faire de cinéma… Chose que Chiron pensait impossible. Alors que je m’apprêtais à quitter le camp seule, je fus rejoins par Nicolas, qui remis sur le tapis le fait qu’il était mon protecteur. Bon, très bien, s’il insistait, je pouvais bien le prendre avec moi… Ce à quoi je m’attendais moins, c’était de trouver Raphaël sur mon chemin. Il m’avait dit, lors du banquet, que nos parents se détestaient, et qu’il n’avait pas encore décidé s’il m’appréciait ou s’il me détestait. Mais sa venue à ma rencontre, me forçant à le prendre avec moi, me montrait qu’il m’appréciait un peu quand même, même s’il ne voulait pas le dire. On était passé chez Erwan, l’antre du monde moderne du camp, et il nous avait donné une carte qui dévoilait l’emplacement des perles de Perséphone, la femme d’Hadès, qui les avaient inventées pour recevoir des visiteurs de temps à autre. Notre première destination ?

« Le jardin de Tatie Em… »
« Hé regardez, de vrais drachmes en or… »

L’endroit paraissait délabré, et pour dire vrai, le frigo renfermait des rats plutôt que des sodas… Mais dans la fontaine, Raphaël avait trouvé des drachmes, ancienne monnaie grecque et monnaie reconnue des Dieux de l’Olympe. Aucun souci à se faire donc, on était sur la bonne voie. Cependant, allez retrouver une perle dans un magasin en ruines, avec des statues en pierre de tous les côtés. On se sépara donc pour mieux chercher, jusqu’à ce que j’entende Nicolas crier mon nom pour celui de Raphaël. Immédiatement, la peur me pris. Et quand je commençais à paniquer, généralement, c’était mauvais signe. Et le ton de Nicolas, aussi lointain fut-il, n’était pas vraiment rassurant. Je courrai à travers les allées de statues quand quelque chose me percuta. Nicolas. On se retrouva à terre tous les deux mais la peur nous fit nous relever rapidement. Je n’eu pas le temps de dire un mot qu’il m’expliqua le problème.

« C’est le repère de Méduse ! »
« Raphaël !!! »

Lorsqu’on arriva près de Raphaël, Méduse était déjà là. Elle raconta son histoire au fils d’Athéna, blâmant la mère de ce dernier pour lui avoir lancé cette malédiction. Avant, elle s’appelait Dawn, était courtisée de tous, et avait une magnifique chevelure d’un noir de jais profond… Et des yeux bleus clairs qui en avait fait chavirer plus d’un. Maintenant, la moindre personne qui la regardait se trouvait changer en pierre… On réussit néanmoins à détourner son attention, sauf qu’elle s’en pris à moi. Fille de Poséidon et donc demi-dieu, Méduse n’avait aucun problème à me trouver, grâce à l’odeur de mon sang. Fermant les yeux comme si ma vie en dépendait (en fait, c’était le cas) je tentais de résister.

« Montre-moi tes yeux. J’ai entendu dire qu’ils sont plus bleus que la mer circassienne… Sinon, mes petits chéris vont devoir les ouvrir eux-mêmes… Mais cela serait tellement dommage d’abîmer un visage si jeune et d’une telle beauté… Plonge ton regard dans le mien…»

Je sentais le pouvoir de persuasion de Méduse sur mon esprit, et j’aurais volontiers ouvert mes yeux. Cependant, je m’efforçais de ne pas le faire. Je sentais les lèvres de cette folle sur mes yeux, ma joue, puis mes lèvres. J’en aurais vomi. Je sentais également ses serpents, qui lui servait de chevelure, se frotter contre moi, faisant claquer leurs dents si près de mes oreilles que j’avais presque peur de les sentir se refermer sur ces dernières. Méduse fut éloignée grâce à Raphaël et Nicolas, qui foncèrent dans le mur avec la camionnette. Elle me lâcha, perdit quelques temps l’équilibre, et je saisi l’instant pour lui trancher la tête sans remord. Les yeux fermés, les serpents immobiles, s’en était bien fini de Méduse…

« On devrait l’emmener avec nous… »
« Ah non, c’est trop glauque ça ! »
« Si on lui ouvre les yeux, elle pétrifie encore ! Vivante ou morte ! »
« Nico, donne-moi ta veste… »
« Quoi ?! Mais pourquoi moi ?! »
« T’es le protecteur… »
« Ouais… Je suis le protecteur… Alors voilà mon sweet à capuche, mais pas ma veste ! »

Je m’abaissai pour envelopper la tête dans le sweet et la lança à mon meilleur ami, qui grognait déjà de devoir laver son sweet. Raphaël alla récupérer les lunettes de soleil de Méduse, qu’elle avait laissé sur une bonne femme qu’elle avait transformé peu de temps avant, et moi, je fus attiré par une douce lumière bleutée. Mon regard se porta naturellement sur le corps décapité qui était allongé devant moi. La faible lumière venait du poignet de Méduse, et traversait difficilement la manche de sa robe.

« Les gars ! La perle ! »

Au poignet de Méduse, sur un bracelet en argent en forme de serpent se dresser une perle d’un bleu-vert presque transparent. Voici donc à quoi ressemblait une perle de Perséphone. Voilà à quoi ressemblaient les perles qui permettaient de s’échapper, vivant, des enfers… Bon, et bien, maintenant qu’ils en avaient une, ils n’avaient plus qu’à trouver les trois autres. Ca n’allait sûrement pas être facile, si chaque place recelait un monstre dans le genre de Méduse, ou peut-être même pire que cette dernière… Mais à la limite, tant qu’il n’y avait ni furie ni Minotaure, ça m’allait parfaitement ! Non pas que j’en avais un mauvais souvenir, mais quand même ! La première perle trouvée, il nous fallait maintenant connaître la seconde destination, et cela, grâce a la carte d’Erwan !

« Et notre nouvelle destination est… Nashville ! »

La Parthénon de Nashville… Un genre de musée, avec une statue géante d’Athéna, la mère de Raphaël… On est partis !

Titre : You can't read my Poker Face
Couple : Heaven & Raphaël
Personnages concernés : Heaven, Raphaël, Nicolas
Rating : PG
Thème : 10. #10
Tomes concernés : Aucun
Cadre : Le monde dans lequel évoluent les personnages est un monde parallèle,
sans magie, mais où règne encore les Dieux de l'Olympe.
Il reprend le contexte du film Percy Jackson et le voleur de foudre, avec Logan Lerman.
Ambiance : https://youtu.be/bESGLojNYSo
Nombre de mots : 123o mots

Le Parthénon de Nashville nous avait réservé une belle surprise. Un hydre, un vrai, et il fallait l’avouer, j’avais fait une belle boulette en lui coupant ses cinq têtes, et Raphaël avait bien fait en sorte de me le rappeler plus d’une fois. Oui, j’avais gaffé, mais bon, on avait la perle, on était vivants, c’était l’important non ?! Notre nouvelle destination, c’était Las Vegas, ses casinos, ses tentations et ses lumières. Un endroit de rêve en somme, mais la seule chose qu’il nous fallait trouver, c’était de trouver la perle de Perséphone.

«Le Lotus Casino... On y est !»

Un bâtiment immense se dressait devant nous, des lettres de lumières défilant sur la face. Le Lotus Casino et Hôtel semblait magnifique. La porte de verre passée, une vue des plus surprenantes s’offrit à nous. Il y avait un hall immense, avec un centre, une voiture de course d’un noir éclatant. Elle était a gagner, un beau prix si vous en aviez la chance. Cependant, au fur et à mesure qu’on avançait, la vue était de plus en plus magique. Un mini parc d’attractions apparut même dans notre champs de vision. Inutile de dire que le bâtiment semblait bien plus immense de l’intérieur que de l’extérieur. Mais voilà, il y avait des lumières de toutes les couleurs partout, des leds qui clignotaient sur chaque pilier...

«Comment on est censé trouvé une perle là-dedans ?!»
«Peut-être sur une jolie serveuse ?»

Nicolas suivit des yeux une de ces serveuses avant de se mettre en marche. On le suivit un peu par dépit, se demandant réellement comment nous allions trouver une perler bleue-verte dans un tel décor. Elle pouvait être partout, vraiment partout. Peut-être même au sommet de cette tour de lumière, qui semblait être une attraction assez apprécier. Et dans un casino, volait avec les chaussures d’Erwan, c’était un peu impossible, ça ne dormait jamais un casino... A part le matin, et encore, je n’en n’étais pas vraiment sûre... Autant l’avouer, cela allait être la partie la plus difficile depuis le début de la quête. Oui, mon oncle Hadès, n’était sûrement pas si horrible qu’on le disait... Quoi que... Enfin bref. Alors qu’on continuait d’avance, deux serveuses avec des plateaux remplies de fleurs qui semblaient être en sucre s’avancèrent vers nous.

«Vous voulez une fleur de Lotus ? Elles sont délicieuses ! C’est la spécialité de la maison !»
«On doit payer pour ça ?» Mais à peine les fleurs prises, les serveuses filèrent vers d’autres personnes.
«Je suppose que non...»

Contemplant la fleur, je finis par mordre dedans, comme Nico et Raphaël. Doucement, à chaque bouchée, tout devenait plus lumineux autour de moi. Et rapidement, un fou me pris. Je fus rapidement suivie par mes camarades, qui se mirent à rire eux aussi, comme s’ils ne pouvaient s’arrêter. Tout était plus lumineux, plus coloré. Même la musique semblait plus forte. Cependant, elle ne me faisait pas mal à la tête, faut dire que j’avais tellement l’habitude de mettre mon MP3 à fond, ça devait sûrement aider, un tant soit peu ! J’avais cependant une pensée qui me trottait en tête. On était venus ici pour quelque chose, oui, mais pour quoi ?

«On n’avait pas quelque chose à faire ?»
«Si, s’amuser !»
«Restons ici ! Ne repartons jamais !»

Tous d’accord sur ce point, on se mit à faire les différentes activités du casino. Pour Nicolas, c’était plutôt les heures au spa, les soins et les papouilles par toute une horde de filles en mini-jupe. Il avait même fait valser son pantalon et exhibait sans problème ses pattes de bouc. En plus, cela ne semblait choquer personne. Raphaël et moi, nous squattions tout ce qui était black jack et autres jeux de cartes. On s’embrassa même lorsqu’on gagna une grosse somme au Black Jack, avant de mordre dans une fleur de Lotus qu’une serveuse nous agitait sous le nez. Les heures passaient, et nous étions toujours là, pas fatigués, à enchainer les fleurs en sucre et les différentes tables de jeux. Alors que je m’apprêtais à en avaler une nouvelle bouchée, quelque chose résonna dans ma tête.

«Non, Heaven. Ne mange pas cette fleur. Elle engourdi les sens. Elle te maintiens prisonnière ici...»

Cette voix, encore. Je secouai la tête et informa Raphaël que j’allais prendre un peu l’air. Il croqua une nouvelle fois dans sa fleur en hochant la tête, se fichant visiblement de ce que je pouvais lui dire. Le spectacle était bien trop intéressant. J’arpentai les allées du casino, passant devant les machines à sous où des couples s’embrassaient, ravis d’avoir gagné quelque chose. Ce n’était pas le gros lot, mais c’était quand même cela. Et plus ils gagnaient, plus ils rejouaient. Une serveuse, puis deux, puis trois me proposèrent de reprendre une fleur de Lotus. Je refusai à chaque fois. Finalement, prête à céder, j’entendis une nouvelle fois la voix de mon père.

«Regarde autour de toi, concentre toi... Réveille toi Heaven.»

Je m'arrêtais à côté d’un mec à la chevelure mi-longue blonde, super concentré sur son flipper. French Connection, un film que j’avais pu voir en DVD. Ma plus grande surprise d’entendre la question de ce gars. Ce que c’était un dvd ? Il débloquait, c’est ça ? Qui, à l’heure d'aujourd'hui, ignorait ce qu’était un dvd ? Personne, bien évidemment, à part peut-être les ermites ! Je suis sûre que même les dieux connaissaient ces super cds... Puis il me dit que ce film était le meilleur de l’année, de l’année 1971. Okay, là, il y avait vraiment un problème. Tandis que je comprenais ce qu’il se passait, il me fallait retourner vers Nicolas et Raphaël. Nicolas lui, était assit avec des dizaines de filles, et Raphaël lui, allait mordre dans une nouvelle fleur de Lotus. La poisse !

«Wow, non ne mange pas ça ! Réveille toi ! Nicolas ! Tu dois te réveiller ! Cette fleur, elle nous piège ! On doit sortir d’ici !»

Une claque, un verre d’eau en pleine figure et leurs esprits sortir de leur torpeur. Ils revenaient à eux, mais les employés avaient d’ores et déjà compris qu’il y avait un problème. Et notre problème à nous, c’était qu’on n’avait toujours pas la perle. Alors qu’on courrait dans le casino, pour échapper aux types de la sécurité, une roulette attira mon regard. Sur le numéro 10, la bille n’était autre que la perle de Perséphone. Heureusement, avec l’agitation qui régnait désormais dans le casino, personne n’y faisait attention. Je l’attrapa donc, la glissant dans ma poche avant de reprendre ma course. Nicolas nous fit monter dans la voiture de course qui était à gagner. Il était au volant, Raphaël à ses côtés, quant à moi, j’étais derrière. Les clés trouvées, le contact mit, la voiture partie en trombe, brisant la porte en verre.

«Voilà comment on sort d’un casino, voilà comment on conduit une caisse ! Ouais !»
«C’était le repère des mangeurs de Lotus, ils attirent les gens dans leur piège depuis des millénaires ! Regardez, demain, on est le 21 juin...»
«Quoi ? Non, non, aujourd’hui on est le 15 !»
«Non, demain, on est le 21 juin, on est resté là-bas cinq jours...»
«J’ai l’impression que ça faisait 5 heures... Demain, c’est notre dernier délai... On doit trouver l’enfer...»

On déplia la carte, et notre dernière destination apparut. Hollywood, l’entrée américaine des Enfers... On n’avait plus qu’un jour pour arriver là-bas, convaincre Hadès de me rendre ma mère et annuler cette guerre des dieux...

Titre : The Camp is my home
Couple : Heaven & Raphaël
Personnages concernés : Heaven, Raphaël, Nicolas, Ellasandra, Jason
Rating : PG
Thème : 20. Retour à la maison
Tomes concernés : Aucun
Cadre : Le monde dans lequel évoluent les personnages est un monde parallèle,
sans magie, mais où règne encore les Dieux de l'Olympe.
Il reprend le contexte du film Percy Jackson et le voleur de foudre, avec Logan Lerman.
Ambiance : https://youtu.be/k-ImCpNqbJw
Nombre de mots : 11o3 mots

Le passage aux Enfers avait été plus compliqué que ce que j’avais pu imaginer. Mon oncle était finalement un vrai barjot, Erwan avait raison. Erwan avait aussi trompé notre petite troupe, en glissant l’éclair originel qu’il avait volé dans le bouclier qu’il m’avait préter/ Sans l’aide de Perséphone, on n’en serait jamais sortis vivants, tous autant qu’on était. Cette femme, même si on la disait aussi perfide que son mari, était finalement de notre côté, car on pouvait l’aider à garder cette saison d’Eté que Zeus lui avait autorisé à passer hors des Enfers. Autant dire qu’on avait accueillit son aide avec joie ! Cependant, on n’avait que trois perles, et Nico était resté aux Enfers, car il était le protecteur.

Arrivés en haut de l’Empire State Building, avec ma mère et Raphaël, il n’y avait plus qu’à trouver l’entrée de l’Olympe. Sauf qu’Erwan s’était mis en travers de notre chemin. S’il nous avait aidé, c’était avant tout pour qu’on puisse servir sa cause. Il avait voulu cette guerre pour renverser les dieux, pour qu’ils s’entretuent et que notre génération, les Demi-Dieux, prennent enfin le pouvoir. A son goût, les Dieux avaient trop longtemps régné sur le monde. Et bien évidemment, à dix minutes du temps limite, on avait du se battre. Je n’étais toujours pas très douée au combat, mais j’avais la force de l’eau. Et quand on était tombé sur ce toit, quand il avait mis en doute l’identité de mon père, je sentis une telle force en moi que j’étais prête à tout. J’étais la fille de Poséidon, qu’il le veule ou non. Et j’en étais fière, même si je n’avais jamais vu mon père. Quand je pu récupérer l’éclair, il ne restait que deux minutes avant que la bataille n’éclate. Autant dire presque rien, car le temps de trouver l’Olympe... Heureusement, ma mère en connaissait l’entrée, sûrement à cause de mon père...

Une fois sur l’Olympe, Raphaël et moi avions fait du mieux que nous pouvions. On l’avait traversé en courant, tentant de se persuader l’un l’autre qu’on arriverait à temps, pour faire mourir cette guerre avant qu’elle ne naisse. Bien évidement, plus on courait, plus le temps s’amenuisait. Mais on y parvint quand même. Et là, quelle surprise ! Douze Dieux, douze géants même, nous faisaient face. Zeus était reconnaissable, dans son trône central, à commander les autres. A sa gauche, un homme tout aussi grand était vêtu d’un plastron de fer décoré d’écailles. Mon père sans aucun doute. Je remis l’éclair originel à son possesseur, lui affirmant que je n’étais en rien le voleur de foudre, mais que c’était Erwan, fils d’Hermès, qui l’avait volé pour voir les Dieux se livrer bataille. Un homme se redressa, surpris. Sûrement le père d’Erwan. On vit même Athena, la mère de Raphaël, qui le salua. Il devait être content de la voir une bonne fois pour toute. Lorsqu’on s’était arrêté, entre le jardin de Méduse et le Parthénon, il m’avait confié que des fois, il lui semblait l’entendre, lors des coups durs. Et c’était la même chose pour moi. Finalement, je fis une requête à Zeus, pour ramener Nicolas des Enfers. Il accepta. Puis mon père demanda à me parler. J’étais sceptique, je ne l’avais jamais vu et je ne lui avais jamais parlé, mais j’en avais grand besoin.

Après toutes ses péripéties, je retourna chez ma mère pendant une semaine, avant de retourner au camp des Sang-Mêlés. J’y resterais lors de l’année scolaire, car de toute manière, l’école n’était pas faite pour moi, et je risquais plus d’attirer les monstres que de ramener des bonnes notes. Le camp, c’était un peu ma deuxième maison...

«Tu peux venir quand tu veux, d’accord ?»
«Promets moi juste une chose... Gaby, fais le partir...»
«Ne t’en fais pas, c’est fait. Oui, ça y est, il est parti. Enfin.»
«Enfin...»
« Heaven... C’est là, ta vraie place...»

Je retrouva rapidement Nicolas, et il s’empressa de me raconter tout ce qu’il avait fait avec Perséphone, persuadé que la déesse était folle de lui. Ce Satyre était un vrai coeur d’artichaut ! Au fur et à mesure qu’on avait avançait, des demi-dieux me saluait, me disait bonjour. Même ceux qui ne m’aimaient pas trop, comme les fils et filles d’Arès -allez savoir pourquoi...- Il me montra même ses petites cornes de Chef Protecteur Première Classe ! Je ne les avaient même pas vues ! Il le méritait en tout cas, car il avait fait tellement de choses pour moi ! Puis il y avait eut Chiron, ou monsieur Harris...

«Heaven, tu as quitté le camp, tu as désobéis à mes ordres.»
«Oui, à ce propos...»
«C’est pourquoi tu es mon étudiante préférée. Tu peux recevoir tous les entrainement du monde, tu ne dois suivre que ton instinct. Aller, va mettre ta tenue.»

Esquissant un sourire, je suivis Nicolas jusqu’à la maison aux coquillages que mon père avait construis pour moi. Etant la seule enfant d’un des trois Grands, je me sentais un peu à l’écart. Je mangeais seule, à la table de Poséidon, et le soir, quand je me couchais, je n’avais personne avec qui papoter, sauf quand Nicolas venait me tenir compagnie. Ma tenue de soldat bleu enfilé, on se rendit vers le lieu de combat. Raphaël y était déjà et achevait ses adversaires les uns après les autres. Nicolas me donna une tape dans le dos, esquissant un sourire.

«Là, je crois que tu peux te débrouiller seule...»

Je m’avança vers le fils d’Athéna, qui ne me remarqua même pas, bien trop concentré dans ses différents combats. J’étais subjuguée par son professionnalisme. Il enchainait les adversaires, sans mouvement en trop, sans se fatiguer. Moi, généralement, après un seul combat, je m'effondrais, complètement épuisée... Mais il était le fils de la déesse de la stratégie guerrière... Cela devait être normal...

«A qui le tour ?»
«Je crois que j’aimerais bien tenter le coup...»
«Bienvenue chez toi...»

Son regard dans le mien, il semblait content de me voir. Finalement, nous ne nous détestions pas comme nos parents. Doucement, il approcha son visage du mien et déposa un bref baiser à la commissure de mes lèvres, avant de s’emparer de mon épée et de brandir la sienne sous mon menton. Zut, c’était pas du jeu ! Avec un sourire, il prit la parole, fier de lui :

«Première règle d’une bonne stratégie : ne laisse jamais ton adversaire te distraire...»

Okay, okay... Je réclama mon épée, et le combat commença. Raphaël restait toujours au camp, à part quelques rares fois où son père venait le chercher. Sauf que son père avait eut d’autres enfants, complètement normaux... Une source de danger supplémentaire pour un demi-dieu...

Titre : Ou comment semer les troubles fêtes.
Couple : Heaven & Marie
Personnages concernés : Heaven, Keira, Marie, Billie, Damian, Raphaël, Nicolas, Lana et Giada
Rating : PG
Thème : 27. Débordement
Tomes concernés : Aucun
Cadre : Le monde dans lequel évoluent les personnages est un monde parallèle,
avec magie, et plus exactement le monde d'aujourd'hui. Il reprend le contexte
du film Le Pacte du Sang, sorti en 2006.
Nombre de mots : 1 537 mots

" On ignore les origines du Pouvoir. Même le «Livre des damnés» n’en parle pas. Mais ceux qui le détiennent ont toujours été traqués. Au milieu du dix-septième siècle, fuyant la chasse aux sorcières menée en Europe, beaucoup vinrent en Amérique. Puis, la persécution gagnant le Massachusetts, les familles d’Ipswich conclurent un Pacte de Silence. Durant trois siècles, le Pacte les a protégés. Jusqu’à ce jour. "

Dans nos cours d’histoire, on a l’habitude de parler de l’histoire des Etats-Unis, de l’Europe, ou encore de l’Asie. Ces cours là, ils n’intéressent que vaguement un petit groupe de quatre filles, toujours fourrées ensemble. Elles, ce qu’elles préfèrent, ce sont les histoires qu’on leur raconte sur leurs ancêtres. De soit disante famille de sorcières et de sorciers. Ce jour là cependant, pas de cours d’histoire au programme. Non. Trois des quatre filles se tenaient en haut d’une falaise, du haut de laquelle on entendait monter des rires, de la musique et des éclats de voix. Finalement, la quatrième, les cheveux couleur feu, les rejoignirent, ravie de faire son petit effet.

«Quoi de neuf les amies ?»
«Bah où t’étais passée ?!»
«J’avais des choses à faire... Comment est cette fête ?»
«Aucune idée, on vient d’arriver.»
«Bon, aller les filles... On va juste faire un petit saut...»

Donnant un coup de pied dans une pierre ayant le malheur de se trouver sur son chemin, la rousse, prénommée Keira, regarda le vide devant elle. Ses yeux bleus devinrent aussi noirs que la nuit, et elle s’élança, les bras ouverts pour ne pas se faire happer par le vent soufflant dans les hauteurs. Une rousse ricana avant de prendre la parole et de s’avancer vers le bord.

« Elle n’a aucun style cette rousse !»

Marie s’élança à la suite de Keira, laissant en plan les deux brunes de la bande. L’une s’appelait Billie et l’autre, ayant les yeux vairons, Heaven. Ce fut Billie qui s’avança pour s’élancer à son tour, sous le regard noir de la dernière en lice. Heaven était celle qui s’inquiétait le plus de l’effet de leurs pouvoirs, mais elle tentait de rester positive, autant qu’elle le pouvait. Elle s’élança après Billie, se laissant tomber, parcourant plusieurs centaines de mètres dans le froid et le brouillard qui régnait. Personne ne remarquerait l’arriver de ces quatre là, absolument personne. Une fois réunies au sol, les filles purent admirer un spectacle intéressant. Une fête d’étudiants se tenait là, des dizaines de filles quelconques se trémoussaient et plusieurs beaux mecs pouvaient se disputer le prix de roi de la soirée.

Les quatre filles se dirigèrent vers le lieu de la fête, et attirèrent l’attention de tout le monde lorsque leurs silhouettes se découpèrent dans pénombre. Deux jeunes hommes, du côté d’un feu de joie, les regardèrent fixement, jusqu’à ce qu’un des deux, brun aux yeux d’un bleu électrique, ne prennent la parole.

«Elles sont là...»
«Et c’est qui ?»
«Les filles d’Ipswich...»

Les filles arrivèrent, et Billie couru dans les bras du brun qui les connaissaient. Elle sortait avec depuis quelques semaines maintenant, et en était totalement ravie. Lorsqu’elle s’en détacha, son regard se posa sur l’inconnu se trouvant à ses côtés. Beau, très beau même, tout à fait au goût de Keira, sans aucun doute. Ce fut cependant Marie qui brisa la glace.

«Salut Damian. Qui c’est ?»
«Mon nouveau camarade de chambre, Raphaël.»

Damian s’enquit de présenter les filles au nouveau venu. D’abord sa petite amie, Billie Ziegler, précisant au passage qu’elle était une propriété privée, puis Marie de Liechtenstein, la blonde du groupe. Alors que Damian en venait à Keira, cette dernière passa devant ses trois amies et tendit sa main vers le jeune homme, un grand sourire aux lèvres. Heaven elle, se contenta de lever les yeux aux ciels. Un énième épisode de drague allait commencer.

«Keira Williams, enchantée ! Mon grand-père s’appelle Raphaël ! Tu me fais penser à lui !»
«Heaven Clarks. Et tu ne me fais pas penser à mon grand-père. Pas du tout.»

Heaven avait réprimé un éclat de rire sur le coup de la grand, mais ne put s’en empêcher après. Raphaël rit également, laissa Keira plus ou moins boudeuse dans son coin. D’habitude, c’était elle, la star, alors vraiment, elle ne comprenait pas pourquoi ça ne marchait pas cette fois ! Cependant, elle ne pu pas réfléchir bien longtemps, puisqu’un blond fit irruption. En fait, c’était le frère de Marie, qui avait, depuis toujours, un faible pour la brune aux yeux vairons. Il s’avança, et prit place entre Heaven et Raphaël. Il voyait d’un mauvais oeil ce nouveau venu, sait-on jamais que sa belle ait envie d’aller voir ailleurs.

«Salut Heaven !»
«Nicolas...»
«Ces vacances, s’était bien ?»

Heaven ne répondit pas, fixant Raphaël des yeux en s’excusant mentalement du comportement du blondinet. Sa soeur le fusillait du regard, et Keira était prête à lui bondir dessus. Nicolas finit par se retourner, faisant face au brun.

«Je m’appelle Nicolas. C’est toi du lycée de Boston ? Dis moi, comment on fait pour entrer dans une Université privée quand on vient d’un lycée public ?»
«Arrête Nicolas...»
«Et pourquoi, toi, t’arrêterais pas ?»

C’était Lana qui avait parlé. La groupie et -accessoirement- petite amie de Nicolas. Quand les filles avaient appris cela, elles en avaient toutes été étonnées, sachant l’amour que portait le blond pour Heaven. Lana, elle, voyait la brune comme un ennemi, un obstacle à franchir, une stupide nana à dégager de son chemin. De ce fait, lorsqu’elles se parlaient, elles n’étaient jamais vraiment tendres l’une envers l’autre. Une fois n’est pas coutume, elles commencèrent à se chamailler. Ou plutôt, Lana commença à s’énerver après Heaven, en arrivant jusqu’à la pousser avec violence, lui faisait faire trois pas en arrière. A ce moment, une fille, que personne ne connaissait, vint s’interposer entre la brune et la blonde.

«Oh, du calme, du calme !»

La fille en question était brune, et personne ne semblait la connaître. Elle défia Lana du regard et semblait vraiment prête à se battre. De là, tout pris des proportions énormes. Lana criait, Nicolas tentait en vain de mettre une droite à Raphaël. Puis finalement, les compères de Nicolas se mirent à vomir, Lana compris. Marie jeta un coup d’oeil vers Keira, dont elle avait vu les yeux s’illuminer quelques instant, avant de s’assombrir. Maintenant, ils étaient à nouveau bleus et elle avait un magnifique sourire sur les lèvres.

«Les amis ! Tyler vient d’appeler, il a vu trois voitures de police qui se dirigent par ici !»
«Et merde... On se casse !»

Tous les étudiants se mirent à courir vers leurs voitures. Tous, sans aucune exception. L’arrivée des flics était la dernière chose à laquelle il fallait assister, mieux valait se caracpater très loin, très vite ! Alors que les filles montaient dans le 4X4 noir de Billie, garé non loin de là, Raphaël, qui avait rejoint sa voiture en compagnie de Damian et de Giada -qui avait un peu sauvé tout le monde ce soir- ouvrit sa portière pour leur demander de l’aide.

« Ma voiture démarre pas !»
«Montez avec nous !»
«Je peux pas laisser la voiture là !»
«J’arrive tout de suite !»

Keira ressortit de la voiture, un immense sourire aux lèvres. Raphaël la regarda, surpris qu’une fille se désigne pour l’aider. Ils regardèrent sous le capot, jusqu’à ce que Keira ne demande à Raphaël de retourner à la voiture pour réessayer. Le temps qu’il prenne place, les yeux de Keira étaient passé du bleu au noir, aussi rapidement qu’elle ne changeait d’humeur. Levant la tête, elle donna le signale de départ à Raphaël.

«Essaye encore ?»
«Ah, super, merci Keira !»

Keira rentra toute guillerette vers le 4X4, et poussa Billie, qui était au volant, prenant ainsi sa place. Elle démarra la voiture, et fila à travers les bois. Oui, bon, pas assez vite cependant, puisque des policiers les avaient pris en chasse. Les filles décidèrent qu’il était tant de se marrer un peu, et prirent droit vers le ravin. Keira avait une idée en tête, et Heaven la connaissait par coeur. Traverser le ravin, ou du moins le survoler. Elle ferma les yeux pour se vider la tête, puis les rouvrit en sentant les lèvres de Marie sur les siennes. Quand l’une ou l’autre avait peur, elles s’embrassaient. Pas un french kiss du tonnerre, loin de là, mais un petit smack de réconfort.

«Harry Potter, t’es vraiment qu’une petite m*rde ! Youhouuuuuu !!!!»

Appuyant au maximum sur l’accélérateur, Keira se concentra. Ses yeux devinrent aussi noir que du charbon, et ce fut également le cas pour ses trois amies. Leurs yeux, noirs comme la nuit, leur permirent de faire passer la voiture par dessus le ravin. Ce qui laissa les policiers sans voix. Ils étaient persuadés d’avoir vu les jeunes prendre le ravin, ça, ça ne faisait aucun doute, mais alors qu’ils étaient sortis de la voiture, pour regarder en contre bas, rien ne semblait bouger. Puis un grand choc fit trembler le sol, et les policiers se retournèrent. Derrière leur voiture de fonction, il y avait le 4X4 noir des quatre filles. Elles étaient hilares à l’intérieur, prêtes à recommencer volontiers. Keira enclencha la marche arrière, et appuya sur l’accélérateur. La voiture fit un demi-tour, et elles partirent dans le sens inverse, laissant les policiers, choqués, seuls au bord du ravin.

Titre : Take your pills.
Couple : Heaven & Seth
Personnages concernés : Heaven et Seth
Rating : PG
Thème : 28. Médicament
Tomes concernés : Aucun
Cadre : Le monde dans lequel évoluent les personnages est un monde parallèle,
avec magie, et plus exactement le monde d'aujourd'hui. Il reprend le contexte
du film Le Pacte du Sang, sorti en 2006.
Nombre de mots : 699 mots

Heaven était devant une grande bâtisse, toute illuminé avec un portail imposant. A côté d’elle, Billie, sur sa moto, qu’elle avait sortie pour ramener son amie jusque chez elle. Heaven prit la brune dans ses bras pour la remercier, puis composa le code pour ouvrir le portail. Le temps que ce dernier s’ouvre, elle dit au revoir à son amie.

« Merci de m’avoir ramenée ! A demain !»

Billie lui fit un signe, son casque sur la tête, prête à repartir. Elle démarra la moto en trombe et s’en alla dans la nuit fraiche. Il ne faisait pas trop froid, puisque Septembre venait à peine de commencer. Heaven elle, partit en sens inverse, empruntant le chemin qui menait jusqu’à la porte d’entrée de sa maison. Elle y entra doucement, essayant de faire le moins de bruit possible. Son père devait dormir, vu l’heure qu’il était ! Bien sûr, elle rentrait rarement aussi tôt lorsqu’elle était avec ses trois comparses, mais bon, il était censé dormir à cette heure-ci, puisqu’il prenait des médicaments.

« Tu rentres tôt...»

Ah, et bien, visiblement non. Heaven fit demi-tour, descendit les deux marches d’escaliers qu’elle avait déjà monté et alla rejoindre son père, dans le salon. Seth Clarks était assit devant la cheminé, sur le canapé victorien. Il Avait un verre de vin rouge sur la table basse, et une cigarette allumée entre les mains. Il n’était normalement pas très accro à cette drogue, mais quand il s’ennuyait, ou qu’il déprimait, il en fumait, une à trois. Jamais plus en un jour. Heaven le disputa d’un regard, se refusant à élever la voix sur son père malade.

« Papa, il est minuit et demi, tu ne devrais pas être debout...»
« Je pense à mon bébé qui aura 18 ans cette semaine... Tu lui ressemble tellement dans cette lumière. Tu sais, elle avait un an de moins que toi quand on s’est rencontrés, est-ce que je t’ai déjà raconté ça ?»
«Oui... Oui tu me l’as dit. Il est temps d’aller dormir.»
« J’ai très peur de te perdre, comme je l’ai perdue.»

Encore et toujours la même histoire. Pourtant, Heaven avait fait de multiples promesses à son père. Elle savait comment sa mère s’était détruite, elle savait combien elle lui ressemblait physiquement, mais elle n’était, sur le plan moral en tout cas; pas du tout comme cette dernière, et elle le savait parfaitement. Cependant, cela n’empêchait pas son père de ressasser les mêmes histoires, encore et toujours. Il était malade, ceci expliquait cela, mais bon, au bout d’un moment, cela ennuyait la brune. Elle n’était pas sa mère, et en avait assez de le répéter.

« Je t’ai déjà dit que je ne suis pas elle...»
« Elle disait la même chose de sa mère... Tu sais bien que les pouvoirs que toi et tes amis avez acquis lors de vos treize ans ne sont rien en comparaison de ceux que vous aurez quand vous vous élèverez... Car ils sont mille fois plus forts ces pouvoirs... Ils sont aussi tellement séduisant... On se met à croire que le monde nous appartient, qu’on n’a qu’à se servir...»

Oui elle le savait. Bientôt, elle allait avoir dix huit ans. Avant tout le monde, avant les trois autres. Mais elle n’avait pas peur, elle se savait capable de dépasser tout cela, de dépasser le sentiment de manque que provoquait son pouvoir lorsqu’elle l’utilisait. Bien sûr, elle avait tout de même quelques appréhensions, mais de là à avoir peur... Non, son père tremblait bien assez pour qu’elle s’y mette elle aussi.

« Et alors... Alors on les utilisent ces pouvoirs, et encore, en vieillissant chaque fois, en prenant des morceaux de notre vie... Jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien...»
«Je ne le ferais pas...»
« Oui, c’est ce qu’elle disait, elle aussi... Je ne veux pas vous perdre toutes les deux. Je n’y survivrais pas cette foi-ci...»

Heaven ne répondit pas, lasse d’entendre toujours la même chose. Elle s’approcha de son père, lui éteignit sa cigarette et lui déposa un léger baiser à la commissure des lèvres. Puis elle l’emmena vers la chambre, où elle le laissa se coucher. Elle se coucha elle-même quelques temps plus tard, et s’endormit sans aucune pensée.

Titre : Have a good day.
Couple : Heaven & Raphaël
Personnages concernés : Heaven, Raphaël, Damian et Giada
Rating : PG
Thème : 12. De bonne humeur
Tomes concernés : Aucun
Cadre : Le monde dans lequel évoluent les personnages est un monde parallèle,
avec magie, et plus exactement le monde d'aujourd'hui. Il reprend le contexte
du film Le Pacte du Sang, sorti en 2006.
Nombre de mots : 733 mots

Une journée normale, après une nuit des plus mouvementées, c’était souvent quelque chose qui vous mettais de bonne humeur. En tout cas, cela mettait Heaven de bonne humeur, même si, quand elle réfléchissait, la journée n’avait pas du tout été normal. Elle avait eut un revenant dans sa voiture, avait manqué de mourir suite à un accident en percutant un camion, et la seule chose qui l’avait sauvée, s’était son pouvoir. Mais bon, maintenant qu’elle était en ville, tout allait mieux. Ses courses se déroulaient normalement, et elle comptait bien garder une journée normale suite à cela. Elle croisa Damian à la parapharmacie, en compagnie de Giada et de Raphaël.

«Je vais voir si Billie veut voir le nouveau film de Tom Cruise cet après-midi... Qui veut venir ?»
«Je veux bien !»
«J’ai des courses à faire, pour mon père...»
«J’ai déjà vu ce film...»
«Tu veux faire des courses ?»
«Ouais, pas de problème !»

Heaven esquissa un sourire, et Damian garda un commentaire pour lui. Puis la brune fit ses emplettes, suivie de près par Raphaël, qui allait donc passer l’après-midi avec elle. Une fois toutes ses courses faites, la brune roula une quinzaine de minutes hors de la ville. Une immense suite de champs, tous aussi vides les uns que les autres. Sauf à un endroit, où s’élevait une grange. La grange des Putnam, ou du moins ce qu’il en restait. Heaven expliqua brièvement à Raphaël l’histoire présumée de la bâtisse, et précisa que les landes qu’ils traversaient faisaient autrefois parties de la colonie d’Ipswich. Puis ils arrivèrent à un cul-de-sac, où se dressait une bâtisse presque toute aussi vieille que la grange, et qui pouvait volontiers donner des frissons dans le dos.

«Ne me dis pas que quelqu’un vit ici...»
«Juste notre gardien, Norman...»

Heaven esquissa un sourire et demanda à Raphaël de rester dans la voiture. Elle n’en n’aurait pas pour longtemps de toute façon, elle venait simplement amener ses médicaments à Norman. Enfin, ça, s’était la version officielle bien sûr. Car lorsqu’on entrait dans la maison, à l’étage se trouvait un grand fauteuil, trônant devant une cheminée de pierre constamment allumée. Et si Norman, le vieux gardien, habitait toujours cette maison, c’était pour s’occuper d’Ellasandra Clarks, la mère d’Heaven qui survivait tant bien que mal des suites de son pouvoir. Heaven donna le paquet de médicament à Norman et fit marche arrière. Lorsqu’elle reprit place dans la voiture, c’est avec un grand sourire qu’elle annonça la nouvelle destination à son compagnon de route.

«Bon, on va chez Nickie !»
«Nickie ? C’est qui ?»

Heaven laissa un léger rire s’échapper de sa bouche et fit demi-tour pour retourner dans le centre ville. Nickie, ce n’était rien d’autre qu’un bar, le bar le plus branché de la ville de Spencer. Et c’était le coin de rendez-vous de tous les étudiants qui se respectaient. Les filles d’Ipswich s’y retrouvaient très souvent, en compagnie de Damian et souvent, les bagarres éclataient entre Lana et Keira. Deux forts caractères qui n’étaient décidément pas fait pour s’entendre. Jamais, puisqu’à chaque fois, sans aucune exception, leur rencontre tournait court, avec des prétextes plus stupides les uns que les autres. Ce soir serait peut-être un jour différent des autres... Quoi que. Alors qu’Heaven dansait tranquillement -ou pas- avec Raphaël, Keira et Lana se prirent une nouvelle fois la tête. Les quatre, ainsi que Lana et une de ses copines sortirent à l’arrière du bar. Nickie, le patron du bar, leur ordonna d’arrêter, et Lana laissa couler, pour une fois. Heaven, au contraire, en profita pour parler à Keira.

A utiliser son pouvoir comme elle le voulait, en public, comme ce soir, ou à s’en servir à des fins mauvaises, cela n’allait pas être bénéfique à l’alliance, et la brune le savait. Cependant, la discussion tourna court également. Entre Keira qui utilisait son pouvoir sur Heaven, Heaven qui se défendait, et la cerise par dessus le gâteau, Keira qui lui mentait ouvertement, s’en était bien trop. Sa bonne humeur était retombée comme un soufflé. Heaven alla rejoindre Raphaël, afin de le ramener à la résidence étudiante. Sur le chemin, aucun ne parlèrent, et seuls quelques mots, précieux ou non, furent échangés avant que le jeune homme ne quitte la voiture de la brune.

« Bonne nuit... A demain.»
«A demain.»

Puis, comme quelque chose de tout à fait normal, leurs lèvres se touchèrent, et ils s’embrassèrent. Un baiser d’au revoir plus tard, Raphaël sortit de la voiture, et Heaven retourna à la demeure familiale, où l’attendait sans doute son père. La bagarre de la soirée allait sûrement être ébruitée d’ici le lendemain, sans aucun doute...

Titre : Linked to you.
Couple : Heaven & Giada
Personnages concernés : Heaven et Giada, Billie, Damian et Raphaël
Rating : PG
Thème : 13. Liens
Tomes concernés : Aucun
Cadre : Le monde dans lequel évoluent les personnages est un monde parallèle,
avec magie, et plus exactement le monde d'aujourd'hui. Il reprend le contexte
du film Le Pacte du Sang, sorti en 2006.
Nombre de mots : 789 mots

Tout avait très vite par la suite. Ou presque. On était arrivé à l’automne, et une grand fête allait être donnée le samedi suivant, jour d’anniversaire et d’élévation d’Heaven. Mais là n’était pas l’important. Elle s’était faite sonnée par une nage trop rapide, et un coup trop violent contre le rebord de la piscine. Mais elle avait été troublée. Des yeux d’un noir d’encre, voilà ce qui l’avait troublé. Et ce n’étaient pas ceux de Keira, non, ni même de Marie ou de Billie, voilà ce qui était le plus troublant en fait. Ces yeux noirs, qu’elle avait clairement vu malgré tous les efforts qu’elle déployait pour battre Giada à la nage libre, s’était justement dans les yeux de cette fille qu’elle les avaient vu. Et depuis, elle s’était posé des questions. Finalement, elle avait décidé de faire une petite enquête et avait persuadé Billie de se rendre avec elle dans les bureaux de l’administration, où elles trouveraient toutes les informations sur cette nouvelle élève. Alors bien sûr, entrer dans les bureaux de l’administration d’une école privée, ce n’était pas si simple, bien entendu... Mais pas quand on disposait de pouvoirs surnaturels, comme Billie et Heaven. Elles avaient donc crocheté la serrure avec ce dernier, et s’étaient cachées avec brio lorsque le surveillant était entré dans la salle. Et ce qu’elles y avaient découvert n’était pas très rassurant. Giada était une enfant adoptée, sa mère biologique était morte lorsqu’elle avait deux ans, et ses parents étaient morts quelques mois plus tôt, le jour de ses dix-huit ans. De quoi flanquer la trouille. Mais ce n’était pas cela qui inquiétait Heaven, s’était surtout le nom originel de Giada, un nom qui lui disait quelque chose, et pour cause...

Le nom biologique de Giada était un nom qui était présent dans le livre qui retraçait l’histoire des filles d’Ipswich. On leur avait toujours raconté que la cinquième branche des Ipswich s’était éteinte à Salem, et voilà que les quatre présentes apprenaient qu’en réalité, la cinquième branche n’avait jamais quitté cette terre. Ce fut Raphaël qui dérangea la réunion des quatre filles, les informant de l’état de santé de Damian, qui était critique. Heaven compris de suite. Le sort lancé n’était autre que celui de création, le sort des araignées. Billie, furieuse, partie aussitôt, sur sa moto. En chemin, elle tomba sur Giada, debout au milieu de la route. Elle révéla ses plans étranges et mystérieux. Billie n’était qu’un pion, qu’elle jouait pour atteindre Heaven, oui et ? Billie ne supporta cependant pas l’attaque, et fut transportée d’urgence à l’hôpital le plus proche. Heaven, elle, décida de se rendre à la résidence étudiante, pour retrouver Raphaël.

« Billie a eut un accident... Qu’est-ce que...»

Heaven se voyait, là, d’ores et déjà assise sur le lit du jeune homme. Pourtant, elle était bien là, devant la porte, n’ayant même pas passé l’encadrure. Une fumée dissipa la mesquinerie, et ce fut Giada qui apparut, assise, tranquillement. Raphaël lui, était allongé sur son lit, endormi par magie et ensorcelé par la brune.

« Quel est ton but ? Qu’est-ce que tu veux ?!»
« Je possède déjà tout ce que je peux bien vouloir... C’est ce dont j’ai besoin... Plus de pouvoir... Demain soir, toi qui fêtera tes 18 ans, au moment précis où tu t’élèveras, sois présent à la Grange des Putnam... Où tu me lègueras ton pouvoir... Ne crois pas que je reculerais devant l’idée de tuer tous les autres... Ca me vient naturellement. »

Heaven était écoeurée et apeurée par la personne qui se trouvait devant elle. Quelqu’un qui n’hésitait pas à tuer père et mère pour devenir plus forte, à cause d’une simple soif de pouvoir. Une personne qui n’hésitait pas non plus à tuer des innocents, rien que parce qu’ils avaient eut le malheur de se trouver sur son chemin. Comment une fille d’Ipswich pouvait donc tomber aussi bas ?! Bien sûr, c’était la branche Putnam, la branche rebelle de la colonie et de la famille, mais tout de même... Aller si loin, était-ce vraiment possible ? Visiblement oui, et cela ne semblait pas effrayer Giada plus que ça. Dépasser ses limites ? Elle semblait en être parfaitement capable... Jusqu’à ce que son corps tienne, en tout cas.

« Allons... Tu es déjà leur enfant chérie, leur préférée... Alors pourquoi ne pas devenir le vrai héros? Ce sera soit toi, soit eux... Ma soeur ! »

Et sur ces mots, Giada embrassa Heaven, avant de se relever et de prendre la poudre d’escampettes. Cependant, La brune aux yeux vairons la retint. Elle ne pouvait décemment pas laisser Raphaël dans cet état, il finirait par mourir. En une seconde à peine, après des yeux virant au noir, Raphaël n’avait plus rien. Il se contentait de dormir, étendu sur son lit.

Titre : My deepest secret.
Couple : Heaven & Raphaël
Personnages concernés : Heaven et Raphaël, Ellasandra
Rating : PG
Thème : 08. Jardin secret
Tomes concernés : Aucun
Cadre : Le monde dans lequel évoluent les personnages est un monde parallèle,
avec magie, et plus exactement le monde d'aujourd'hui. Il reprend le contexte
du film Le Pacte du Sang, sorti en 2006.
Nombre de mots : 683 mots

Après le passage de Giada dans la chambre de Raphaël, Heaven comprit qu’il était temps de tout lui révéler. Si elle ne le faisait pas, il mourrait par sa faute, et surtout sans savoir pourquoi. Il avait été, sans le vouloir, mêlé à toute cette histoire qui dépassait de loin le commun des mortels. Bien évidement, Damian ne savait rien non plus, et peut-être devrai-t-il être mis au courant par la suite, seule Billie pourrait en décider... Mais pour Heaven il était important que Raphaël sache. Alors elle l’emmena dans la vieille maison, celle où reposait sa mère. Elle la lui présenta, lui expliqua pourquoi elle était devenue ainsi, alors qu’elle n’avait qu’une quarantaine d’années. Puis ils repartirent mais la demeure familiale des Clarks, où l’attendait son père, qui avait toute sa tête cette fois-ci. Les médicaments n’avaient pas que des côtés positifs...

« Il y en a une par génération. La fille aînée de la famille. A 13 ans, on en acquiert une partie, c’est un test. Puis à 18 ans, on s’élève, et nos pouvoirs sont à maturité.»

Et ce soir, elle deviendrait majeure, en tant que fille d’Ipswich. Mais cela n’allait pas être si facile. Elle savait que l’élévation faisait mal, tout comme recevoir les pouvoirs à 13 ans. Si le corps ne supportait pas, elle pouvait en mourir. Mais elle se savait forte, donc elle n’avait rien à craindre, n’est-ce pas ? Le seul problème était en fait Giada, qui trainait dans tout Spencer pour qu’Heaven daigne lui léguer son pouvoir. Chose qui n’arriverait jamais, bien évidement. Pour la brune, il était hors de question de mourir sans se battre, donc elle se battrait jusqu’à la fin, dusse-t-elle mourir suite à cela. Mais jamais ô grand jamais elle ne lèguerais son pouvoir. Qu’en ferait Giada ? Des horreurs sans doutes...

«Ce soir, à 11H12 très exactement, je m’élèverais.»
«Et si tu ne lègue pas ton pouvoir ?»
« Giada a déjà celui de sa mère, elle est plus forte.»
«Et si les autres te léguaient le leur ?»
«Non, je ne peux pas. C’est contre nos règles, et même si ça ne l’était pas, je ne l’accepterais pas. Quand on s’élève, notre pouvoir devient notre vie. Si on le lègue.. On meurt.»

Voilà, maintenant il connaissait toute l’histoire. Du début (ou presque) jusqu’à la fin. Il savait comment le pouvoir était attribué, comment celui-ci régissait la vie des élues... Si elles avaient le malheur de l’utiliser, leur vie diminuait, elles vieillissaient. Enfin, leur vie, non... Leur corps plutôt. Et Raphaël avait eut largement le temps de le voir avec la mère d’Heaven. Ellasandra, du haut de ses quarante-quatre ans, vivait dans le corps d’une femme de quatre-vingt dix ans. Et cela depuis longtemps déjà. Elle n’avait pas su se contrôler, ni même contrôler cette sensation de manque que procurait le pouvoir à son détenteur après chaque utilisation. A peine utiliser, elle se devait de recommencer, encore et toujours. Et voilà où cela l’avait mené. Pas à grand chose de bien, ça, c’était sûr, mais Heaven n’était pas comme ça. Elle savait qu’elle n’userait pas de son pouvoir jusqu’à la dernière goutte. Elle ne voulait pas vivre ainsi, un tuyau dans la gorge comme seul moyen de respirer.

«Tu connais toute l’histoire maintenant...»
«Pourquoi je ne peux pas venir ? Je sais me battre.»
« C’est trop risqué... Je reviendrais vite.»

Heaven fondit dans les bras de Raphaël pour y trouver du réconfort. Ce soir, elle n’allait pas vivre une fête de l’automne des plus simples et des plus joyeuses. Elle allait devoir se battre pour sa vie, même si elle n’en n’avait pas vraiment envie. Se battre, ce n’était pas une seconde nature chez elle, et elle connaissait plus ou moins les forces de son adversaire. Elle était plus forte que la brune aux yeux vairons, et cela, même si cette dernière allait s’élever ce soir même... Raphaël l’embrassa tendrement avant de la laisser partir. Elle avait à faire, et il ne fallait pas la retarder. Plus elle s’en occuperait rapidement, plus vite elle serait de retour.

Titre : Ipswich battle
Couple : Heaven & Raphaël
Personnages concernés : Heaven et Raphaël, Giada et Ellasandra
Rating : PG
Thème : 21. Violence, pillage, extorsion
Tomes concernés : Aucun
Cadre : Le monde dans lequel évoluent les personnages est un monde parallèle,
avec magie, et plus exactement le monde d'aujourd'hui. Il reprend le contexte
du film Le Pacte du Sang, sorti en 2006.
Nombre de mots : 1 o11 mots

La grange des Putnam. Heaven s’y rendait, dans sa décapotable. Elle ne l’avait pas ouverte, puisqu’il était tard et qu’elle préférait largement éviter de voir Giada apparaître à l’arrière et l’étrangler jusqu’à ce qu’elle se décide à lui léguer son pouvoir. Cependant, Giada fit mieux, ou presque. Elle arriva droit sur le capot de la voiture, et brisa la fenêtre en de milliers de morceaux, calculant la trajectoire de chacun. Certains effleurèrent la peau de la brune mais aucun ne la tuèrent. Oui, Giada avait besoin d’elle... Puis elle se rendit dans la grange, où Heaven la suivit rapidement. Si elle la laissait trop longtemps seule, qui sait de quoi elle serait capable ! Une fois dans la grange, Heaven annonça la couleur.

«Je ne te lèguerais pas mon pouvoir...»
«Je savais que tu allais dire ça... C’est pour ça que j’ai pris... Des précautions !»[/b]

Au fond de la bâtisse, une sorte d’autel s’illumina. Y reposait Raphaël, en lévitation et endormi. Elle le tenait entre ses mains, espérant faire flancher son opposante avec cet argument de choc. Et elle aurait pu gagner, si Heaven n’avait pas décider de se battre jusqu’à la fin ! Le combat commença, et Giada prit, sans grande surprise, le dessus. Elle s’était d’ores et déjà élevée, et elle avait le pouvoir de sa mère... Heaven n’avait pas vraiment de quoi faire face. Sauf que l’heure fatidique approchait. Heaven allait s’élever d’une minute à l’autre. Cela arriva à 11h12 précisément, l’heure de sa naissance. Des éclairs de lumières arrivèrent droit sur elle et élevèrent son pouvoir pendant deux à trois minutes.

[b]«Superbe élévation ! Mais tu sais, entre nous, je pense que tu n’y survivras pas ! Alors lègue moi tes pouvoirs !»

Giada avait soif de pouvoir, soif de vie. Mais visiblement, Heaven n’était pas prête à céder à son petit caprice. Le combat reprit de plus belle lorsque la brune eut finit de s’élever. Ses pouvoirs étaient devenus plus forts, mais elle restait tout de même plus faible que Giada. Cela n’allait cependant pas l’empêcher de se battre de toutes ses forces. Cependant, une attaque de Giada l’immobilisa à terre, sur le dos. Le temps de reprendre son souffle, et de se remettre sur pieds allait être un peu long, pour le coup. Et Giada en profita. Elle s’accroupie à la tête de la brune et la prit entre ses mains, bien déterminée à la faire dire ce qu’elle désirait entendre.

«Dis la formule ! Dis la ! Je...»
«Je...»
«Je veux...»
«Je veux... Te léguer... Que dalle !»

Et Heaven frappa, une boule d’énergie lancée par son pied. Elle envoya la brune valser à quelques mètres, mais elle savait qu’elle n’était pas assez forte pour continuer le combat ad vitam eternam... Seulement, ce qu’elle ignorait, c’était qu’en ce moment même, son père se rendait à la vieille demeure des Clarks, où se reposait Ellasandra. Il voulait la convaincre, elle qui avait donné vie à Heaven, de l’aider à la garder. Et pour cela, il n’y avait qu’une chose à faire. Cependant, convaincre Ellasandra n’était pas une chose facile et Seth Clarks du lui parler pendant une bonne dizaine de minutes de leur enfant pour qu’elle se décide. Elle finit par prononcer six mots, marquant la fin de son ère et le début d’une nouvelle bataille pour sa fille.

«Je... veux... te... léguer... mon pouvoir.»

Après ces mots, Ellasandra s’éteignit à jamais. Elle avait donné à sa fille le plus beau des présents, sa vie, son pouvoir, pour lui permettre de continuer à vivre, elle qui était si jeune. Elle avait fait l’impasse sur son égoïsme légendaire, et s’était conduite comme une mère d’Ipswich devait le faire. Une fois le corps trop affaiblit, autant servir la bonne cause. A ce moment là, Heaven ressentit une vague de chaleur, qui prit complètement possession d’elle. Et la boule d’énergie qu’elle avait contracté quelques secondes avant brilla de mille feux. Giada compris, et s’élança. La brune était vulnérable à cet instant, elle se devait d’essayer, une bonne fois pour toute, de l’anéantir. Cependant, Heaven reprit ses esprits plus rapidement que prévu, et la boule d’énergie, bien plus puissante désormais, partie droit sur la descendante de la cinquième branche, et l’emporta, à travers la grange. Heaven elle, se précipita à l’intérieur, pour sortir Raphaël de là. S’il mourait ce soir, elle s’en voudrait à vie, elle le savait.

Une fois sortie de là, en compagnie du brun, que ses pouvoirs l’aidait à supporter, elle l’allongea dans une charrette qui se trouvait non loin. Il mis quelques minutes à retrouver ses esprits, mais cela suffisait à la brune. Puis ils appelèrent les pompiers, leur expliquèrent rapidement les choses, en omettant quelques petits détails. Ils optèrent pour un mensonge simple et bateau. Giada en avait après Heaven, et elle l’avait piégée ici, à la grange, qu’elle avait ensuite incendiée. Ils demandèrent cependant à ce que le corps soit trouvé, à ce qu’ils soient tenus au courant. Cependant, après plusieurs sur les lieux -ils n’avaient pas eut le droit de partir de suite, devant se soumettre aux premiers soins des pompiers, puis avaient décider de rester jusqu’à ce qu’on retrouve le corps- on les informa d’une chose plutôt effrayante. Aucun corps n’avait été retrouvé. Cela ne rassurait pas la brune, mais bon...

«Où est-elle ?»
«J’en sais rien... Viens, on rentre.»

Un dernier baiser, et Heaven répara le pare-brise brisé en mille morceau de sa décapotable. Giada s’était échappée, elle avait sûrement couru à travers champs... Mais avec quatre filles d’Ipswich dont trois prêtes à s’élever, et nourrissant une haine féroce contre elle... Elle n’allait sûrement pas remettre les pieds à Spencer d’ici un bon bout de temps, pour ne pas dire jamais.

" On ignore les origines du Pouvoir. Même le «Livre des damnés» n’en parle pas. Mais ceux qui le détiennent ont toujours été traqués. Au milieu du dix-septième siècle, fuyant la chasse aux sorcières menée en Europe, beaucoup vinrent en Amérique. Puis, la persécution gagnant le Massachusetts, les familles d’Ipswich conclurent un Pacte de Silence. Durant trois siècles, le Pacte les a protégés. Jusqu’à ce jour. "

Titre : The break up
Couple : Heaven & Nicolas
Personnages concernés : Heaven, Drago, Nicolas, Astoria et Marie. Les deux
Rating : PG
Thème : 25. Obstacle
Tomes concernés : Aucun
Cadre : Le monde dans lequel évoluent les personnages est un monde parallèle,
sans magie, et plus exactement le monde d'aujourd'hui. Il reprend le contexte
du film Sexe entre Amis, avec Justin Timberlake et Mila Kunis.
Nombre de mots : 821 mots

Aujourd’hui était un jour tout particulier pour la jeune femme qui se tenait devant le cinéma d’une rue de New York. Heaven Clarks, chasseuse de tête douée et professionnelle attendait son petit ami pour aller voir LE film de l’année qu’elle attendait depuis des lustres. Mais visiblement, son petit ami n’avait pas décidé de se montrer à l’heure prévue, puisque trente minutes plus tard, il n’était toujours pas là. Le film était sur le point de commencer, et la brune était de plus en plus blasée. Elle finit par sortir son téléphone, tandis qu’à l’autre bout des Etats-Unis, un jeune homme, directeur artistique à Los Angeles, prénommé Drago Malefoy, était lui aussi au téléphone.

«Hey t’es où ? Le film commence dans 15 minutes !»
«Je sais Chérie, j’arrive !»
«T’es où au juste ?»
«Je crois que je te vois !»
«Je suis devant le cinéma...»
«Qu’est-ce que tu portes ?»
«Je suis la seule personne ici à être vêtue parce qu’il n’y a personne d’autre que moi devant le cinéma !»
«T’es dans mon champs de vision là ! Je suis juste à côté !»

Drago se rendait à la salle de concert de Los Angeles, pour y retrouver sa petite amie, Astoria, avec qui il sortait depuis un an. Il l’aimait, énormément, mais la brune était furax quand elle le vit arriver. Il venait de lui faire rater «Your body is a Wonderland», de John Mayer, le guitariste qu’ils venaient voir en concert. Drago ne l’aimait pas particulièrement, mais pour Astoria, il s’en fichait pas mal.

Heaven de son côté, s’était retournée en entendant son prénom. Elle déposa un tendre baiser sur les lèvres de son petit ami, tout en raccrochant son téléphone. Nicolas, blond comme les blés et petit ami de la brune venait d’arriver, sans se pressé. Bon, ils devait avoir rater les dix premières minutes du film, mais ce n’était pas grave. Heaven sortit les sandwichs qu’elle avait acheté pour son petit ami et elle, en précisant qu’elle avait fait très attention aux allergies de son petit ami. Maintenant, ils n’avaient plus qu’à acheter leurs places et à aller s’asseoir devant un film génial.

« Enfin t’es là !»
« Salut, désolé, y’avait du monde sur la route...»
« Bon, viens on y va, sinon on va tout rater !»
« Attends, faut qu’on discute...»

Il plaisantait, là, pas vrai ? Non parce que voilà, le film allait être fini qu’ils n’auraient même pas vu cinq minutes de ce dernier ! Et Heaven commençait à s’énerver légèrement. Elle n’était pas connue pour sa patience, donc forcément, si ça n’allait pas dans son sens maintenant, elle allait péter un plomb...

Du côté de Los Angeles, Drago, lui, avait droit à une véritable scène de ménages. Astoria était furieuse d’avoir raté «Your body is a Wonderland» et tenait le jeune pour responsable. Ce qui pour elle était tout à fait légitime, puisque s’était elle qui l’avait attendu devant la salle de concert et non pas l’inverse ! De ce fait, Astoria criait, encore et toujours, furieuse et obstinée.

« On devrait peut-être arrêter de se voir. Juste un temps tu vois...»
«Quoi ? T’es sérieux ? Tu disais que j’étais ton âme soeur ! C’est pour ça que t’étais en retard ? Tu te demandais comment tu allais me dire que tu voulais rompre avec moi ?»
« Non, en fait, j’essayais de savoir comment j’allais m’habiller...»
«Et t’as opté pour des baskets et un sweat à capuche... Et après ça, tu vas aller t’inscrire en maternelle ?»

Heaven était dévastée. Comment son petit ami, avec qui elle sortait depuis des lustres et qui avait toujours qu’elle était la femme de sa vie pouvait ainsi mettre fin à leur relation ?! Surtout en prétextant que le problème, c’était elle ! Qu’elle n’avait qu’une seule envie, en avoir plein les yeux, en se fichant pas mal de la personne qui en était responsable. Lorsqu’elle quitta Nicolas, sans même aller voir son film, Heaven aller sonner chez sa meilleure amie, à qui elle disait tout, et qui, par dessus le marché, était la soeur de Nicolas. Bon, grâce au ciel, elle avait toujours affirmé que ce dernier était un petit c*n, donc bon...

Drago lui, devait toujours subir la crise de sa petite amie. Enfin, de son ex petite amie, puisqu’Astoria lui avait clairement fait comprendre que lui faire louper «Your body is a Wonderland» était la pire chose qu’il ait pu lui faire, en un an de relation. Bon, ce n’était qu’une chanson pour Drago, mais pas pour la brune. Lorsqu’il la quitta, la laissant aller assister à son concert, il retrouva son meilleur ami, et lui expliqua tout l’histoire. Vraiment, il ne comprenait pas pourquoi les histoires finissaient toujours aussi mal... A croire qu’il avait grave la poisse !

«A partir de maintenant, je me renferme émotionellement... Comme George Clooney...»

Oui, il n’y avait que ça à faire pour éviter d’être ruiné émotionnellement parlant suite à une rupture. Et de toute façon, personne ne méritait leurs larmes, donc comme ça... C’était parfait !