Arrivée d'une nouvelle valise !

Alison, sa grosse valise bleue à la main, poussa doucement la porte du dortoir des filles qui grinça sur ses gonds. Elle pénétra silencieusement dans la salle, jeta un regard tout autour d'elle : oh, des filles étaient là. Alors elle afficha un sourire (le plus amical qu'elle pouvait) et lança en bégayant :

"Coucou les filles.. Heu.. Je suis nouvelle, je viens d'arriver alors... Je viens m'installer!"

Une fois de plus ses yeux légèrement globuleux parcoururent le dortoir. Elle fit quelques pas, et tandis que derrière elle la porte se refermait en grinçant, elle désigna du doigt un lit vide à sa droite :

"Il n'y a personne ici ? Je peux m'y mettre, ça ne vous dérange pas ?"

Elle attira sa valise à elle en laissant errer sur les filles un regard d'attente, interrogateur, presque inquiet.

Wendy somnolait, un peu épuisée et courbaturée par ses cours et les vols sur balais. IL fallait dire que la demoiselle n’était pas encore suffisamment agile pour se permettre toutes les acrobaties qu’elle aurait souhaité. Mais elle était en bonne voie. Et puis, Alyss lui avait confié qu’elle était plutôt douée, pour une débutante. Alors ça l’encourageait à se donner toujours plus à fond pour progresser.

Etendue sur son lit, elle n’avait pas jugé utile de se changer, parce que sa sieste ne devait durer qu’une petite demi-heure. Ensuite, elle devrait aller en cours, et après encore, il faudrait qu’elle passe à la bibliothèque pour étudier encore un peu avant le repas du soir.

Elle ne s’attendait pas à ce que quelqu’un vienne poser ses affaires sur le lit d’à coté. Elle fut surprise par l’annonce de la nouvelle venue, de Poufsouffle de toute évidence, et de première année de surcroît. Pour de la logique, ça crevait les yeux, c’était indéniable. Elle s’était donc redressée sur son lit, un peu vite, et avait failli se prendre le baldaquin en pleine figure. Elle s’emmêla les membres dans ses draps maintenant en chiffons, mais réussi tant bien que mal à conserver une posture plus ou moins stable, pour se présenter.

« Bonjour ! Non, vas-y le lit est libre. Installe-toi je t’en prie. Tu as besoin d’aide ? » Avait-elle proposé, en voyant l’énorme valise. Elle se souvenait encore que la sienne, sous son lit, lorsqu’elle était pleine, lui avait valu toute les peines du monde à déplacer, et ça avait été le chantier pendant quelques jours, avant qu’elle ne réussisse à tout ranger comme il faut dans le coffre devant son lit.

Ne sachant pas trop comment continuer la conversation, Wendy continua avec l’habituel :

« Je suis Wendy. Wendy Scotts, ta nouvelle voisine de lit. Enchantée ! »

Elle avait dit ça avec son meilleur sourire (d’après elle-même) et en tendant la main. Elle avait déjà d’autres questions en tête, mais se dit que toutes les poser à la fois, reviendrait à se faire passer pour folle dès la première rencontre. Non, il ne fallait pas laisser cette impression, surtout que la nouvelle venue découvrirait bien assez tôt que Wendy n’avait pas volé sont surnom de « Miss gaffe et Malagauche », affectueusement donné en cœur par Charles et le Cuisinier, lorsqu’elle était encore dans leurs jupes, dans la grande maison de Papa et Maman.

Alison observa, amusée, la jeune fille qu'elle venait déranger dans son repos et fut soulagée d'entendre son ton plutôt amical. Elle avait autrefois tant redouté les échanges avec ces camarades de classe ! Ses épaules se relachèrent et sa posture droite se détendit un peu lorsqu'elle répondit avec un sourire spontané :

- Merci beaucoup ! Ca ira pour la valise ! Ajouta-t-elle avec un air qui se voulait désinvolte. Enfin j'espère, parce que je crois que quand je vais l'ouvrir, elle va exploser ! En principe, je rentre pendant les vacances mais j'ai quand même emporté une bonne moitié de ma maison avec moi !

Alison s'arrêta un peu brusquement dans ses propos. Que lui prenait-il soudain ? Elle qui d'habitude n'était pas capable d'aligner deux mots face à un inconnu, se mettait à raconter sa vie à cette jeune fille qui ne connaissait pas même son nom ?
A cette pensée, Alison poursuivit précipitamment son discours :

- Oh heu, pardon Wendy ! Mon nom est Alison O'Sil. Je viens des environs de Cambridge.

Tout en se mettant déjà à imaginer qu'ici, ce ne serait pas comme avant, qu'ici les gens la traiteraient peut-être comme une amie, Alison se tourna vers sa valise et la souleva (non sans difficulté d'ailleurs) jusque sur son lit. Elle se frotta la main d'un air tout joyeux, plaça ses mains sur les fermetures de sa valise et souffla :

- Attention, moment de vérité.

Wendy n’avait pas cessé de sourire pendant qu’elle parlait avec Alison. Elle rigola même lorsqu’elle annonça avant même de l’ouvrir que lorsqu’elle oserait détacher les loquets, ça exploserait tout seul dans un tourbillon de vêtements et de sous-vêtements. L’image qui s’était formé dans son esprit cette mention avait vraiment de quoi faire rire. Elle imaginait déjà des chaussettes pendues au baldaquin, un pull qui aurait volé sur le lit voisin, une jupe bariolée qui se serait posée sur l’oreiller… bref, une vrai farandole de fringues à l’état pur et sauvage. Le pire ensuite, c’est qu’il faudrait tout rattraper, pour tout ranger dans la malle au pied du lit. Ca c’était moins drôle.

Alison mentionna sa ville d’origine, à savoir Cambridge. Wendy n’avait jamais été jusque là, et maintenant qu’elle y pensait, elle avait voyagé dans beaucoup de pays, mais ne connaissait même pas, ou à peine la géographie de l’Angleterre. A part bien entendu les cours qu’elle avait suivis en primaire, et qu’elle avait eu bien du mal à retenir. D’ailleurs Charles en était devenu plus chauve, à force de se tirer les cheveux pour qu’elle retienne chaque notion qu’elle devait apprendre. Ca avait été fastidieux, et finalement, cela s’était révélé parfaitement inutile, Wendy étant aussi nulle en géographie qu’en histoire ou en sortilèges.

Wendy avait la sensation que Alison et elle étaient pareilles, concernant les valises. Wendy avait aussi eu des soucis pour la fermer chez elle, elle avait dû se séparer de beaucoup de choses, les laisser sur place, pour pouvoir enfin fermer le malheureux outil de voyage. Avec l’aide précieuse de Charles, qui sur le moment avait semblé une trahison à Wendy, elle avait dû laisser la moitié, que dis-je, les trois quarts de ses précieuses affaires chéries dans sa chambre. Mais il était vrai que lorsqu’elle avait dû se débrouiller seule dans le train, puis pour déballer ses affaires pour les ranger dans la malle, elle avait été heureuse de n’avoir ‘que ça’.

« Oh, je comprends bien, je n’ai pas pu moi emmener la moitié de ma maison, même si j’aurais aimé. J’ai dû laisser beaucoup de choses qui me manquent maintenant. » Avoua-t-elle.
Wendy termina de se débattre dans ses draps, et repoussa le tout d’un coup de pied vers le pied de son lit. Elle s’assit ensuite sur le matelas et répondit d’une voix claire :

« Alison ? J’aime bien ton prénom ! Cambridge, hein ? C’est par où, ça ? Je ne suis jamais sortie de Londres… Enfin, façon de parler… J’ai plutôt visité d’autres pays, mais pas assez l’Angleterre »

Elle regardait son amie souffrir pour porter la valise sur son lit encore impeccable, et la regarda prendre une position plus que déroutante, si on arrivait juste à point sur ces entrefaites. C’était un peu, disons, spécial d’ouvrir une valise de la sorte. Mais il fallait bien commencer à se protéger pour éviter l’explosion imminente de tissu qui allait sortir en trombe de la valise d’Alison. Wendy se prépara aussi, en se précipitant derrière son matelas, comme un soldat derrière ses sacs de sable. Elle avait juste le bout des doigts sur le matelas, et le haut de la tête, à peu près jusqu’au nez, qui dépassait de derrière sa cachette. Si jamais elle recevait quelque chose sur la tête, ça serait uniquement parce que Alison avait trop bourré sa valise ! La cachette était parfaite !

[567 mots ^^]

Check

Alison força pour tenter de soulever les deux crochets qui maintenaient sa valise fermée.
En vain. Les crochets ne bougèrent pas d’un cheveu, et même lorsque le visage de la jeune fille devint tout rouge tandis qu’elle y mettait toute sa force, la valise ne s’ouvrit pas.
Excédée, Alison finit par abandonner et s’assit en un petit bond sur la valise en question. Elle regarda Wendy d’un air effaré :

- Bon, je crois que c’est pas aujourd’hui que j…

SHKKKRAAAAAAK !!!!
Le bruit effrayant avait coupé les paroles d’Alison qui sursauta et se remit sur ses pieds brutalement : sa valise avait cédé de l’autre côté !! Le lit suivant (était-il libre ? Alison pria pour que ce fut le cas) était recouvert de robes noires, de chaussettes, culottes et de pas mal de morceau de parchemins. Sur le sol s’étaient également éparpillées les affaires d’Alison : sa trousse de toilette, ses plumes, sa bouteille d’encre (qui par miracle ne s’était ni cassée ni débouchonnée) et d’autres objets. Elle put constatée qu’au moins ses livres (déjà abîmés par leur ancienneté) avaient demeuré immobiles dans la valise pour le moins irrécupérable.
Alison était dépitée.
*La prochaine fois j’attends d’être seule pour ouvrir ma valise…*

Au bout d’un long moment de contemplation des dégâts puis de ses pieds, Alison se retourna vers Wendy cachée derrière son lit, et déclara d'un air très détaché :

- Hum, une centaine de kilomètres au-dessus de Londres à peu près…

Lorsque la valise avait rejeté son contenu n’importe comment dans la salle, et malgré sa cachette derrière le lit, Wendy avait fait un sursaut. Elle avait réussi à se frotter assez fort le bras contre le bas du lit, pour qu’il la lance un certain temps. Une plaque rouge commençait déjà à se révéler.

Elle se releva, mais uniquement lorsqu’elle fut sûre que tout était fini de tomber. Elle observa longtemps, pour être certaines qu’elle ne serait pas agressée en sortant par une chaussette rebelle ou un crayon hargneux.

« Et bien, je vois ce que tu voulais dire, quand tu parlais de la moitié de ta maison ! » s’était-elle exclamée, en rigolant. Ca l’avait amusé que son amie, voyant sa valise éventrée, préfère lui répondre au lieu de se plaindre.

Elle se dirigea vers l’autre lit, et commença à ramasser les vêtements et objets qui jonchaient le lit et le sol.

« C’est ce qu’on appelle une entrée en matière fracassante, non ? » lança-t-elle, toujours en couinant. Elle remarqua que les sous-vêtements avaient été plus rusés que les pantalons et les pulls, et s’étaient trouvés des cachettes plus inaccessibles.

« Le point positif, c’est que au moins ta valise ne traînera pas pendant quinze jours, tu vas être obligée de tout ranger maintenant. Tu es sûre que tu ne veux pas d’aide ? »
Ca semblait être trop de vêtement pour ranger en une heure.
Elle se souvenait que elle, elle avait mis déjà une semaine à la faire chez elle, tellement elle avait hésité entre ses nombreuses affaires et elle avait encore eu besoin d’au moins autant de temps pour ranger le tout dans le coffre devant son lit. Déjà d’une parce qu’elle avait passé une journée à nettoyer le coffre qui lui avait semblé trop sale, et une autre encore pour être sûre que les vêtements les plus lourds n’allaient pas froisser les plus légers. Ca avait été pour elle un vrai casse-tête.
Et en plus le dîner n’allait pas tarder, si on en croyait l’heure. Être en retard n’était pas répréhensible en soi, mais pour les premiers jours, mieux valait être à l’heure, pour rencontrer plus de personnes, et commencer à nouer de nouveaux liens.

Wendy tendit les plumes qu’elle avait ramassées d’une main, l’autre cramponnant contre sa poitrine les paires de chaussettes et les vêtements.

« Je me demande ce qu’on va nous avoir préparé ce soir. Hier on a eu droit à des escalopes et des pommes de terres rissolées. Et en dessert, de la tarte au citron, et des flans de toutes les couleurs »
Il n’y avait pas à tergiverser, les plats proposés rivalisaient chacun avec les autres en couleurs et en saveurs, toujours plus irisés et meilleurs que les fois précédentes. Il faudrait un jour qu’elle découvre le secret des cuisines et des cuisiniers de Poudlard. Comment faisaient les plats pour apparaître dans les assiettes, alors qu’ils étaient tout à fait réels. Et combien y avait-ils de bonhommes derrières les fourneaux pour réussir à préparer d’aussi bon plats (sûrement faits main de surcroît, rien ne semblait être précuits, ou des substitut, ou de la poudre, pas même la purée !) et combien de temps leur fallait-il ? Non vraiment, ces questions devraient un jour trouver une réponse, et Wendy y veillerait.

[552 mots ^^]

Check

Alison rit de bon coeur à l'allusion "d'entrée fracassante" de Wendy, et la remercia chaleureusement pour sa proposition d'aide.

- Heureusement, tu as l'air d'avoir bon caractère ! Ajouta-t-elle enthousiaste.

Evidemment, c'était plus qu'une chance, les autres filles du dortoir ne seraient probablement pas aussi patiente que Wendy au sujet de toutes les bêtises qu'elle pressentait qu'elle ferait tout au long de l'année, si toutefois elle n'était pas renvoyée entretemps pour chahut outrageux... Elle se promit de faire attention tout en commençant à ramasser les sous-vêtements sur les lits et sur le sol.
Mais soudain, elle se figea : quelqu'un toquait à la porte ! Se retournant brusquement et planquant ses culottes et chaussettes dans son dos, elle fit face à la porte... Où une tête émergea.

- Bonjour les filles.. je... je suis nouvelle... est ce qu'un lit de votre chambre est libre? je vous derange peut etre en grand menage?

- Oh non non rentre ! Fit Alison un peu brsuquement. Oui, il y a un lit vide... Installe-toi, vas-y !

Sur ces mots, elle se jeta sur le lit en question en remplissant ses bras de toutes ses affaires qui y traînaient encore, un peu confuse. Puis il ajouta d'un ton qui se voulait rassurant :

- Heu, je voudrais bien t'aider mais.. Je crois qu'il vaut mieux que je range tout avant que quelqu'un d'autre n'arrive...

Lilo souriait, la jeune fille avait l'air rigolote... Peut-être un peu gauche, mais rigolote...

Elle la regarda un peu abasourdie la jeune fille se jeter sur le lit et récupérer ses affaires aussi vite. Son lit... La voilà donc dans sa chambre... Elle prit sa valise, si lourde qu'elle la portait a deux mains, un peu gênée pour avancer, elle essaya de le faire vite. Elle balança littéralement sa valise sur le coffret qui était juste devant le lit en question et se retourna vers les jeunes filles...

- Merci, c'est gentil...

- Euuuh... Je suis Lilo, Lilo Button ... je suis désolé d'arriver aussi tard, mais je crois bien m'être un peu perdu après avoir essayer d'échapper à un fantôme particulièrement tenace...

Lilo avait déjà été époustouflée par la salle commune, elle était si jolie, mais elle découvrît que les chambres, en tout cas la sienne, était tout aussi jolie...
Si sa chambre lui plaisait, c'était déjà un trés bon début...
Sortant de ses pensées elle remarqua que la jeune fille à la tempête, avait une chaussette sur la tête...

- Je crois que tu devrait aussi ranger ça! dit elle en lui retirant la chaussette... Elle riat, c'était la première fois depuis qu'elle était arrivée...

Wendy sourit lorsque Alison lui fit son compliment. Bien entendu qu’elle avait bon caractère ! C’était Wendy Scotts, tout de même ! la charmante fille adoptée du couple de gastronomes les plus renommés du monde moldus !
A cette idée, Wendy perdit sa superbe. Oui, mais si ils étaient si connu dans le monde moldu, chez les sorciers, ils ne devaient être que des monsieur et madame tout le monde. Et Charles ? Encore pire… Elle n’osa même pas imaginer.

Elle fut étonnée alors d’entendre une nouvelle fois la porte s’ouvrir. Une autre fille entra timidement dans la pièce, et se présenta.

« Enchantée, je suis Wendy Scotts ! » avait-elle alors lancé de sa voix chantante, accompagnant ses paroles d’un grand geste de la main, comme elle savait si bien les faire.
La remarque sur le grand ménage acheva de faire rire l’indienne.

« Ne t’inquiète pas ! Ahaha ! C’est Alison qui a ouvert sa valise ! Ca parait surprenant. » Avait-elle dit, en essuyant une larme « mais elle avait tellement bourré sa valise que lorsque elle l’a ouverte, la pauvre bête a littéralement explosé ! hihihi ! » Elle raconta avec force détail l’explosion de vêtement. Incroyable comme on peut disserter sur un événement aussi banal. Mais c’était tout l’art de Wendy. Et avec ses gestes pour alimenter ses récits, on obtenait parfois des mythes sensationnels à partir de fiats anodins.
Ca pouvait aussi faire peur parfois, de voir même une fillette de onze ans parler et gesticuler autant. Mais parfois, ça pouvait être rassurant. C’était l’effet que cherchait Wendy, faire comme si les deux nouvelles venues étaient ici chez elles, depuis des années.

Et puis, il fallait bien commencer par briser la glace d’une manière ou d’une autre. Autant faire ça vite, on aurait alors plus de temps pour s’amuser à faire d’autre pitrerie ou blagues un autre jour.

« Toi aussi ta valise est pleine à craquer ? Non parce que si c’est le cas, il faudra attendre que Alison ait fini de ranger ses affaires. On va l’aider, n’est-ce pas ? Parce qu’il ne faudrait pas que vous mélangiez vos habits, ça serait embêtant qu’un jour on retrouve un T-Shirt de l’une chez l’autre, ou des sous-vêtement de l’autre chez l’une… Vous voyez ce que je veux dire ? »

Elle commença à ramasser les affaires, de manière logique. Elle regroupa les hauts d’un coté, ou les bas d’un autre, les sous-vêtement sur l’autre coté de son lit, du coté de la table de nuit. Les plumes qu’elle avait à la main tout à l’heure, furent posées sur le dessus de la malle au pied de son lit, à coté de quelques parchemins.

« Au fait, Tu viens d’où, Lilo ? Moi je viens de Londres, Papa et Maman ont une maison dans un quartier calme. Et Alison, elle vient de… euhm… Mince j’ai déjà oublié le nom je crois » dit-elle en tirant la langue.
On avait beau être expressive, et savoir manier les mots pour rendre un geste banal presque admirable, il n’en restait pas moins que Wendy avait aussi une mémoire à trous. Mais on n’allait pas commencer à la changer, c’est ce qui achevait de la rendre si charmante.

[540 mots]

DONE