Discution avec Aelita dans le couloir du train [PV]

Ils étaient dans le couloir et Alexander se dit qu'il était grand temps de lui lâcher la main, ce qu'il fit avec regret.

- Vous vouliez me parler ma chère amie ?

Lui dit il avec une douceur qui trahissez ses paroles quelques peu froide et convenue. Il ne savait pas ce qu'elle allait bien pouvoir lui dire mais il se sentait un peu nerveux, ça semblait important et il se demandait si il tiendrait sa bonne résolution de l'année, à savoir ne pas se faire trop de soucis avant au moins les deux premiers mois de cours.

Elle était tellement mignonne, il se demandait si c'était un effet de son imagination ou si son teint de porcelaine avait réellement pris des couleurs durant l'été, en tout cas ses cheveux luisait de reflets ensoleillés encore plus qu'à l'accoutumé.

Il n'osait pas lui dire à quel point il avait pensé à elle tout l'été et combien il aurait aimé de ses nouvelles, pourtant il savait qu'il aurait pu écrire et qu'il ne l'avait pas fait, pourquoi ? parce qu'il avait parfois peur de la géner et qu'il pensait, à tord ou à raison, qu'elle avait besoin de se remettre de ses événements houleux avec ses frères et sans penser à Poudlard qui lui rappelerait ce petit prétentieux de Malefoy.

- J'espère que ce n'est rien de grave...

Dit il enfin, montrant rien que par cette simple phrase combien il tenait à elle et surtout à son bien être.

Je regardais Alexander et senti sa main me quitter, ma peau blanche reprit alors sa teinte initiale, j’étais mal-à-l’aise mes jambes et mes mains se mirent à trembler toute seule. J’avais peur, peur que ses sentiments vis-à-vis de moi aient changé, peur d’être une fois de plus rejetée.

Oui, je veux vous parler d’une chose qu’il me tient particulièrement à cœur, non ce n’est rien de grave, du moins je l’espère. Alexander, lui dis-je en reprenant sa main et en le regardant droit dans les yeux, je n’ai cessé de penser à vous pendant tout le mois qui nous a séparé l’un de l’autre. J’ai peur de vous perdre ou de vous avoir déjà perdu…, dis-je en baissant les yeux, vous êtes l’être le plus cher et le plus précieux que j’ai et je…

Je ne fini pas ma phrase et lui sauta au cou pour l’embrasser sur ses lèvres si douce et si tendre ses lèvres dont j’avais tant rêvé durant les vacances. Je priais Merlin pour qu’il ne me rejette pas, pas maintenant surtout pas maintenant.

Alexander l’avait écouté en silence, assimilant chaque données avec difficultés. Il avait bien du mal à croire ce qu’il entendait, à vrai dire après tant de mois passés il finissait par ne même plus espérer, préférant conserver sa place déjà si cher à ses yeux qu’essayer d’en obtenir une autre à ses risques et périls.

Quand elle passa ses bras autour de son cou pour l’embrasser il vacilla sur le moment, la surprise était trop grande, même pour un roi du self contrôle, mais les premières secondes passés il passa les bars autour de la taille de la jeune fille et répondit avec douceur et un peu de maladresse à ce baiser passionné. C’était son premier vrai baiser, il ne pouvait s’empêcher de penser qu’il devait être très mauvais à l’exercice. Le baise main était quelque chose de plus… habituel.

Quand leur lèvres se séparèrent il se plongea dans son regard comme un assoiffé dans la mer et il lui sourit, elle était la seule à qui il souriait vraiment sans froideur et sans cynisme. Il n’y avait que pour elle qu’il avait envie de continuer à vivre, un peu plus, et de se chercher un avenir.

- Made… non… Aelita.

Il la garda contre lui, profitant des roulis du train pour l’avoir un peu plus prés de lui. On sait jamais, elle pourrait tomber !

- Aelita, je vous aime.

Il l’embrassa sur le front et ajouta :

- Non, encore mieux, "je t’aime". Daisuki dans ma langue.

Myrielle excepté (entre ennemi juré on fait des concessions), Aelita était la première personne qu’il tutoyait de toute sa vie. Il garda ses bras autour de sa taille sans rien ajouter, il était heureux d’être ainsi tout simplement.

Cependant au bout de quelques minutes il remonta son bras et caressa les cheveux dorés de la jeune fille avec douceur et chuchota d’une voix douce :

- Je ne sais pas combien de temps j’ai rêvé ce moment mais je crains d’avoir peur de me réveillé, il faut m’excuser… ma douce.

Alexander me tint dans ses bras et j’avais le sourire aux lèvres, cela faisait longtemps que je n’avais pas eu cette sensation de bonheur, il me manquait pourtant quelque chose un je ne sais quoi. Mais je mis ça sur le compte de mon accident, des élèves passèrent en nous regardant, je n’y faisais même plus attention, tout ce qui comptait pour moi c’était l’instant présent. Je ne voulais plus quitter Alexander, sa présence me réconfortait, je sentais sa force et sa protection. Seul ombre au tableau Drago, j’avais encore des sentiments pour lui ce qui m’empêchais de dire à Alexander que je l’aimais c’était encore trop tôt.

Je préfère quand tu me tutoies mon doux Alexander, lui dis-je d’une voix douce en embrassant doucement la peau de son cou, ne tant fait pas si tu fermes et ouvre les yeux, je serais toujours là à tes côtés, je ne m’envolerais pas, lui dis-je en lui souriant.

Malgré les paroles de sa (petite) amie, il n'en resté pas moins que Alexander trouvait ce revirement pour le moins surprenant et il se disait aussi qu'il y avait toujours le rival funeste en la personne de Drago Malefoy. Cependant le jeune homme était plutôt du genre à prendre les événements un par un, sans se poser plus de questions. Il verrait bien ce qui arriverait dans le futur, pour le moment tout semblait aller, si quelque chose devait gâcher ces instants magiques il lutterait contre quand ça arriverait.

- Je v... te crois. Nous devrions peut être rentrer dans le compartiment ma douce amie, j'ai bien peur que nous ayons laissé votre compagne seule...

Il avait les pieds sur terre, il fallait l'avouer, ce qui ne l'empecha pas de voler un baiser à sa bien aimée.

Ses maisn glissèrent jusqu'à suivre les bras de la jeune fille et il prit ses deux mains.

- Allons, le couloir manque d'intimité, nous avons beaucoup de temps devant nous pour en profiter.

Il avait un léger sourire sur les lèvres.

- Aprés toi.

Dit il en lui embrassant le bout des doigts et en lui présentant la porte du compartiment.

Je voulais encore profiter un peu de lui, mais il avait raison, Quali était seule et je ne voulais pas la laisser comme du moins avant l’arrivée de Clara et de Blaise. Ce qui me surprit c’est que Harry n’a pas été sur le Quai de la gare. Pourtant juste avant de monter dans le train j’avais aperçu la famille Weasley au complet mis à part Ron. Ma cousine Alehandra, lui avait écrit mais n’avait pas eut la moindre nouvelle de lui m’avait-elle dit dans une de ses lettres, elle s’inquiétait pour lui. Je repris alors mes esprits et fit un sourire à Alexander.

C’est vrai que nous avons tout notre temps et j’espère vraiment avoir l’occasion de profiter de tout les moments que nous aurons d’intime, lui dis-je en lui souriant.

[Compartiment]