la révélation[PV ZENO]

Alors qu'ils étaient dans le hall d'entrée, Sibelle se faisait aider par le jeune inconnu à se diriger vers la salle sur demande. Sibelle était en fait terrifiée des hauteurs, mais avec son aide, elle a pu rapidement grimper les longues marches pour enfin arrivé à destination.

Elle plissa ses yeux voyant que le mur ou était situé son ami l’intrigua. Il n’y avait aucune porte, aucune issu pour rentrer.

Mais comment…

Elle ne finissait pas la réponse que le jeune homme après avoir passé 3 fois devant le mur invisible apparaissait une grande porte. Elle s’étonna de la façon dont elle avait apparue. Il faut dire aussi qu’elle n’avait pas vraiment vu de magie depuis son arrivé, car sa mère ne lui montrait jamais. Elle lui disait qu’elle le verrait à Poudlard. Le jeune homme rentra quelques moments pour en ressortir pour l’interpeller à rentrer.

"Allez viens ! N'aie pas peur "

N’avoir pas peur, il est t’il drôle lui? Se marmonna pour elle-même

Ce qui lui faisait peur, c’est qu’elle ne sait pas ce qu’il y a de l’autre côté, le côté inconnu la terrifia grandement, mais se dit qu’elle doit surpasser ses peurs. Alors, elle avança tranquillement, comme une petite souris. Elle franchisait le mur ou les portes étaient ouvertes. Ce qu’elle vit l’a déstabilisa. Elle vit alors le jeune homme qui était en fait assit par terre entourés de coussins, de papier et de crayons. Il doit se dire que si elle en était incapable de communiquer, elle pourrait passer par l’écriture. Elle rit intérieurement à cette pensée. Visiblement, il est vraiment mignon qu’elle lui fit un sourire à l’intention de celui-ci.

Elle dépose alors son sac sur un coin proche d’elle et décida de s’asseoir elle aussi en face de lui. Maintenant assise, il devait se passer quelques choses. Elle ignorait ou commencer et comment. Pour se détendre, elle regarda un peu autour d’elle, pour enlever toute trace de nervosités et puis sans s’attendre son passé lui refaisait surface. Ses larmes ruisselèrent sur sa pauvre joue et essaya de respirer. Elle prit des kleenex que l’homme lui tendit et se moucha bruyamment.

Désolé… Je mouche mal je sais…

Elle vit le jeune homme sourire et lui fait signe de sa main pour lui indiquer que ce n’est pas grave. Sibelle avait envie de se faire rassurer, de se faire câliner comme sa mère le savait faire. Mais elle n’était pas là…

Je…je dois te dire que je n’apprécie en général pas les garçons, les hommes. Je ne voulais avoir la paix… Quand toi, tu as voulu m’aider…

Elle hoqueta un peu et repris un autre kleenex. Son visage était maintenant méconnaissable dû à ses pleurs qui devenaient à un torrent de larmes tellement qu’elle était peinée.

Il.. il ne faut pas m’en vouloir… Je suis très dure envers moi-même… Et que je ne sais plus quoi faire…

Elle essayait de rassembler son histoire, mais tellement de casse-tête à résoudre. Et puis, elle ignora comment lui il allait recevoir cette épisode de sa vie troublante. Va-t-il s’en aller? Va-t-il réagir durement? Elle ne le connait pas, mais elle a l’impression de le connaître en même temps. Elle était déchirée par deux vérités quand soudain, elle avait une idée…

Si…Si tu ne veux plus en entendre… Dis le moi. Si en cours de route, mon histoire te rend malade, je vais comprendre. Ce n’est pas une histoire à raconter à tout le monde. Et s’il-te-plait, cette histoire ne regarde que nous hein ? Fait… Moi cette promesse là au moins. Dit moi que j’ai confiance en toi. N’est-ce pas ?

Elle avait parlé tellement vite, qu’elle n’avait plus de souffle. Elle fixa ses yeux remplis de lumière à travers ses larmes qu’elle espérait qu’elle aurait confiance en lui…

[631 mots]

La longue marche que représentait la distance entre le Hall d'entrée et la Salle sur Demande était d'un ennui monstrueux d'après Zeno, il se rappelait bien de ces couloirs et de ces escaliers, oh oui qu'il s'en rappelait, même beaucoup trop, mais c'était dans le bon et dans le mauvais sens ! C'est vrai, tout cet environnement lui avait manqué pendant les vacances, mais son caractère flemmard le faisait râler à chaque fois qu'il montait à nouveau ces marches. Quel ennui donc ! Le parcours semblait d'autant difficile puisqu'il se devait d'aider la jeune fille terrifiée.
Après avoir franchit le palier de la porte il se retrouva seul dans la salle et dut inciter sa camarade à pénétrer à l'intérieur pour pouvoir enfin avoir une discussion en face à face, après tout elle lui devait bien cela. Il l'avait aidé du mieux qu'il pouvait, elle pouvait bien lui offrir le privilège de discuter ensemble, non ? En tout cas, il l'espérait !

Après avoir été chercher la première année, il s'était assit au beau milieu des nombreux coussins et de tout ce qui servait pour pouvoir écrire et ainsi communiquer sans problèmes. Ho ! Elle souria à nouveau ! Tant mieux ! En plus du sourire, la fillette vint s'asseoir juste en face de Zeno qui lui rendit son sourire gentiment, elle avait posé son sac et sans prévenir lacha un torrent de larmes sortit d'où on ne sais où. Choqué par cet événement soudain, le Gryffondor ne s'était pas attendu, mais alors pas du tout à cela et il ne savait plus où donner de la tete face à cette soirée ratée. La voyant dans un tel état, le Lion lui tendit des kleenes, elle se sentait tellement mal qu'il était tout à coup, mal à l'aise !

Puis soudain, elle prit la parole, comme ça, sur un coup de tete peut-etre ou alors une trop grosse pression à gérer. Zeno ne savait pas, mais la voir dans cet état ne lui plaisait guère. En fait, il n'avait pas réellement l'habitude de passer pour le confident auprès des filles, il n'y avait surement que sa sœur qui lui confiait ses petits secrets et encore ! Quand ceux-ci étaient jugés pas trop importants. Alors etre là, face à quelqu'un qu'il ne connaissait pas et qui en plus semblait totalement perdu, il ne savait plus trop où donner de la tete.

"Bien sur, cela reste entre nous, c'est promis. Et saches que je ne suis pas du genre à trahir une promesse, oh non ! Alors compte sur moi. "

Sibelle se sentait tellement rassurée qu’elle pouvait désormais compter sur lui. Elle prit alors une grande respiration, essaya de sourire et essuyer avec le revers de sa main les dernières larmes qui lui restaient sur ses jours.

Bon, hum… Comment commencer alors ? Avant, j’étais une personne enjouée, qui ne pleurait pas à part pour la perte de ma grand-mère. Humm… Si tu avais de la misère à me communiquer avec moi, c’est qu’il s’était passé quelque chose avec un garçon, un homme en fait

sa voix commença à se briser.

C’était une belle journée, au bord de la mer ou j’allais depuis que mon père est disparu de la circulation. C’était mon refuge, enfin, c’était… Car un certain après-midi, j’y suis allé pour me reposer et j’aimais le bruit de la mer. J’avais laissé mon vélo au bord de la mer. J’aimais ça et le vent me faisait voler… Bref, j’aimais être dans cet environnement là. J’étais en train de prélasser sans aucune pensé quand….

Sa voix se cassa de plus en plus…

Quand un homme s’est présenté devant moi, il s’était présenté et moi comme une innocente, je lui avais fait une confiance aveugle envers lui. Il était gentil et très agréable à converser. Comme toi, c’était pour cette raison que je te fuyais, parce que cela me rappelais constamment LUI… Et moi comme une vraie tarte, je lui avais fait confiance, il m’avait emmené pour supposément voir des coquillages, dieu sait que j’aimais les coquillages, donc j’avais cru qu’il voulait me les montrer… Mais en faite, c’est plutôt le contraire.

Les larmes commencèrent à couler et fixa l’homme dans ses yeux comme pour s’apaiser pour être capable de dire la suite.

Il m’avait montré un coquillage et puis j’avais perdu son attention parce que j’étais contente de voir un coquillage, qu’il m’avait…. Embrassé. Et…. Ça s’est passé tellement vite tout ça….

Elle se leva dégoutée et alla sur le bord de la fenêtre pour prendre de l’air et prendre une pause. Elle s’encouragea pour dire le reste, c’était le gros morceau qu’elle devait dire. Elle se demandait si elle allait réussir. Elle essaya de trouver les mots pour le dire, pour ne pas que le jeune homme soit écœuré et en même temps, elle ne trouva pas d’autres mots pour exprimer l’horreur qu’elle avait vécu. Elle s’en alla alors proche de lui et s’assis à côté de lui. Elle sentait alors sa chaleur qu’elle se laissa se toucher. Elle lui rappelait alors sa mère. Tremblante, elle allait dire ce qui s’est passé cette journée il y a 3 ans, sans le dire à personne et ce sera une des premières à le dire et c’est ce soir qu’elle allait raconté son histoire triste.

Il m’a… Touché et battue. Je devais lui obéir sinon c’était une punition… Il m’a fait… Ce qu’on est censé de faire quand on aime quelqu’un… Et moi j’avais qu’une envie, de m’enfuir ailleurs. Quand c’étais finis, il était tout simplement partit en me laissant là, mes vêtements déchirés. J’avais alors perdu la confiance aux hommes. Le pire dans tout ça, ma mère n’est jamais mise au courant de cette histoire car elle avait beaucoup souffert dans sa vie. J’étais chanceuse d’aller dans une école pour fille, un collège si on veut. Je pouvais être normal et sans autant m’inquiéter. Les professeurs étaient uniquement les femmes. Donc, je pouvais être la Sibelle que j’étais et non ce que je suis. Quand j’ai reçu cette lettre, je devais faire plaisir à ma mère et me voilà ici. Dans mon enfance, je me cachais quand je voyais un garçon parce que j’étais gêné. Quand cette histoire s’est passée, ma mère ne m’avait pas remarqué ce changement et j’ai décidé de ne rien dire…. Et c’est en faite pour ça, que dans ma tête, tous les garçons étaient comme ça. Je n’avais pas conscience jusqu’à ce que je te connaisse, que tu pouvais être tout aussi gentil que mon agresseur mais que tu ne ferais pas cette chose horrible que moi j’ai vécu… Une chose est sure, c’est que je ne souhaite à personne. C’est une expérience traumatisante et qui va me rester longtemps en mémoire.

Elle se tourna enfin vers lui, et vit qu’il était troublé par son histoire. Qui serait insensible à l’histoire de Sibelle pour qu’elle ait une peur bleu contre les garçons. Pour la première fois de sa vie, elle pouvait enfin partager avec cette personne, au moins dire la vérité. Elle se sentait à la fois libérer et que sa peine pouvait être partagée et enfin être comprise. Elle essaya d’essuyer ses larmes avec ses mains mais elle devait prendre des tonnes de kleenex pour pouvoir mieux voir. Elle vit alors celui-ci peiné et se plain de lui avoir dit des choses affreuses à son intention. Mais il voulait comprendre et ça elle le comprenait très bien. Elle attendit alors qu’il lui dise quelque chose. Mais elle savait bien qu’il va essayer de digérer.

Je suis désolé... Mais maintenant… Tu me comprends… Enfin….

En attendant, elle alla s’asseoir et attendit que l’autre fasse signe quand il sera prêt pendant qu’elle tente en vain d’arrêter ses larmes qui encore une fois se transforment en déluge….

L'ambiance était assez étrange dans cet endroit, la Salle sur Demande avait été apparemment une bonne idée puisqu'ici la fillette se libérait sans complexes, ses larmes coulaient abondamment et même les kleenex ne suffisaient plus à stopper le torrent d'eau salée qui coulait le long de ses joues, Zeno était un peu peiné pour elle, mais là maintenant, il ne savait pas quoi faire du tout ! Plus il l'observait et plus il se sentait mal, il était là et il ne savait pas, mais alors pas du tout quoi faire ! Il se sentait de trop à ce moment-là. Entre quelques larmes la première année essayait de parler, le Gryffondor ne dit pas un mot et tenta d'écouter attentivement ce que la jeune fille tentait de parler.

Elle débuta alors un long récit et plus elle avançait dans son histoire et plus elle peinait à parler, cela se voyait, sa voix se brisait peu à peu et ses yeux se mouillait par l'arrivée de larmes. Soudain elle se leva en s'absentant quelques temps, Zeno tenta d'imaginer ce qui effrayait tant la gamine, mais rien de tout ce qu'il pensait n'était aussi affreux que la réalité, jamais il n'arriverait à penser à de telles horreurs. Comment quelqu'un pouvait réussir à subir une telle chose, une telle humiliation ? Ensuite elle revint vers Zeno, mais cette fois-ci elle vint se poser aux cotés du jeune homme et celui-ci tenta de la consoler par des petits gestes, des petits rien pour pouvoir l'aider.

Elle continua son récit et lorsqu'enfin elle ne parla plus, le jeune homme resta là, sans un mot tentant de digérer ce qu'il venait d'apprendre, c'était AFFREUX !

"Oui ... Je voie pourquoi tu est si distante. Mais, tu sais les hommes ne sont pas tous comme ça. "

Depuis un petit moment, Sibelle attendit au moins un signe de celui-ci. Il changeait souvent de signes sur son visage : passant de triste, en colère, en état de choc. Voilà, il le sait ce qui s’est passé. Ce n’est pas facile pour celui-ci qui a décidé de tout savoir et d’en digérer cette terrible histoire. Sibelle avait entretemps pris ce moment pour se détendre et qu’elle puisse maintenant respirer. Depuis qu’elle avait révéler, elle se sentait beaucoup mieux, mieux qu’avant. Elle n’avait jamais réalisé que la vérité est dure à dire mais AU combien soulage les cœurs meurtris comme dans le cas de Sibelle. Elle avait tenté de dire a mainte de reprise mais elle n’en n’avait jamais été capable de le faire jusqu’au bout. Le silence de son secret l’a rongeait à un point tel que s’en était inévitable. Mais voilà que le jeune homme a tout fait pour l’aider à s’en sortir qu’elle ne remercierait jamais assez pour lui avoir fait sortir de sa coquille et ainsi pouvoir avoir une nouvelle chance de vivre. Toujours vivre dans la peur lui fatiguait. Elle avait l’impression qu’elle était une personne âgée et sans entrain d’énergie.

"Oui ... Je voie pourquoi tu est si distante. Mais, tu sais les hommes ne sont pas tous comme ça. "

L’a sortant dans ses rêveries, le jeune homme lui annonça que les hommes ne sont pas tous comme ça. Du à son traumatisme, elle n’avait qu’une idée en tête : FUIR. Ça lui aura prit alors du temps mais elle a compris qu’elle a manqué sa chance auparavant. La confiance aux garçons est encore faible. Mais si elle prenait le temps et d’être moins naïve, elle pourra alors forger des amitiés avec les hommes comme lui présentement.

Je viens de me rendre de ça maintenant. Je n’ai jamais imaginé depuis mon abus qu’il en avait des gentils, je ne voyais que des méchants qui voulaient profiter de moi. Au moins te dire à toi m’a libéré 3 ans de silences. Je commençais à m’étouffer en dedans. J’ai encore la rage, mais je peux vivre avec ça. Sibelle serra ses poings que ses mains devenaient rouge. Mais je ne peux pas « varger » sur ceux qui n’y sont pour rien. C’est indescriptible comme sentiment, je suis tellement mélangé d’émotions, je passe pour heureuse d’avoir dit à quelqu’un, j’ai de la peine car j’ai été détruite et en colère car il m’a blessé intérieurement. Je ne sais pas si un jour je vais me sentir comme avant. Mais c’est clair que si un garçon m’aime il devra prendre du temps. Je ne sais même pas si je vais aimer quelqu’un comme lui m’aime…

Elle se tourna vers lui…

Toi tu es chanceux, il ne t’est rien arrivé. Tu peux aimer une fille sans avoir peur.

Elle prit alors sa main et le serra avec ses deux mains et lui montra son plus beau sourire qu’elle n’avait pas fait depuis longtemps. Soudain sans y réfléchir s’élança dans ses bras et passa ses bras autour du cou du jeune homme.

Merci… ohhhhh merci de m’avoir forcé à le dire, tu m’a vraiment aidé tu le sais ?

Elle se mit à pleurer dans ses bras, laissant toute peur de côté, elle pleura de reconnaissance pour l’homme qui ne voulait qu’en faite soulager la peine de celle-ci….

Les minutes s'écoulaient très lentement, comme si le temps s'amusait à rendre ce moment triste en un véritable calvaire et les personnes qui en subissaient les conséquences n'étaient autre que le Gryffondor de Zeno et la Serdaigle de Sibelle. Davantage la première année même dix fois plus, c'était un fait ! Le septième année était dans cette situation seulement en tant que confident, il était là, affalé parmi les nombreux coussins présents à écouter le dur récit de son interlocutrice, c'était vrai il peinait un peu à suivre la cadence de l'histoire mais c'était sacrement difficile de rester impassible face à la détresse de la petite nouvelle, même totalement impossible ! Imaginez-vous deux secondes à sa place, que feriez-vous ? Moi je vous voie bien totalement paniqué et ne pas savoir quoi faire, c'était à peu près cela pour Zeno. Il ne savait pas trop quoi faire, mais des situations comme celle-ci, il en avait déjà réglées et il n'allait pas démentir sa réputation cette fois-là, oh non ! Il allait la secourir cette petite !

"C'est vrai, j'ai de la chance qu'il ne m'est rien arrivé, je l'avoue. Mais tu sais quoi, à ta place j'agirais peut-être de la même façon, sûrement même, mais il y a un 'mais' ! Si tu continue à repousser tout les hommes, jamais tu ne pourra connaître l'amour, jamais tu arrivera à vivre quelque chose de si merveilleux. Alors méfie-toi, oh oui, méfie-toi ! Certains mecs n'en valent pas la peine, c'est moi qui te le dit ça ! Mais ne sois pas trop fuyarde face à eux, soit forte, imposes-toi ! - Zeno adressa un sourire réconfortant à la jeune fille avant de reprendre - s'il le faut, tu viens me présenter le gars en question et je lui fait passer un interrogatoire moi, t'inquiètes pas pour ça ! "

Riant à sa propre connerie, l'Italien se comportait presque comme un grand frère vis-à-vis de la gamine en face de lui. Mais la réaction de celle-ci fut brusque et il ne s'attendait pas à un à un tel remerciement.

Sans prévenir elle se jeta dans ses bras après lui avoir adressé un magnifique sourire. Elle fondit en larmes mais cette fois-ci on aurait dit des larmes de joie.

"Et ben ... Je ne pensais pas t'avoir aidé à ce point, mais j'en suis ravis ! "

N'essayant même pas de se dégager de l'emprise de la première année, il se sentit beaucoup mieux, il n'était plus aussi mal à l'aise qu'avant, oh non ! Il se sentait même important, la grande classe en somme ! Bon ok, j'en rajoute peut-être un peu là.

"Bon écoute ... Euh ... Comment tu t'appelle en fait ? "

Han ! La honte ! Il lui parlait depuis un bon moment maintenant et il ne connaissait meme pas son prénom, comment avait-il put commettre une telle erreur ? Moi je me serais sentie ridicule depuis un moment. Enfin bref ! C'est du Zeno tout craché ça !

"Bon écoute ... Euh ... Comment tu t'appelle en fait ? "

Oh… Euh… Excuse-moi… En disant d’une voix timide, toujours dans les bras de celui-ci...

Je m’appelle Sibelle, Sibelle Grown, mais tout le monde m’appelle Sib’. Et toi ?

mignon... On diraiit Zorro En éclatant de rire

Sibelle serrait tellement fort son ami qu’elle pensait qu’elle l’étouffait, qu’elle desserra de son étreinte. Elle vit qu’il avait l’air surpris de cette réaction soudaine de sa part.

Elle rougit de honte et puis elle se mit à tripoter sa main dans ses cheveux comme tic quand elle est bien nerveuse. Elle aussi était étonnée de sa réaction soudaine de vouloir serrer ce jeune homme créant ainsi pour elle-même la surprise. Il avait quelque chose en lui qui attira, ce n’était bien sur pas l’amour, car elle n’était pas encore prête, mais comme une nouvelle vie d’une amitié durable. Surtout quand on a dit des choses personnes dont elle a vécue et qu’il est le premier à le savoir. Cela prouve du courage et de la compréhension de sa part. Bien des gens fuiraient au moindre obstacle, l’a référant vers un professionnel de la santé. Étrangement, le jeune homme n’était pas comme ceux là, même qu’il aime aider les gens comme Sibelle, à se retrouver dans le droit chemin. Rouge comme une tomate, elle détourna son regard pour regarder quelque chose ailleurs. Elle ria intérieurement de cette situation tout à fait étrange, mais du admettre qu’elle était bien avec cette personne qui lui dégageait.

Elle vit alors qu’il était encore plus surpris quand Sibelle se mit à fredonner une chanson pour passer du temps… Elle l’a trouvait belle et c’était une chanson que sa mère chantait toujours et qui l’a toujours resté en elle.

Ma mère chantait toujours, la la la
Une vieille chanson d'amour
Que je te chante à mon tour
Ma fille tu grandiras
Et puis tu t'en iras
Mais un beau jour
Tu te souviendras à ton tour
De cette chanson-là

Il était un matelot
Qui pour gagner
Le cœur des filles
Leur promettait des jours plus beaux
Sous le ciel des Antilles
Bien vite elles lui rendaient les armes
Mais quand il repartait sur l'eau
Leurs larmes
Allaient grossir les flots

Ma mère chantait toujours, la la la
Une vieille chanson d'amour
Que je te chante à mon tour
Ma fille tu grandiras
Et puis tu t'en iras
Mais un beau jour
Tu te souviendras à ton tour
De cette chanson-là

Mais un beau jour le matelot
Fut tué d'un coup de couteau
Ensuite j'ai oublié les mots
Mais la fin je m'en souviens
Aussitôt qu'ils sont amoureux
Tous les hommes sont des matelots
Dans leurs yeux dansent des vagues bleues

Ma mère chantait toujours
Une vieille chanson d'amour
Que je te chante à mon tour
Ma fille tu grandiras
Et puis tu t'en iras
Mais un beau jour
Tu la chanteras à ton tour
En souvenir de moi
En souvenir de moi

Sa voix était très belle, on aurait dit une princesse. On aurait dit que c’était interdit de chanter comme cela, c’en était frissonnant. Quand Sibelle avait finit elle se mit à se frissonner ses bras pour chasser ses frissons que sa chanson lui procurait. Lui, elle vit qu’il en avait des larmes, c’était touchant de voir les garçons touché avec autant d’amour. Elle avait mit de l’amour dans son cœur et elle le sentait vraiment. Elle lui plaça une main sur sa main et lui essaya un larme qui coula sur sa joue...

Elle est belle cette chanson hein ? Ma mère chantait quand j'était enfant et elle me l'a chante encore...

Elle lui tendit un sourire.

Alors voilà enfin le doux prénom de cette jeune fille, Sibelle. C'était plutôt joli comme prénom il devait avouer.

" Moi c'est Zeno Rowle et on m'appelle soit Zen' ou Zeno. Pas trop de diminutifs pour moi. Par contre Zorro, il n'y a qu'une seule personne qui m'appelle comme cela, je prend ça pour un compliment. "

Le Gryffondor joignit son rire à la première année, il n'y avait que Hope qui prenait le soin de le faire passer pour un super-héros. Et c'était bien assez ! Mais bon, être mis en avant n'était pas plus mal, il ne manquait qu'à signer des autographes et hop ! Monsieur est au top de sa popularité ! Bon ok, c'est juste une blague, mais rigolez ! Franchement faites au moins semblant de rire s'il vous plaît, c'est pas vrai ça ? Juste des autographes je vous dit ! (comment ça je me fais des idées ? *paf*) Sortant de son délire, Zeno fut surpris d'entendre Sibelle commencer à fredonner une chanson et même de se mettre à chanter. Musicien dans l'ame il écouta silencieusement sans juger, il se mit même à fermer les yeux pour écouter les paroles, il ne savait pas ce dont tout cela voulait parler ni s'il y avait une morale, mais le ton de la chanson et la voix de la chanteuse étaient agréablement accordés. On aurait dit que cette chanson était faite spécialement pour elle, magnifique, voilà ce que c'était !

Emouvante. Voilà ce qui qualifiait le mieux cette chanson. Il y avait de l'amour dans ce qu'elle avait chanté, tout cela touchait directement le cœur de Zeno qui sentit les larmes naitrent aux coins de ses deux yeux et qui s'amplifiaient à chaque nouvelle phrase chantée. Et là. Lorsqu'elle s'arrêta de chanter une larme d'eau salée coula tout le long de sa joue, il ne pensait pas être si touché par si peu. Mais si ! Il sentit le contact de la main qui essuya sa larme coulée.

" Oui, elle est magnifique cette chanson. Mais dit moi, quelle est la morale de cette chanson ? "

Passant le revers de sa manche le Gryffondor essuya les quelques larmes qui résistaient une nouvelle fois au nettoyage de visage. Cela lui faisait bizarre d'être si vulnérable face à une simple chanson.

" Euh ... Sibelle, tu sais qu'il faut aussi aller dans la Grande Salle pour que tu fasse répartir dans une des quatre maisons de Poudlard ? "

C'était vrai. Ils étaient ici depuis un moment et Sib' n'avait pas de maison d'appartenance. Il fallait régler ce détail.

" Oui, elle est magnifique cette chanson. Mais dit moi, quelle est la morale de cette chanson ? "

La morale ? Monsieur veut la morale de cette histoire? Elle n’avait jamais vu venir cette question.

Euh, à vrai dire, je n’y avais pas pensé. Je chantais car je me prenais toujours plaisir à le faire voilà. Ou si tu veux avoir une réponse plus intelligente que ça. Je ne sais pas pourquoi ma mère me l’a chantait, peut-être que c’est parce que je suis sa fille unique pis elle veut me laisser un héritage et qu’elle veut que je l’a chante… j’avoue Zeno que je n’en sais rien. Finalement, ma réponse est pas mal évasive finalement…

Elle fit un faible sourire gênée mais se ravisa quand elle vit que Zeno avait juste une envie de rire…

Bon ok, j’ai parfois l’air ridicule que j’en ai l’air… Hey !

en riant de l'attitude de Zeno

Non mais pour qui il se prend, monsieur est bouffon. Humm ouais. Attend, il ne me connait pas encore ce p’tit monstre là ! Je vais lui montrer un jour MA façon. Je crois qu’il n’aimerait pas trop. En plus, j’ai déjà une idée, ohhhhh que oui !

Restant toujours dans les rêveries d’un supposant meurtre en série de façon humoristique, elle s’aperçue finalement que Zeno lui parlait et ce qui fit arrêter soudainement ses plans diaboliques.

" Euh ... Sibelle, tu sais qu'il faut aussi aller dans la Grande Salle pour que tu fasse répartir dans une des quatre maisons de Poudlard ? "

Aller dans une maison ?

Elle se demanda pourquoi être répartie, qu’elle vit alors l’écriture Gryffondor ancrée dans le logo de son manteau de sorcier.

Comme Gryffondor, Qui est sur ta blouse ?

Elle aimait ce nom, si elle pouvait appartenir avec lui, elle pourra alors le voir plus souvent, la confiance en Sibelle l’a rassura, elle était énervée et existé. Elle se rappela soudainement l’épisode avant son arrivé avec les Serpentards ce qui l’a tiraillait. Elle avait eu un mauvais accueil et ne voulait en aucun cas être réparti par cette maison là.

Je connais au moins une autre maison, mais je ne veux pas y aller. Les… Les Serpentards me font peur. Et je sais qu’il faut les éloigner le plus possible.

Elle frissonna en disant le nom ou le penser. Si elle s’en va dans cette maison. C’est le suicide assuré !

" Plaisir à chanter ? Oh c'est bien une telle chose ! C'est rare de trouver une personne avec ce plaisir, mais là je doit avouer que tu est un peu ridicule. "

Zeno sourit jusqu'à ce qu'il se prit à rire. Ce n'était pas moqueur, c'était davantage taquin. Il n'était pas méchant, c'était pour rire et puis Sibelle l'avait compris puisqu'elle se joignit à lui dans cette bonne humeur. Il s'aperçut alors qu'il y avait du changement, beaucoup de changement même en très peu de temps. La fillette n'était plus la petite fuyarde des hommes, mais elle parlait, souriait, riait même. Le Gryffondor la regarda d'un œil brillant de joie de vivre, il était heureux pour elle, il avait réussis à la décoincer, à faire en sorte qu'elle puisses s'ouvrir aux autres. Cela n'avait pas été facile, mais il avait réussis et en été même assez fier pour tout dire. Mission réussie !

" Oui, comme Gryffondor. Lorsque tu fais partie d'une maison tu a le droit et même l'obligation de porter les vêtements qu'on te donne qui sont alors aux couleurs de ta maison et inscrits par son nom. "

C'était une sorte de rituel à Poudlard. Chaque élève se devait d'être répartit par le Choixpeau dans une des quatre maisons présentes, c'était ainsi et cela ne changerais sûrement jamais ! Pour dire vrai, Zeno espérait que Sibelle soit elle aussi à Gryffondor, de cette façon il pourrait garder un œil sur elle plus souvent, mais il savait parfaitement que même si elle faisait partie d'une autre maison cela ne changerait rien au fait qu'il puisses la voir. Il était un exemple type du fait que les élèves, quel que soit leur appartenance à une maison, peuvent se mélanger très facilement. Le meilleur ami de Zeno avait été à Serdaigle alors bon, sachant qu'il se trouvait pratiquement tout le temps avec durant leurs années de scolarisation communes, il pouvait témoigner comme quoi il était facile de se mélanger avec les autres maisons. Tout cela pour dire que ce n'était pas si dramatique si Sibelle ne se trouvait pas à Gryffondor. Ils pourraient tout de même se voir.

" Ah oui ... Les Serpentard -Zeno grimaça en prononçant ce nom- je ne peux pas dire qu'ils soient dans mon cœur ceux-là, au contraire ! Mais ne t'inquiètes pas, ça m'étonnerais beaucoup que tu sois répartis dans cette maison. Chaque élève est répartis suivant son caractère, alors toi, non, pas possible ! "

Zeno était sur et certain de cela. Sibelle ne serait pas chez les Vipères.

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