1er cours : Histoire d'un sport

Après son entrée, l’horripilante Stones fit la sienne. Pas le temps de s’asseoir qu’elle voulut répondre à la question du professeur. Ayant l’autorisation de parler, elle narra tout un texte sur les balais, ca avait pris 10 minutes. Dans la tête du jeune garçon, ca faisait ‘bla bla bla bla’ non stop. Allait-elle la fermer un jour ? Et bien non, car après entendu les réponses normales de Swann et de Diggory, membre de l'équipe de Poufsouffle, elle se cru encore assez maligne pour répondre. Cette fois-ci, ca prit un bon quart d’heure, ca devenait même assommant d’entendre la voix fluette de cette pipelette qui avait tenté, l’année passée, de séduire Malfoy. Et encore, ca ne lui suffisait pas, elle rectifia la réponse d’un de ses collègues masculins.

Comment pouvait-on en savoir autant ? A quoi servait le professeur ? Cette jeune impertinente devait avoir appris le cours de Quidditch par cœur. Isaac ne pouvait pas laisser le cours se dérouler de la sorte. Levant la main, il voulait dire son petit mot concernant le cours, et puis, pourquoi enseigner le Quidditch, le cours de vol de madame Bibine était là pour ça. D’ailleurs, ils l’avaient vu l’année passée.

Insistant en tendant bien le bras, assis droit sur son siège, Isaac fixait droit le corps translucide. *Par Morgan, elle va se taire la blonde ?* pensa-t-il assez fort mais pas au point de le dire à haute voix. Le professeur Binns devait être trop occupé à regarder son livre pour ne pas remarque le jeune Serpentard.

« Hem hem… » toussa-t-il pour se faire remarquer dans l’asssemblée d’élève.

Alexander écoutait le cours depuis le début mais n'étant pas grand grand fan de sport (et ce malgré son poste d'attrapeur de l'équipe de Poufsouffle) il ne particpait pas, il se contentait du fond de la salle d'écouter la douce voix de sa petite amie vers qui chacune de ses pensées étaient tournés.

Il consulta sa montre, le cours lui semblait une éternité, il avait hate qu'il se termine pour qu'il puisse aller lui parler et lui conter fleurette.

En attendant il restait qu'il se devait d'écrire le cours en vu d'un futur devoir... Il notait donc avec le plus grand sérieux tout ce qui se disait de sa belle écriture penché. De temps en temps il faisait des nota bene en japonais dans la marge pour se rapeller tel ou tel chose.

Il aurait bien aimé rapporter des points à sa maison, dernière au classement, mais il n'avait vraiment aucune idée de ce qu'il pourrait dire... dommage... vraiment dommage...

Il vit alors que Isaac se mettait à participer et une grimace qu'il ne cacha aps naquit sur le visage du jeune semi nippon. Il était persuadé qu'il faisait ça uniquement parce qu'il en avait marre que ce soit Serdaigle qui rafle tout... bah... Tant pis, il y avait des chances que la réponse soit intelligente tout de même, on ne pouvait enlever au préfet de Serpentard beaucoup de jugeotte dans tout les domaines.

Il soupira, s'apprêtant à noter la suite du cours, si devoir il y avait il esperait au moins la note maximal après tant d'effort d'attention ! Il aurait été si facile de se laisser bercer par la voix de sa bien aimée...

Par quel miracle, il ne le savait pas, mais le professeur ectoplasme lui avait donné la parole. Bon étant donné qu’il avait posé une question sur ce qu’il s’était passé en mille trois cent cinquante-sept, il était mieux d’y répondre avant qu’Isaac, à son tour, en pose une à monsieur Binns.

« Ce qu’il se passa en mille trois cent cinquante-sept n’est autre que l’assassinat d’un arbitre lors d’un match, du nom de Cyprien Yodel, je ne suis plus certain. Selon les écrits, il a été tué par un spectateur qui prit le risque de lancer son sort des tribunes, où d’autres personnes étaient certainement présentes. »

Etait-ce la bonne réponse ? Certainement. Un tableau qui était au Manoir Irving ne cessait de parler de Quidditch quand quelqu’un était dans les parages. Il faut dire, il avait été placé dans la salle de sport privée des membres de la famille et comme en dehors d’Isaac, les autres n’y allaient pas, il profitait de sa présence pour ne cesser de parler de ce sport.

Restant debout entre sa chaise et le bureau, il prit sa respiration pour demander à l’ectoplasme, qui professait depuis un moment à Proudlard : « Professeur, puis-je vous poser une question concernant le cours ? »

C’était osé, mais il le fallait.

Pendant que le professeur fantôme répétait la réponse d’Isaac, ce dernier remit en place dans a tête ce qu’il allait demander à Monsieur Binns. Après tout, peut-être qu’il refuserait de l’écouter pour poursuivre son cours, cours qui, vu la situation était donné par Stones, et non l’enseignant lui-même. Avant de lui donner la parole, le dégarni posa une nouvelle question sur le Quidditch.

« Avant de poser ma question, je vais répondre une nouvelle fois à la votre. Ces deux lois ont été décidées par le Conseil des Sorciers. La loi initiale était l’interdiction de pratiquer le Quidditch à moins de quatre-vingt kilomètres d’un village ou d’une ville. Ce décret fut rectifié en mille trois cent soixante-huit par le Conseil lui-même, précisant une distance supérieure à cent soixante kilomètre, et non plus quatre-vingt, de toute agglomération. » Pour être clair et précis, ca l’était. Dans le fond, ce tableau dans la salle de sport n’a pas servi à rien, par se présence, le jeune garçon avait retenu plus d’une chose sur ce sport, négligeant la partie pratique, car pour lui c’était un supplice que d’y jouer.

Alors répondre à la question c’était fait, maintenant à son tour d’en poser une : « Professeur, quand est ce que nous étudierons les grandes périodes de l’Histoire la Magie, traçant le développement de l’écart entre les communautés magiques et moldues ? ». Bien sûr, il n’allait pas faire passer les sang-de-bourbes avant sa lignée. « Comme l’intégration de la Magie, l’estimation et la reconnaissance des sorciers en Egypte ancienne ? La création de Poudlard suite à la méfiance des moldus envers notre société ? La révolte des gobelins dans les années mille six cents ? Deux ans après, la guerre des Géants ? », s’interrompant un instant, il devait passer pour un drogué d’Histoire, surtout concernant le Monde Magique. « Certes le Quidditch en fait partie mais… le professeur Bibine nous en a déjà enseigné l’histoire l’année précédente. », fit-il remarquer à toute l’assemblée.

Les mains, posées à plat sur le bureau, il resta droit, niant les regards portaient sur lui. Tout ce qu’il attendait était une réponse concernant les vrais sujets qui devraient composer se cours.

Cuthbert donna la parole à Mr Irving, qui s’empressa de donner la réponse à la question du cours avant de poser la sienne. Il trouvait cela un peu osé. Cela étant, il fallait reconnaître que la réponse en question était correcte. Puis il enchaîna directement sur sa question. Le professeur l’écouta d’un bout à l’autre, et il était sidéré. Un élève qui se permet de poser des doutes sur le programme d’un enseignant, qui n’est pas débutant loin de là qui plus est.

« Mr Irving, avant toute chose je souhaite valider votre réponse en accordant 5 points à Serpentard. D’autre part, au sujet de votre question fort surprenante je l’avoue, je vous réponds la chose suivante : Je suis professeur d’histoire de la magie depuis très longtemps aujourd’hui et jamais on ne m’a posé ce genre de question. Je sais donc parfaitement quoi vous faire étudier et quand. Ne vous inquiétez pas, pour les six années bien sonnées qu’il vous reste, vous allez en connaître des choses. Le quidditch est un sujet divertissant pour commencer, et vous ne l’avez certainement pas vu aussi en profondeur avec ma collègue. Vous avez du voir les règles du quidditch, quelques équipes et d’autres petites choses de ce genre. L’histoire du quidditch, comme son nom l’indique fait référence à l’histoire, et non au vol. Alors monsieur Irving, avant de poser une question, je dirai comme les moldus, tournez sept fois la langue dans votre bouche merci.

Nous allons donc continuer ce cours. En effet, nous savons maintenant que des limites de distance ont été instaurées pour la sécurité des sorciers. Nous arrivons encore à un autre personnage, Zacharias Loreyon. Qui veut nous en parler ? »


Isaac Irving : 7.5 pts. Aelita Stones : 0.5 pt.

Si ce professeur n’était pas translucide, Isaac lui aurait bien sauté au cou pour l’étrangler. Humilié ? Non pas du tout, il savait maintenant qu’il devrait faire preuve de patience. Boucle d’or s’était retournée sur lui, le regardant d’une manière qu’il n’apprécia pas du tout. Il préférait avoir des lacunes en la matière qu’être la lèche-botte du professeur récitant par cœur le livre de Kennilworthy Whisp, Le Quidditch à travers les âges.

Reprenant place sur son siège, il croisa ses bras sur le banc et posa sa tête dessus, préférant ne plus participer à ce cours absurdes et ennuyants dont Miss Je-sais-tout-bis avait la priorité pour répondre, faisant le cours elle-même.

C’était dur de ne pas vouloir participer, car la nouvelle question posée par le professeur ne lui était pas inconnue. *Zacharias Loreyon…* répéta-t-il dans sa tête en se projetant dans sa salle de sport où le tableau narrait à nouveau des histoires à ce sujet. Après un nombre infini de blablabla, les phrases se faisaient plus clair dans sa mémoire et enfin, il sut qui était ce sorcier.

Levant la main, il se dit que malgré ce qu’il avait demandé cinq minutes auparavant, l’ectoplasme ne pouvait pas l’empêcher de répondre. Droit sur sa chaise, il tenta de se faire remarquer.