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Ξ Sujet: Re: Vieille connaissance... [PV Apophis Sykes] Ven 10 Aoû - 16:58 | |
| [HJ : première partie du sujet en fin de première page ]Apophis criait lui aussi de douleur et de peur. Il n'avait toujours pas retrouvé sa baguette et à présent les loups-garous se le partageait, passant entre les pattes de l'un ou de l'autre, son ventre raclant dur contre le parvis de la ruelle.Ce n'est que lorsqu'il se retrouva projeté contre le mur qui avait failli le sauver qu'il vit le précieux petit objet. Il avait roulé dans un coin, coincé dans la rainure entre le mur et le sol.Apophis poussa sur ses jambes en un dernier et ultime saut en avant. Retombant lourdement sur le bitume, il tendit une main crispée afin de s'en saisir. Ses doigts se refermèrent brusquement sur sa baguette et il la serra de toutes ses forces tandis qu'il tâchait de se dégager de l'emprise de ces monstres.Roulant dos au mur, il tâcha de se redresser en vitesse tandis que les loups-garous, souriant à travers un rideau de bave, s'avançaient lentement vers lui.
Deux d'entre eux se saisirent de ses jambes et Apophis glissa sur le sol sans forces, sa tête tapant durement contre le pavé. Sonné, épuisé, il s'abandonna à ses agresseurs, incapable de faire le moindre geste. Jusqu'à ce que..."EXPECTO !!".Un puissant jet de lumière s'échappa de sa baguette coincée sous son ventre. Dans un dernier élan de lucidité et de courage, l'Auror avait réussi à lancer son sort.Ce dernier s'activa et il fut brutalement projeté dans les airs à une vitesse vertigineuse, échappant ainsi à ses agresseurs. Les loups-garous poussèrent des glapissements de surprise et de rage, certains lévèrent leurs pattes afin de l'attraper mais ne parvinrent pas à le ramener à la terre ferme. Le corps de Sykes allait trop vite et partait trop loin...Apophis avait calculé son coup et espérait, qu'à défaut de le faire se briser la nuque à quelques mètres de là, il le raménerait sain et sauf sur le toit de l'immeuble.Et par un prodigieux miracle, le jeune homme fut exaucé. Il dépassa la rambarde de la bâtisse, planant encore quelques peu dans les airs juste avant de s'écraser de tout son long sur le revêtement en goudron du toit.Il fit quelques roulés-boulés mous et désarticulés comme une poupée de chiffons puis s'arrêta finalement en bout de course, immobile, inconscient...
Un long et pénible moment de silence s'ensuivit ; instant pendant lequel l'Auror robuste tâchait de lutter contre une torpeur enivrante qui le guettait pour mieux se saisir de lui. Apophis posa une main sur le macadam piquant puis une autre, tâchant de redresser son torse avec le peu de forces qui lui restait.
Ses mucles tremblaient et il avait du mal à supporter son propre poids. Ses bras tanguant quelques secondes, tendus par un ultime effort, il se laissa retomber à bout de souffle... |
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