Blessure de Guerre |Privé|

[Pv -> Personne concerner par Mp =)]

510 à 500. Voilà qu’elle avait été le score à la fin du match de Quidditch le plus intense de toute la vie de la jeune Olivia. Malheureusement pour elle, sa maison avait perdue même en attrapant le Vif d’Or. Les Poufsouffles étaient une équipe beaucoup trop douée, mais, il avait encore la fierté d’avoir une attrapeuse invaincus ! Et puis, Olivia n’était pas totalement déçu d’avoir perdu. Elle avait quand même battue son propre record personnelle de but durant un match, ce n’est pas rien ! 19 buts, c’est plus que satisfaisant pour elle. Et puis, son équipe avait très bien jouer et elle s’était vraiment amuser comme une vraie petite folle, c’était le principal, non ?

Tout de suite après le match, elle a été transportée à l’infirmerie, à cause de son pied. Elle n’avait pas encore eu le verdict final mais, avec le visage horrifier que Madame Pomfresh a abordé en voyant le pied d’Olivia, elle se doutait que ce n’était pas qu’une petite affaire ! Et puis, en bonne moldus qu’elle est, Olivia a quelque allergie qui pourrait lui empêcher un rétablissement magique. Mais, l’infirmière lui avait promis un remède efficace et sans danger et Olivia lui fessait entièrement confiance.

Elle était présentement couchée dans un lit de l’infirmerie, des rideaux vert l’entourant de tout partout. Elle ne savait pas si quelqu’un d’autre du match avait été transporté avec elle. Sûrement que Wendy avait été emporté elle aussi, Olivia se souvint vaguement qu’elle avait reçu un cognard de Juliette. Et dieu sait que Juliette à une force incroyable quand il est question d’immobiliser quelqu’un durant un match de Quidditch. Et Aelita, qui avait chuté lors de l’attrapée du Vif d’Or. Sinan, elle n’avait aucune idée sur qui pourrait être là. Bref, elle espérait qu’ils ne soient pas trop nombreux dans l’infirmerie.

« Miss Barkley, j’ai le résultat final sur l’état de votre pied ! » Olivia se releva sur ses coudes pour apercevoir Madame Pomfresh rentrer dans son petite espace caché. Elle avait le visage impassible, impossible de dire si c’était une bonne ou une mauvaise nouvelle ! Elle alluma un espèce de cadre lumineux et y déposa des photos étranges. C’était le même moyen que les moldus pour regarder le résultat des radiographies mais, la photo, comme toute photo sorcière qui se respecte, bougeait et semblait reproduire l’os en train de se casser. Et, malheureusement, on en voyait 3 en train de casser à différente place.

« Voyez-vous Miss Barkley, Miss Bones ne vous a pas du tout manqué avec ses cognards. Vous êtes fracturé à trois endroits. » Olivia se laissa retomber sur son lit. Pourquoi, monde cruel ? Ou plutôt, pourquoi, cruelle Susan ? Elle ne lui en voulait pas le moins du monde mais bon, elle lui avait quand même détruit le pied … Mais, Olye se disait en toute bonne perdante et cible pour les batteurs de ce monde, que si la Poufsouffle l’avait viser, c’est à cause qu’elle avait du talent et qu’elle devait l’empêcher de mettre ses plans à exécutions !

Madame Pomfresh rangea ses photos et entreprit d’ouvrir les rideaux qui encerclaient la jeune Serdaigle. Olivia jeta un coup d’œil au autre lit. Elle voulu se lever mais Madame Pomfresh la recoucha violement. « Non Miss Barkley, vous restez coucher pour l’instant, je reviendrais tantôt vous dire quand vous pourrez vous redressez. » Olivia ouvrit la bouche pour dire qu’elle n’étais pas faible au point de rester coucher mais Madame Pomfresh lui fit signe de se terre illico presto. Olivia se prononça pas un mot et resta immobile dans son lit. Pourvu qu’elle revienne vite, elle n’allait quand même pas rester comme ça toute sa vie…

C’est épuisée que Léa ressortit de ce match opposant Poufsouffle à Serdaigle. Leur performance fut des plus remarquables, mais contre toute attente, les jaunes et noires remportèrent le match grâce à un grand nombre de goals encaissés. Jetant un coup d’œil à Olivia qui se faisait embraquée sur une civière, la jeune irlandaise s’en voulait de ne pas avoir su assurer complètement sa protection, mais il faut dire que Susan s’était acharnée sur la jeune préfète.

Sans prendre le temps de changer de tenue, elle fit signe aux autres qu’elle regagnait directement le château pour s’assurer de l’état de sa collègue de jeu. Se tenant à distance du brancard, elle avait toujours son balai en main. La batteuse bleu et bronze crut entendre que la blessée se plaignait de douleur au pied. Ceci était très embêtant pour les matchs avenirs, il leur restait Serpentard à affronter, et là, l’équipe aurait besoin de son meilleur effectif.

Arrivée à l’infirmerie, la jeune sorcière fut obligée d’attendre à l’extérieur. Qu’est-ce que Madame Pomfresh pouvait être désagréable par moment. Y avait-il tant de blessé que ça pour ce match ? Peut-être Wendy Scotts, Léa n’avait pas mis de gants pour s’en prendre à elle, et malgré la force de frappe, la jeune fille tenu tout le match pour mener son équipe à la victoire. Si elle était présente, elle ne manquerait pas de présenter ses excuses, mais le jeu c’est le jeu et quand on choisissait d’être poursuiveur, on prenait également la décision d’encaisser les cognards.

Après un bon quart d’heure, les portes du dispensaire s’ouvrirent, la dame en blanc l’invitant à rendre visite à la jeune fille. Cependant, elle l’a mis au courant de la blessure d’Olivia ce qui fit grimacer Léa en imaginant la douleur, mais aussi, qu’elle serait privée d’entraînement durant un bon moment. Passant devant la dame, elle se dirigea vers le lit de la blessée en observant son pied. « Ca va quand même ? », demanda-t-elle en souriant s’appuyant sur son balai. Le pire moment dans la vie d’un joueur de Quidditch était la convalescence, puis O’Gara savait ce que c’était, ayant été hors jeu durant presque une année suite à une mauvaise fracture du poignet.

S’asseyant sur le bord du lit, elle chercha quelques mots de réconfort, mais c’était plus fort qu’elle, elle pensait au prochain match. « J’espère que tu seras rétablie pour le match contre Serpentard dans trois mois » souhaita-t-elle. Si la jeune Barkley le voulait, la rouquine l’aiderait pour sa rééducation. Personne ne l’avait fait pour elle en dehors du professeur de vol, mais après tout elle s’en contrefichait, pour avoir une bonne équipe, il fallait s’entraider. « Je t’aiderai pour ta rééducation si tu veux. », informa-t-elle en espérant qu’elle accepte. Puis ça ne prendrait pas beaucoup de temps. On se réadapte plus facilement après une fracture du pied que du poignet. L’irlandaise se souvint avoir souffert le martyr en reprenant le vol avec madame Bibine, surtout en manipulant la batte.

[HJ: Youpie, je suis invitée ^^]

Alison avait suivi les quelques personnes qui se rendaient à l'infirmerie après le match, inquiète pour Olivia. Bien sûr, elle avait pris le temps, avant de quitter le terrain de féliciter tous ses camarades de Poufsouffle et de crier sa joie aux tribunes (qui n'ont probablement jamais perçu sa voix, étant le chaos qui règnait, les uns trépignant de rage, les autres s'embrassant dans des exclamations de joie presque exagérées). Mais bientôt, les regards s'étaient tournés vers Olivia, la jeune Serdaigle qui quittait le terrain, rapidement évacuée pour cause de blessure. Alison ne savait si sa blessure était due à son atterissage... Bientôt, autour d'elle, on commença à commenter : Alison entendit un garçon dire qu'un cognard lui avait percuté le pied... Et un autre ajouter que le cognard avait "traversé" la jambe d'Olivia et que son pied était tombé par terre.
Horrifiée, Alison s'était précipitée à la suite du petit convoi qui rentrait au château, en direction de l'infirmerie.

Elle retint son souffle lorsque Madame Pomfresh, au bout d'un quart d'heure, les autorisa à entrer. Alison laissa une Serdaigle entrer dans le dispensaire en poussant un soupir de soulagement : ouf, le pied d'Olivia était toujours accroché à sa jambe. Tant mieux !

Elle se glissa à la suite des quelques personnes entrées, timidement. Après tout, peut-être les Serdaigle, qui venaient de perdre, ne seraient pas enchantés de voir des Poufsouffle au chevet d'Olivia. Mais après tout, ce n'était pas des Serpentards, ils devaient probablement avoir un caractère plus noble... Gênée par ses pensées, le teint rouge à la fois d'épuisement et de timidité, elle déclara doucement :

- Tu dois souffrir Olivia, mais... Votre équipe a été... Spectaculaire. C'était un très beau match, vous êtes des adversaires redoutables... J'espère que tu te rétabliras vite ! Ajouta-t-elle précipitamment. Susan ne voulait sûrement pas te briser le pied à ce point...

HJ : Euh, c'est pas Aelita qui a eu le vif d'or ? =)

Susan se sentait très, très mal. Après tout, le cognard qui avait écrabouillé, réduit en charpie, fracassé, bref, agressé le pieds d'Olivia, innocentes victimes parmi les innocents victimes, faisait bel et bien partie des siens. Autant dire tout de suite que la jeune fille n'en avait pas mené très large quand sa camarade avait été conduite à l'infirmerie.
Très pâle malgré la victoire à l'arrachée de son équipe, la rouquine s'était éclipsée dès que possible des vestiaires pour aller s'excuser platement auprès de la blessée, quitte à se prendre un pot de chambre dans la tête.
Elle avait même fait un détour par les cuisines (merci Merlin, connaître ce genre d'endroits faisait partie des droits des préfets) pour ramener une grosse boîte de cookies encore chauds à la Serdaigle. C'était la moindre des choses.

Mais si Susan avait envisagé la possibilité qu'Olivia lui envoie en pleine figure tout et n'importe quoi, elle n'avait par contre par pensé qu'il pourrait y avoir des témoins autres de cette scène que les araignées dissimulées dans les coins (il y a toujours des araignées dissimulées dans les coins, même dans la plus propre des infirmeries, c'est une règle de base de la vie animale).
Aussi, en entendant des voix de derrière le paravent qui dissimulait le lit de la victime aux yeux du monde, la petite Poufsouffle s'arrêta et se mit à sautillant maladroitement, visiblement hésitante.

Toutefois, le sentiment du devoir à accomplir, très Pouffondor en lui-même, eut raison de ses appréhensions (warfwarf, ça rime). D'un pas mal assuré, elle finit par franchir le seuil de la "chambre" d'Olivia tout en ayant l'air de chercher à se fondre dans le décor.
La vue d'Alison la rassura un peu... Après tout, elle était une Poufsouffle ! Celle de Léa, par contre, lui donna le sentiment qu'une petite bombe venait d'exploser quelque part entre son pharynx et son estomac. Holàlà ! Léa était une Serdaigle et, qui plus est, une Serdaigle avec une sérieuse dent contre Susan. C'était du moins ce dont la mini-Blaireau (blaireaute ?) s'était convaincue il y avait de cela deux ou trois ans, dans un élan de pessimisme paranoïaque.

Adressant un sourire tremblotant à la ronde, Susan commença à débiter d'une toute petite voix, les yeux - menacés, à n'en pas douter, par les grandes eaux, et pas de Versailles, celles-là ! - baissés en direction de ses souliers, tenant pitoyablement sa boîte à cookies devant elle :

- Olivia, je suis vraiment désolée, jeveuxdirejenetevisaispastusaispardonpardonpardon...

Puis, sans même s'en apercevoir, elle tendit machinalement la boîte de cookies (pépites de chocolat, je vous prie !) à la poursuiveuse en reprenant :

- Tiens euh... J'espère que tu aimes les cookies...

Dès qu'Olivia aurait prit la boîte, Susan opérerait une retraite stratégique, du genre "doucement très vite".

Wendy ne savait pas trop comment elle avait fait pour tenir jusqu’à la fin du match. Elle était totalement lessivée.
Sa jambe, grâce à un sort de Madame Pomfresh, ne lui faisait pas mal. IL n’en restait pas moins, que la blessure n’était pas soignée. L’infirmière avait paré au plus pressé, voyant bien que malgré son état, la nouvelle capitaine de l’équipe de Poufsouffle n’aurait pas abandonné le terrain, quelqu’en soit le prétexte.

Mais même sans douleur, Wendy ne sentait plus sa jambe, et avait eu du mal à regagner le vestiaire des Jaunes et Noirs pour les compliments de fin de match. Elle avait vaguement entendu qu’on délibérait sur les points, parce qu’un litige avait été remarqué au niveau du comptage, mais ne s’en était pas plus émue que ça.

Remarque à bien y repenser, elle ne se souvenait plus être arrivée dans le vestiaire, ni avoir entendu le discours de fin de match… Elle ne se souvenait pas en fait avoir reposé le pied à terre lorsque la fin du match avait été sifflée ! Elle avait p’tet entendu un joyeux « on dirait Rudolphe ! Tu va faire concurrence pour tirer le traineau du père Noël… »

Elle essaya de savoir où elle était. Elle était fatiguée, et ses paupières étaient trop lourdes pour qu’elle les ouvre tout de suite. Elle bougeait en cadence… en cadence d’elle ne savait trop quoi, mais c’était un rythme régulier, en tout cas. Vu les bruits qui rebondissaient contre les murs, elle aurait dit des bruits de pas. Elle ouvrit alors les yeux, et ne reconnu rien du tout de l’environnement. Un bras poussa la porte de l’infirmerie, et s’avança dans la salle. Quelques voix étaient déjà là. Une voix bien connue chuchota alors à l’infirmière :

« C’est pour une blessure. Et un bon gros rhume, je crois. »
« Ah, oui ! Je sais, je sais, pose-la sur ce lit ! » Avait répondu la dame.

Wendy sur sa monture s’approcha d’un lit libre, à coté des voix entendues tout à l’heure. Une main lui ébouriffa les cheveux. Elle n’eut pas la force de bouge le bras pour chasser la main, mais maintenant elle savait qui l’avait amenée.

« Je reviendrais plus tard, Winnie. Et refile pas ta crève aux autres ! » Avait-elle entendu, avant de sentir un truc humide et mou sur sa joue.
Elle soupira, soulagée d’elle ne savait trop quoi. Le garçon s’en était allé, n’étant pas indispensable dans l’infirmerie à ce moment.

Wendy rouvrit les yeux, qu’elle avait refermés sans savoir, et détailla les filles présentes au chevet d’une autre demoiselle. Elle reconnu les joueuses du match qui venait de se dérouler. L’éclopée dans le lit était une joueuse de Serdaigle. Wendy n’avait pas trop fait attention, mais maintenant qu’elle y pensait, c’est vrai qu’elle avait eu des « accidents » durant le jeu.

Elle offrit un maigre sourire, en refermant les yeux. Elle ne dormait pourtant pas, mais la fièvre l’avait calmée par rapport à d’habitude.

« Tiens, on va être voisines ! » avait-elle juste dit, d’une voix qui n’allait pas tarder à s’éteindre, comme à chaque rhume.

Aïe, Aïe, Aïe ! Juliette se sentait vraiment mal. Le match Serdaigle opposant Poufsouffle venait de prendre fin. N’importe qui de normal, qui ne s’appelait pas Juliette Horuni aurait sans doute éprouvé un profond soulagement, mais la jeune grecque dans son cas, éprouvait plutôt l’envie de se cogner un cognard contre la tête. À cause d’elle, sa meilleure amie venait de partir du terrain de Quidditch sur une civière, direction l’infirmerie. Juliette s’en voulait à mort d’avoir pu négligé sa petite protégée d’amour un instant. D’accord, Susan était un adversaire coriace, mais Juu’ aurait sans doute pu l’arrêter si elle l’avait vu lancer ce fichu cognard sur elle…

Dès que les gens repartirent vers le château, Juliette bouscula tout sur son passage et fondit vers son dortoir. Elle pris la douche la plus rapide qu’elle n’eut jamais pris, et se changea en quatrième vitesse. Elle se sentait déjà assez mal de ne pas être au chevet de sa meilleure amie, alors valait mieux qu’elle accélère le processus ! Une fois sa douche prise et son linge propre mis, la jeune Serdaigle pensa. Elle cliqua ; Juu’ fonça sous son lit et pris une boîte de Berties Crochues et Dragées Surprises, c'est-à-dire, les bonbons préférés de miss Barkley.

Une fois le tout fait, la jeune deuxième année fonça jusqu’à l’infirmerie. Elle espérait ne pas être la seule de ne pas arrivée. Pour quelle amie ou gourde passerait-elle si elle était la dernière arrivée ? Mon dieu, surtout que c’était sa Olye… Arrivée à l’infirmerie, Juliette mis sa main sur sa bouche, bouche bée. * Mon dieu, je ne voyais pas du tout le match sous cet œil là moi… * Devant elle, Aelita, l’attrapeuse de son équipe, Wendy, une des Poursuiveuses des Poufsouffle et sa Olye’ étaient dans des lits, toutes souffrantes.

Juu’ sentit une larme silencieuse tomber le long de sa joue. Elle s’avança vers le lit de sa meilleure amie, mais lança deux regards désespérés à Aelita et à Wendy. * Les pauvres…* Puis, arrivée au chevet de sa petite Olivia d’amour, la jeune grecque remarqua qu’elle n’était pas seule. Léa, Susan et Allison étaient présentes, apportant du réconfort à la jeune Barkley. Juliette s’avança vers le lit de la blessée et pris place sur une chaise proche du lit. Elle pris la main de sa petite puce et lui sourit, blême.

« Je suis désolée ma puce, vraiment… Dit-elle, les yeux pleins de larmes. J’aurais du te fixer tout le temps, comme ça tu n’aurais pas reçu le cognard de Susan… Mais, répondit-elle précipitamment en ce tournant vers miss Bones, ce n’est pas de ta faute Susan, je le sais. Puis, elle regarda à nouveau sa petite Olivia. J’espère que ta cheville va se rétablir vite, parce que jouer au Quidditch sans toi, c’est impossible pour moi, renchérit-elle en lui souriant. S’il le faut, je vais rester clouée à cette chaise jusqu’à ce que tu ais mieux. » Annonça t-elle, totalement sérieuse. « Bah quoi, il est pas question que je te laisse toute seule, Olye’ ! T’es ma protégée, et je suis ton ange gardienne ^_^ ! »

Le match était enfin terminé. Malgré l'attrapée du vif d'or par l'attrapeuse de Serdaigle, Poufsouffle avait emporté le match de 10 points. C'était vraiment serré et les poursuiveuses de Poufsouffles, ainsi que les batteurs, en particulier Susan, pouvaient se féliciter d'avoir fait un si beau match. Marquer 510 points n'étaient pas rien et Elizabeth et Wendy devaient leur salut à Susan qui avait été remarquable sur ce match encore plus que sur les autres. Poufsouffle avait enfin remporté un des matchs de Quidditch et maintenant, un repos serait bien mérité.

Eli avait immédiatement, malgré son mal de dos et son poignet rejoint ses frères et soeurs après le match pour avoir leur réactions. Ils avaient tous étaient bluffés et Elizabeth avait été ravie, surtout venant de ses frères de Serdaigle. La jeune première année s'était pris un cognard dans le dos, ce qui la faisait souffrir, à cause de Juliette, et un autre cognard sur le poignet quand elle lançait le souaffle dans les buts. Elle avait attrocement mal et la fatigue n'arrangeait rien. Elle se dit qu'une bonne nuit de sommeil allait la réparer et la retapper comme neuve, du moins elle l'espérait...

Mais ce match avait été un record, du point de vue des scores, du temps de jeu mais surtout au niveau des blessés. On comptait deux blessées chez les Serdaigles, Olivia qui s'était battus avec une détermination sans frontière et Aelitia qui avait attrapé le vif d'or et était tombée de son balai. Mais il y avait surtout Wendy, l'amie de Eli. La jeune Poufsouffle n'avait pas vu comment Wendy s'était fait mal mais sa performance durant la fin du match s'en était ressentie... Eli arriva donc à l'infirmerie, et entra. Elle était surement la dernière et quand elle arriva, elle apperçut 3 blessés comme elle le pensait. Elle alla immédiatement voir Wendy pour voir ce qu'elle avait et se jeta presque sur elle.

- Wendy ça vas?! Tu n'as rien? Tu es blessée? Ou ça? Tu as mal? Comment ça vas? Répond moi!

Elizabeth réalisa qu'elle parlait un peu fort et que Wendy devait se demander ce qui lui arrivait. Elle était encore sous le choc et le coeur de Elizabeth battait dans sa poitrine. Elle ne supportait pas de voir quelqu'un allongé dans un lit blanc. La vue de sa grand-mère avant le match lui avait suffit et elle ne voulait à présent plus voir personne, même si elle ne le connaissait pas. La pauvre Wendy devait vraiment être mal et Elizabeth espérait plus que tout qu'elle irait bien. Pendant qu'elle tenait la main de la jeune fille, elle était à présent à genoux par terre. Elle sentit une larme couler sur sa joue et ne pu la retenir. Elle ne supportait pas de voir ses amis blessés ou dans un état critique et voir Wendy comme ça, la plongeait dans le plus grand désarroi...

Elle se tourna ensuite vers Susan et quand son amie lui répondit, elle alla la voir. Elle ne pu s'empecher de la serrer dans ses bras tellement ses émotions tourbillonaient dans sa tête. Les Poufsouffles avaient gagnés le match, il y avait beaucoup de blessés, beaucoup trop, Eli était fatiguée et de voir son amie dans le lit ainsi était la goutte dos qui faisait déborder le vase. Elle éclata en sanglots dans les bras de Susan et ne pu s'empecher de mouiller sa robe. Elle n'avait jamais ressentis autant d'émotions en même temps et la fatigue ainsi que toutes les pressions qui s'y ajoutaient étaient trop importantes pour la jeune fille de 11 ans. Elle pleurait, pleurait jusqu'au moment où elle se sentit mieux. La pression évacuée et le coeur beaucoup plus léger.

Tout le monde devait la regarder et se demander ce qui pouvait bien lui arriver. Elle se sentait ridicule et se dit qu'elle n'aurait pas du venir. Pourquoi avait-elle fait ça? Parce qu'elle voulait voir ses camarades bien sur! Elle ne pouvait pas laisser Wendy seule à l'infirmerie, même si elle n'était en réalité pas seule. Elle regarda autour d'elle et apperçut les deux Serdaigles dans deux lits. Elle ne pouvait pas les ignorer et se décida à aller les voir et à leur dire combien le match avait été dur et surtout passionant grace à elles...

- Olivia, Aelitia, vous avez vraiment été fantastiques au match. Sans vous deux le match n'aurait pas été aussi passionant. Surtout toi Olivia, tu as vraiment été une adversaire géniale. Vraiment tu es une bonne poursuiveuse. Quand à toi Aelitia, tu es vraiment très forte mais tu as aussi beaucoup de chance d'avoir pu battre par deux fois Alex. Je pense que la chance a du jouer un grand rôle mais tu es quand même très forte...

Même à demi morte, Elizabeth continuait à croire au mythe Alexander. Pour elle, il était le meilleur et rien ne la ferait changer d'avis. Elle voyait son préfet comme un Dieux vivant et la preuve en était, qu'il avait fait gagné son équipe, même sans attraper le vif d'or. Il avait vraiment un don pour motiver ses troupes. Elizabeth adressa un sourire compatissant aux deux filles de Serdaigles, les héroïnes adverses du match, et alla rejoindre sa camarade qui était encore dans son lit...

Olivia était toujours couchée, regardant le plafond. Pourquoi ne pouvait-elle pas se lever ? Elle s’était faite décapiter la cheville, et non la colonne vertébrale ! Et puis, elle était en super forme, il n’y avait que sa cheville qui fessait défaut. Mais bon, elle fessait confiance à Madame PomFresh pour la remettre sur pied en deux temps, trois mouvements ! Après tout, elle avait quand même réussis à soigner beaucoup de jeune pétrifier il y a deux ans. A moins que ce soit encore un mensonge de la part de Trina… Bref, elle avait confiance en l’infirmière. La jeune demoiselle n’eut même pas le temps de s’ennuyer que des pas arrivent dans sa direction.

Elle tourna lentement la tête et aperçut Léa, qui se tenait près d’elle, encore dans sa tenue de Quidditch et son balai à la main. Olivia lui fit un grand sourire, elle était contente que quelqu’un dans son équipe soit venu prendre de ses nouvelles. Ça prouvait qu’elle avait une certaine place dans l’équipe. Quand Léa lui demanda si la jeune fille serait présente lors du match contre Serpentard, Olivia hocha la tête violement. « Blessé ou non, je vais être de la partie ! Vous pouvez comptez sur moi ! » Oui, ce n’est pas une cheville qui allait l’empêcher de s’adonner à son sport favoris, c’est hors de question !

Puis, une jeune fille arriva près d’elle. Olye’ cliqua seulement au bout de quelques secondes de son identité. C’était O’sil, la batteuse des jaunes et noires. C’était vraiment une chic fille d’être venue voir son état, surtout qu’elle n’était absolument pas obliger vu qu’elle était dans l’équipe adverse. Bref, Olivia lui souria gentiment à ses compliment. Vraiment, elle était sympa cette fille ! « Merci, c’est super gentil d’être venue me voir ! » Oui, Olivia le pensait sincèrement, sa lui faisait chaud au cœur de savoir qu’une personne qu’elle connaissait à peine s’inquiètes de son état.

Et bien, et bien. En parlant du loup, la voici qui arrive ! Susan Bones, batteuse démoniaque. Olivia la regarda, le visage impassible. Elle n’était pas fâcher, oh non ! Seulement, elle avait quand même une petite rancœur envers la préfete. Elle lui avait quand même fracturé le pied à trois endroits différents. Quand elle commença à parler super rapidement, Olivia se retenit de justesse pour ne pas lui exploser de rire en plein visage. Pauvre chouette, elle pensait vraiment qu’elle était en colère. C’est le jeu après tout, elle savait les risques en s’embarquant sur le terrain ! Quand la jeune fille lui tendit une boîte de cookies, Olivia lui fit un grand sourire ; « J’adore les biscuits, merci beaucoup ! » Elle pris la boite des mains de Susan et l’ouvrit pour y jeter un coup d’œil. Hmm, des bons biscuits aux pépites de chocolat. Olivia la déposa sur sa table de nuit et regarda Susan. « Je t’en veux aucunement de m’avoir fracturer la cheville. Je savais les risques en m’embarquant sur le terrain et, m’avoir blesser, prouve seulement que tu ai une excellente batteuse ! » Elle se tourna vers tout le monde et ajouta pour l’assemblée. « Si vous voulez des cookies, vous avez qu’à en prendre ! »

Puis, une faible voix lui parvenu. Elle tourna la tête et aperçut une des poursuiveuse couché dans le lit voisin au sien. Elle n’était pas du tout surprise de la voir, le match avait été particulièrement violent ! Mais bon, elle, elle n’était sûrement pas victime de Susan. Bref, Olivia lui rendit son sourire et rajouta, « J’ai adorée jouer contre toi, tu est vraiment une excellente joueuse ! » Sincèrement, elle était plus qu’excellente, elle était … extra excellente. =)

Pas le temps de rajouter quelque chose qu’une autre personne arriva. Ouah ! Olivia n’aurait jamais pensé qu’autant de gens viendrait la voir. Ça donnait chaud au cœur, elle en oubliait presque le mal qui s’élançait sans pitié dans sa cheville. Elle tourna la tête et aperçut une Juliette toute tremblotante qui pleurait. Olivia tendit les bras et la serra fort contre elle. Pourquoi elle pleurait ? C’était quand même pas sa faute ! Olye’ l’écouta, essayant de ravaler ses larmes. « Faut pas que tu culpabilise ma pitchounette, c’est aucunement de ta faute ! Tu as donnée ton maximum, c’est ça le plus important ! Et puis, elle chuchota dans l’oreille de Juliette, tu as quand même mis K.O. Wendy, ce n’est pas rien ça ! » Elle fit un clin d’œil à la jeune Serdaigle et lui souria gentiment. Elle était trop chou cette fille, Olivia avait de la chance de l’avoir comme meilleure amie !

Une autre jeune fille rentra dans l’infirmerie et elle, Olivia la reconnut immédiatement. C’était Elie, la poursuiveuse la plus coriace que la jeune Barkley n’avait jamais vu. Elle a un des ses tir mes amis, elle est pas humaine, oh non ! Olivia la laissa parler avec Wendy, sans trop se préoccuper d’elle. Elle n’était pas venue pour elle, et ce qu’elle se racontait, ce n’était pas de ses affaires ! Mais, quand elle attendit son nom, elle ne put écouter en souriant. Comme elle était gentille ! Ses compliments allaient droit au cœur de Olivia ! « Toi aussi tu as été superbe Elie, j’ai adorer jouer contre toi ! »

Elle s’en tenue la dans ses remerciements, la fatigue commençait vraiment à la gagner. Mais, elle ne pouvait pas faiblir devant tous ces gens. Elle continuait de sourire aux gens qui l’entourait, très heureuse qu’il soit tous venu la voir. Pour une fois dans sa vie, la jeune Barkley se sentait apprécier.

[942 mots =D]

DONE

La foule commençait à s’entasser dans l’infirmerie, et les voix qui s’élevaient se transformaient en une assourdissante cacophonie. Etrange que madame Pomfresh n’ait pas encore mis ce petit monde dehors. Léa se leva du lit pour laisser les autres visiteurs rendre visite à la petite Olivia.

Gardant son balai en main, elle alla aux nouvelles d’Aelita alitée un peu plus loin. Malheureusement, la jeune sorcière aux cheveux d’or était endormie, enfin c’est ce qu’il semblait. Elle s’était méchamment ramassée lors de l’attrape du vif d’or. Vraiment, elle en avait dans les trippes pour risque autant. La rouquine lui sourit, même si elle ne verrait pas l’attention qu’elle lui porta. D’un geste de la main, elle remonta un peu la couverture jusqu’à couvrir un peu son oreille afin qu’elle ne soit pas dérangée par le bruit. C’est alors qu’Elizabeht, une des poursuiveuses à adverse s’adressa à elle. « Chuuut, elle se repose ! », chuchota Léa à son attention sur un ton peu amicale. Se haussant sur la pointe des pieds pour voir si elle ne l’avait pas réveillé, la jeune irlandaise alla au chevet de Wendy Scotts.

Prenant un siège pour ne pas squatter, elle la regarda. Contrairement à l’attrapeuse des aigles, elle ne dormait pas. Comme l’impression qu’elle était assomée par une fièvre brûlante. « Wendy… ? », mumura la batteuse pour ne pas que sa voix la heurte encore plus que ça. Il n’y avait rien de pire qu’entendre la voix de quelqu’un résonner dans sa tête quand celle-ci était similaire à Big Ben qui sonne. « J’espère qu’on a pas frappé trop fort… », rit-elle toujours à voix basse en lui caressant le dessus de la main. « Repose-toi bien… », salua-t-elle en se levant lui faisant une petite signe pour dire qu’elle quittait la pièce.

Revenant près de la jeune Barkley, elle se faufila jusqu’à elle pour lui parler. « Je vais partir. », annonça-t-elle en se penchant sur elle pour déposer un baiser sur son front comme le ferait une maman à son enfant. « Fais-moi signe pour la rééducation ! », rappela-t-elle agrémenté d’un clin d’œil. S’éloignant de la masse, elle vint poser son bras sur les épaules de Juliette et l’amena en retrait pour lui parler en privé. « Tu as assuré aujourd’hui, je suis fier de toi ! », complimenta-t-elle en baisant ses joues. « On se voit dans la salle commune ? Veilles sur Olye », dit-elle en s’éloignant à reculons pour ensuite se tourner sur la porte et disparaître après avoir salué l’infirmière.

Regagnant le hall, elle ondulait entre les élèves pour retourner au terrain de Quidditch. Là, elle heurta quelqu’un. « Ouch », glissant contre lui, elle avança en regardant son obstacle qui l’observa aussi. C’était le frère de la petite Horuni. Tout deux se regardèrent un moment, se sourirent. Sentant ses joues virer au rouge, elle se retourna en baissant la tête les lèvres pointant vers le milieu de ses joues. Replaçant un mèche derrière son oreille, elle le jeta un œil une dernière fois sur lui, et puis partit à l’extérieur.



DONE