Séance d'interview... [PV Susan Bones]

Flora arriva tranquillement dans le parc, pour son rendez vous. Elle était très contente que Susan ait bien accepté de la recevoir, car elle allait sûrement lui être d’une aide précieuse. Elle se rappelait encore comment elle était pendant sa première année, une élève hautaine et peu extravertie. Bref, elle était très contente, d’autant plus qu’elle allait sûrement sympathiser avec la préfète en question. Elle espérait vraiment qu’elle allait venir, que rien n’allait l’en empêcher. Elle était très contente aussi de pouvoir participer à l’atelier de Mr Binns, un professeur fort intéressant –du moins pour elle xD-. Cette matinée avait été rude. C’était le milieu de la semaine, le moment que Flora détestait. Ce n’était pas du tout à cause des cours, bien au contraire, mais la fatigue de la rentrée trop soudaine commençait déjà à se ressentir. Elle ne savait pas exactement si le hibou était parvenu à Susan.

En bref, elle hésitait énormément. Elle était debout, au milieu du parc, un papier à la main. Celui-ci contenait les questions qu’elle envisageait de poser à sa camarade de Poufsouffle, dans le cas où elle viendrait. Elle était un peu en avance par rapport à l’heure qu’elle avait précisé sur sa lettre de réponse. Il faisait doux, mais on pouvait sentir que l’automne arrivait à grand pas. De plus, le tournoi des trois sorciers allait tout modifier à Poudlard. Flora avait à la fois très envie de rencontrer des gens d’autres écoles, mais la vision de trop de monde, elle n’aimait pas ça.

En ce qui concerne Helga Poufsouffle, Flo’ avait fait quelques recherches, mais qui n’avaient pas donné grand résultat. Elle était persuadée que Susan pouvait l’aider dans son travail. Flora décida de s’asseoir sur l’herbe, puisqu’elle n’était pas humide. Quelques secondes après, le hibou qu’elle avait envoyé à Susan revint avec une lettre. Elle y disait qu’elle pouvait venir au rendez vous, et qu’elle arrivait le plus vite possible. La jeune fille fut soulagée, elle allait vraiment pouvoir mener à bien son interview. Elle reste assise sur l’herbe en attendant la jeune Poufsouffle. Elle profita des quelques minutes qui lui restaient pour écrire à Madame Chourave, pour la rencontrer aussi. Voilà ce qui était écrit :

Citation :: Chère Madame Chourave,

Dans l’intention de mener à bien mon projet de biographie d’Helga Poufsouffle, j’aimerais vous rencontrer hors des heures de cours pour vous poser quelques questions sur cette sorcière. J’espère ne pas vous déranger, et que vous n’êtes actuellement pas trop occupée. J’attends votre réponse.

Cordialement, Flora.

L’animal prit le message puis s’envola dans la direction des Serres, où l’enseignante devait probablement se trouver. Flora se leva en apercevant de loin une jeune fille blonde, avec l’uniforme du Poufsouffle se diriger vers elle. Elle en conclut que c’était Susan…

Et en effet, c'était bien Susan qui s'avançait dans le parc, ses deux tresses tressautant à chacun de ses pas, l'écharpe de Poufsouffle soigneusement attachée autour de son cou et un épais livre pressé contre la poitrine.
Contrairement à Flora, la jeune fille était plus qu'anxieuse à la perspective de l'entrevue. Elle avait d'ailleurs hésité un long moment, avant d'accepter la proposition de sa camarade : les rumeurs sur la rencontre explosive entre Millicent et Hannah étaient encore trop fraîches dans l'esprit de Susan pour qu'elle ne craigne pas de tomber dans un piège dressé au nom de la guerre entre les maisons.

Mais comme de juste, l'esprit un peu naïf et fonciérement optimiste de Poufsouffle avait prévalu : sûrement Flora avait-elle dit la vérité. Et puis après tout, il y avait bel et bien un atelier d'histoire de la magie. Il n'en restait pas moins que Susan trouvait étrange le désir de Flora de s'intéresser à Poufsouffle et non à Salazar. Elle aurait été rassuré d'avoir Alexander à ses côté : hélas, le jeune garçon était bien trop occupé pour accéder à la requête de Flora pour le moment.

Tout en se dirigeant vers la Serpentard, Susan tentait tant bien que mal se de convaincre que tout se passerait bien : malheureusement, elle ne cessait de se repasser mentalement sa seule et uniquement rencontre avec la fillette. Certes, l'an passé, elle s'était montrée presque aimable, pour une Serpentard mais Susan n'avait jamais oublié le ton hautain et méprisant que Flora avait employé pour lui parler : la Poufsouffle avait eu le sentiment d'être âgée de quatre ans.

*Sûrement elle aura changé, en un an !* songea-t-elle sans grande conviction, en parcourant les derniers mètres qui la séparait de Flora.

Trois années pleines en compagnie des Serpentard avaient commencé à sérieusement entamer la candeur de Susan qui voyait en chacun une amélioration possible.
Elle n'en salua pas moins Flora d'un ton aimable, quoiqu'un peu prudent :

- Bonjour, tu vas bien ?

Elle gratifia Flora d'un sourire nerveux avant de reprendre :

- Je t'ai amené un livre sur Poufsouffle, si tu veux. Pourquoi tu as choisi ce sujet, au juste ? rajouta-t-elle sans avoir le temps de se retenir. La curiosité était trop grande.

Honteuse, Susan se mordit la lèvre inférieure et lança un coup d'oeil en biais à Flora : elle allait probablement lui rétorquer un truc du genre "Pff, t'es bête, je ne l'ai pas choisi, c'était imposé !"

Flo’ était contente que Susan ait pu venir rapidement. La jeune Poufsouffle devait sûrement croire que c’était un piège, Flora s’en doutait. Elle avait entendu parlé d’une altercation entre Milicent, personne que Flora n’aimait pas beaucoup, et Hannah, une Poufsouffle qu’elle ne connaissait pas. Enfin, elle préférait laisser les histoires de ‘clans’ et de ‘maisons’ de côté, ce n’était pas du tout le genre de la Serpentard. Flora était inquiète, tout comme sa camarade semblait l’être, ne sachant pas comment commencer cette entrevue. Elle espérait une seule chose, que Susan ne se soit pas déplacée sans en avoir vraiment envie. Enfin, le sourire que l’on pouvait voir sur le visage de la Poufsouffle était très agréable, et Flo’ aussi souriait.

La jeune Poufsouffle arrive enfin devant Flo’. Il y eut au début un petit blanc, visiblement toutes les deux hésitaient. Puis Susan prit la parole. Elle avait un étrange bouquin Jaunâtre à la main, assez gros, que Flora ne connaissait pas. Pourtant, elle avait passé en revue les livres à la bibliothèque mais elle n’avait jamais vu un tel livre. Elle pense un instant que ce livre était à sa camarade. Flora pensait encore à Alexander, le pauvre n’avait pas pu se libérer de suite. Il fallait donc que Flora voie les deux préfets séparément, ce qu’elle redoutait. Elle ne savait pas pourquoi elle se sentait si gênée, et ne savait pas non plus quoi faire. C’est sûrement en voyant ça que Susan décida de prendre la parole, mettant un terme au silence autour des deux jeunes filles, seules dans le parc.

La jeune fille commença par saluer Flora. Celle-ci en fit autant, question de politesse, et pour ne pas montrer qu’elle était anxieuse :

« Bonjour, ca va et toi ? Je suis contente que tu sois là… »

La jeune Serpentard s’arrêta là, laissant de nouveau là parole à la Poufsouffle. Elle trouvait assez marrant le fait qu’elle, âgée à peine de 12 ans, soit –presque- plus grande que l’autres jeune fille, qui avait deux ans de plus. Rien qu’en pensant à ça, le sourire revint à son visage. Susan lui expliqua que c’était un livre sur Poufsouffle. Elle lui demanda aussi pourquoi elle avait choisi de travailler sur Poufsouffle. C’est vrai que Mr Binns avait laissé quartier libre à Flora pour ce qui était du choix du sujet. N’étant pas un fana de Mister Serpentard, bien au contraire, Flo’ avait choisi de travailler sur Helga Poufsouffle, celle dont elle avait beaucoup entendu parlé. Elle se doutait que Susan trouvait étrange ce choix, mais Flo’ était comme ça, toujours imprévisible.

« Merci beaucoup pour le livre. Eh bien, je crois qu’il me paraît plus intéressant de travailler sur Helga Poufsouffle parce que c’est l’une des fondatrices dont, selon moi, on ne parle pas assez. Et puis, à force d’entre des louanges sur Salazar dans la salle commune, je crois que je vais pouvoir écrire un livre entier (rires). Il ne m’intéresse pas plus que ça en fait… »

Elle s’arrêta là, elle pensait avoir été assez claire dans ce qu’elle venait de dire. Elle remit une mèche qui la gênait en arrière avec sa main. Elle ne savait pas si Susan la croyait, ou si elle pensait que ce qu’elle venait de raconter était faux. Pour ne pas laisse le silence sur réinstaller dans tout le parc, elle reprit parole :

« Bon… ca te dirait de commencer ? Si tu es prête bien sûr... »

Elle attendait de voir ce qu’en pensait Susan, si bien sûr, elle avait toujours envie de répondre aux questions de Flora.

Susan parut toutefois bien soulagée devant l'amabilité de Flora. Dans sa grande ingénuité de Poufsouffle, il ne lui venait, bien entendu, pas à l'esprit que Flora puisse tout simplement être en train de la mettre en confiance pour mieux attaquer par surprise ensuite. C'était un plan bien trop rusé pour la confiante petite Poufsouffle qu'était Susan.

Car petite, effectivement, elle l'était. Certes, à quatorze ans tout juste, on était en droit de penser que la jeune fille allait encore pousser dans les années à venir, mais pour le moment, du haut de son mètre cinquante-six, Susan n'était guère plus grande que certains secondes années et bien plus petite que la moyenne des quatrièmes années. A croire qu'ils avaient tous subi un sortilège de gavage à un moment donné au cours de leur existence ! Pourtant, quand la Poufsouffle, anxieuse, avait regardé les courbes de croissance dans un vieux livre de médicomagie déniché chez l'oncle Gontran, elle avait découvert avec stupéfaction qu'elle était tout à fait dans les tailles attendues pour quelqu'un de son âge... Certes, le livre était peut-être un peu vieillot, mais tout de même ! On ne prenait pas six centimètres en une génération, n'est ce pas ?
Enfin, cette année, au moins, personne ne l'avait encore confondue avec une première année, il y avait déjà un net progrès.

Il n'était pas étonnant que Flora ne connaisse pas le livre que Susan lui proposait de lui prêter : il s'agissait d'un vieil exemplaire de Poufsouffle, une vie, une oeuvre emprunté dans la bibliothèque familiale : les Bones passaient tous par Poufsouffle depuis bien six générations à présent. Il était donc tout naturel qu'Helga tienne une place de choix dans le coeur de la famille... Et dans sa bibliothèque. Susan savait qu'elle irait à Poufsouffle bien avant d'entrer à Poudlard : c'était tout bonnement dans l'ordre des choses. Tout comme ses cousins, jeunes et moins jeunes, elle avait été élevée dans cette optique et il aurait paru invraisemblable qu'elle soit envoyée ailleurs.

- Oh, de rien, répondit-elle, tellement étonnée de la sympathie de Flora qu'elle en oublia un court instant sa timidité, je crois que tout le monde aime parler de sa maison.

Elle tendit ensuite généreusement son livre à Flora avant de poursuivre, plus timidement, cette fois :

- J'espère qu'il te sera utile, mes parents ont tout un tas de livres sur Poufsouffle, mais celui-ci est de loin le plus complet. Tu n'auras qu'à me le renvoyer par hibou quand tu n'en auras plus besoin !

Croisant les doigts pour que Flora n'ait pas déjà un exemplaire semblable au sien, Susan adressa un long regard de chouette intriguée à sa camarade. Ah ? Salazar ne l'intéressait pas plus que cela ? Voilà qui était plutôt étrange ! En général, la plupart des Serpentard raffolaient de leur fondateur. Mais d'une manière générale, chaque élève était très fier de sa maison et donc de son "maître".

N'osant toutefois pas interroger franchement Flora, d'autant plus que là n'était pas la question, Susan se contenta d'hocher la tête joyeusement avant de répondre d'une voix fluette :

- Tu peux y aller, je t'écoute !

Bien décidée à répondre de son mieux à Flora, elle se laissa tomber dans l'herbe, qui, en raison du temps clément de ce début d'automne, n'avait rien d'humide, et sourit plus sincérement à sa camarade.

L’échange de sourire continuait entre les deux jeunes filles. Susan tendit la livre qu’elle tenait dans sa main vers Flora. Celle-ci l’attrapa, et l’examina avec un regard interrogateur. Il paraissait très ancien, mais, tant il était volumineux, on pouvait croire qu’il était riche, très complet. Flora allait sûrement en apprendre beaucoup sur Helga. Elle qui adorait lire, que lui fallait il de plus pour être heureuse ? Rien, un bon vieux et gros livre à lire était parfait. Sa soif de savoir était telle qu’elle passerait sûrement toute cette nuite à lire le fameux bouquin. « Poufsouffle, une vie, une œuvre », c’était très prometteur et très tentant comme titre.

Décidément, Flora avait bien prit le bon sujet. Elle ne s’imaginait vraiment pas en train d’interroger les préfets de Serpentard, qui l’auraient sans soute envoyé balader. Enfin bref, tout allait pour le mieux. Susan était très sympathique, et toutes les deux parlaient avec moins d’hésitation dans la voix. Elle avait très envie de prendre la jeune fille dans ses bras (la même envie qu’elle avait eut en rencontrant Jesse) mais elle se retint, pour paraître correcte et non fofolle. Elle caressa une dernière fois le livre, tant elle adorait l’odeur qu’il dégageait. (Vous ais je dis que Flora avait des goût assez spéciaux ?).

Oui, c’était clair, Susan adorait sa maison. Visiblement, le choixpeau magique s’était trompé, c’est ce que pensait Flora. Elle était persuadée que si on lui remettait l’objet sur le crâne il reconnaîtrait son erreur. Enfin, elle s’en fichait, du moment que les autres de sa maison ne la dérangeaient pas. Ais je aussi préciser qu’elle avait tout de même réussi à sympathises quelques instants avec Mlle Kostovack ? Bon, revenons en à nos moutons. Susan ajouta que ce bouquin était le plus complet de ceux qu’elle avait : quelle chance. Flo’ savait que Susan était sincère, tous les Poufsouffle son sincères. Elle rigola un instant en pensant au pauvre hiboux, qui ne cessait de s’écraser par terre ou de prendre des fenêtre. C’est en rigolant qu’elle sortit :

« Pour la santé de mon hibou, je te rapporterai en main propre ton livre »

C’était clair que si la pauvre bête devait porter un tel livre, soit elle n’allait plus pouvoir décoller, ou alors elle lâcherait à coup sûr le livre. Bref, Susan accepta de commencer la petite interview sur la chère Helga Poufsouffle. Flora ne sut pas par quoi commencer, alors elle déplia le papier qu’elle tenait dans sa main, pour voir ce qui était important. Elle ne savait pas trop si la préfète allait pouvoir répondre, mais elle se lança quand même. Susan écoutait attentivement.

« Bien commençons alors... Je te demande en premier comment tu penses qu’était physiquement notre chère Helga. C’est ton opinion, et si possible tu dis pourquoi. »

Elle ne regarda pas de suite la réaction de Susan. Elle espérait qu’elle n’était pas en panne d’inspiration pila aujourd’hui parce que sinon, Flo’ aurait vraiment du mal a faire sa mini biographie sur Helga. Elle prit la main de Susan, sans exactement savoir pourquoi. Peut être voulait elle la rassurer, qui sait ?Elle avait prit de quoi noter tout ce qu’il faudrait qu’elle note mais pour l’instant, elle laissait Susan réfléchir à sa vision d’Helga.

Face à tant de bienveillance, Susan se sentait tour à tour perplexe et honteuse. Perplexe pour l'évidente raison que les Serpentard ne l'avaient jamais habituée à un tel traitement (Flora avait l'air de la considérer comme une égale, et non comme une espèce de bestiole dégoûtante découverte dans les toilettes), honteuse à la pensée qu'elle avait mis Elizabeth, une Poufsouffle de première année, en garde contre les Serpentard alors même que Flora était en train de lui prouver qu'on pouvait être un Serpentard chamant.
La jeune fille prit mentalement en note de dire à Elizabeth qu'elle pouvait ajouter Flora à la (très petite) liste des Serpentard fréquentables.

Néanmoins, jamais la Poufsouffle n'aurait imaginé que la gentilesse de Flora serait allée jusqu'à lui proposer de lui rendre elle-même le livre : pensez-donc, un Serpentard qui rencontre un Poufsouffle de son plein gré ? Ce serait indécent !
Certes, une rencontre voulue était exactement ce à quoi les deux filles se livraient en cette minute précise. Mais il y avait toutefois une grosse différence : elles étaient là pour des raisons scolaires, pas du tout pour des raisons amicales. Ceci étant, rendre un livre ne pouvait pas non plus être considéré comme une déclaration d'amitié.

Susan gratifia Flora d'un regard empli de reconnaissance avant de répondre vivement :

- Oh merci beaucoup ! Je n'osais pas te le demander, mais effectivement, ce livre est un peu lourd, pour un hibou ! Celui de mes parents a dû se reposer deux jours à la volière, après qu'ils me l'aient envoyé.

Certes, les Bones habitaient à Londres, et il y avait donc tout le pays à traverser jusqu'à Poudlard, et il n'y avait probablement pas plus de quelques centaines de mètres entre la salle commune de Serpentard et celle de Poufsouffle, mais tout de même...

Détournée cependant de la protection des chouettes par la première question de Flora, Susan fronça les sourcils, la tête penchée sur le côté, à la matière d'un petit oiseau, et demeura pensive quelques secondes avant de répondre :

- Hé bien, je me représente une femme plutôt petite et un peu rondelette, avec des cheveux un peu fous et des mains potelées. Mais je crois que c'est à cause du Professeur Chourave, que je vois les choses ainsi : elle incarne tellement bien l'esprit de la maison que je ne peux pas m'empêcher de penser que Poufsouffle devait lui ressembler !

Mais d'une manière générale, Helga était bel et bien décrite comme une femme plutôt repléte.

- Et puis, poursuivit vaillamment Susan, j'imagine aussi qu'elle devait dégager à la fois bonté et puissance. Bonté parce que c'est l'une des caractéristique de la maison, puissance parce qu'elle fait partie du groupe des quatre fondateurs, elle était certainement très forte en magie. Bref, quelqu'un qui aspire la confiance !

Susan laissa un sourire candide flotter sur son visage tandis que ses joues prenaient une subtile teinte rose : elle espérait que Flora n'allait pas se moquer d'elle pour cette réponse très idéalistes ! Elle avait essayé de décrire au mieux ce qu'elle pensait être Helga Poufsouffle.

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