Après la rencontre avec Drago

J’avais giflé Drago Malefoy devant toute l’école, qu’avais-je fait ? Pourquoi fallait toujours que ce qu’il me dise me blesse au point que je ne sache plus me contrôler ?

Je courais dans le parc à en perdre halène et mes larmes ne cessaient de couler le long de mes joues, je m’en voulais d’avoir était si faible. J’arriva près d’un banc et me laissa tomber à genoux pour poser ma tête où les gens prennent place d’habitude.

J’étais dans l’herbe avec ma robe en velours vert foncé, mais je m’en fichais. Je m’en voulais d’avoir était blessée par les paroles de Drago et je m’en voulais d’avoir dit qu’Alexander était moins beau que Drago car c’était faux Alexander était beau, bien plus que Drago ne le sera jamais.

*Je le hais ! Je le hais et je me hais ! Pourquoi je l’aime encore, pourquoi il me fait si mal, pourquoi ses paroles sont si froides ? Pourquoi ? Pourquoi ?*, me demandais-je en sentant soudain le froid de l’automne me caresser les joues.

Je ferai mieux de rentrer, me dis-je en essuyant mes larmes, j’essaya de me relever mais tout ce que je réussis à faire c’est de m’asseoir sur le banc.

Il faut que je présente mes excuses à Alexander, Drago je m’en fiche il a été si cruel et moi si idiote de lui dire que si j’avais était si médiocre pourquoi il était sortit avec moi, alors qu’il ne se souvient pas de ça…

Que pour lui, je n’existe même pas, pourquoi me fais tu tant de mal Drago Malefoy ? Alors que j’arrive presque à goûter au bonheur pour la deuxième fois.

Pourquoi arrives-tu toujours à me faire réagir quand tu es prés de moi que ça soit de la bonne manière ou de la mauvaise ? Pourquoi je…, pourquoi ?, me dis-je à haute voix et en sanglotant.

Alexander n'arriva prés de sa douce et tendre amie que longtemps aprés qu'elle eu disparu. En effet avant de venir à elle il avait dû déposer la retenue et les points en moins qu'il avait gracieusement accordé à monsieur Malefoy et ensuite il avait dû longuement la chercher.

Il était silencieux et lorsqu'il parla c'était d'une voix tendre mais ferme.

- Aelita, tu ne devrais pas rester dehors à une heure pareil. Tu vas attraper froid.

Il alla s'asseoir prés d'elle mais par respect pour son chagrin il ne la toucha pas.

- Je me suis inquiété de te voir partir ainsi...

Il la regarda par en dessous pour capter son regard et remarqua le sillon que les larmes avaient creusés sur ses joues... son maquillage avait coulé.

- ...Tu as pleuré. J'aurais dû tout de même lui enlevé plus de 5 points alors.

Avec précaution il passa une main sur les cheveux de la jeune fille, lissant leurs ondulations.

- Je n'aime pas quand tu pleures ma douce amie, mais je ne peux rien y faire... seul le temps te guerira je suppose...

Il resta un instant silencieux, sa phrase en suspens.

- Mais peu importe le nombre des mois ou des ans je serais toujours là.

Je n’entendis pas les pas d’Alexander et je sursauta en entendant sa voix, je n’osais pas le regarder droit dans les yeux. Je savais que je l’avais blessé…, j’avais aussi blessé Drago du moins physiquement. Alexander s’installa prés de moi et ne me toucha pas bizarrement, je compris que c’était pour mon bien, il savait ce que je ressentais du moins un peu. Il me regarda alors par en dessous et vit mes larmes que je n’avais même pas pensé à cacher ou à dissimuler.

Oui, j’ai… Tu as enlevé 5 points à Serpentard ?, lui demandais-je surprise en relevant les yeux pour croiser son regard.

Alexander avait glissé sa main sur mes cheveux et me lissait mes ondulations, il était si doux avec moi, j’eu alors un sourire triste en le regardant. Je posais délicatement ma tête sur son épaule pendant qu’il me parlait, je me sentais apaisée en sa présence.

Je me sens si bien avec toi, Alexander, je pensais que ce que me dirait Drago ne pourrait pas m’affecter mais je me trompais, il occupe toujours une place dans mon cœur. Je voudrais tant l’oublier, tourner la page une bonne fois pour toute et être enfin heureuse avec toi. Je suis déjà heureuse avec toi, mais je voudrais l’être pleinement sans penser à lui…, tu es ce qu’il mets arrivé de mieux Alexander et… Je suis désolée pour ce que je t’ai dit tout à l’heure, je ne le pensais pas, vous êtes aussi beau l’un que l’autre seulement tu as une beauté d’âme qu’il n’aura s’en doute jamais, lui dis-je en frôlant mes lèvres contre sa joue.

Alexander mit longtemps à répondre, plongé comme il l'était dans ses pensées plus ou moins lugubre. Son visage ne montrait rien, il était toujours aussi impassible qu'à son habitude.

- Ne te fait aucun soucis pour ce genre de choses ma douce amie, je n'ai aucune raison d'être vexé ou faché d'une comparaison non viable avec un serpentard.

Sa voix était égale mais le ton avec lequel il prononça le mot "serpentard" semblait plus âpre et plus lourd.

- ... Cependant j'aimerais que tu ne provoque plus la colère de monsieur Malefoy, n'oublie pas qu'il a un chien de garde très fidéle qui veut ma mort. Je ne voudrais pas que Myrielle voulant faire d'une pierre deux coups au lieu de me frapper moi s'en prenne à toi. Lucius Malefoy a tué ma tante et mon oncle... les Malefoys sont pourris jusqu'à l'os, pire sans doute que les Symphonies.

Dans l'obscurité on ne pouvait voir son regard caché par ses mèches brunes mis celui ci brillait d'une lueur suvage et déterminé, Alexander était le dernier Shinku, le dernier d'une longue ligné, il mourrait mais pas sans vendre cherement sa vie, il avait de longues années encore pour devenir un sorcier doué, il faisait tout pour ça, mais le sang d'autre, surtout celui d'Aelita, ne devrait plus jamais coulé.

Je voulais qu’Alexander soit heureux, je voulais le voir sourire, mais après ce qu’il c’était passé dans la Grande Salle, je me mis à douter de le voir une seule fois avec un sourire dessiné sur les lèvres.

Je sais que je n’aurais jamais dû réagir, mais malheureusement, je l’ai fait, il sait comment me provoquer… J’ai été stupide pardonne moi Alexander, lui dis-je en glissant ma main dans sa nuque.

Je voulais sentir sa chaleur, je voulais être prés de lui le plus possible et je voulais surtout oublier Drago. Ma main caressa alors doucement ses cheveux quand mes lèvres glissèrent pour lui effleurer le cou. Je voulais qu’il oublie Myrielle juste un peu, que nous restions à deux, mes gestes se firent alors de plus en plus tendre je ne savais pas vraiment ce que j’étais entrain de faire.

Il accepta les gestes tendres d'Aelita sans y répondre puis finalement il la prit dans ses bras l'attirant contre lui malgré leur positions respectives peu adaptés. Il prit ses lèvres avec les siennes et l'embrassa tendrement.

- Tout va bien maintenant, c'est finit.

Dit il sans qu'on puisse savoir si il parlait pour l'incident avec Malefoy ou d'autre chose... quand il était enfant il faisait souvent des cauchemard plein de têtes tranchés par une pièce malefique et là sa mère venait et le serrait doucement pour lui dire ces mots "tout va bien maintenant, c'est finit". Mais maintenant il était considéré comme responsable de ses actes, il ne devait plus être un enfant effrayé par des images malsaines.

Il resta longtemps immobile aprés ce baiser fougueux, il se contentait de respirer le parfum de Aelita et de la serrer contre lui avec tout son amour.

- Laisse moi rester comme ça un peu...

lui demanda-t-il, conscient qu'elle n'était pas forcement bien installé ici, par terre. Pourtant il avait besoin d'elle, bien plus qu'elle de lui...

Alexander me prit dans ses bras bien après mes baisers furtifs que je lui faisais dans le cou, je ne savais pas ce qu’il pensait à ce moment là et ça me troublait énormément. Drago avait été un peu plus démonstratif qu’Alexander, je devais prendre les devant avec lui alors que Drago semblait deviner comment j’allais réagir. Enfin ça remontait à si loin…, que j’embellissais peut-être la réalité, quoi qu’il en soit Alexander m’embrassa tendrement en me disant que tout allé bien et que tout était fini maintenant. Je n’en étais pas aussi sûr que lui, mais j’avais envie d’être dans ses bras de le sentir prés de moi et il me demanda de le laisser un peu comme ça près de lui.

Bien sûr, lui dis-je en souriant et en lui caressant doucement le dos.

Je fermais un instant les yeux pour sentir l’odeur d’Alexander, c’était une odeur fruitée différente de celle de Drago qui me rappelé l’odeur de la classe de Potions. Je m’étais toujours demandée d’ailleurs quel parfum portait le professeur Rogue, j’imaginé un mélange d’épices, un parfum peut-être plus doux que celui de son propriétaire. En tout cas le parfum d’Alexander était tout à fait à son image doux et exotique.

Il continua à respirer son parfum enivrant, laissant de doux baisers sur son cou et à la limite de sa nuque, des baisers si légers qu'on aurait pu penser qu'ils étaient formés d'ailes de papillons... Par nature il était doux avec les femmes, c'était sans doute ce qui lui causait tant de tracas. Il était chevaleresque, aimait faire preuve d'une bonne éducation sans faille et par dessus pensait qu'il était de son devoir de protéger l'être aimé.

Peu à peu ses baisers légers se firent un rien plus pressant et ils remontèrent jusqu'aux lèvres d'Aelita s'en emparant avec une tendresse inégalée. Puis brusquement il la serra plus fort, comme si sa vie en déêndait, il était tellement hanté par les fantômes de son passé, de son histoire, de sa famille...

Malefoy... si il le pouvait, si il en avait la force, peut être que lui aussi commetrait un crime, et pourtant dieu sait combien il en voulait à son grand père de lui avoir donné en héritage le lourd fardeau de son crime.

- Pardonne moi...

Dit il à Aelita, pensant s'être montré trop fougueux.

- Je ne sais pas si je suis capable de te protéger...

Je sentis le nez d’Alexander parcourant mon cou pour en humer le parfum, puis je sentis ses lèvres parcourir mon cou en laissant une emprunte sur celui-ci légère et transparente que personne n’aurait su déceler à part moi. J’aimais sentir la chaleur et la douceur d’Alexander, mais ses baisers se firent bientôt plus pressant et en remontant jusqu’à mes lèvres qu’il vient goûter par la même occasion. Je fermais les yeux pour goûter se nouveau baiser emprunt d’une passion que je ne connaissait pas chez Alexander, je me laissais donc emporter par celui-ci tout en lui répondant avec ferveur. Il me serra dans ses bras comme si son heure allait venir, je glissais de nouveau ma tête dans son cou et cette fois c’est moi qui me fis plus douce, l’embrassant à mon tour doucement et caressant sa nuque. Il me demanda alors de lui pardonner, chose que j’avais déjà fait, j’avais aimé le sentir si proche de moi.

Alexander je t’aime certes pas du même amour que tu me portes, mais je t’aime et si tu te sens incapable de me protéger ce n’est pas grave, lui dis-je en me redressant pour le regarder droit dans les yeux, je pris alors son visage dans mes mains et poursuivit, ce n’est pas pour ça que je t’ai choisi en tant que petit ami. Alexander tu es doux, affectueux et généreux, tu es quelqu’un d’extrêmement intelligent, dis-je en caressant doucement sa joue et c’est pour cela que je tiens à toi, lui dis-je en lui souriant