Première journée de cours [PV: Susan]

[HJ: Vraiment désolé pour le retard]

Après le problème du manque flagrant de discution entre les quatres maisons de Poudlard, qui était du essentiellement à leur différentes qualités et surtout à leur innombrables défauts qui était le plus souvent en contradiction, Susan enchaina sur le tournois des trois sorciers et sur le directeur de l'école, le grandissime Albus Dumbledore. En effet, Susan penssait que Dumbledore était tellement génial qu'il était difficile de le comprendre, tandis que certaines personnes penchaient pour la folie. Elizabeth était de son avis, Dumbledore était un grand sorcier et son intelligence était tellement grande qu'il était parfois difficile de le cerner. Quoi qu'il en soit, les parents d'Eizabeth ne cessaient de dire que Dumbledore était le plus grand sorcier de tout le temps et Eli partageait leur avis...

Pour revenir au tournois des trois sorciers, où Cédric Diggory était un des favoris de Poufsouffle, Susan dit que le champion de Poudlard aurait tout pour lui. Les professeurs ainsi que tout les élèves. Elizabeth refléchissait à la maison qui pourrait représenter l'école en la rassemblant derrière elle. Il était bien entendu evidemment que ni Serpentard, ni Gryffondor ne ferait l'unanimité car dans le premier cas, les 3 maisons ne serait pas d'avis des Serpents et dans le second, les Serpentards seraient bien entendu contre les Gryffon. Elizabeth penssait que la seule maison qui pouvait faire l'unanimité était Poufsouffle ou Serdaigle, bien que les Serpentards ne serraient pas forcement satisfaits... C'est pour cela qu'Elizabeth se demanda si le tournois allait finalement rapprocher les maisons...

- Susan, d'après toi, est-ce que tu crois qu'une seule maison pourrait représenter Poudlard tout en faisant l'unanimité des élèves de l'école? selon, moi, il y aura toujours au moins une maison contre...

Elizabeth était d'avis que dans tout les cas, les Serpentards ne serrait pas d'accord sauf si bien sûr c'était un Serpy qui était sélectionné. Mais là pour le coup, ce serait les trois autres maisons qui serait deçue. En fin de compte, Elizabeth trouvait que Poudlard n'était en fait pas une école soudée et était loin de l'être... Elle écouta la réponse de Susan pour voir ce qu'elle en penssait...

La question d'Elizabeth laissa Susan pantoite quelques minutes. Il était vrai qu'aux premiers abords, on pouvait douter fortement que les Serpentard soutiendraient un champion d'un autre maison et a fortiori, de Gryffondor. Cependant, la jeune fille répondit avec un certain optimisme :

- Disons que tout le monde ne va peut-être pas prendre la nomination du champion avec philosophie mais je pense que progressivement, les frustrations vont céder le pas au désir commun de voir Poudlard remporter le tournoi. Après tout, le champion ne représentera pas une maison, mais l'école toute entière. Il serait normal que tous les élèves finissent par le soutenir.

Mouais... Enfin, certains élèves allaient porbablement préférer le chamion de Durmstang à celui de Poudlard : après tout, n'était-ce pas Malefoy qui se vantait d'avoir failli être envoyé à Durmstang ? Susan l'avait entendu évoquer la question dans le train.

- Ceci étant, rajouta-t-elle avec plus de réalisme, si Poudlard ne gagne pas, il est certain que beaucoup d'élèves remettront en question le choix de la coupe et cracheront sur le champion de l'école qui sera taxé d'imposture...

Oui, le champion de Poudlard avait intérêt à avoir la tête froide et les épaules solides :

- Mais comme ce sera probablement un septième année, il n'aura pas à subir les railleries trop longtemps.

Il n'en restait pas moins que si il occupait la dernière place du podium, personne ne le laisserait oublier cet affront.

[ Re sorry...]

Comme le savait déjà Elizabeth, sa préfète était de nature optimiste voire quelques fois un peu naïve. Elizabeth, contrairement à Susan, doutait que toute l'école soutienne un seul champion, de quelle maison qu'il soit. Bien que ce tournois opposait des écoles et pas des maisons, Elizabeth savait que l'esprit de Poudlard prenait toujours le dessus. Elle avait trop souvent entendant ses frères et soeurs pour savoir qu'une éventuelle trève entre Gryffondor et Serpentard était tout bonnement impossible. Mais Elizabeth admirait l'optimisme sans frontière de Susan qui voyait tout le temps la vie du bon coté, ou du moins, ce qu'elle en disait était positif. Si ça se trouvait elle ne disait cela que pour donner espoir à Elizabeth et n'en penssait rien. Dans les deux cas, Susan était une fille extraordinaire et Eli était vraiment heureuse de la connaitre...

- Tu as surement raison...

Elizabeth était à moitié convaincu mais préféra ne pas débattre trop longtemps à une discution qui ne menerait à rien tant que les champions n'avait pas été choisis. Il fallait maintenant parler de choses concretes. Et la chose concrete qui tiraillait l'esprit d'Elizabeth en ce moment là, était bien évidemment le prochain match de Quidditch. Non seulement ce match était le premier des Poufsouffles, mais il était surtout le premier d'Elizabeth. Elle redoutait ce moment plus que tout, car elle avait peur de perdre ses moyens et de faire perdre son équipe. Mais la chose qui l'effrayait le plus, était sans nul doute, d'affronter en premier match, les Serpentards. On lui avait raconté les pires choses sur les Serpentards lors d'un match de Quidditch. Ils étaient sans pitié avec les joueurs et n'hésitaient pas à donner des coups des pieds, même au filles. Elizabeth trouvait ça, extraordinairement mauvais et méchant et elle était de plus en plus nerveuse au fur et à mesure que le match approchait.

- Au fait, notre premier match nous oppose à Serpentard... Tu ne peus pas savoir comme j'ai peur de ne pas réussir...

Elizabeth redoutait ce moment mais à la fois elle était très heureuse de jouer au Quidditch. Elle n'aurait pas la pression de la victoire, elle serait beaucoup plus décontractée et elle jouerait aussi bien que lorsqu'elle était en vacances avec ses frères et soeurs. Elle espérait qu'elle marquerait beaucoup de points, pour qu'en cas d'attrapé de vif d'or par les Serpentards, ils ne puissent pas gagner. Ce cas de figure était casiment impossible car il fallait avoir 150 points d'avance par rapport à l'équipe adverse. Soit au total 15 buts marqués sans que les Serpys en marque aucun. Rienque de penser à ça, Elizabeth stressait encore plus...

La conversation déviant sur le quidditch, la mine de Susan se rembrumit : l'an passé, ils avaient vraiment joué de malchance, au cours des matchs, et elle espérait bien que cette année, le Sort s'acharnait sur une autre équipe que la leur.
Ils avaient un bon groupe de joueurs, peut-être pas aussi performants que ceux des Gryffondor (Rowen et Potter étaient tout de même impressionnants !) mais ils n'en avaient pas moins enthousiasme et volonté de gagner. Ce qui était tout de même la clef.
Susan, batteuse pour la quatrième année consécutive de son état, souhaitait par-dessus tout une victoire de Poufsouffle... Mais le match qui s'annonçait risquait d'être plus que difficile.

Préférant toutefois ne pas affoler Elizabeth, d'autant plus que c'était son premier match, la jeune fille lui adressa un sourire confiant avant de répondre d'une voix faussement désinvolte :

- Oh ! Je suis certaine que tu n'as pas à t'en faire, tout devrait très bien se passer, tu sais ! D'abord, si tu as été acceptée dans l'équipe, c'est que tu étais la meilleure possible pour le poste, pense-y, au moment d'entrer sur le terrain : Alexander ne t'aurait jamais prise si tu n'étais pas la meilleure.

Ce qui était parfaitement vrai : Alexander avait suffisamment à coeur les intérêts de Poufsouffle pour se montrer impartial au moment de la sélection.
Enfin, elle rajouta avec conviction :

- Mon premier match, j'étais morte de peur, et finalement, tout s'est très bien passé ! Tu n'as vraiment pas à t'en faire, il suffit juste de rester concentrée et de ne pas penser qu'il y a du monde dans le stade !

Ce qui était plus facile à dire qu'à faire, étant donné que les spectateurs étaient rarement (et même jamais) calmes.

Susan avait un peu de mal à se souvenir de tous les matchs de quidditch joués. Et d’une manière générale, elle avait la fâcheuse manie d’oublier ceux qu’ils avaient perdus. Enfin, elle se rappelait parfaitement leur dernière défaite contre euh… Serdaigle ? Gryffondor ? Oui, Gryffondor, c’était ça (mais Serdaigle avait tout de même gagné la coupe. Le quidditch était définitivement un sport tordu !). Alexander avait attrapé le vif d’or sans parvenir à combler leur retard de point. Mais ce jour-là, hormis Merryl, les poursuiveurs étaient plutôt faiblards ! Tandis que les Gryffondor tenaient une forme d’enfer. Susan avait agressé au moins trois fois Rowen Lone en renvoyant un cognard vicelard sans jamais parvenir à la mettre à terre. Ce qui n’était d’ailleurs pas le but. Quand Susan touchait un adversaire, elle avait tendance à adopter une mine effarée et contrite.

Enfin, constata-t-elle avec soulagement, si Elizabeth parvenait à rire en envisageant son tout premier match de quidditch, c’est qu’elle était bien plus détendue que Susan qui, même après trois années pleines à chevaucher un balai pas toujours coopératifs sous un soleil parfois plus qu’absent, avait toujours autant de mal à avaler quoi que ce soit le matin du match (sans parler de tous les rêves stupides qu’elle faisait toutes les nuits de la semaine le précédant).

- De toute façon, dit-elle avec un sourire amusé, nous serons probablement bien plus soutenus que les Serpentard ! Après tout, les Serdaigle ont tendance à s’en méfier et si les Gryffondor souhaitaient leur victoire, ce serait définitivement une entorse irréparable à la tradition !

En fait, même si une victoire des Serpentard permettaient à Gryffondor de remporter la coupe via le calcul subtil des points, Susan n’était pas persuadées que les Lion souhaiteraient cette victoire. Et pourtant, Merlin seul savait qu’ils aimaient gagner !
Secouant la tête pour en chasser ce dilemme gryffondorien inexistant pour le moment, Susan reprit d’un ton hésitant :

- Hum… Il me semble que nous les avions battus. Mais je confonds peut-être avec le match de l’année d’avant. En tout cas, je me souviens que le match était serré ! C’est une bonne équipe. Ils ont un niveau de jeu homogène et de très bons balais, rajouta-t-elle avec une moue dégoûtée.

Il était de notoriété publique que l’équipe de Serpentard devait ses balais au père de Malefoy, lequel n’avait rien trouver de mieux que de graisser la patte à Rogue (comme si il avait besoin de graisse supplémentaire, quand on voyait l’état de ses cheveux !) pour que son fiston soit accepté dans l’équipe ! Susan n’avait qu’une vieille Comète mais au moins, elle, elle avait été choisie pour ses capacités à jouer, pas à mettre la main au porte-monnaie !
Enfin, Elizabeth, nouvelle venue, ne connaissait probablement pas cette histoire, qui remontait à deux années maintenant, et avait probablement de quoi être surprise par la grimace de sa camarade.

- Dis, poursuivit Susan, suivant le cours de sa pensée, tu crois que les élèves des autres délégations viendront assister aux matchs ? C’est un peu stressant, non ? Imagine qu’ils nous critique vertement… J’espère qu’on sera à la hauteur !

L’arrivée des délégations perturbaient beaucoup Susan qui, timide – et ce n’était pas rien de le dire ! – comme elle était, avait déjà énormément de mal à communiquer avec les élèves de Poudlard sans rosir de gêne… Alors avec des étrangers bien plus grands et bien plus expérimentés qu’elle… Elle risquait fort de passer les prochains mois à essayer de les éviter ! Ce qui n’allait pas faire honneur à Poudlard et encore moins à la réputation d’accueil chaleureux des Poufsouffle. Mais les autres sauraient bien rattraper le coup, n’est ce pas ?

(617 mots)

Comptabilisé
+++

Il était amusant de voir qu’au fond, Elizabeth rassurait autant Susan que Susan ne la rassurait. Ceci étant, Susan n’était pas exactement le genre de personne vers laquelle on se tournait quand on avait besoin d’être rassuré sur les cours, les relations avec les autres élève ou, comme dans le cas présent, les matchs de quidditch : elle était elle-même tellement anxieuse sur ses sujets que ses paroles réconfortantes étaient bien souvent maladroites. Non, Susan était plutôt le genre de fille qu’on allait trouver quand son lapin nain venait de rendre l’âme ou que son petit copain s’était montré très méchant. Là, pour le coup, elle était très forte. En même temps, c’était assez facile. Tout ce que la personne demandait alors, c’était une oreille attentive, une bouche qui acquiesçait de temps en temps («Oui, oui je comprends, comme tu as raison !») et une main amicale pour lui tapoter le dos. C’était à la portée du premier venu, même le Serpentard le moins altruiste de tous pouvait y arriver !

Mais rassurer un élève sur un match de quidditch, c’était une autre paire de manche (à balai, warfwarf !). Il fallait faire des phrases bien structurées en faisant très attention aux mots que l’on utilisait. Oui, c’était beaucoup plus compliqué.
Toutefois, Susan estimait ne pas s’en sortir trop mal, par rapport à d’habitude (la dernière fois, elle s’était retrouvée à pleurer de concert avec la fillette qui lui demandait des conseils, c’était d’un gai !). Certes, Elizabeth n’avait pas l’air du genre à s’en laisser conter et ses airs optimistes devaient être pour beaucoup dans sa vision idyllique du match. Certes encore, Susan avait la mauvais manie de rempiler sur les sujets d’inquiétude en parlant de ses propres angoisses. Mais dans l’ensemble, elle s’en tirait bien, non ?

Galvanisée par cette petite victoire sur elle-même, Susan fit un grand sourire à Elizabeth avant de reprendre d’un ton convaincu :

- Mais jouer contre Serdaigle et Gryffondor a aussi son charme ! D’abord on s’amuse beaucoup plus ! Avec les Serpentard, tout ce qui compte, c’est de gagner, quel que soit les moyens employés. Avec les autres maisons, il y a une dimension beaucoup plus sportive ! Et puis, ce qu’il y a de drôle aussi, c’est de voir quelle maison les Serpentard vont soutenir. Ils sont très gênés, quand ce ne sont pas leurs joueurs sur le terrain. Bon, ils ne soutienne jamais Gryffondor en majorité, mais pour les matchs Serdaigle et Poufsouffle, c’est très fluctuant ! Souvent, une partie d’entre eux acclame Poufsouffle et l’autre Serdaigle, c’est vraiment hilarant. Surtout «qu’acclamer», c’est beaucoup dire ! Ils applaudissent mollement, c’est déjà un grand honneur ! rajouta-t-elle avec un sourire en coin.

Cette longue explication achevée, Susan prit le temps de souffler un peu. Enfin, elle reprit pensivement :

- Oui, tu as probablement raison… Enfin, je suppose qu’il y en aura toujours dans le lot pour critiquer mais au fond, ça n’a pas tellement d’importance. De toute façon, dans le brouhaha du stade, il est souvent difficile de distinguer qui crie quoi ! La plupart du temps, tout ce qu’on entend, c’est une espèce de bouillie sonore dont il est impossible de distinguer quoi que ce soit ! Et c’est tant mieux, conclut-elle.

Puis, parce que les voies du cerveau son impénétrables et que celui de Susan suivait son petit bonhomme de chemin, elle question subitement, tombant comme un cheveu sur la soupe :

- Tiens, en fait, je ne t’ai pas demandé : tes parents sont sorciers ?

Ben oui, il fallait aussi un peu se renseigner sur la vie privée des Poufsouffle, si on voulait être une maison soudée. Par exemple, Elizabeth allait peut-être lui confier qu’elle avait deux perruches qu’elle adorait chez elle et comme ça, si un jour les perruches venaient à mourir, Susan ne sortirait pas quelque chose de stupide comme «Ah bon ? Tu avais des perruches ?» mais pourrait directement tenter de consoler le gros chagrin de la fillette. C’était ça, l’efficacité des Blaireaux !

(673 mots)
+++

Comptabillisé

Susan avait écarquillé les yeux : treize frères et soeurs ? Mais c'était énorme ! Surtout pour elle, fille unique de son état, qui n'arrivait déjà pas à s'imaginer sa vie avec un frère, alors avec treize... Elle avait déjà bien du mal à supporter sa floppée de cousins tout l'été !
Et tous à Poudalrd en plus ? Mais combien y-avait-il de paires de jumeaux ? A moins que certaines aient déjà terminé leurs études... Oui, c'était probablement cela.

- Treize frères et soeurs ? répéta-t-elle d'un air effaré, et vous vous entendez tous très bien ?

La question avait fusé sans qu'elle le veuille : dans sa tête d'enfant unique, toute une tribu de frangins était nécessairement synonyme de castagne quasiment permanente et de migraine pour les parents.
Réalisant subitement qu'elle allait passer pour une affreuse malotrue, elle s'empressa de rajouter :

- Enfin, je veux dire, moi, je suis toute seule, alors forcément, j'ai du mal à m'imaginer...

Très mal à l'aise - finalement, causer famille n'était peut-être pas une idée si brillante ! - Susan piqua du nez en direction de ses souliers et rosit avec force : houlàlà ! Encore un peu et Elizabeth allait penser qu'elle critiquait sa famille, genre "Tes parents sont des insconscients !". Ce qui était loin d'être son avis. Elle était bien trop Poufsouffle respectueuse pour se permettre un tel jugement.
Dire que jusqu'à présent, la famille Weasley lui avait semblé immense !

- Et vous êtes tous passés par Poufsouffle ? Tu es la petite dernière ? reprit-elle finalement, après trente bonnes secondes de silence.

Bien, bonnes questions, ça, neutres, absolument irréprochables question formulation... De quoi effacer - du moins l'espérait-elle - sa bévue.