Le Sombre Monde des Fantômes

[Voici l'Histoire du passé de Mimi, de sa mort, son passage dans le Conseil, et son entretient avec la Mort, jusqu'à ses quelques années à se découvrir fantôme. Ce n'est pas un journal intime, mais une "boîte à souvenirs", où vous pourrez en apprendre vraiment plus surles fantômes, du sortilège utilisé pour en devenir un et plein d'autres détails. Ceci est totalement inventé par moi même et il se peut que je ne sois pas en respect avec les idées de J. K. Rowling. Néanmoins, je fais en sorte que tout concorde avec les faits et l'Histoire du personnage. N'ayant pas lu le dernier livre, il se peut que je passe au travers de certaines révélations importantes sur les fantômes.

13 juin 1945

Mimi monta les escaliers quatre à quatre. Stupide Olive! Toujours en train de se moquer d'elle! Et cette fois ci, c'étaient ses lunettes qui en avaient payé les frais! La vie était si injuste! Arrivée au deuxième étage, elle croisa le beau et ravissant préfét de Serpentard, Jedusor. Mireille lui lança un regard d'admiration, mais celui-ci ne la regarda même pas, il se contenta de passer à côté d'elle. Plus vexée que jamais, elle entra dans les Toilettes des filles, se réfugia dans un compartiment et pleura de toutes les frêles larmes de son corps. Pourquoi Olive s'acharnait tant sur elle? Qu'avait elle fait? Meritait-elle pareille persévérance de la part de cette stupide fille ingrate?

Soudain, une voix masculine retentit. Mireille sentit un frisson de colère lui parcourir le dos. Aucun garçon n'avait le droit de pénétrer dans les toilettes de Filles! Elle ouvrit la porte, pour dire à ce miséreux de ficher le camp. Lorsqu'elle tourna la tête vers la gauche, elle vit deux yeux jaunes... Puis, elle ferma les yeux, et tomba doucement à la renverse, avec grâce... Le seul moment de sa vie où Mireille avait été belle et séduisante, grâcieuse et attirante, était celui de sa mort. Car lorsque Mimi toucha le sol, elle étaot morte. Dès lors, elle n'eut plus jamais l'occasion de respirer.

Car lorsqu'elle eut l'occasion de se sentir existente, elle était dans une grande pièce sans limites noire, et elle n'avait aucune impasse corporelle, aucune enveloppe charnelle. Elle n'était rien...

Elle si dit alors: "Ca y est... La réponse à la question, c'est rien.. IL n'y a rien après la Tout..."

Mais le simple fait de pouvoir avoir cette pensée lui prouva qu'elle se trompait. Tout commençait, bien au contraire. Car une immense voix retentit, assouridssante, claire, impossible à erroner:

- MIREILLE PHOKINS, VOUS AVEZ ETE JUGEE PAR L'ORDRE DES FANTÔMES, PAR VOTRE DEMANDE LE 6 MARS 1943, LORSQUE VOUS AVEZ DIT:

La voix de Mimi retentit alors, venue de nulle part, magiquement amplifiée, résonnant dans tout l'ensemble:

- JE... JE NE VOUDRAIS JAMAIS MOURIR... J'AI PEUR... J'AIME MON PERE, MÊME S'IL ME BAT... MÊME SI PERSONNE NE M'AIME, JE NE VEUX PAS DISPARAÎTRE... JE NE VEUX PAS LAISSER AUCUNE TRACE... JE VOUDRAIS NE JAMAIS CONNAÎTRE LA MORT...

Mireille se souvenait très bien de ces paroles. Elle les avait dites après son anniversaire, lorsque son père lui avait envoyé le plus beauc cadeau qu'elle ait jamais eu.

Bien qu'elle ait eu droit à une stricte éducation, elle avait toujours aimé ses parents.

- LE CONSEIL MORTUAIRE A DECIDE EN EXAMINANT VOTRE CROCENE QUE VOUS AVEZ DROIT A LAISSER DERRIERE VOUS UNE EMPREIENTE. CAR VOUS VENEZ DE MOURIR, AUJOURD'HUI, JEUDI 13 JUIN 1945, A QUATORZE HEURES CINQUANTE QUATRE PRECISES. EN L'OCCURANCE, VOUS ETES AUTORISEE A RESTER DANS LE MONDE DES VIVANTS EN PARTIE, SOUS L'APPARENCE FANTÔMATIQUE DE VOTRE CHAIR.

La salle s'éclaira, et Mimi put voir une pâle lueur bleuté l'envelopper. Une fine couche l'entoura, puis, elle put s'appercevoir qu'elle avait retrouvé des mains, ses pieds, sa tête... Son corps. La voix retentit à nouveau, néanmoins, Mimi avait à présent des oreilles, elle pouvait entendre la voix parler, plus hurler.

- Vous êtes à présent le fantôme n°197. Vous hanterez le lieu d'où vous êtes morte. Voyez ceci comme une faveur. Nous ne faisons que répondre à votre requête formulée le 6 mars. Vous ne devez parler à personne de ce jugement, sous peine de purgatoire. Vous resterez fantôme ce jusqu'à ce qu'ait lieu Le Dernier Jour. Vous et vos semblables redeviendrez alors poussière. Une dernière chose: ne voyez pas cet interrogatoire comme le jugement dernier. Selon l'article n°784 c de la Loi des Créatures Fantômatiques, vous devrez affronter la Mort et l'Ultime interrogatoire 7 jours après votre mort. Vous connaîtrez quelques réponses à trois des questions que vous vous êtes toujours posées dans votre vie. La Mort ne répondra qu'à une seule d'entre lle. Choisissez bien la question. Ne contrariez surtout pas La Mort, sinon, votre jugement sera révisé et le Jugement Dernier sera révélé comme infernal. Durant ces sept jours, vous serez invisible à tout oeil, humain, animal ou encore maléfique. Si on vous demande ce qui c'est passé après votre mort, vous serez obligée de dire que vous êtes devenue fantôme instantément après votre mort. Sinon, le Purgatoire. L'affaire est close.

Un marteau retentit, puis, Mireille réapparut dans les Toilettes des filles, au dessus de sa dépouille.

Elle mit un certain temps avant de se rendre compte que tout était fini. Plus jamais elle ne pourrait avoir une conversation normale... QUi était cette voix? Etait-elle... humaine? Ce conseil, où se trouvait-il? Et puis... Qui était... La mort?

Mireille frissonna. Personne ne pourrait la voir pendant sept jours... Et puis, elle ne devrait jamais raconter l'histoire de sa mort... Jamais... C'était trop dur...

Mimi pleura.

Il est nécéssaire de rappeler, avant de continuer l'avancement sur la partie fondamentale de l'être fantômatique que commença à être Mimi, que la possibilité d'être un fantôme ne se résume pas, comme vous pouvez l'imaginer, à prononcer une simple phrase où vous damnez notemment l'existence mortelle. Certes, cette phrase est retenue par Le Conseil, (dont vous aurez plus d'informations plus tard), elle est ensuite examinée, mais vous vous imaginez bien que tout le monde peut devenir fantôme rien qu'en prononçant cette phrase, si jamais c'était la cas. Mais ce n'est pas comme cela que cela marche...Pour le moment, le seul indice précis que je puis vous donner, c'est que dans la Première Catégorie de Fantômes (il y en a plusieurs), pour pouvoir en faire partie, il faut le désirer... et avoir bu, sans le savoir, de l'Asphodèle... Mais soyez tranquille, vous serez un peu plus informés très bientôt...

13 juin 1945 - 18:58

Soirée Mortelle

Mimi essaya d'ouvrir la porte des Toilettes. Sa main passa au travers, et un frisson lui parcourut au contact du métal, froid, neutre. Elle essaya de passer au travers, mais elle n'y arriva pas.

Ainsi, elle était condamnée à rester dans ces Toilettes pendant une semaine... Quelle suplice! Quel prix à payer pour une rencontre avec un sujet digne d'une divinité!

Soudain, quelqu'un ouvrit la porte. Mimi lança un cri assourdissant. Un immense serpent, avec une tête de crapaud, portant d'immense yeux jaunes entra. Lorsqu'elle regarda ces yeux, une douleur la transperça.

Elle crut qu'elle allait mourir une seconde fois... Mais ce ne fut pas le cas. Le séduisant Jedusor entra, prononça des mots incompréhensible, et le poteau regroupant les différents robinets se souleva, et un passage apparut. Le serpent s'y engouffra, tandis que Jedusor s'éclipsait par la porte... en la refermant.

Ces yeux jaunes... Comme ceux du garçon qui l'avait tué! C'était donc ce... ce serpent qui...

Mimi retint son souffle. Elle venait de comprendre... cette mystèrieuse créature... Cette histoire de Chambre... Mais que venait faire Jedusor, là dedans?

§§§

Elle rouvrit les yeux, effarée. Elle songea un instant, pensant qu'il était temps de peut être intervenir, tout comme le cas n°54. Ce sujet condamné au purgatoire pendant la durée d'une semaine risquait de désequilibrer tous les éléments, si il apprenait les circonstances exactes de son décès. Elle serait obligé d'intervenir dans sa Mémoire... Elle eut un sourire sadique. Ce n'était pas tous les jours qu'elle avait affaire à pareil cas. Il y avait deux secondes, elle s'était décidée d'ôter enfin la Vie à ce vieux quincagénaire, en utilisant l'arrêt cardiaque... Elle avait eu une colère monstreuse quand elle avait vu ces deux malfrats blesser mortellement ce pauvre type... C'était à Elle d'ôter la conscience, pas aux Hommes...
Elle préférait vraiment s'occuper des cas des fantômes... Mais le COnseil ne lui en fournissait pas tout le temps... Elle aimait surtout s'occuper des fantômes de catégorie 4. Mais là, cette Mireille Phokins avait battu un record... Elle venait de comprendre tout le sens de ces derniers évènements d'un coup... Elle serait obligée d'intervenir. Un autre cas l'appelait.Elle sentait qu'on avait besoin d'Elle, quelque part dans l'Albanie... Encore ce fichu Gang Mangemort... Ils ne tuaient pas assez de personne comme ça, il fallait en plus qui fassent la moitié du boulot, c'était apèrs à elle de passer et d'achever le travail... Elle eut un rictus méprisant. Les seuls moment de pause qu'Elle avait étaient souvent de deux à trois secondes. Heureusement, Elle pouvait arrêter l'Univers, et Le remettre à sa guise... Comment contempler ce mystèrieux Homme-Femme-Préfantôme-Invisible et s'occuper des différent morts à la fois?
Ah... Dur, d'être la Mort...

Une suite beaucoup plus développée avec plus de révélations sur les Fantômes dans peu de temps...

[right]Semaine du 13 septembre au 20 Septembre 1945, rencontre avec la Mort[/roght]

Semaine Fulgurante

Mimi était frustrée. Ne pas pouvoir quitter ces Toilettes, c'était... Horrible. Jedusor, avant de s'éclipser, avait apperçu le cadavre de Mireille. Il était sans doute allé chercher du renfort. Effectivement, car quelques secondes plus tard, Armando Dippet, suivit de près par le professeur de Métamorphose, entrèrent dans la salla. Ils éxaminèrent longuement le corps de Mireille, puis, l'un d'eux dit:

- C'est trop grave. Cette fois-ci, c'est une morte. Nous allons devoir remmener les élèves chez eux...

Puis, ils soulevèrent la dépouille de la petite MImi, et s'en allèrent. Celle-ci s'assit sur un rebord de mur, et attendit, réfléchissant, méditant. Elle était morte... morte... Plus jamais rien ne serait pareil... Elle ne pourrait plus jamais gouêter à un gâteau à la framboise, ou encore sentir le doux parfum des fleurs les soirs de printemps...

Elle pleura à nouveau. Ce n'était pas des pleurs habituelles, mais des sanglots glacés, froids, et horribles à entendre pour une oreille vivante. Elle était seule. Elle avait été seule dans sa vie, et elle serait encore seule...

Et si on lui avait menti? Et si elle était condamnée à errer de telle façon, pendant l'éternité, sans que personne ne la voie, sans que personne ne lui parle, invisible à tout oeil humain?

Elle frissona, et ses sanglots redoublèrent. Qu'avait-elle dit? La Mort ne valait elle pas mieux que cette longue errance?

La semaine s'annonçait longue. Et effectivement, elle le fut. Mireille s'ennuyait fermement, elle réflechissait, ressassait ses souvenirs, vieux comme le monde. Elle commençait peu à peu à pardonner tous ses ennemis, exceptée, bien entendu, cette stupide Olive. AU cours de ces sept jours, sa haine envers elle avait augment. Mais le mot était faible, car ce n'était pas une augmentationhabituelle, sa haine avait été au moins multipliée par trois cents. Cette haine, elle était surhumaine. Mireille se promit de condamner cette stupide pimbèche dès qu'elle serait fantôme... Si elle le devanait. Car son doute, lui aussi, augmentait, et elle s'étonnait, lorsque, les six soirs, elle essayait de s'endormir, et que, rien ne venait. Elle n'avait plus faim, plus froid, plus chaud, et n'avait plus sommeil.

Mais elle n'était pas encore fantôme, elle était... invisible.

Chaque jour elle réflechissait, tourmentée, et envahie par les soucis de sa longue petite vie. Puis,le septième jour arriva, chargé de doutes, d'interrogations... Et surtout d'horreur face à la rencontre qui l'attendait, une rencontre qui ne saurait être retondante; LA rencontre avec la Mort...

A quoi ressemblait-elle? Etait-elle bien semblable à toutes ces représentations? Un squelette avec une faux, telle la grande faucheuse?

Ce matin là, MImi s'interrogeait fermement, elle était nerveuse. La Mort était du genre ponctuelle, il s'agissait donc qu'elle arrive pile à l'heure du crime, à l'heure de la mort de Mireille. Elle attendait donc les alentours de sept heures du soir, l'heure de sa mort.

La journée se déroula comme les six autres, froide, unique par ses questions sans réponses, et ses pleurs envahies par les sanglots.

Ce fut la fin de journée. MIreille savait que c'était le moment fatidique. La Mort allait venir, dans quelques minutes, ou même quelques secondes... La Mort! QUi pouvait se vanter de l'avoir rencontrée? OU du moins, de lui avoir parlé?

Lorsqu'un bruit sourd retentit dans les Toilettes, Mireille tourna violemment la tête. Elle était là. La Mort. Mireille se leva, aussi vivement qu'un chat. Elle se tenait droite, intriguée, et admirative devant celle que l'on appelait "la Grande Faucheuse".

Mais le plus intrigant, dans tout ça, c'était que la Mort... Etait en fait une ravissante femme... Grande, élancée, belle... Un Homme n'aurait eu aucune difficulté à tomber amoureux d'elle.

Celle-ci lança, d'une voix douce, sans énervementssans sadisme:

- Il est temps Mireille...

Elle tendit sa main. Mireille la saisait timidement... Puis, tout disparut, les Toilettes, la lumière,... Elle se trouvait à nouveau dans une pièce sombre, cloîtrée, avec l'une des personnes les plus mystèrieuses...

Pour un entretien promettant d'être long...

Dans le prochain épisode, vous saurez quel est le pire cauchemar de Mimi, quelques anecdotes sur sa vie passée, vous connaîtrez les quatre catégories de fantôme existant, le choix de Mimi quant à ces catégories, vous saurez quelle question elle a choisi de poser à la Mort, (question à qui la Mort est obligée de répondre), et plein d'autres choses...

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» .Au revoir monde ordinnaire, bonjour monde magique.
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» Le hasard n'est pas de ce monde... [PV]