Ame solitaire...pas très longtemps [PV][FINI]

Tout en attendant la réponse de Button, il tentait de maîtriser le flot de pensées qui l'assaillaient. La jeune Poufsouffle avait la mauvaise habitude de passer son temps à penser, il tentait donc de refermer son esprit, assez pour ne capter que le plus important! Il n'avait jamais encore fait ça, filtrer les informations. Il savait soit ouvrir son esprit, soit le fermer totalement, de façon hermétique. Donc pas facile de trouver le juste milieu.
Comme elle répondait à sa question, il se concentra sur elle et l'écouta avec attention. Elle doutait que cela soit intéressant. Raphaël lui aurait bien avouer qu'à ses yeux, ses hobbies étaient sans intérêt, mais il se devait de rester magnanime. Il ne se souciait guère des autres en vérité. A part lui-même et le bien de ceux qu'il chérissaient le plus, il pouvait être égoïste avec les autres.

Raphaël pouvait deviner aisément que la jeune Poufsouffle n'était pas très à l'aise dans son rapport avec autrui. Elle semblait comme novice en la matière...comme étrangère aux conversations rondement menées. A en croire son instinct, il ne s'était pas trompé puisqu'elle parlait du fait qu'elle passait une grande partie de son temps dans les livres.
Voilà donc la réponse! Elle devait être bien solitaire dans ses tonnes de bouquins, à lire, loin de la civilisation et des rencontres. Il pensait que les personnes qui passaient leur temps dans les livres étaient des évadés de la vie. Elles tentaient d'échapper au monde réel, de se protéger des agressions extérieures... C'était, à ses yeux, lâche! Non pas qu'il ne lisait jamais, il avait d'ailleurs une littérature très spéciale en ce qui concerne la magie, mais ce n'était en aucun cas un moyen de s'évader comme elle le disait si facilement. Néanmoins, il pouvait comprendre, dans la moyenne du possible, que les livres pouvaient distraire...dans certains occasions!
Une vie particulièrement monotone, voir pathétique s'il en jugeait par ses propos. Elle devait vraiment y remédier. Passez sa vie dans les livres, c'était passer à côté de beaucoup de choses. En tout cas, en ce moment-même, Button avait enfin décidé de lâcher ses livres pour prendre l'air. Voilà une bonne initiative.

Par contre, il y avait un propos de la Poufsouffle qui lui avait plus: *Mais j'aime la solitude entre les mots, la reflection entre les phrases...* Raphaël était pareil. C'était un grand penseur, il aimait décortiquer les mots, la solitude qui en résultait...il était passionné par les mots et leur sens. Il le savait mieux que personne, les mots étaient un acteur de pouvoir. Quelqu'un qui maîtrisait sa pensée, maîtrisait les mots, et réciproquement. Il savait qu'un seul mot pouvait faire mal...

*Ahem, et.... et vous? Qu'est ce qui vous passionne?*

Et mince! il savait que poser ce genre de question était risquée puisqu'elle renvoyait à une contre-partie. Il aurait dû se méfier. A présent, il se devait de répondre. D'un côté, il n'y était pas obligé et aurait pu l'ignorer, mais franchement, ça ne l'aurait pas fait! Il aurait pu lui répondre ce qu'il pensait des mots, de leurs sens...oui, mais voilà, ça ne l'aurait mené à rien. Et puis, le sens de ce qu'il pensait était si nuancé, si subtil qu'il craignait qu'elle ne puisse même pas imaginer où il voulait en venir. Autant ne pas perdre sa salive pour rien.

"Je n'ai pas de passion au sens propre du terme. J'ai des plaisirs, des envies, mais pas de passion."

Il s'interrompit. Silence, puis reprend.

"Néanmoins, le sport est un plaisir compétitif particulièrement intéressant, qui a le pouvoir d'éxcalter même les plus mauvais d'entre nous. Le quidditch m'intéresse... autrement, j'aime la solitude quand elle est nécessaire..."

Il restait vague dans ses propos, mais au moins, il lui avait répondu en essayant d'être le plus franc possible. En tout cas, Raphaël restait lui-même tout en étant "aimable" et "courtois". Une discussion étrange s'était installée entre eux. Les silences, les regards, les quelques mots échangés rendaientl'ambiance particulière.
Comme Gibson avait quelque refermé son esprit, il n'entendait qu'une fois sur deux les pensées de Button ainsi que ses émotions. Pendant qu'il prenait le temps de répondre à la jeune Poufsouffle, il occultait ce qu'il entendait, mais pas quand il se taisait. Il ressentait qu'elle était subjuguée, mais par quoi, là il n'en avait aucune idée.

Elle semblait plongée dans ses pensées et Gibson n'arrivait pas vraiment à les discerner. Il faut dire qu'il n'osait pas trop s'y plonger, surtout après ce qu'il avait entendu quelques minutes auparavant. S'il se fiait à son instinct et à ses capacités aussi, il pouvait sentir, même si c'était léger, qu'elle était contrariée par quelque chose ou quelqu'un...en tout cas, il n'avait rien fait pour...et si elle se mettait dans de tels états sans aucune raison, on pouvait se poser des questions! En fait, cela l'intriguait. Il aurait bien aimé savoir quelle en était la raison. Il prit donc l'initiative de lui poser la question.

"Vous avez l'air préoccupé! Quelque chose vous tracasse?" demanda-t-il d'une voix neutre, mais où on sentait toujours pointer cette noblesse en lui.

Qui sait? Même si tout les séparait, il pourrait lui dire deux mots et voir pour...la conseiller. Non pas qu'il ressentait un immense besoin de venir en aide en autrui, cela ne lui ressemblait absolument pas, mais il voulait absolument savoir à quoi elle pouvait bien penser. Comme il s'était éloigné psychiquement des pensées de son interlocutrice, il avait besoin de trouver des réponses à ses questions.

"Je n'ai pas de passion au sens propre du terme. J'ai des plaisirs, des envies, mais pas de passion."

*Alors comme ça rien ne le passionneMais comment peut-on vivre sans passion? C'est une rage de vivre! Enfin après tout...*
Quand il reprit...

"Néanmoins, le sport est un plaisir compétitif particulièrement intéressant, qui a le pouvoir d'éxcalter même les plus mauvais d'entre nous. Le quidditch m'intéresse... autrement, j'aime la solitude quand elle est nécessaire..."

Raphaël avait donc, lui aussi, cette particularité plutôt masculine... Le sport... Deux équipes qui s'affrontent pour battre des balles, s'en dispute une autre, et s'activent pour en attraper en premier celle qui donnera la victoire.. La seule envie de Lilo était de donner une balle à chacun peut-être qu'après ils iront mieux! Il faut dire qu'elle n'avat jamais prit la peine de s'y interesser, ou personne lui en avait donné l'envie.. Elle avait découvert ce (stupide?) jeu à son arrivée à Poudlard, Elle devait néamoins admettre que l'agument de tous, était assez phénomenal. Mais peut-être que eux, avait grandi avec ce sport...

Fallait-il préciser que Lilo n'avait pas eu une enfance très... « joueuse ». Elle n'avait pas 5 ans quand sa petite soeur avait décider de pointer son nez, puis peu après le déces de son grand-père, ses parents s'étaient séparé. Lilo chez « Grany » la petite auprès de sa mère et le nouvel homme de sa vie. Jusqu'à ses 11 ans, elle n'avait pas eu de place dans la famille... Quelques jours avant son entrée au château, Justin était arrivé. Même pas encore partie, elle avait déjà été « remplacé ».

Son seul ami, et celui qu'elle considérait comme un morceau de famille, était Brad, un sorcier Navajo qu'elle avait rencontré à Albuquerque, aux Etats-Unis. Ils n'avaient passé qu'une seule année véritablement réunis, mais il n'avait jamais cessé le contact, et chaque année à une date bien precise, ils envoyaient des photos, pour ne pas perdre le contact « visuel »... Chaque événement, chaque mouvement suscite une lettre...
Monsieur Gibson avait l'air « préoccupé » de l'état d'ésprit de Lilo... bizarre ne croyez vous pas?

Replongé dans ses pensées, il y eu un silence, quand il demanda...

"Vous avez l'air préoccupé! Quelque chose vous tracasse?"

En effet quelque chose la tracassait, le choixpeau avait hésité à son sujet, et elle ne comprenait pas pourquoi, Lilo n'avait remarquer aucun point commun entre les deux maisons...

-Rien de bien grâve Monsieur Gibson, et plutôt ininteressant à vrai dire... Et assez stupide.
-Je me posais juste des questions concernant le Choixpeau...

En essayant de dévier la conversation, elle reprit dans la foulée..

-Et vous Monsieur Gibson, qu'êtes vous venu chercher ici?

Deux solutions, ou Lilo venait de tendre le bâton pour se faire battre, ou il allait éventuellement trouver l'escuse du temps, et du bâteau... Même si Lilo penchait pour la première solution, cela allait de soit!
Raphaël avait eveillé sa curiosité, bien qu'elle n'ai pas assez de courage, ni l'audace de le montrer, ou même de pour poser des questions. Il n'était néamoins pas impossible que le jeune Gibson n'ai strictement rien à faire de ce que Lilo pouvait bien lui raconter. Voir certain.

Ce jour là, elle decidait de sortir du château, ce qu'elle ne faisait jamais. Elle avait dérangé volontairement quelqu'un dans ses réfléctions, ce qu'elle ne faisait jamais, et maintenant elle se « confiait » à un « étrangé », qu'elle ne faisait jamais. Il faut bien commencer quelque part, et là, fallait avouer que c'était pas trop mal pour des « débuts ». Elle ne comprenait pas trop pourquoi elle avait fait ça, mais finalement les « causes à effets » ne sont pas toujours de mauvaises choses. Raphaël n'avait pas l'air, en tout cas à partir de ce qu'il avait montrer, d'un Serpentard type.

Méchant, certe rusé, mais imbus d'eux même, gérer par une reconnaissance... Certain trait pouvait peux être bien se marier au caractère du jeune Gibson, mais Lilo découvrait une personnalité sensé, réflechit... Ce qu'elle n'avait pas encore vu chez les Serpentards. Voir le contraire! En remontant un peu le temps, Lilo avait remarqué deux crétins qu'elle avait vu balancer des « bombabouzes »sur des premières années. Deux imbéciles heureux de leur idiotie, jusqu'à ce qu'un troisième aux cheveux blond platine les appelle. Surprient comme des enfants d'un jeune âge prient la main dans le sac, il s'étaient dépeché de rejoinder celui qui les avait appelé Crade et Goyo... bizarre comme nom de famille.

Les souvenirs de nôtre jeune poufsouffle avait des souvenirs pas vraiment glorieux de cette maison, elle ésperait avoir trouvé celui qui confirme la règle, peut-être vis-à-vis du Choipeaux.

*Alors comme ça rien ne le passionneMais comment peut-on vivre sans passion? C'est une rage de vivre! Enfin après tout...*

Ca, il l'avait très bien entendu! Ce n'était parce qu'il lui disait qu'il n'avait pas de passion que c'était forcément vrai. Gibson ne se confiait pas si facilement. En fait, il arrivait même qu'il se compare lui-même avec une porte de prison tellement il pouvait être causant...C'est dire l'enthousiasme débordant qu'il pouvait montrer à autrui...le néant! Il avait bien une passion...mais seul lui le savait. Même ses parents n'en avaient pas entendu parler. Faut dire qu'il n'en avait pas eu vraiment l'occasion d'aborder le sujet au cours de ces deux dernières années. En fait, elle n'était pas très avouable, surtout s'il ne possédait un entourage de confiance. Daphnée n'était pas là pour le moment, et il n'était pas sûr de lui avouer un jour, donc il préférait pour le moment se taire.

A l'évocation du Quidditch, Raphaël sentit un changement dans les émotions de la jeune fille. Elle ne semblait pas vraiment apprécier ce sport. Il sentait qu'elle n'avait que très peu d'intérêt pour ce jeu célèbre et respecté par le monde des sorciers. Raphaël dû maîtriser son rictus de mécontentement. Apparement, il ne partageait pas le même avis que la Poufsouffle. Encore un point qui les éloignait...déjà qu'ils étaient bien éloignés comme ça...le fossé ne faisait que se creuser! Cela prouvait qu'ils n'étaient pas fait pour s'entendre. Il y avait pleins de désaccord entre eux deux, même si verbalement, cela ne se voyait pas vraiment, Raphaël, lui, savait.

Pour lui, le quidditch était un héritage tout aussi important que son sang. Des générations avant lui avaient pratiqué le Quidditch soit en simples amateurs ou alors en professionnels dans des équipes du pays, voir même l'équipe nationale. Raphaël aimait le Quidditch, mais ce n'était pas non plus un fanatique. Perdre un match l'orripilait, mais pas au point de le rendre hystérique! Il laissait cet état à bien d'autres...Il pratiquait à l'occasion, pour la détente, le plaisir...mais au désespoir de son père, qui lui était un mordu de Quidditch, il n'en avait pas la passion, et encore moins l'envie d'entrer dans l'équipe de Serpentard de l'école, même s'il en avait largement la carrure.

*Vous avez l'air préoccupé! Quelque chose vous tracasse?*

Button avait enfin décidé de répondre à sa question et sa réponse l'intrigua plus qu'autre chose. Il en profita pour s'infiltrer dans ses pensées et en connaître un peu plus. Déjà qu'il ne s'intéressait guère aux autres, il fallait en plus que mademoiselle réponde au compte goutte. Quand il posait une question, il entendait à ce qu'on lui réponde le plus précisémenent possible. La chasse à la devinette était fini, Gibson prenait les choses en main! Après un instant de réflexion, elle prit la parole pour répondre.

Ses pensées étaient inintéressantes selon elle?!!! Ca, pas besoin de s'insinuer dans son esprit pour le savoir. Pourquoi pensait-elle à ce Choixpeau Magique? Elle avait un problème particulier ou quoi? Elle ne comprenait peut-être pas pourquoi elle était à Poufsouffle?! Cela, Raphaël aurait pu lui dire sans aucun problème... D'ailleurs, il ne voit pas où elle aurait pu aller! Les Serdaigles étaient peut-être des rats de bibliothèque pour la plupart, mais ils possédaient du génie, même ce point-là, Gibson faisait mine de l'ignorer...quant aux Bouffondors, il totalement inutile de lui en parler! Quant à Serpentard, elle n'en avait pas la carrure, ni le style, ni la présence qu'il en recquiert pour appartenir à cette Illustre maison. Il fallait être très rusé, même avec ceux de sa propre maison, avoir les dents longues pour s'imposer parmi les meilleurs et les plus nobles. De ce côté-là, Gibson avait la chance et le prestige d'avoir un nom célèbre et puissant dans le monde des sorciers. Il avait peu d'efforts à faire s'il le souhaitait...mais même s'il avait un Nom, Gibson voulait se faire sa propre place. Button n'en était pas capable! Voilà toute la différence!
Il n'avait pas eu le temps de répondre qu'elle lui posait une autre question.

*Et vous Monsieur Gibson, qu'êtes vous venu chercher ici?*

Gibson haussa un sourcil très légèrement. En quoi cela pouvait la regarder? Il paraissait peut-être "ouvert" en appararence, cela ne voulait aucunement dire qu'il était ouvert à toutes les indiscrétions. Voilà le problème avec les personnes qui croyaient que dès qu'on leur adressait la parole, elle se croyait tout permis. Ces personnes-là ne réfléchissaient pas assez, voir pas du tout. C'est à se demander si certains avaient un cerveau tellement ils ne s'en servaient pas! Que répondre à une telle question? C'est alors que la réponse lui vint tout naturellement...

"En temps normal, je vous aurez répondu froidement d'aller voir ailleurs...mais..."

Il s'interrompit. Il avait dit cela d'une voix évasive et ferme à la fois. Il fit mine de réfléchir puis reprit le fil de son discours.

"Mais je n'en verrais alors pas la finalité."

Il espérait, sans trop y croire, qu'elle arriverait à lire entre les lignes. Il lui arrivait de parler par énigme parfois, de ne pas parler clairement. Réussirait-elle à percer ses mots? Se montrer brutal, interrompre une conversation sans qu'il n'y est aucune cause valable, se révéler vulgaire dans ses propos, voilà toute l'imbécilité d'un être. Il resta muet quelques seconds afin de répondre comme il le sentait au fond de lui.

"Vous savez, l'homme a parfois besoin de solitude pour se retrouver avec lui-même et se rendre compte que ce qu'il croyait insurmontable ne l'ait pas réellement. Il faut parfois du courage pour se remettre en question...et la solitude, l'éloignement est le meilleur remède contre les maux de l'âme." répondit-il le plus naturellement tout en posant chacun de ses mots.

Pour lui, ils avaient une grande importance. D'ailleurs, depuis quelques minutes, il sentait que Button était curieuse d'en apprendre plus...sur lui? Il ne préférait pas se prononcer sur le sujet. Certes, il était rusé, parfois méchant, imbus de lui même, mais il n'était pas que cela...et d'après ce qu'il pouvait ressentir chez la jeune Poufsouffle, elle semblait être du même avis.

"Voilà pourquoi je suis venu ici..." finit-il par dire.

Il se tut alors et resta silencieux.

Raphaël avait été franc avec la Poufsouffler et voilà que mademoiselle le comparait avec son grand-père! Et bien qu'elle sache pour sa gouverne que si elle avait un peu écouter son aïeul, elle serait peut-être moins sotte et plus sage! Il avait vu trsè nettement un visage âgé et ses pensées coulaient en cascade. Voilà comment on était remercié quand on osait un temps soit peu se confier, s'ouvrir. Il ferait mieux de se taire à l'avenir. Il était pourtant conscient de la chose, du fait que se confier était un bon moyen pour se faire battre. Quand on prenait l'initiative de s'exposer, on risquait de se voir piétiner. En plus, elle employait des termes et des expressions qui lui étaient totalement inconnus, mais dont il connaissait le sens. Il était néanmoins certain qu'on utilisait aucunement ce langage dans la haute société. Un signe qu'elle n'était pas du même monde que lui.

Cependant, il ressentait chez Button un bon sentiment envers lui. Elle semblait l'apprécier et ça Gibson en était surpris. Il n'avait rien fait pour en tout cas. Il avait peut-être fait des efforts, mais aucunement pour lui plaire. Il était conscient qu'il n'avait pas réagit comme d'habitude. En temps normal, il n'aurait adressé la parole à la Poufsouffle que pour l'envoyer balader sur les roses. Il avait tenté de voir où pourrait mener une conversation avec quelqu'un d'autre de sa propre maison sans que ça parte en live. Pour l'instant, il devait admettre que c'était plutôt...moyen! L'ambiance qui régnait entre eux était vraiment spéciale. Lui, parlait par énigme, et elle, elle lui faisait du rentre dedans en lui posant des questions indiscrètes et énervantes à la fois.

*Je sais que je te paraît stupide, que je ne suis qu'une première année, que je ne sais peut-être pas autant de choses de que toi...
Mais est- ce que une seule fois tu as eu un fou-rire?*

Il était stupéfait! Il se demandait bien pourquoi elle avait posé cette question. Avait-il une tête à rire, surtout maintenant. Elle le cherchait ou quoi? C'était une question parfaitement idiote et stupide, et totalement hors de son contexte. Sur le coup, il la regardait étrangement, comme s'il cherchait à voir au plus profond d'elle, pour tenter de percer sa carapace. Le regard perçant, il observait la jeune Poufsouffle avec suspicion. Avait-il dit ou fait quelque chose qui pouvait amener à croire qu'il ne riait jamais? Non! Alors pourquoi cette question? Il était méfiant! Il n'aimait pas qu'on rentre dans sa vie intime.

A vrai dire, Gibson avait peut-être une petite idée du pourquoi de cette interrogation. Le rire n'était-il pas le propre de l'homme? Ainsi donc, si elle se posait la question, c'était qu'elle doutait que Raphaël soit bien un être humain. En voilà des idées! Ce n'était pas parce qu'il restait impassible, que son visage ne montrait que très rarement ses pensées qu'il n'avait aucun sentiment ni aucune émotion, au contraire. Mais on lui avait appris que montrer ses sentiments étaient une faiblesse qu'un Gibson ne pouvait se permettre. Pendant des années on lui avait appris que laisser libre court à ses émotions était inconcevable et non envisageable pour un être de sa lignée. Comment voulez-vous qu'il en soit autrement pour un jeune garçon de 4 ans quand on lui répète sans cesse la même chose. Il était néanmoins conscient du fait que c'était un moyen de brider ses sentiments et par la même occasion, de pouvoir le contrôler plus longtemps. Malheureusement pour ses parents, Raphaël avait fait des rencontre...surtout une rencontre qui l'avait totalement changé, et même ces deux dernières années n'avaient pas réussi à lui enlevé cette sensation nouvelle.

"Vous avez des questions bien étranges! Vous vous attendez à quoi comme réponse?"

Raphaël était bien curieux de ce qu'elle pourrait répondre.

"Si je vous dis que je n'ai jamais eu de fou-rire de ma vie, qu'est-ce que cela provoquera? Je n'en serais pas moins humain qu'un autre! Le rire est peut-être le propre de l'homme, mais à force de rire, on peut en pleurer! Et si je vous avoue ensuite que oui, j'ai déjà eu des fous-rires mais qu'ils ne vous regardent en rien, cela va-t'il changer votre point de vu sur moi? J'en doute!"

Il avait dit cela en la fixant droit dans les yeux, sans ciller, le regard perçant, et d'une voix précipitée et cassante à la fois. La jeune Poufsouffle l'avait quelque peu pousser à bout. Il s'était quelque peu énervé, mais il avait tout contrôler. Sa voix avait contenu son mécontentement, mais ses yeux étincellants n'avaient pas fait de même.

"Vous avez des questions bien étranges! Vous vous attendez à quoi comme réponse?"

Raphaël était bien curieux de ce qu'elle pourrait répondre.

"Si je vous dis que je n'ai jamais eu de fou-rire de ma vie, qu'est-ce que cela provoquera? Je n'en serais pas moins humain qu'un autre! Le rire est peut-être le propre de l'homme, mais à force de rire, on peut en pleurer! Et si je vous avoue ensuite que oui, j'ai déjà eu des fous-rires mais qu'ils ne vous regardent en rien, cela va-t'il changer votre point de vu sur moi? J'en doute!"

Le jeune Gibson avait été froissé, interessant, il ne pouvait pas rire, mais il pouvait avoir.. les nerfs! Ah! Enfin une réaction! Lilo pouvait paraître stupide, mais elle obtenait souvent ce qu'elle voulait! La prétention du jeune homme sur son « monde » éxaspérait la jeune poufsouffle... Mon dieu mais que croyait il? Elle était une descendante direct d'une longue et très vieille famille de sorcier au sang pur... Son éducation, lui avait apprit, que pour avoir ce qu'elle voulait, il fallait s'en donner les moyens! Et Gibson venait de tomber dans le panneau!

-Vous pouvez me prendre pour une crétine invétérré en manque de subtilité, mais sachez quelque chose Monsieur Gibson, ma famille, et ce, depuis des années n'a jamais manqué d'éducation. Et surtout, de vice pour atteindre nos buts! Je ne sais pas pratiquer comme vous la légimancie Monsieur Gibson, mais je ne suis ni dupe, ni aveugle! Oui Monsieur Gibson, je suis au courant pour votre faculté à lire dans les pensées... Cela vous étonne t-il?

Lilo ne comptait pas marquer de points, mais cette fois-ci, il l'avait bien cherché! Nom d'un citrouille enragée! Il avait perdu le contrôle malgres le fait qu'il en soit persuadé! Il n'était plus aussi impassible, non par le visage.. mais ses yeux! La jeune poufsouffle avait reussi a découvrir le language des yeux dans sa petite enfance... Personne ne le savait, mais d'un regard elle comprenait beaucoup de choses, peut être même un peu trop... Comment expliquer à un jeune de 14 ans, qu'elle se sentait lié à lui... c'est la première fois qu'elle le voyait, mais ce lien... si bizarre, elle devait découvrire pourquoi... Pourquoi elle ressentait le besoin de parler avec lui, pourquoi il ne l'avais pas envoyer sur les roses depuis le départ...

-Et je tiens à rajouter, que non ça ne change absolument rien à ce que je pensais! Mais peut-être devriez vous plutôt essayer de comprendre nos comportement avant? Pourquoi avoir eu cette curiosité envers moi? Et pourquoi mon nom vous en dit tant cher Raphaël...

Elle l'avait poussé a bout, il était tant de jouer cartes sur table! Maintenant que la brèche des émotions était ouverte, il n'y avait plus autant de difficulté qu'auparavant pour poser les vrais questions...

Raphaël n'avait qu'une seule envie, c'était de partir. Il ne voulait plus parler. Cette fille l'agacait et il fallait vite qu'il s'en débarasse. Chose pas très aisée quand on voyait à quel point elle s'accrochait à lui comme une ventouse. Il devait la faire déguerpir. Elle commençait à aller beaucoup trop loin. En fait, elle dépassait les bornes et Raphaël n'était pas très patient. il bouillonnait de rage. L'audace de cette fille en temps normal l'aurai rendu respectueux, mais là, c'était trop pour lui. Il ne voulait pas avoir de discussion sérieuse avec elle. Elle n'était pas de sa maison et il comprenait pourquoi. Elle était insupportable! Il avait l'impression d'avoir un boulet à la cheville...

Elle semblait satisfaite de sa réaction...lui, il aurait été satisfait si elle était partie, mais non mademoiselle s'imposait et persistait à lui chercher des noises. La réponse de Button le laissa perplexe. Il avait détourné le regard depuis longtemps. Au moins, il pouvait choisir de ne pas l'avoir dans son champ de vision.
Comment ça légilimancie? Comment pouvait-elle être au courant il n'en avait parlé à personne! Seuls son père était au courant puisque c'est lui qui lui avait enseigné et appris à maîtriser cette capacité. Il ne se souvenait pas pourtant s'être trahit. Quelle espèce de petite peste.

Elle l'avait cherché, et bien la Button l'avait trouvé!

"Vous descendez peut-être d'une famille de sang pur et aisée, mais vous n'en êtes pas moins dépourvu d'éducation. Je ne sais comment vous avez été éduqué, mais ce n'est guère joli à voir. Le Choixpeau ne s'était pas trompé sur vous en vous envoyant à Pousouffle! Vous n'avez ni la carrure, ni le style et ni encore moins l'intelligence et la subtilité qui sied à cette illustre maison!!"

Il prit l'initiative de se lever en essuyant d'un revers de la main les brins d'herbes collés sur sa cape de velours noire.
Il l'ignorait totalement, évitant consciemment son regard. Il releva la tête et la fixa droit dans les yeux.

"Comprendre vos comportements dites-vous? S'ils s'avéraient être rationnels, pourquoi pas...en attendant, je ne me sens aucunement lié à qui que se soit à part aux gens que j'aime et que j'estime. J'ai eu la bêtise de me montrer curieux à votre égard et je dois bien vous avouer que j'ai grandement tort. J'ai pensé qu'en m'ouvrant, en essayant de passer outre les préjugés qu'on m'avait inculqués depuis mon enfance, je pourrais voir les choses autrement..."

Ses traits se durcirent alors et son regard prit une teinte sombre.

"J'avais tort apparament!"

Il s'apprêtait à partir quand il s'arrêta soudainement. Il avait une dernière chose à faire avant de déguerpir et de retourner à ses préoccupations. D'ailleurs, il avait bien d'autres choses à faire que de mener un semblant de discussion avec elle.

"Une dernière chose: si on se croise à nouveau dans les couloirs, je ferais mine de ne pas vous connaître...et vous feriez mieux d'en faire autant!"

Sur ces bons mots, il ne la salua même pas avant de la planter là, toute seule, face au lac.
Alors qu'il s'éloignait vivement, il se retourna et lui lança ceci:

"Au fait...Button ne me dit absolument rien! Je l'ai sûrement entendu un jour, mais il ne devait pas être si important pour que je l'oublie si facilement!" dit-il d'un air narquois.

Sur ce, il reprit sa route en direction du château, le pas vif, les mains serrées sur sa cape. Il était soulagé de l'avoir laissé là-bas. Il monta les marches du perron puis s'engouffra dans le hall en bousculant plusieurs élèves de 1ères années sur son passage. Vu dans l'état qu'il était, il ne fallait mieux pas le chauffer. Il se dirigea alors vers les cachots et par la même occasion, sa salle commune.

Bouche bée, elle écoutait... Ses réflections, son intonation, chaque petites choses qui venaient de lui.. Elle ne se sentait pas de lui dire.. Si elle savait tout ça, ce n'était pas par hasard! Comment lui Expliquer sans qu'il ne s'emporte comme un enfant.. Comment pouvait elle juste placé un mot d'ailleurs! Il était parti, la laissant seule, avec ses pensées, ses intentions de vouloir bien faire...

Bon première chose à faire, était bien evidement de le rattraper, mais si sa parole avait déjà le don d'énerver Mr Gibson, le contact physique allait être bien plus que terrible! Et le jeune Gibson avait déjà été clair, elle ne devait plus lui adresser la parole... Euréka!, d'accord ce n'était pas très recherché, mais au moins elle suivrait son conseil, elle ne lui adresserai pas la parole, mais ses pensées. Autre réponse à donner, comment? Le jeune Serpentard pouvait être doué, mais cela ne faisait pas de lui une parabole... Ahem, alors comment faire... la salle commune des Serpentards n'était pas vraiment connu de tout le monde, encore moins d'une première année, encore moins d'une poufsouffle...

Tiens et un hiboux? Elle pourrait toujours lui envoyer une lettre lui donnant rendez-vous, et lui « penser » ce qu'elle avait derrière la tête! Aprés tout il ne connaissait pas son écriture... Et il ne pouvait pas lire les pensées d'une chouette, ce qui éviterai tous problèmes si elle envoyait un élève. L eJeune Gibson serait capable de l'interroger d'une toute autre manière... Pour récapituler, envoyer un hiboux, pour un rendez-vous, et tout lui dire. D'accord mais lui dire quoi? Qu'elle n'est autre que la jeune fille promise? Qu'elle avait réussi à être épargner tout comme lui de se chatiment? Et que le père du jeune Gibson avait demandé à Lilo de le surveiller, car si ce n'était pas elle qui devait être choisi, ce ne serai certainement pas quelqu'un « d'inferieur »... Inferieur à Lilo...

Si le père Gisbon savait ce que son fils pensait d'elle, cela devrait faire un beau carnage! Bon, et comment tourner les phrases, sans qu'encore une fois il s'en aille fulminant de rage... Tout lui balancer à la tête? Ouais encore faudrait il qu'il soit immobile, et assez longtemps present pour tout entendre... Un sort peut-être... Mais le fils Gibson doué de ses neurones sentira très vite la presence de Lilo dans les alentours, surtout si il sait qu'il doit retrouver quelqu'un, dont il n'a pas idée de l'identité... Il cherchera très vite à savoir qui lui fait « l'affront » de le contacter ainsi... Pourquoi pas demander à un autre élève de detourner son attention, pour qu'elle puisse juste derrière lui « penser » correctement afin qu'il entende tout ce qu'elle avait à lui dire... Mais qui?

Envoyer un deuxième hiboux, une autre Serpentard, une plus agée, cela retiendra son attention plusieur secondes, assez pour que Lilo agisse... Elle ne préfèrai d'ailleurs pas penser à ce qui pouvait lui arriver par la suite quand les deux autres auront comprit qu'ils ont été manipulé... Enfin l'année était bientôt fini et Lilo venait tout juste de se lancer, au cas ou cela tournerai mal, les quelques mois restants ne devraient pas être si long... quoi que!

Prenant son courage à deux mains, sortant deux parchemins et une plume, elle commença ses lettres... La première pour le jeune Gibson...

*Je suis une serpy...*

Citation :

Gibson!
Rendez-vous Lundi à 16h en face de la fôret interdite.
Quelque chose à te dire, cela devrait t'interesser... Viens seul, à moins que la fôret ne te fasse peur...

*Voilà! C'était très bien ça! Bon passons à la seconde... qui pourrait le détourner assez longtemps...*

Lilo ne connaissait qu'une seule Serpentard, la plus méchante aussi, mais il fallait ce qu'il fallait...

Citation :

Oxenbrigg,
j'ai à te parler, rendezy-vous Lundi 16h en face de la fôret interdite.
Viens seule, tu n'en sera que plus contente.
A moins que la fôret ne te fasse peur...

Lilo savait qu'en jouant sur le sentiment de fièrté des Serpy elle arriverait à son but. Dans ce cas là, il fallait savoir jouer des défauts et des qualités de chacun...

* J'espère que cela va marcher!*

Elle prit les deux parchemins, soigneusement pliées qu'elle mit dans son sac, pour partir vers la volière...

* Je vais en prendre plein la tête!*

[Je comprends, ne t'inquiète pas! Repose-toi!]

Raphaël venait tout juste de sortir de sa salle commune lorsqu'un hibou lui fonça dessus. Il eut un mouvement de recule et il eut le réflexe de placer sa main devant son visage pour se protéger. Le hibou avait l'air surexcité comme s'il l'avait attendu durant des heures sans pouvoir lui transmettre le message qu'il avait accroché à la patte. Raphaël venait de le remarquer; il leva donc son bras à hauteur de son torse, invitant ainsi le hibou à se poser sur son avant-bras pour qu'il se repose enfin. Il lui ôta le bout de papier plié et ficelé à la patte de l'oiseau de nuit et le remercia d'une caresse avant que ce dernier ne s'envole vers la sortie des cachots.
Raphaël déplia le message et commença à le lire. La missive, dans lequel se mêlaient l'insolence, l'impolitesse et le défi, était courte. On ne faisait pas mieux pour rendre le jeune Serpentard de mauvaise humeur. Qui se permettait de lui parler ainsi? Certainement pas à un Serpentard! Connaissant son rang et sa lignée, cela l'étonnerait fort qu'on se permette de le défier de la sorte au risque de se mettre le jeune homme à dos. Il relu le message une dernière fois avant d'en faire une petite boule de papier au creux de sa paume. Il la détruisit ensuite en la brûlant du bout de sa baguette pour ne laisser aucune trace. Très bien, on voulait le voir, il serait donc au rendez-vous...aux risques et périls de son interlocuteur (-trice).

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16h02- Jour J

Raphaël descendait vers la forêt interdite. Il avait reçu la veille un message anonyme et il avait cherché pendant plusieurs heures qui pouvait-être celui ou celle qui demandait à le voir. Il avait failli ne pas venir. Après tout, on ne convoquait pas ainsi un Gibson, sans aucune cérémonie, sans donner d'explication à part ce "Quelque chose à te dire, cela devrait t'interesser". Qui pouvait croire que ce qu'il lui dirait pourrait vraiment l'intéresser? Il ne s'intéressait qu'à très peu de monde et sa certitude que ce n'était pas un Serpentard qui lui avait écrit s'était renforcé au fil des heures.

Il était d'habitude très ponctuel, mais là, vu la façon dont on lui demandait de se rendre à un rendez-vous dont le but et l'origine lui étaient inconnus ne lui donnait guère l'envie de se montrer courtois. Il avait cru voir de loin une silhouette mais quand il reporta son regard vers la lisière de la forêt interdite, il ne vit personne. Il se demandait si son imagination ne lui avait pas joué de tour, mais prudent, il resta sur ses gardes et avança prudemment, ralentissant le pas. Etait-ce un traquenard? Voulait-on le piéger? A cette idée, il fronça les sourcils et ouvrit son esprit, près à capter la moindre des pensées qui pouvait se trouver dans les environs. Il sentit tout de suite une présence. Une personne se tenait là, cachée dans l'ombre. Il se concentra un peu plus et il su alors où se trouvait la personne. Préférant par méfiance se protéger d'une quelconque intention mauvaise à son égard, il sortit sa baguette et la pointa précisemment dans la direction exacte où la personne se tenait.

"Sortez et montrez-vous!" dit-il d'une voix dure et ferme.

Les sens aux aguets, il vit alors au bout de quelques secondes une jeune fille brune sortir de derrière l'arbre qu'il pointait. Il la regarda avec plus d'attention et la reconnu assez facilement. Elle était de sa maison...une fille particulièrement...cruelle d'après ce qu'il avait pu entendre à son sujet. Il n'en abaissa pas pour autant sa baguette. Elle resta immobile et s'avança enfin un peu plus à découvert. Il la regarda soupçonneux. Il doutait fortement que se soit Oxenbrigg qui l'ai fait venir, surtout en employant un tel ton à son égard. Elle avait beau être carrément peste quand elle le voulait, il la savait assez intelligente pour qu'elle ne fasse pas ce genre d'impair envers les familles de hautes lignées, riches et puissantes.
Alors pourquoi était-elle là, précisemment au lieu et à l'heure du rendez-vous fixé?
Bien qu'il connaissait déjà la réponse, il préféra s'en assurer.

"Est-ce vous Oxenbrigg qui m'avez envoyé une missive hier?" demanda-t-il soupçonneux.

Il avait abaissé sa baguette mais il était toujours près au moindre mouvement suspect d'elle ou bien de quelqu'un d'autre à en faire usage s'il devait se défendre. Néanmoins, si la personne qui lui avait envoyé ce message n'était toujours pas là et que ce n'était pas Oxenbrigg, alors qui était-ce? Et que faisait donc la jeune Serpentard ici? Avait-elle, elle aussi, reçu une lettre dans laquelle on lui avait demandé de venir à cet endroit? Si c'était le cas, il craignait qu'on ait tendu un piège à deux Serpentards....Les traits durs et le visage fermé, seul ses yeux brillaient d'une étrange lueur.