Pensine musicale [PV Alister]

Alex était seul, il ressassait de vieux souvenirs dans son esprit, couché dans son lit, silencieux et morne. Il pensait à beaucoup de choses, à sa mère, à son père, à sa tante décédé avant qu’il ne l’ai connu. Comme toujours lors des matins suivants un cauchemar il voyait en boucle la même scène : une tête coupée, puis une autre.. le tout à la hache…. Et quelque part non loin deux yeux bleu pâle et une chevelure rousse encore courte.

Immobile il repassa une nouvelle fois le film de ses souvenirs dans son esprit, combien de fois avait il vu cette scène ? Un milliard peut être, et il ne comprenait toujours pas ce qui clochait… Et puis, il y avait ce message reçu l’an dernier et lui disant de ne pas se mêler de certaines affaires… Il y avait trop de choses bizarres dans sa vie.

Il sortit sa pensine en forme d’œuf de sa poche et l’ouvrit, il prit de sa main libre sa baguette qui se trouvait se sa table de chevet et tapota sa pensine, apparut alors son moment tant aimé, celui de la danse avec Myrielle, à l’époque ils étaient amis et Myrielle ne voulait pas le tuer. Il posa la pensine à côté de lui et il agrandit encore l’image et il regarda celui qu’il était et Myrielle danser comme on regarderait le faire une ballerine de boite à musique. Le sommeil ne venait pas bien qu’il ai décidé de sécher son entraînement de Quidditch pour se reposer. Il fut tenter de se lever et de descendre dans la salle commune mais la seule idée d’être dans une salle emplie de monde lui paraissait insoutenable. Il resta couché, personne ne se soucierait de son absence, il faudrait déjà qu’elle soit remarqué. Tout à l’heure si ça ne passait pas il demanderait à Koyubi de le soigner, il n’avait pas envie d’aller à l’infirmerie alors que comme pour la petite Roze sa maladie était dans son esprit, si il soignait l’esprit il soignerait le corps.

Il continuait à fixer les images de ses souvenirs, elle était tellement gentille à l’époque, et pourtant elle avait fini à Serpentard. Il s’était promis de l’arracher des griffes de Nathan et c’était Isaac qui le faisait, il en venait à se demander à quoi il servait. Il avait voulu trouver une autre « princesse » mais ça n’avait rien donné de bon et maintenant, bien qu’il se dise qu’il devrait vraiment s’investir dans une nouvelle histoire d’amour, il hésitait, par peur de se sentir encore inutile. Et pourtant ce n’était pas les tentations qui manquaient… Poudlard ne manquait pas de jolies blondes (voir même de jolies filles tout court), mais il voulait se faire séduire plus que séduire. Il pensa à Lavande et eu un fin sourire, il ne savait pas où cette histoire là en particulier le ménerait, peut être à rien, il verrait bien. Il avait envie de se laisser porter par les événements comme son esprit se laissait porté à cet instant par la musique issu de la pensine.

[514 mots]

Alister avait passé des heures à la bibliothèque pour un de ses devoirs sur les Forces du Mal, il ne s’en sortait pas, pourtant ce n’était pas faute d’y avoir plongé corps et âme et de s’y être acharné comme un damné. Alister n’avait pas revu son jeune et beau préfet depuis qu’il était tombé sur des Serpentard dans le parc de l’école et qu’il c’était senti tellement mal dans sa peau ce jour là. Il faut dire qu’il ne sentait pas la rose, à cause de l’herbe dans laquelle, il c’était vautré et la pluie qui n’avait rien arrangé à tous ses malheurs. Alister pensait aller voir l’entraînement de l’équipe de Quidditch pour voir le bel attrapeur de l’équipe faire son œuvre et pouvoir ainsi l’admirer dans toute sa splendeur. Malheureusement, il comprit dés le début du match qu’il ne viendrait pas, pourtant il resta là et fini par somnoler dans les gradins. Il fut réveillait par des ricanements, quatre filles étaient autour de lui et s’afféraient à lui faire des nattes, il écarquilla les yeux de stupeurs surtout quand celles-ci lui dirent.

Tu es plus jolie comme ça !

Alister n’osa rien rétorquer, il se leva et parti, mais très vite il vit que les jeunes filles étaient entrain de le suivre, il jeta un œil à leur robe et comble de la malchance, elles étaient toutes à Poufsouffle. Il se mit alors à courir le plus vite qu’il pu pour les semer, au détour d’un couloir, il pensait que c’était gagné quand l’une des fillettes s’écria :

Il est là-bas !

La course reprit alors, Alister n’en pouvait plus de courir, il aperçu alors le tableau de la salle commune, il arriva et fini par donner le mot de passe. Mais les jeunes filles avaient gagnés du terrain, pendant qu’il cherchait à récupérer son souffle pour pouvoir déclamer le mot de passe correctement. Une jeune fille plus rapide que les autres lui sauta sur le dos, elle calcula mal son coup et vint frapper dans le nez d’Alister qui se mit à saigner. Il détacha lentement les bras de la jeune fille et la fit s’asseoir sur un des fauteuils de la salle commune. Puis, il reprit sa course, cette fois dans les escaliers qui menèrent aux dortoirs des garçons, il s’arrêta à la troisième et y entra s’en frapper. Le jeune blaireau ne se soucia pas de savoir si il y avait quelqu’un ou non, tout ce qui lui importait c’était d’échapper à ses folles furieuses, qui tentaient de le travestir.

*Je veux bien que je ressemble à une fille mais tout de même, il y a des limites*, se dit-il en collant son dos contre la porte du dortoir et en se laissant glisser tout du long. *Et en plus, je n’ai même pas su voir l’entraînement de monsieur Shinku*, soupira-t-il en ramenant ses genoux contre sa poitrine pour y loger sa tête.

Alister releva alors la tête sentant que quelque chose de chaud était entrain de couler de sa région nasale. Rien de dramatique juste un mince filet de sang qui allait s'arrêter d'ici peut, Alister n'avait jamais fait de grandes hémorragies, un peu d'eau froide et ça passera.

[537 mots]

Alexander leva la tête, il vit Alister Summerby qu’il reconnut aussitôt à ses traits assez particulier et exotique. Il ferma la pensine d’un mouvement brusque et il se leva rapidement. Il ne tenait pas à montrer ses souvenirs à n’importe qui, même pas à un camarade de sa maison. Alex était bien trop suspicieux de nature pour ça, et puis en plus la seule fois où il avait parlé au jeune homme celui ci n’était pas exactement dans une posture « convenable » bien que le préfet de poufsouffle n’est jamais su ce qui s’était passé exactement ce jour là. Il soupçonnait un mauvais coup des serpentards mais il y avait des moments ou la passivité de ses camarades le fatiguait. Si alister le lui avait dit il aurait enlevé des points aux coupables et on n’en aurait plus parlé (quoi que…).

Il s’approcha du garçon et vit qu’il saignait et il alla sans un mot chercher la boîte pour les premiers secours.

- Ne bougez pas monsieur Summerby, il faut que vous penchiez la tête je vais vous soigner.

La lassitude et la fatigue se lisait sur les traits du préfet mais il faisait toujours son devoir jusqu’au bout, il ouvrit la mallette et en sortit le nécessaire et après avoir nettoyé le sang il plaça un coton prévu à cet usage.

- Voilà, d’ici quelques minutes vous pourrez l’enlever. Puis je savoir ce qui s’est passé cette fois ci ? Quelqu’un vous a encore ennuyé ? Je suis votre préfet si je peux vous aider il faut me le dire.

C’était en quelques mots le résumé de la pensée de Alex, il ne voulait qu’aider le garçon. Mais si il avait des ennuis d’ordre relationnel il fallait d’abord qu’il lui en parle. Etre préfet n’était pas être devin et il faisait après tout ce qu’il pouvait pour aider… en plus si serpentard était encore responsable (Alex ne pouvait pas savoir que ce n’était pas le cas) il se ferait une joie d’enlever des points aux verts et argents. Ceux ci le méritait bien, il ne voulait pas que cette année encore ce soit eux qui gagne la coupe, malheureusement Alex était trop droit pour leur en enlever arbitrairement comme eux le faisait. Etre honnête avait souvent des contrepartie gênante, perdre la coupe en faisait partie, mais lorsqu’ils méritaient une punition il fallait la leur donner sinon ils allaient toujours se croire tout permis.

- Je sais que les serpentard n’aiment pas notre maison mais il ne faut pas se laisser faire.

Alexander se releva et tandis la main à Alister pour qu’il fasse de même.

- Venez, nous allons nous asseoir le temps que votre hémorragie se calme.

Il lui indique son lit et y prit place aussi, au passage il rangea la pensine en forme d’œuf dans son placard, puis il tourna ses yeux bleus foncé vers Alister et attendit sa réponse se demandant ce qu’il allait répondre mais après tout c’était peut ^tre moins grave que ce qu’il imaginait même si le quatrième année semblait sortir d’une course poursuite l’ayant obligé à se réfugier dans un dortoir qui n’était pas le sien.

[526 mots]

Alister releva la tête en entendant une voix masculine lui adresser la parole. Ses yeux s’écarquillèrent quant il reconnu le préfet de sa maison, il se mit alors à rougir subitement. Le jeune préfet lui dit alors de ne pas bouger et de mettre sa tête en arrière, ce qu’Alister ne fit pas. Car il savait que ce n’était pas bon de faire ce genre de chose. Alister n’avait pas souvent eu de saignement de nez, mais le peu qu’il avait eu, l’avait conduit à l’infirmerie de son école primaire. Où l’infirmière – moldue- lui avait dit qu’il n’y avait rien de plus mauvais que de faire ce genre de chose. Alister vit alors le jeune préfet s’agenouiller devant lui et lui laver délicatement le nez puis lui mettre de la ouate hémostatique. Le jeune préfet lui dit alors que les Serpentard n’aimaient pas leur maison mais que ce n’était pas une raison de se laisser faire. Alister regarda Alexander Shinku avec un certain étonnement, il était assez déconcerté par les paroles du jeune préfet de Poufsouffle.

Cette fois, il ne s’agissait pas de Serpentard, dit-il en rougissant quelque peu. Il s’agissait seulement de jeunes demoiselles qui voulait s’amuser, rien de ben grave, j’en ai l’habitude, dit-il en souriant au préfet.

Le préfet l’invita ensuite à prendre place sur son lit, comme si Alister n’était pas encore assez mal à l’aise. Il devint alors rouge pivoine, mais Alexander eut raison de lui dire de s’asseoir, car à peine fut il debout que la tête lui tourna. Il arriva de justesse jusqu’au lit, et y prit place délicatement, tellement il avait peur de froisser les draps.
Je suis désolé de vous déranger ainsi, surtout pour une petite bêtise, mais comprenait bien que ce n’est pas tout les jours évidents pour moi, d’avoir un visage tel que le mien. Pour très peu, il est synonyme de beauté, pour beaucoup il est synonyme de moquerie, dit-il en baissant les yeux.

Alister avait toujours vécu cela durant son enfance, des jeunes gens le traitait comme quelqu’un de différent, certain enfant trop curieux lui demandait si il n’était pas comme les escargots.
Elle voulait juste me faire des nattes, pour que je ressemble un peu plus à une jeune fille, c’est de leur âge, répondit-il en souriant.

Alister n’était pas rancunier et il tiqua quand le préfet de sa maison, lui dit qu’il ne fallait pas se laisser faire.

Je me défends avec ma seule véritable arme, monsieur Shinku, c’est-à-dire ma voix, je n’aime pas les duels à la baguette et encore moins ceux des poings. Je n’aime pas non plus venir vous raconter tous mes malheurs, car vous avez d’autres chats à fouetter. Je vous parle et vous vouvoie ce n’est pas pour faire joli dans le décor, c’est juste qu’on m’a apprit que le respect commence avec le vouvoiement. Et que la franchise et l’intimité née avec le tutoiement, hors qui est donc est plus intime qu’un ennemi ou un ami, un ennemi c’est comme un ami on doit tout connaître de lui afin de le battre à se juste mesure. C’est ce que nous devrions faire avec Serpentard, les connaître d’avantage afin de les battre le moment venu, allez au match monsieur Shinku, observez leur tactique durant leur entraiment. Je ne joue pas au Quidditch monsieur mais j’observe régulièrement et je vois toujours la même tête qui assiste au entraînement de l’équipe de Serpentard, dit-il en gardant toujours les yeux rivés sur le sol.

(581 mots)

Alexander écoutait avec attention ce que lui disait Alister bien qu’il ne fut pas d’accord sur tout avec lui, notamment sur le vouvoiement. Pour lui respecter quelqu’un ce n’était pas le vouvoyer, Alex vouvoyait beaucoup de gens qu’il ne respectait pas comme Rogue, Malefoy, Stones, Symphonie et d’autres. La liste était tellement longue qu’il ne pouvait même pas la faire de tête, il faut dire aussi qu’il n’aimait pas grand monde et qu’il se respectait lui avant toute chose.

- Je ne trouve pas que votre visage soit si féminin que ça, au japon beaucoup de garçons sont comme ça, c’est juste que les européens trouvent les traits durs à la Drago Malefoy plus viril, c’est tout. Personnellement je trouve ça un peu idiot même si mon père est de ce genre là aussi. Vous allez rire mais même si je me moque des serpentards mon père est grand, blonds et aux yeux bleus, un peu comme Lucius Malefoy.

Puis il corrigea :

- Mais mon père a les cheveux courts et surtout c’est un moldu. Et point d’orgue final pour les dissemblances : il est très gentil. Il obéit en tout points à ma mère.

Il tentait en lui parlant de lui de mettre Alister en confiance car il le sentait mal à l’aise. Ensuite seulement il revint à la lutte pour la coupe, sujet au combien passionnant pour le jeune préfet qui soutenait de toutes ses forces sa maison.

- Je n’ai pas besoin de surveiller le jeu des autres joueurs, je m’entraîne juste beaucoup. D’ailleurs je n’ai pas été à l’entraînement ce matin parce que j’étais trop fatigué. C’était mon tour de faire la ronde de minuit et je ne me sentais pas de me lever à 7 heures. J’espère que mes coéquipiers ne m’en voudront pas trop, de toute façon Cédric est tout à fait apte à me remplacer si il y a besoin d’un attrapeur pour tester des figures.

Alex se laissa tomber en arrière sur le lit, il était tellement fatigué…

- A propos, vous avez terminé le devoir de défense contre les forces du mal ?

Il ne se releva pas pour le demander, il regardait le plafond. Il n’avait pas terminé ce fichu devoir parce qu’il avait aidé Roze à faire le sien, le voilà bien… si il ne finissait même pas ses devoirs comment voulez vous qu’il gagne des points pour sa maison ! Puis ses pensées volèrent vers les jeunes filles, en fait ses pensées volaient toujours vers les jeunes femmes. Il ne savait plus trop où il en était, il voulait une petite amie mais la seule qui lui venait à l’esprit même si il l’aimait beaucoup elle ne semblait pas faites pour lui… Les femmes même jeunes étaient trop compliqués pour le sexe opposés, il ne savait pas si il était capable de refaire une tentative.

- Hum… rien à voir mais est ce que vous trouvez que je vais bien avec la jeune fille qui m’accompagnait au bal ?

Il suffisait de poser la question à une personne neutre ! Voilà une idée qu’elle était bonne !

[519 mots]

Alister écouta avec une grande attention Alexander, avant tout parce que c’était son préfet, mais aussi parce qu’il lui parlait d’égale à égale. Il lui dit que son visage, ne soit pas si féminin et qu’au Japon beaucoup de personne était comme lui. Alister le savait vue que son grand père maternelle était asiatique, il n’avait vu que des photos de lui, Alister avait même vue une photo de lui quant il a dû entrer sous les ordres de l’armée impériale. Le jeune Poufsouffle tenait beaucoup de son grand père sauf que lui avait toujours une natte et qu’il avait les cheveux noirs. Il aurait seulement voulu mieux le connaître, mais le vieil homme n’acceptait toujours pas de revoir sa fille, il était veuf bien avant la naissance d’Alister.

Je ne connais pas monsieur Malefoy, j’avoue en avoir beaucoup entendu parler, mais je ne le connais pas plus que cela. Je suis d’origine moldue, personne dans ma famille mis à part moi n’est sorcier, enfin c’est ce que je crois, car il se peut que mon grand père en soit un, mais comme il n’adresse plus la parole à sa fille, dit-il en détournant le regard. Mon grand père est d’origine Chinoise, il a servit sous l’ordre de l’empereur pendant des année dans l’armée impériale, puis il a dû épouser ma grand-mère, il eut deux fils et ma mère. Il ne voulait plus rester en Chine donc ils sont partis tout les quatre pour le Japon, ma grand-mère n’a pas supporté le voyage et elle est décédée d’une fièvre dont j’ai oublié le nom. Une fois arrivé au Japon, mes oncles ont apprit qu’il était en guerre, alors ils sont partis s’inscrire à l’armée, car il n’y avait pas de meilleure école, ma mère ne les a jamais revu en vie. A l’école où elle étudiait, un jeune homme anglais est venu enseigner sa langue et elle est tombée amoureuse de lui, elle a écrit une lettre à mon Grand-père pour lui dire qu’elle partait et depuis ce jour, elle lui écrit régulièrement. Mais mon Grand-père refuse toujours de répondre à ses lettres, il a apprit ma naissance, il sait que j’existe ma mère comptait beaucoup sur moi pour le faire revenir vers elle, malheureusement, ce ne fut pas le cas…

Alister se rendit compte qu’il était entrain de parler de lui et rougis, ça avait été plus fort que lui, il n’avait pas voulu se confier, mais les mots étaient sortis d’eux-mêmes.

Je suis navré, je n’aurais pas dû vous parler autant de moi, vous n’en avez s’en doute que faire de cela, mais c’est parce que vous aviez dit que beau nombre de japonais ont ce type de visage, ils sont androgynes. Ma mère me dit souvent que je ressemble à mon grand-père excepté qu’il est plus vieux maintenant et qu’il a toujours une natte qui lui arrive à la moitié du dos, c’est un signe de respect et d’honneur pour un soldat impériale. Dés qu’on lui coupe sa natte, il est déshonoré et il doit quitter la cours, mon Grand-père, n’a jamais été déshonoré par l’empereur de Chine de l’époque. J’aurais aimé le connaître à cette époque, j’ai lu beaucoup de livre, concernant l’histoire asiatique et j’aime leur coutume, dit-il en regardant Alexander et en lui souriant. Je suis sûr que votre père est très beau, moi je n’ai que la couleur de cheveux de mon père, sinon le reste vient de la famille de ma mère, même les yeux sont ceux de mon grand-père, lui avoua-t-il en continuant de le regarder.

Le jeune Blaireau entendit alors son préfet parler du match de Quidditch, il lui dit qu’il n’avait pas assisté au match car il était très fatigué et qu’il aurait espéré se reposer un peu plus.


Je…, je vous dérange alors, dit-il en se levant précipitamment, quand le jeune homme lui posa une question à laquelle il ne s’attendait pas.

Il lui demanda comment il trouvait la jeune fille qu’il avait invité au bal et si il allait bien ensemble, Alister resta un moment silencieux, puis il se rassit et se tourna pour voir le visage d’Alexander.

Monsieur Shinku, vous êtes très bonne élève et quelqu’un de douer en sport, vous êtes aussi préfet de votre maison, vous pouvez avoir bien des filles à votre bras. D’après ce que j’ai pu voir et entendre pendant le bal, il me semble qu’elle soit le contraire de vous et les contraires s’attirent irrémédiablement. Je vous conseillerez donc ceci, même si ça ne répond pas à votre question, gardez vos distance et ne la faite pas souffrir inutilement, parce que vous avez souffert… Je trouve miss Brown charmante, c’est un excellente élève à l’esprit quelque peut farfelu, mais elle est très attachante. Je ne la connais quand classe, malheureusement et je pense qu’elle ne m’a jamais remarqué durant les cours ou ailleurs…, même si ça me fait de la peine de dire cela de Miss Brown vous méritez mieux monsieur Shinku. Je veux dire par là, qu’il faudrait vous trouver une jeune fille de la même trempe que vous et la seule qui me vienne à l’esprit pour le moment est Miss Granger, dit-il en baissant les yeux et en rougissant.

Le jeune Poufsouffe regrettait déjà d’avoir tant parlé, lui qui était d’habitude réservé, mais il ne savait pas ce qu’il se passait avec son préfet, il parlait comme pour combler un vide… Oui, Alister avait peur que son anxiété à lui parler se remarque donc il parlait pour ne pas que cela se voir, mais il redoutait maintenant la réaction de son préfet.

[935 mots]

Alexander ne répondit pas immédiatement à ce que lui disait Alister sur mademoiselle Brown, il trouvait ça un peu facile comme raisonnement. Bien sûr Alex avait un égo tellement enflé qu’il rentrait à peine dans la chambre mais en même temps sortir avec une fille envié n’était pas la solution… Il n’y avait qu’à voir sa précédente histoire. En plus, il n’avait rien contre miss Granger, mais celle ci n’était pas blonde. Ok, Lavande non plus au naturel, mais elle s’était fait des mèches qui lui allaient très bien ! Tout à ses pensés il réalisa que si l’avis de monsieur Summerby le révoltait à ce point c’est que… il avait déjà des sentiments pour Lavande Brown. Il sourit et prit enfin la parole :

- Excusez moi, je sais que je vais vous paraître très futile car après tout c’est moi qui vous ai posé la question mais… je pense que vous avez tord. Miss Granger est très intelligente et vaux sans doute mieux que mademoiselle Brown et son mauvais caractère, mais je crois…

Il s’arrêta et regarda fixement le plafond un moment. Il avait sa réponse, il n’arrivait seulement pas à la formuler.

- Je crois que je suis amoureux de mademoiselle Brown, et que ma question était stupide. Je cherchais à fuir vers autre chose. Je suis navré que vous en ayez fais les frais, je suis souvent en pleine réflexion ces derniers temps.

Puis il sourit à Alister.

- Pour en revenir à nos familles, je ne ressemble pas vraiment à mon père non plus, j’ai juste la couleur de ses yeux et un visage qui ne soit pas trop typé japonais.

Disait il parce qu’on voyait quand même qu’il avait les yeux légèrement bridé et des longs cils de filles. Mais son caractère affirmé était résolument masculin et personne ne pouvait nier sa virilité.

- Je ressemble plus à ma mère et à mon grand père maternelle, comme quoi nous avons beaucoup de points communs. Mon grand père est en prison pour avoir tuer un couple qui avait eux même tuer ma tante, je n’avais qu’un an quand il a été enfermé et je ne l’ai jamais revu depuis. Mais mon grand père est très attaché à ma mère contrairement au votre. C’est vraiment dommage que vous ne le connaissiez pas, vous auriez peut être dut lui écrire, pour l’attendrir, non ? Enfin, je me mêle de ce qui ne me regarde pas.

Ses pensées volèrent une fois de plus mais cette fois en direction de son grand père, il n’avait dans son esprit qu’une seule image de lui, une photo de son jugement qui avait marqué le jeune Alex. Plus vieux il était tombé en cours de français sur une photo de Victor Hugo et cette image du poète et écrivain français lui avait rappelé son grand père. Les deux hommes avaient des cheveux blancs et une barbe de même couleur qui leur donnait un aspect vénérable et surtout ils avaient tout les deux dans leur regard la tristesse inconsolable d’avoir perdu fille et gendre.


[511 mots, désolé pour le retard, avec les passages à vide que j'ai essuyé je l'avais totalement oublié]

Alister ne c’était jamais vraiment confié à quelqu’un, il considérait donc le jeune homme comme digne de recevoir, ses propos. Le jeune préfet lui dit alors tout d’abord en s’excusant qu’il allait lui paraître très futile car après tout c’était lui qui lui avait posé la question mais…, il ajouta qu’il pensait qu’Alister avait tord. Que Miss Granger était très intelligente et qu’elle valait sans doute mieux que Miss Brown et son mauvais caractère. Puis, il ajouta qu’il était amoureux de mademoiselle Brown.

*Alors pourquoi m’avoir demandé ce qu’il ressentait pour elle ?*, se demanda le jeune Poufsouffle en regardant son préfet.

Mais le jeune Capitaine de l’équipe de Quidditch de Poufsouffle reprit il dit que sa question était stupide, qu’il cherchait à fuit vers autre chose. Il continua en lui disant qu’il était navré qu’Alister en ai fait les frais, qu’il était souvent en pleine réflexion ces derniers temps.

- Ce n’est rien je comprends, lui dit-il en lui rendant son sourire. Et puis comme je l’ai dit tout à l’heure Miss Brown est une charmante personne.

Alexander poursuivit en parlant de sa famille, le jeune Poufsouffle appris alors que le grand-père maternel de son préfet était en prison pour meurtre. Alister sentit son cœur se resserrer dans sa poitrine évidement ça n’avait rien avoir avec son histoire, lui son grand-père refusait de le voir. Puis Alexander revint sur l’histoire d’Alister et lui dit qu’il aurait peut-être dû lui écrire pour l’attendrir.

- Je l’ai fait, une fois lors de mes huit ans, en cachette de ma mère, la lettre met revenue déchirée dans l’enveloppe, je n’ai rien dit à ma mère pour ne pas lui causer plus de chagrin qu’elle n’en a déjà eut, lui dit-il en baissant la tête. Mon grand-père est têtu et il ne cédera jamais, vous votre grand-père vous aime et vous pouvez encore aller le voir non ? Vous pouvez encore lui poser des questions sur sa vie, moi c’est ça qui me manque tant, j’aurais aimé connaître mes ancêtres, ma mère, ne sait que me parler de mes oncles et un peu de mon grand-père mais elle ne connaît pas tout. Car une Chinoise ou une Japonaise, ne doit jamais poser de question aux hommes, elle doit rester silencieuse et respecter l’homme de la maison afin de sauvegarder son honneur, dit-il en baissant la tête. Mais je vous ennuie sûrement, je ferais mieux de vous laisser, les jeunes filles doivent être partie maintenant, en tout cas je suis content d’avoir fait votre connaissance Monsieur Shinku, dit-il en s’inclinant légérement.

[HJ: désolée également pour le retard de 20 jours]