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 Ξ Sujet: La Mienne, Et A Jamais /PV/  Jeu 13 Nov - 12:44 | |
| ‘Rendez vous à la salle sur demande. Le bleu et bronze qui est fou de toi, Eric’. Le serdaigle finit d’écrire ces simples mots avant de plier le bout de parchemin et de l’accrocher à la patte d’un hibou appartenant à l’école. Eric Madrown ne pouvait plus vivre sans Andgy Kortigas, et comment le faire alors qu’avec elle tout lui paraissait rose, même les examens qui ne faisaient que se succéder ces derniers temps. C’était son amour à lui, sa préfète dont il était tombé éperdument amoureux sans s’en rendre compte. Et dire qu’il s’était toujours battu pour avoir une fille avant de la rejeter tout de suite après, sans éprouver le moindre remord. C’était différent avec Andgy. Il ne pouvait pas se passer d’elle. Leurs regards qui s’accrochaient l’un à l’autre, les instants magiques où le temps s’arrêtait pour leur offrir un moment de pure complicité. En sera-t-il un jour autrement ? Perdraient ils ce lien qui les unissait chaque fois qu’ils se trouvaient dans la même pièce. Non, il voulait que ça ne s’éternise jamais. Qu’elle reste à lui pour toujours. Une jolie rose qu’il a sut cueillir et qu’il n’était pas prêt à donner. Mais éprouvait elle avec la même passion ce que lui était en train de ressentir. Il y avait toujours ce doute qui le pesait mais qui s’évanouissait chaque fois que son regard émeraude se posait sur la gryffondore. Ses yeux, son visage, sa silhouette, ses lèvres… Elle était parfaite… Peut être trop parfaite pour lui tout compte fait.
Il se décida enfin à enchaîner le pas en prenant la direction de la salle sur demande, les mains dans ses poches et le pas songeur. Pourquoi tout ces doutes alors qu’il était prêt à donner sa vie pour la belle brune. Toutes ces questions. Toutes ces pensées. Elle arrivait à le contrôler sans faire le moindre effort. Juste par sa présence, par son sourire, ou simplement par son regard qui l’hypnotisait à le rendre fou. Il ne se serait jamais permit de tomber aussi amoureux d’une fille auparavant et pourtant ses sentiments étaient bien là. La méritait il ? Serait il prêt à fermer les yeux sur ces bouffons qu’il voyait approcher son ange de trop prêt ? Et puis merde… C’était bien la preuve qu’il la préférait toujours à toutes ces filles qu’il côtoyait généralement. Remettant en place quelques mèches blondes qui tombaient délicatement sur son front, il entra dans la pièce où il espérait voir le décor qu’il s’était à peine imaginé. Une grande chambre menue de plusieurs coussins enveloppant le sol et éclairée par une vingtaine de bougie lévitant à 1 mètre de lui. Le plafond était à son tour parsemé de minuscules étoiles donnant à la fois une grande vue sur la voix lactée vu de près. Voilà où il s’imaginait passer ses après midi de libre. Un endroit où il n’entendrait pas une mouche voler et où il pourrait simplement penser à sa gryffondore et au futur qu’il était censé construire dès à présent. Faisant apparaître un bol de biscuits au chocolat dont sa petite amie ne pouvait pas se passer généralement, il s’allongea tout près enlevant par la même occasion la cape qui l’avait tenu chaud cette matinée.
Un air parfumé enveloppa la pièce et c’est ce qui fit qu’il s’assoupit sans s’en rendre compte sur les coussins très confortables de la salle. Il n’entendit alors pas quelqu’un entrer dans la pièce, ses pensées étant pourtant bien dirigées vers cette même personne. 584 mpts XXX |
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