Balade dans le vent glacial ( priorité Aléhandra)

Quelques jours s’étaient écoulés depuis la réception de la lettre de son père l’invitant à passer les vacances avec lui en Russie. Après avoir bavardé avec deux jeunes sorcières originaires de ce pays, il prit la décision de s’y rendre. Puis revoir son père l’enchantait énormément, cela faisait si longtemps qu’il attendait ça ! Il ignorait toujours comment ça allait se dérouler mais pour le moment, il fallait le prévenir.

Muni de sa lettre, il quitta le château pour se rendre à la volière. Passant par le parc, il fut un peu déçu de ne pas voir le moindre flocon de neige. Etrange, en temps normal il se serait réjoui de voir l’hiver retarder son arrivée. Attentif à tout ce qu’il se passait autour de lui, personne n’osa faire le moindre geste de travers à sa rencontre. Ceci lui permit de se rendre plus vite à la tour des hiboux.

Arrivé sur place, il grimpa les escaliers en faisant attention à ne pas glisser sur les marches verdâtres recouvertes d’excrément de volatile. Une fois familière se fit entendre. C’était celle de Dawn. A qui pouvait-elle s’adresser ? Il resta derrière le mur et écouta ce qu’il se passait. Un sourire complice se dessina sur son visage, il ignorait à qui elle parlait mais ça devait être deux beaux crétins. Gryffondor ? Poufsouffle ? Il misa sur la maison des Lions. Le dos contre la paroi et la tête tournée vers l’ouverture.

Hésitant un instant, il n’entra pas tout de suite. Il voulait entendre son amie réagir mais rien. Que lui avait-il fait. *Dawn, dis quelque chose !* supplia-t-il en regardant le ciel s’assombrir. Comme si elle l’avait entendu, elle reprit la parole à l’attention de Weasley. Tiens, ça devait être amusant de le voir jouer le preux chevalier devant… Stones ? Oui mais laquelle ? Peu importe. Le garçon répondit en approuvant ses paroles et ajouta une remarque concernant la volière étroitement surpeuplée. De quoi pouvait-il parler ? La voix de sa collègue se fit comme un appel à l’aide l’ôtant de ses pensées, vivement, il se précipita dans la volière.

Weasley et Stones se tenaient face à elle. Isaac les regarda en premier lieu et puis suivit leur regard jusqu’à la jeune sorcière aux longs cheveux noires qui était au sol appuie contre le mur comme effrayée. Se précipitant sur elle, il la prit aux épaules. « Dawn… », interpella-t-il en espérant une réaction, en retour il perçut des larmes. Les cris du faucon le fit lever les yeux sur lui et puis les plissa sévèrement sur le rouquin a qui il confisqua la baguette en lui prenant dans les mains. « Qu’est que tu lui as fait ? », demanda-t-il sur le point de l’empoigner par le col. Furtivement, il les observait tous les deux, la jeune fille semblait complètement démunie de tout moyen. « Toi, dis-moi », ordonna-t-il en se tournant sur elle. Tant qu’il ne connaissait pas la nature du sort, il ne savait pas lui venir en aide.

La Serpentard parla à Ron en lui disant qu’il voulait protéger sa jeune maîtresse Stones, elle lui demanda ce qu’il croyait qu’elle allait lui faire à sa bien aimée. Alehandra n’aimait pas trop le mot et voulu répliquer, mais elle se dit que perdre des points pour juste rétablir l’ordre des choses cela ne vaudrait peut-être pas le coup. Alehandra reprit ses esprits quand la jeune fille sembla soudainement nerveuse et regardant de tous les côtés, elle vit le regard et le visage de celle-ci se décomposer au fur et à mesure.

La jeune Gryffondor comprit que quelque chose n’allait pas quand elle demanda à Ron d’arrêter le sortilège qu’il avait fait. Un autre Serpentard arriva alors comme si il avait entendu la jeune fille hurler, il faut dire que les oiseaux faisaient beaucoup de bruit. Il prononça le prénom de la jeune fille et Alehandra se souvient alors d’elle, ça lui fit comme un flash, c’était la cousine de Diabalzane, Aelita lui avait parlé d’elle.

Le jeune homme la regardait à présent droit dans les yeux en lui demandant ce qu’il c’était passé, Alehandra le connaissait celui-là, c’était Isaac Irving préfet de la maison des Serpentard.

- Je…, je crois que…, je ne sais pas, dit-elle en le regardant droit dans les yeux.

Même si elle avait peur des représailles, elle ne voulait pas trahir le meilleur ami de son petit ami qui était devenu son ami à présent. Alehandra regarda la jeune fille, elle s’en voulait de ne pas lui venir en aide mais en même temps si elle lui disait c’était trahir Ron.

- Vous n’avez qu’à jeter un contre sort ! lui dit-elle en le regardant sévèrement.

[HJ : Ron, ne fais pas agir les personnages des autres. Isaac ne te rend pas la baguette.]

Vu l’état de sa jeune amie, Isaac ne préféra pas se risquer à un contre-sort car certains sortilèges n’en avaient pas besoin étant donné que les effets étaient temporaires. C’était bien les Gryffondor ! Lancer un sort sans savoir ce que c’était. Pour qui se prenait cette petite rouquine sans cervelle à le fixer comme ça dans les yeux. Alors qu’elle parlait, il l’imita d’une grimace assez réussie. Le jeune Weasley enchaina alors en lui expliquant les évènements comme quoi elle les aurait offensés par ses paroles, et pour le seul moyen de défense de cet abruti fut l’usage d’un sort. Il tenta de récupérer sa baguette mais le préfet de Serpentard la garda fermement. « Si tu la veux, tu iras la chercher au bureau de Rusard. », annonça-t-il en le fixant sévèrement dans les yeux.

Se retournant sur son amie pour lui venir en aide, il comprit vu sa réaction qu’elle reçut le sort de confusion lui donnait l’impression d’être dans une petite pièce. Enfin, c’est ce qu’il croyait en voyant la jeune fille contre le mur de la volière. Les effets du sort semblait se dissiper car après avoir repris sa respiration, elle se leva et vint pointer férocement la pointe de sa baguette sur son front. Elle le menaça d’un incendio, mais le jeune homme vint l’en empêcher. Posant sa main sur la sienne, il se tenait contre elle et lui murmura à l’oreille de laisser tomber, il n’en valait même pas la peine.

La faisant reculée de lui, il héla son hibou et lui remit le courrier pour lequel il était venu. Il ne se préoccupa plus des deux Gryffondor jusqu’à ce que le parchemin soit bien fixé. Une fois fait, il commença par le rouquin : « Alors on va commencer par cinq points pour avoir lancé un sort sur un préfet, et cinq de plus pour avoir utilisé un sort qui a effet sur l’esprit de la victime. Quand dis-tu Dawn ? », dit-il d’un ton détaché tout en observant l’hibou s’éloigner dans le ciel grisé par les nuages. Puis observant la jeune fille, il réfléchit à ce qu’il pouvait en faire. Après tout, elle aurait pu venir en aide à la préfète, mais non, elle préféra la regarder dans son état de claustrophobie. « Et cinq pour toi, pour n’avoir rien fait ! », ajouta-t-il assez satisfait de sa pêche de la journée.

Prenant la jeune fille aux longs cheveux noirs par le bras, il l’entraîna à l’extérieur tout en se souciant si elle se portait mieux. Il ne quitta pas tout à fait la volière et lui demanda d’attendre un instant, il ne voulait pas laisser cette histoire comme ça. Revenant sur les deux lions, il les toisa du regard et eut une expression de dégoûts. « Si un jour, vous envisagez avoir des enfants… Un conseil… Noyez-les, c’est pour leur bien ! » suggéra-t-il en prenant la baguette du rouquin et la pointa sur le sol tout en murmurant : « Araneae ». Du bout de la baguette, une flopée de petites boules noires en jaillirent et prirent l’apparence d’araignées velues sur les pattes. Isaac en prit une et la fit bondir vers Weasley pour qu’elle lui tombe dans les bras. A terre, les autres petites l’entourèrent sur le point de lui grimper sur la jambe.

Satisfait, il sortit sur le pas de la volière et fit mine de descendre les escaliers. Se retournant sur la jeune sorcière, il lui tendit la main pour l’inviter à le joindre. Aussi, il ne voulait pas qu’elle tombe en syncope sous l’effet retour du sortilège de confusion.

[604 mots]

*Araneae: araignée en latin

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Olivia était en train de parcourir les corridors pour se rendre à la volière. Elle devait envoyer une lettre à ses nouveaux parents pour les remercier de leur cadeau. En effet, il avait envoyé leur cadeau de Noël en avance. C’était sa robe pour le bal de Noël. Une magnifique robe noire avec une grande boucle bleu royal qui descendait jusqu’au genoux. Elle était absolument magnifique et elle se doutait fortement qu’elle avait dû leur coûter une petite fortune. Mais, elle était tellement ravie qu’elle n’avait pas insister et l’avait accepter avec grand plaisir.

Elle grimpa les marches 4 à 4 et arriva devant l’entrée de la volière. Mais à sa plus grande surprise, elle trouva la préfète Serpantarde installé contre le mur extérieur. Elle n’avait pas du tout l’air d’être dans son assiette. Olivia s’approcha d’elle timidement. C’était peut-être une Serpentard mais, si elle avait un problème, Olivia avait le devoir de l’aider. Et puis, l’insigne qui reluisait sur son uniforme n’était pas là pour simplement décoré, elle devait lui faire honneur. « Est-ce que tu te sens bien ? » Elle ne savait pas trop quoi dire de plus, consciente que la Serpentard allait tout simplement la narguer et lui dire de décamper.

Puis, une voix masculine retentit dans la volière. C’était peut-être l’agresseur ? Si Kostovak avait faiblit devant lui, Olye’ ne ferait sûrement pas long feu. Mais, il fallait rester forte. Elle ouvrit tranquillement la porte et aperçut un Serpantard a priori qui lui fessait dos et Alehandra et Ronald, face à elle. Elle leur fit signe de se taire de sa présence en mettant un doigt devant sa bouche. Elle était curieuse de voir la suite des évènements. Il commença par leur enlever des points, un peu injustement. Mais, elle n’avait pas le droit de revenir sur les points enlever par les autres préfets donc, les Gryffondors devrait vivre avec. Elle se félicita de ne pas être dans leur maison, qui est toujours injustement puni par les deux préfets et leur directeur de maison. Enfin, c’était le plus important en ce moment.

La suite fût beaucoup plus intéressante par contre ! Il les insulta méchamment, ce qui fit de la peine à Olivia pour eux. C’était pas très gentil tous sa, il devrait tourné sa langue 7 fois dans sa bouche avant de parler ! Puis, il attaqua délibérément Ron. Une véritable horde de grosse araignée noire absolument répugnante allèrent encercler Weasley. Olivia eu un frisson de dégoût horrible et rentra dans la pièce brusquement. Elle alla se planter entre le Serpentard et Ron, pour faire une espèce de bouclier. Bon, pas très intelligent mais sa valait le coup d’essayer. Elle sortit sa baguette et pointa sur les araignées qui grimpèrent déjà sur Ron. « Evanesco ! » Elle lui fit un sourire en coin, un peu pour le rassurer et se retourna vers le Serpentard. Elle savait qu’elle ne fessait pas le poids contre un grand de quatrième année mais, elle n’allait quand même pas le laisser s’en sortir idem ! « Et bien, je crois que sa mérites une punition, tu ne trouve pas ? -5 points à Serpentard. Et que dirais-tu d’une retenue en compagnie de Rusard ? Se seras pour la première que je te prends en train d’abuser de tes fonctions !» Elle le fixa droit dans les yeux avant de détourner son regard sur les deux autres personnes ici présente. Il avait déjà été punis, valait mieux qu’il parte illico presto. « Vous feriez mieux de partir avant d’avoir d’autre problème. Je crois que Gryffondor vous en serait très reconnaissant !» » Elle garda son visage impassible. Puis, la fille à l'entrée lui vint en tête. Elle n’allait pas très bien, valait mieux laisser son copain s’en occuper. C’était son amie après tout ! Elle fit encore une fois volte face. « Je crois que tu devrais t’occuper de la Serpantard à l'entrée, elle n’as pas l’air de très bien se sentir. Je pense bien qu’un petit tour à l’infirmerie ne lui ferait aucun mal ! »

Bon, le problème était réglé, tout le monde avait payé pour leur mauvais geste, il était temps de revenir à nos moutons ! Elle fit un grand sourire à l’assemblé, plutôt fière d’avoir régler le problème.

[714 mots]

Check

Dawn était toujours assise par terre quand elle demanda à Ron si il ne voulait pas qu’elle lui jette un sort incendio à la figure pour voir comment il réagirait. Quand l’autre préfet nommé Isaac Irving regarda à son tour Ron et lui dit que si il voulait sa baguette il devrait aller la chercher au bureau de Rusard. Alehandra regardait toujours le jeune homme droit dans les yeux, quand il détourna le regard pour aller aider Dawn et la sortir de la volière, puis il revint pour dire combien de points il allait leur retirer.

*Trop aimable*, pensa alors la jeune Gryffondor en regardant toujours le préfet.

Il retira en tout quinze points et en plus pour des choses complètement futiles comme ne pas venir en aide à des Serpentard, puis il lança un sort sur Ron.

*Waow, ça c’est de l’exemple*, pensa-t-elle en le regardant toujours, *et Monsieur est préfet, espérons qu’il ne devienne jamais Directeur ! Sinon je plains les élèves plus tard*, se dit-elle en se retenant de prendre sa baguette.

Alehandra n’avait jamais entendu le sort qu’il avait formulé alors vers Ron et elle pensa directement que c’était un sortilège de Magie Noire, après tout les Serpentard était doué pour ce genre de chose. Irving voulait s’en doute prouver qu’il en connaissait plus sur cette partie de la magie que les élèves de Dumstrang qui avait une école réputée pour cette pratique. Mais il dit une chose qui ne passa pas très bien aux yeux d’Alehandra et elle se promit qu’un jour elle lui répondrait mais pas aujourd’hui, ça aurait trop d’honneur pour lui de retirer encore des points à Gryffondor.

Et elle vu juste car juste après une préfète de Serdaigle rentra dans la volière et constata le sort, elle donna alors une retenue à Irving plus un retrait de cinq points. La jeune fille eut un sourire de soulagement face à ce qu’elle disait franchement si elle ne se serait pas retenue elle l’aurait embrassé. Elle prit alors la main de Ron dans la sienne pour suivre les conseilles de la préfètes et sortir de la volière. En passant près d’Irving elle lui susurra à l’oreille :

- Dommage que quelqu’un n’ai pas donné ce conseil à tes parents !

Puis elle entraîna Ron à la hâte, loin de la volière vers les portes du château.

[Salle commune]

En entendant la sentence qu’Isaac Irwing débita d’un ton méprisant, le sang du Gryffondor lésé ne fit qu’un tour.

* 5 points pour un sort sur un préfet plus cinq pour un sortilège atteignant l’esprit ? Il est malade ce mec ? Ce n’était qu’une illusion. Si elle a l’esprit dérangé pour si peu, Dawn devrait se faire soigner*

Comme si cela ne suffisait pas, le Serpentard en retira également à Alehandra sous prétexte qu’elle n’avait pas aidé la demoiselle soi-disant agressée.

Ron se contint de justesse. Son poing le démangeait d’une façon tellement cuisante que la douleur lui irradiait le bras. C’était bien leur veine à ces deux C******s d’être préfets ! Se prévaloir de prérogatives absolument abusives. Un jour, tout cela se paierait, et au centuple. L’imbécile lui avait expédié des araignées ! Ce blondasse ignorait donc que cette frousse juvénile lui était passée depuis longtemps… ou presque ? D’un geste, voulu négligent, Ron secoua sa jambe de pantalon y délogeant les minuscules arachnides qui tentaient de l’investir.

* En comparaison d’Aragog, celles-ci ne me font pas peur, elles au moins*

Dire que Ron enrageait est peu dire. La peur de voir le sablier des Gryffondor s’amenuiser davantage l’obligea à la retenue. Pourtant la remarque sur le fait de noyer d’éventuels enfants faillit le faire craquer. Il se produisit alors quelque chose de tout à fait inattendu : Olivia Barkley, préfète de Serdaigle, débarqua sans crier gare. Elle devait avoir suivi la conversation depuis un moment en demeurant dans l’ombre mais son intervention n’en fut pas moins fracassante. Bang ! 5 points de moins à Irwing pour sortilège relevant de la magie noire : bien fait pour lui. Dommage qu’elle n’ait pas osé en retirer plus. D’un geste, elle fit aussi disparaître les infectes bestioles qui couraient partout avant de conseiller aux jeunes or et rouge de filer. Elle donna également l’ordre à Irwing d’aller s’occuper de sa complice plutôt mal en point.
Alehandra devait avoir compris les sentiments qui agitaient le benjamin des Weasley car elle lui prit la main pour l’entraîner dehors.
Ah ! Quelle magnifique réplique que celle murmurée en passant près du Serpentard.

* Elle a parfaitement raison, les parents d’Isaac auraient peut-être mieux fait d’engendrer un gnome plutôt que ce serpent*

Ils marchèrent à grands pas, dans un silence tendu. Chacun devait retourner dans sa tête les derniers événements et leurs conséquences futures. Ron bouillait tellement d’une colère rentrée qu’il ne remarqua pas de suite que la main d’Alehandra était toujours dans la sienne
alors qu’ils approchaient du portait de la grosse dame. Ils avaient pratiquement remonté les étages dans un état second.
Au moment où il le réalisa, il se troubla et pila net sur place, ce qui désorienta légèrement sa compagne. La menotte de la jeune fille était si douce et tiède… Confus, il se tourna vers elle.

Je… Je ne crois pas qu’il serait bon que l’on nous aperçoive ainsi, main dans la main. Des gens mal intentionnés pourraient… euh… mal interpréter… ça. Ils sont très nombreux et je crois que ces maudits Serpentard vont faire les gorges chaudes sur ce qui s’est passé ce soir.

Il n’osa pas ajouter que si Harry apprenait ça, il lui casserait certainement la figure mais il souhaita que ses yeux parlent pour lui.

D’un geste maladroit qu’il avait capté de la part des garçons de Beauxbâtons envers les filles, il porta la main d’Alehandra à ses lèvres. Se courbant, il effleura à peine le dos de la menotte puis se redressa avec un sourire piteux.

Désolé pour ces ennuis. Je ne m’attendais pas à ce que ça tourne comme ça. Tu me pardonnes ?

[613 mots]

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