& Après la tempête vient enfin le calme, bien mérité ...

Quelques mois auparavant, Anastazya Horuni n'aurait jamais songé que tout serait redevenu comme avant. Mais aujourd'hui, par la belle journée ensoleillée qu'elle contemplait devant ses yeux, elle souriait. Souriait parce que son voeu le plus cher s'était réalisé. Parce que Lord Voldemort était mort. Parce que Harry Potter l'avait tué, brillamment, et que le jeune Gryffondor avait du même coup monté au grade de héro dans le coeur de notre jolie Gryffondor. Parce que maintenant, tout était redevenu comme avant. Le monde de la magie avait été grandement secoué, et encore aujourd'hui, il essayait de s'en remettre comme il le pouvait, mais une chose était indubitablement certaine : Plus personne ne pourrait se mettre aux travers de son bonheur.

Il fallait avouer que Anastazya n'avait pas eu beaucoup de temps. McGonagall avait réveillé ses élèves brusquement, cette nuit là, et leur avaient dit de la suivre dans la Grande Salle. Là-bas, Ana' avait été forcée de quitter Poudlard, et ce, très rapidement. Au détour d'un couloir, notre blonde avait retrouvé sa cousine Juliette. Les deux gamines avaient été renvoyées chez elles. Robert, l'oncle d'Anastazya et le père de Juliette, les avaient acceuillies à la gare centrale et tous les trois étaient rentrés au Manoir. Durant cette soirée, Anatazya avait connu l'angoisse la plus gigantesque du monde. Elle s'inquiétait non seulement pour l'avenir du monde de la magie, mais également pour l'amour de sa vie : William Harris. En effet, la gamine n'avait eu aucune idée si le jeune homme était rentré chez lui, ou s'il était resté pour combattre. Elle s'était fait un sang d'encre, jusqu'à ce qu'au matin, on apprit par les connexions de son oncle que tout était fini. Que Voldemort, le pire monstre du monde, était mort, et que son amoureux était toujours en vie. Ce fut alors le comble. Anastazya avait été tellement heureuse qu'elle avait pleuré. Le Juliette et elle, comme deux gamines, avaient passé la journée a pleurnicher de joie et à sauter partout, tout en ne réalisant pas parfaitement que oui, tout était rentré dans l'ordre. Les semaines avaient passées, mais la Gryffondor n'était pas revenue à Poudlard, car son père craignait encore pour elle. Elle était donc rentrée le voir en Grèce, ou il se trouvait. Elle avait passé le restant de l'année scolaire là-bas, et avait fait ses examens par correspondance, à l'aide des hiboux.

L'été était enfin arrivé lorsque Juliette descendit voir la famille, et proposa par la même occasion à Ana' de venir passer l'été sous le soleil de Londres. Cette dernière fit mine de cacher son surplus de joie incandescente et accepta l'offre avec joie. Ainsi, depuis le début de la semaine, soit depuis quatre jours, Ana' logeait chez les Horuni, à Londres. Et pour la première fois depuis la sombre nuit de mai, elle allait revoir son amoureux. En effet, Robet avait envoyé des invitations à William et Ernie afin de les inviter à souper. William avait accepté, mais Ernie avait plutôt proposé à Juliette de venir passer une semaine chez lui, car ses parents tenaient à tout prix a la revoir. Juliette était donc partie la veille, direction chez Ernie. Ana' elle, restait chez elle, et attendait impatiemment William. La matinée était bien débutée, avec aucun nuage dans le ciel. Étendue sous le plus grand chêne du domaine, la petite lisait et souriait bêtement en même temps. Elle ne pouvait tout simplement plus attendre de voir William arriver. Et comme par hasard, ce fut à ce moment précis que la voix la plus sensuelle et douce du monde se fit entendre. Relevant les yeux, la jeune fille aperçu son amoureux, à quelques mètres d'elle. Elle se leva doucement et s'avança gracieusement jusqu'à lui. Une fois face à face, la blonde le contempla ardemment, étudiant chacun de ses traits. Il avait l'air heureux que tout soit fini, lui aussi. Après quelques instant de dévisagement, Ana' lui sauta dans la bras et se mit à pleurer de joie. Elle était si heureuse. Heureuse de pouvoir passer une journée complète en compagnie de l'homme de sa vie. Elle ne relacha sa prise que pour se pencher et l'embrasser. Le baiser qu'elle lui donna représenta tout l'amour qu'elle éprouvait pour lui. Après leur longue étreinte, Ana' ne pu que lui murmurer : « Je veux passer ma vie à tes côtés ... Je t'aime ... » Fermant les yeux, elle se laissa emporter dans son monde, le septième ciel.

[ PV William =) ]

Depuis cette sanglante bataille, William était soulagée que tout soit fini. C'était un soulagement et surtout une victoire. Il se souvenait encore des bribes de bataille qu'il gardait en tête et c'était pas très réjouissant. La peur qu'il avait ressentie en ne voyant pas Ana', puis cette angoisse par la suite de perdre Eli, sa soeur, lui permettait de se rendre compte des vrais valeurs de la vie. Sa famille, ses proches, ses amis, sa petite amie...tous comptaient pour lui et il était bien heureux que Poudlard ainsi que le monde magique ne soit plus sous la coupole malsaine de Voldmort et des Mangemorts.
En vérité, il n'y avait pas vraiment participé à cette bataille. Il avait été pris dedans avec Eli et avait seulement neutralisé un Mangemort, mais il n'avait rien fait de miraculeux là-dedans. Une chose était sure, les Poufsouffles n'étaient pas dénués de courage malgré ce que certains pensaient. Pour sa soeur, il n'avait pas hésité à faire demi-tour et peu importe le reste.

Certes, savoir sa soeur en sécurité l'avait grandement soulagé, mais d'autant plus quand il avait appris qu'Ana' était indemne. Malheureusement, il ne l'avait pas revu après la bataille puisque le père de Juliette, Robert, était venu chercher les deux jeunes filles. En sortant de ce tunnel, il avait bien tenté de l'aperçevoir, mais elle était déjà partie, loin d'ici. Maman et Papa Harris - surtout Maman Harris - étaient si inquiets que lorsqu'ils virent Elizabeth et William, ils se ruèrent sur eux, les embrassant tout en leur demandant s'ils allaient bien.
De là, ils avaient transplané jusqu'à la maison, s'éloignant de cette confrontation entre le Bien et le Mal. Et puis tout avait pris fin! La Bataille, la guerre, Voldemort! Il n'y avait plus rien. Potter avait rempli sa mission. Malheureusement, il y avait eu trop de morts. Beaucoup trop! Les jours filant, il avait appris par exemple que leur ancien professeur de Défense Contre les Forces du Mal était décédé, idem pour Fred Weasley, Sophie Kirte et puis Denis Caremis. Une mort que sa soeur avait mal vécu. L'après-bataille mêla bien des sentiments. Soulagement évidement, joie, mais aussi confusion, douleur et tristesse.

Et puis les vacances arrivèrent, permettant aux élèves de souffler un peu. De s'éloigner et de tenter de faire le deuil pour les plus touchés par les évènements dramatiques de Poudlard. William avait passé beaucoup de temps avec Elizabeth. Il ne connaissait pas vraiment Denis Caremis, mais il le savait être un ami proche d'Eli. Comme elle avait mal vécu son décès -il faut dire qu'elle l'avait vu se faire embrasser par un Détraqueur puis mourir sous ses yeux- il était souvent à ses côtés pour la soutenir. Excepté quand les amis de sa soeur étaient présents.

En cette agréable matinée d'été, Will était à l'ombre d'un grand et imposant cerisier gorgé de cerises, allongé, en train de lire une revue sur la profession de Médicomage, métier qui intéressait grandement le Poufsouffle. Plongé dans sa lecture, tout en mangeant des cerises, c'est un hibou qui attira son attention. Aussitôt qu'il prit connaissance de la missive de Monsieur Horuni, il fila demander l'autorisation de ses parents. Elle ne fut pas dure à obtenir. Et le lendemain, il était prêt à retrouver sa belle Gryffondor aux yeux verts.
Elle lui avait vraiment manqué! Ne plus lui parler, la tenir dans ses bras comme il en avait l'habitude à Poudlard, ne plus voir son sourire, ni ses yeux. Il aimait tout chez elle, mais il devait avouer que ses yeux verts d'Ana' étaient des armes redoutables dans le sens où il les trouvait fascinants, obsédants. La nuit où ils s'étaient rencontrés, dans le parc, se sont ses prunelles émeraudes, entre autre, qui avaient attirées son regard.
Sortir avec Anastazya avait été l'évidence même pour Will'. Cette fille était un rayon de soleil, sa bouffée d'air frais. La retrouver enfin lui ferait du bien.

La résidence de la famille Horuni était agréable. Serein, il sonna et on le fit entrer. Il ne mit pas longtemps pour se retrouver auprès d'Anastazya. En la voyant, il avait retenu un instant sa respiration, dans un laps de temps très court
afin de bien assimiler. Ca faisait des semaines que William ne l'avait pas vu. Il garda ses distances pour pouvoir la contempler à sa guise. Toujours aussi belle! Une impression de déjà vu le fit sourire. Lui-même, la veille, était étendu sous le cerisier, dans le jardin de la propriété Harris en train de lire. Sauf que c'était un chêne ici. Les grands esprits se rencontrent. Elle était absorbée par sa lecture, il se décida donc à rompre le silence.

- Ana'?

Aussitôt, elle réagit à son appel, se relevant et s'avançant jusqu'à lui de la manière la plus ravissante qui soit. Sans échanger quoi que se soit, ils se dévisagèrent, se contemplèrent. Puis sans qu'il s'y attende, elle se jeta dans ses bras avant de se mettre à pleurer. Pleurer? Il comprit cependant bien vite qu'il s'agissait plus des larmes de joie qu'autre chose. Ca le rassura, mais il n'y avait aucune raison de se mettre dans un tel état. Néanmoins, Anastazya était une fille sensible. Parfois, de loin, quand on ne la connaissait, elle pouvait paraître orgueilleuse, voir un peu snob, mais en réalité, il fallait voir plus loin que le bout de son nez. Elle avait vécu dans une famille plutôt aisée et descendait d'une longue lignée de sorciers. Ca pouvait faire penser à des sorciers d'une certaines maisons mais la jeune fille avait un coeur bien trop grand pour n'être qu'autre chose qu'une Gryffondor. Et puis, d'habitude, elle se voulait forte, courageuse, pour masquer ses émotions, mais Will n'était pas dupe. Voilà pourquoi leur couple fonctionnait si bien.
Le baiser qu'ils échangèrent était bien trop équivoque pour laisser de marbre le jeune homme. L'enlaçant d'un peu plus près, il eut bien du mal à la voir se détacher de lui, même de quelques centimètres.

La suite le fit sourire. Etait-ce une demande en mariage? Ne devrait-elle pas venir de lui si on suivait la tradition? Passer sa vie à ses côtés, c'était tout ce qu'il souhaitait, mais il fallait être patient. Ils étaient encore un peu jeunes et puis ils leur restaient deux années à faire à Poudlard. Ana' était bien la seule fille qui avait autant d'impact sur lui. Certes, il avait eu des petites amies avant, mais aucune ne provoquait cet effet que la belle blonde lui faisait. Il lui murmura à proximité de l'oreille qu'il l'aimait aussi puis déposant un baiser rapide sur ses lèvres, il la ramena sous l'arbre et tout les deux s'y installèrent. Hors-de-question qu'une quelconque distance ne les sépare. Il passa son bras autour de sa taille et la colla contre lui

- Tu as l'air d'aller bien... Tu es toujours aussi ravissante, déclara-t-il à Ana'. Tes vacances se passent bien? s'enquit-il.

Il remarqua le livre posé sur l'herbe et s'y intéressa.

- Qu'est-ce que tu lisais? demanda-t-il curieux.

Tout ce qui pouvait intéresser Ana l'intéressait lui aussi.

Ca lui faisait toujours un peu bizarre de parler de l'avenir avec sa petite amie. Certes, il souhaitait l'avoir à ses côtés, mais il fallait prendre son temps. Il savait que ça faisait plaisir à Ana', donc ils en parlaient souvent, faisant des projets d'avenir à deux. Autour de lui cependant, il n'en parlait pas vraiment. Sa famille savait que la jolie Gryffondor était importante pour lui, mais il attendait un peu quand même avant de l'annoncer de vive voix.
Il était fou de cette fille, voilà pourquoi il pouvait être prudent. Paradoxe que seul Will semblait comprendre. Cependant, quand il était avec elle, plus rien d'autre ne comptait. Il était sûr de lui et de la belle blonde et il ne voyait pas sa vie future sans elle. Si jeune, ça pouvait paraître bizarre, mais William était un garçon sérieux et plutôt matûre pour son âge et depuis la chute du Lord, il avait confiance en leur avenir.

Le problème avec Anastazya -ce qui n'est pas vraiment un problème- c'était qu'il se laissait trop facilement charmer. Il faut dire qu'elle avait des atouts qui ne laissaient guère indifférent. En fait, rester de marbre était impossible quand la jolie Gryffondor était contre lui et l'embrassait à tout bout de champs. Je défie quiconque de dire le contraire.
Bon, au moins, elle allait bien. Elle semblait passer de bonnes vacances, ce qui était important à ses yeux. Quand elle le complimenta, il se passa la main sur la nuque, pas très à l'aise. Il se savait bien de sa personne, mais il n'en jouait pas contrairement à beaucoup d'autres. Et qu'Ana' lui sorte une chose pareille aussi facilement qu'un "bonjour" le rendait nerveux. Il sourit, amusé, mais crispé à la fois. N'allez pas croire que c'était sa petite amie qui le mettait mal à l'aise. Ca faisait toujours plaisir. Surtout quand elle enchérissait en rajoutant que ses vacances étaient sublimes puisqu'il était là. Ca, c'est sûr, ça faisait vraiment plaisir. Pour lui aussi l'été prenait une toute autre saveur grâce à elle. Ce qu'il aimait particulièrement chez Ana', en dehors qu'elle soit drôle, très jolie, intelligente et tendre, c'était qu'elle soit aussi passionnée. Ca pouvait la transformer et la rendre encore plus radieuse.

Assis tout les deux sous le chêne, enlacés, ils discutaient, ne pensant à rien d'autre qu'à eux. Les questions sur ses vacances et sa soeur lui firent arracher une petite grimace.

- Mes vacances? Ca va! Personnellement, j'ai pas à me plaindre. Durant la bataille, certains d'entre nous ont perdu des membres de leur famille ou des amis. En ce qui me concerne, j'ai eu de la chance. Jessie s'en est sortie indemne. Moi-même aussi, j'ai eu de la chance. J'ai du faire machine arrière pour retrouver ma soeur. Elle était en plein milieu de la bataille et elle était en larmes. J'ai réussi à la ramener à l'abri en affrontant quelques obstacles...enfin bref! Disons qu'Eli..., elle n'a pas suivi comme tout le monde l'évacuation organisée par les professeurs et le Préfets. Elle a donc assisté à la mort de l'un de ses amis. Denis Caremis. Je ne sais pas si tu connais...? D'après ce qu'elle m'a dit, elle a tenté de lui venir en aide, mais elle a manqué de temps. Un Détraqueur lui a donné un baiser et par la suite, Denis a retourné sa propre baguette contre lui. Ca a réellement marqué ma soeur. Ce qui est normal au final.

Changeant de sujet, il s'intéressa à sa lecture. Ah oui, il avait déjà entendu parler de ce bouquin de Brontë. Très prisé chez les jeunes filles d'ailleurs. N'était-ce pas un livre "romantique"? Il n'aurait su le dire vu qu'il ne l'avait jamais lu. Et pourtant William aimait particulièrement la littérature. Mais il se portait plus sur Goethe, Hugo ou Browning. Il aimait aussi les auteurs classiques français. Mais les auteurs anglais étaient ses préférés comme Locke et Marlowe ou encore Swift et Reeve. Des écrivains peu connus mais qui méritaient d'être lu. Dans tout les cas, si Emily Brontë plaisait à Anastazya, c'était le principal.
Alors qu'il comptait rester tranquillement installé sous l'arbre, il fut surpris de la proposition de sa petite amie. Hein? Tout de suite? Comme il ne répondait rien, Ana' sauta sur ses jambes et s'empara des mains de Will pour le traîner à sa suite. Bon gré mal gré, alors qu'il n'avait pas trop envie de faire un plongeon, il se laissa quand même faire pour lui faire plaisir. Après tout, un petit tour par la piscine ne lui ferait pas de mal. Et puis il verrait Ana' en maillot. Ah ouais...Non, Will n'est pas un pervers, juste un garçon.

Vêtu d'un short de bain, il retrouva sa petite amie qui, sans le prévenir, plongea dans la piscine en criant en "Youpi" qui le fit sourire. Dynamique et naturelle, des qualités dont elle était aussi pourvue et qui plaisait à Will. Dans l'eau et lui sur le bord, à un bon mètre, il regardait la scène un sourire en coin. Evidement, il n'y resta pas longtemps étant donné qu'Ana' l'incita à la rejoindre et à plonger. Il leva les yeux au ciel, amusé par son entêtement et après un petit sourire qui ne prévoyait rien de bon, il plongea. L'eau n'était pas si chaude que ça, mais ça allait. Elle n'était pas mauvaise et de plus, Will n'était pas quelqu'un de frileux. Il laissa Ana' faire ses longueurs, l'observant avec intérêt, ne se lassant pas de ce spectacle. Très joli spectacle d'ailleurs! Quand elle vint s'accrocher à son cou, il passa ses bras autour de sa taille, l'embrassant à son tour. Ses dernières paroles (petit fou) le fire éclater de rire. A un point qu'il faillit boire la tasse tellement l'expression d'Ana' l'avait rendu hilare. Elle avait parfois des façons de s'exprimer qui le faisait rire et l'attendrissait.

En lui lançant le défi de l'attraper, elle ne savait vraiment pas à quoi elle s'exposait. Hors-de-question qu'elle s'échappe. Il plongea à sa suite, lui laissant de l'avance l'air de rien, puis en moins de deux, il la rattrapa très vite. Il était comme un poisson dans l'eau. Pratique étant donné qu'il nageait très bien. Il n'osa pas l'attraper par la cheville de peur qu'elle ne panique. Certaines personnes, inconsciemment ou pas, étaient comme saisies lorsqu'on les agrippait à cet endroit. Comme une peur inconsciente. Il opta donc pour la taille d'Ana', l'entourant doucement de ses bras. Il déposa un baiser dans son cou puis ils remontèrent tout les deux à la surface. William ne l'avait pas lâché durant la remontée et il ne fut guère surpris de voir à quel point elle était à l'aise dans l'eau. Une vraie sirène! Il l'embrassa avec plus de conviction cette fois-ci, ne se souciant guère des convenances. Après tout, ils ne s'étaient pas vu depuis longtemps. Et il n'avait qu'une journée à passer à ses côtés. Il voulait en profiter.

- Dis-moi, c'est moi qui hallucine ou j'ai bien vu une jolie sirène blonde sous l'eau à l'instant? murmura-t-il à son oreille avant de lui remettre une mèche de cheveu collée sur sa joue derrière son oreille.

Si hier matin, en se levant, on lui avait dit qu'il passerait un moment pareil, il n'y aurait pas cru. Tranquille chez lui, à profiter de l'été, il avait eu l'agréable surprise de reçevoir cette invitation. A présent, il était dans la piscine, enserrant tendrement, mais fermement la taille de sa petite amie. Lorsque leur baiser prit de l'ampleur, Will eut bien du mal à garder un semblant de contrôle sur lui même et de ne pas tomber dans la facilité. Il tentait tant bien que mal de maîtriser ses mains, mais elles semblaient hors de contrôle justement et jouaient une danse bien personnelle dans le dos de la jeune Gryffondor. De bas en haut et de haut en bas...s'arrêtant in extremis aux abords de la zone sensible, c'est-à-dire le haut des fesses. Malheureusement -ou pas, tout dépendait du point de vu-, ils furent interrompu par le majordome. Enfin...plutôt le téléphone en vérité. Satané sonnerie! Néanmoins, il ne broncha pas et embrassa Ana' dans le cou sous le regard visiblement choqué du majordome. D'habitude, lui qui aurait été mal à l'aise dans ce genre de situation ne l'était pas du tout. Il était en pleine forme, content d'être là et rien ne semblait entacher sa bonne humeur.

Suivant sa belle jusqu'à l'intérieur du manoir où il faisait bon, il la laissa s'emparer du combiné pour entamer sa discussion téléphonique avec son père. Il la laissa tranquille au début, patientant tel un ange calme et paisible. Mais l'envie de la titiller un peu lui frôla soudainement l'esprit. Il faut dire que dans son maillot de bain deux pièces, elle était à croquer. Mais oui, à cet instant, Ana' se révélait être une très jolie gourmandise et on savait tous à quel point William aimait les sucreries. Il se rapprocha d'elle par derrière, déposant ses mains sur ses épaules, dégageant sa nuque pour y poser un baiser. Il en profita pour en déposer d'autres sur ses épaules, puis s'arrêta, ne voulant pas trop la distraire. Surtout quand il entendit la suite. Enfin...seulement les propos de sa petite amie. Il éclata de rire, trouvant qu'Ana' était comique quand elle agissait de la sorte. Presque outrée que son père suppose autre chose qui n'existait pas...encore.

Lorsqu'elle prononca de nouveau "PAPA" d'un air exaspéré, il se pinça les lèvres, s'empêchant de rire même s'il trouvait toute cette histoire très drôle. Fallait l'avouer, c'était marrant. Lorsqu'elle raccrocha cependant, il n'eut pas besoin de se retenir longtemps puisqu'Ana' éclatait de rire à son tour, partageant son hilarité. Ainsi, papa Horuni avait deviné ce qu'il se passait ici? Cet appel était-il un moyen de leur rafraîchir les idées pour qu'ils se tiennent un peu mieux? Il l'enlaça, déposa un baiser sur son front puis sur son nez.

- Normal, ton père a été jeune avant nous...il sait ce qu'il se passe dans la tête des garçons de mon âge..., ajouta-t-il un petit sourire énigmatique aux coins des lèvres.

Se rapprochant de son oreille en frôlant la joue de la jeune fille de ses lèvres, il continua.

- Mais dis-moi, qu'elles étaient nos intentions? murmura-t-il amusé.

Evidement, la question était purement réthorique. Il se doutait parfaitement de ce qui aurait pu se passer si le père d'Anastazya n'avait pas interrompu leur étreinte torride dans la piscine. Néanmoins, cette interruption n'était pas si dérangeante que ça. Ils pouvaient reprendre là où ils en étaient restés comme le suggérait subtilement sa petite amie. Puis se fut au tour d'Ana' de lui murmurer au creux de l'oreille ses intentions pas tout à fait catholiques. Certes, l'idée d'aller plus loin que des baisers et des caresses avec la jolie blonde de Gryffondor lui avait souvent frôlé l'esprit ces derniers mois, mais il ne lui en avait jamais fait part. Il aurait eu l'impression de passer pour un gros pervers et puis...William était quelqu'un de réservé de nature et se voyait mal parler d'un tel sujet au milieu de "Comment s'est passé ta journée?". Et puis avec l'atmopshère de plomb qui régnait à l'époque à Poudlard...bref...

Cette chaude journée d'été semblait tout approprié à franchir un nouveau cap dans leur relation. Son oncle et sa tante n'étaient pas là, la maison était entièrement à eux -si on excluait les majordomes XD-. De quoi avoir les idées, à cet instant, très mal placées. Mais il n'était pas le seul dans ce cas-là. La façon d'agir d'Ana' était différente de d'habitude. Elle était plus...comment dire?...apte à aller plus loin. Sa façon de le toucher, de l'embrasser, de se coller à lui et William n'y était pas insensible. Impossible de l'être de toute façon. A sa question, "on fait quoi?", il faillit sortir une bêtise du genre "une partie d'échecs" pour alléger l'atmosphère, mais il se retint. Sans qu'ils ne fassent grand chose, la tension avait grimpé d'un coup, le laissant muet. Il était évident qu'il se pose des questions. Il n'avait jamais conclu avec une fille...et pourtant il en avait eu des copines, mais il les laissait tomber assez vite. Parfois trop vite pour arriver jusque là. Et à l'époque, il était quand même un peu trop jeune. Aujourd'hui, à 17 ans, il ne voyait aucune barrière pour aller jusqu'au bout... Excepté qu'il ne voulait pas qu'Ana' le regrette par la suite. Cependant, pas la peine de réfléchir autant, il n'y arrivait plus. A croire que ses neurones étaient court-circuités. Le corps quasi dénudée d'Anastazya contre le sien et les bras de cette dernière autour de son cou ne l'aidaient guère à s'éclaircir les idées.

Encore mouillé, il sentit ses mains se crispées légèrement sur la taille de sa petite amie. Et si les majordomes se ramenaient pour protéger la nièce de leur maître?? Euh...ouais...fallait peut-être un autre endroit plus...intime.

- On trouve un endroit plus propice..., murmura-t-il sur ses lèvres, avant de l'embrasser.

Après un baiser qui ne fit qu'augmenter la tension déjà existante, Ana' prit les choses en main et sans se lâcher, ils montèrent à l'étage tant bien que mal entre deux baisers singulièrement torrides. William, si calme, posé et sérieux n'en menait pas large. Il était particulièrement nerveux (non, tu crois?). Le Poufsouffle repensait à cet instant à ce que lui avait un jour sorti Peter, un de ses frères aîné, celui dont il était le plus proche. Il y pas si longtemps, ils avaient parlé de filles ensemble et Will lui avait parlé d'Ana'. Du coup....Peter en avait profité pour lui parler d'un sort très utile et très facile à exécuter pour...ouais enfin...pour éviter un quelconque désagrément à la fille en question. Du genre, ne pas se retrouver accidentellement enceinte. Ca aurait été un manque de respect envers elle. Et il commençait à flipper parce qu'il avait laissé sa baguette dans la salle de bain lorsqu'il s'était changé. ... Euh...ouais...Ana' devait bien avoir la sienne dans sa chambre, non? Le pauvre Will' commençait à flipper-là. Respire mon vieux, ça ira mieux après. Il n'allait pas à l'échafaud. Il se reprit, surtout quand il vit que la baguette de sa petite amie était bien en évidence sur la table de nuit d'Ana'.

Il lui demanda s'il pouvait emprunter sa baguette l'espace de quelques secondes pour exécuter un sortilège de protection sur eux deux. Il n'en ajouta pas plus, et en moins de deux, se rappelant l'enchantement approprié, il saisit la main d'Ana' et jeta le sort sur leurs poignets. Aucune sensation désagréable excepté une douce chaleur au niveau de leurs doigts. La reposant, il ne se préoccupa plus que d'Ana'. Face à lui, Anastazya était plus que ravissante. Il se surprit à la regarder avec insistance, détaillant sa silhouette, les courbes de son corps avant de revenir sur les yeux émeraudes si captivants de sa petite amie. Il se rapprocha d'elle, enlaça sa taille, et doucement, la ramena contre lui. Il retint son souffle, réalisant petit-à-petit ce qui allait se passer, ici, dans cette chambre, avec la jolie Gryffondor. Mais pour ne pas se déconcentrer ou être déstabiliser, il chassa le tout et embrassa Ana'. Doucement puis de plus en plus passionnément. Sa main s'égara sur la chute de rein de la belle blonde tandis que l'autre dénouait lentement la ficelle qui retenait le haut du maillot. Ses lèvres quittèrent celles de la Rouge et Or pour descendre dans son cou, parcourant la fine courbure de sa gorge qui palpitait de plus en plus vite. Il revint sur ses lèvres au moment où il réussit à délacer le haut du maillot, ce dernier tombant sur le sol.

[J'ai préféré rester "soft". A toi de voir à présent ce que tu comptes faire. Tu as le champs libre. ^^]

Si on lui avait dit ce matin même ce qui se passerait aujourd'hui, dans cette chambre, avec Anastazya, il ne l'aurait jamais cru. Il avait tenté d'être doux avec elle, évitant de lui faire trop mal, ne voulant pas la brusquer étant donné qu'ils étaient tout les deux novices en la matière. Il avait failli à plusieurs reprises perdre le contrôle. Ses cheveux blonds éparpillés sur l'oreiller, ses yeux émeraudes voilés par le désir pouvaient rendre dingue n'importe quel homme fou amoureux de sa copine.

William crut sentir quelqu'un bouger à côté de lui, mais il resta immobile, préférant dormir encore un peu. Il se sentait bien et n'avait aucune envie de bouger pour le moment. Il avait beau entendre des petits bruits, ça ne l'empêchait pas de garder les yeux clos. Encore Eli qui faisait les cent pas dans sa chambre à côté de la sienne sûrement. Il se retourna, son visage rencontrant un oreiller des plus agréables. De plus, un parfum familier titilla ses narines, lui faisant enfin ouvrir un oeil. Il avait reconnu cette fragance en rien de temps. Il n'y avait qu'Ana' pour sentir aussi bon. Ouvrant parfaitement les yeux cette fois-ci, il se rendit compte enfin qu'il n'était pas chez lui, mais dans la chambre de sa petite amie. D'ailleurs, en parlant de petite amie, où avait-elle bien pu passer? Il se releva, observant la pièce avec intérêt. William, tout à l'heure, n'avait pas vraiment eu la tête à contempler la décoration des lieux. C'était une chambre décorée avec goût. Il le reconnaissait...mais avec un goût purement féminin.

Un défilé d'images l'avait assailli à l'instant, le troublant quelque peu. Il revoyait ce qui s'était passé entre Anastazya et lui et il sentit une douce chaleur l'envahir. Mais pour le moment, il n'était pas temps de s'appesantir là-dessus. Il voulait retrouver Ana'. Il n'y avait aucun bruit dans la maison. En tout cas, il n'entendait aucune voix. Il esperait donc que l'oncle et la tante d'Ana' n'étaient toujours pas rentrés parce qu'il n'aimerait pas les voir débarquer maintenant. Il aurait été très mal à l'aise. Tu m'étonnes! Nu, dans le lit de la jeune et jolie Horuni...et les autres qui débarquent. Il n'aurait sûrement plus été le bienvenue ici. Cette simple idée le fit bondir du lit, attrapant son short de maillot de bain, l'enfilant aussi vite que possible. Bon, c'était déjà ça. Il n'était plus en tenue d'Adam...mais ça ne changeait rien au fait qu'il était encore dans la chambre de la jeune fille, le lit défait...alors qu'il n'était qu'un peu plus de quatorze heures.

Muet par un instinct de survie, il opta pour la décision la plus sage. Comme si William avait été sage il y a encore quelques heures... Il se décida donc à sortir, mais en prenant ses précautions. Bah oui, ça serait bête de se faire prendre par l'oncle ou la tante d'Ana' ou par un des majordomes de la maison Horuni. Il ouvrit la porte prudemment, jetant un regard à gauche puis à droite, écoutant attentivement les bruits aux alentours. Pas de danger à l'horizon! Ne croyez pas là que William était un trouillard, loin de là l'idée. Mais il pensait aussi à sa petite amie et elle préférait peut-être que leurs ébats restent secrets pour le moment, ce qu'il comprenait parfaitement. Il ne voulait pas lui porter défaut, voilà pourquoi il restait prudent. Parce que si quelqu'un le surprenait en train de sortir de la chambre d'Ana' à moitié nu, la jeune fille aurait peut-être de graves problèmes avec ses parents. Ce qu'il ne souhaitait absolument pas.

Assuré à présent qu'il n'y avait personne, il sortit de la pièce, fermant soigneusement la porte derrière lui. Où pouvait-elle être aller? Il commença à déambuler dans les couloirs silencieusement, ne souhaitant pas alerter les majordomes qui servaient aussi de gardes du corps XD. Il n'aurait manqué plus qu'eux.
Le bruit léger mais audible de l'eau qu'on faisait couler, il se dirigea vers la source. Devant la porte, à part l'eau, il n'entendait pas grand chose. Après une hésitation, il prit tout de même la peine de frapper à la porte, pour s'assurer qu'il y avait bien quelqu'un. Il n'allait pas entrer comme ça au risque de tomber nez-à-nez avec une personne devant laquelle il se paierait la honte de sa vie. Ses parents l'ont très bien éduqué, et ça se voit.
A sa surprise et à son grand soulagement, ce fut la voix d'Anastazya qui s'éleva. Un petit sourire apparut sur ses lèvres et sans attendre, il obéit et pénétra dans la pièce qui était au final une salle de bain. Charmant endroit! Il referma la porte derrière lui, tournant le verrou au cas où. S'il se passait quelque chose ici-même, autant que personne ne vienne les interrompre.

- Ana...?

Elle était derrière le rideau de douche, donc il ne la voyait pas réellement. Juste sa silhouette exquise se découper. Un délice pour les yeux...
C'était la première fois qu'il se retrouvait dans une salle de bain avec elle. Avec une fille en général d'ailleurs. A Poudlard, les garçons avaient leur propres douches, idem pour les filles. Il s'avança un peu, mais se stoppa...Que faire? Il était plutôt indécis là. Peut-être devrait-il la laisser se doucher et il l'attendrait pendant ce temps. Il avait bien une autre idée en tête, mais bon...Anastazya ne serait peut-être pas partante. Durant leurs ébats, il avait noté qu'elle était plutôt joueuse et coquine tout en étant aussi douce que passionnée. A cette pensée, sa bouche s'assécha, et il resta silencieux quelques secondes avant de se secouer un peu et de prendre enfin la parole.

- Tu veux que je te laisse seul ou...-hésitation- souhaites-tu que je te rejoigne? demanda-t-il en regardant l'attirante silhouette se découper derrière le rideau de douche.

William, le gentil Poufsouffle intègre, sérieux et rêveur avait-il donc des idées pas très catholiques? Apparement...oui. Faut dire qu'il avait une petite amie des plus belles et que pour ne rien gâcher, il l'aimait. La question qu'il venait de lui poser lui avait fait battre le coeur plus vite que d'ordinaire, attendait la réponse de sa belle blonde aux yeux émeraudes. Si elle refusait...bien que déçu, il comprendrait et s'en irait gentillement, sans faire d'histoire. Mais tout de même, il espérait que la réponse serait positive. Ca se voit que Will est un gentil Poufsouffle parce que Raph lui, n'est pas du genre à poser la question...

TALIESIN
[ 1095 mots ]

[ Pardoooooon du retard , j'avais pas vu ta réponse ]

Quand il avait reçu la réponse affirmative de sa petite amie de la rejoindre, il ne se fit pas prier. Lorsqu'il entra dans la douche, le coeur battant à tout rompre, le spectacle qui s'offrit à sa vue le laissa sans voix. Son coeur manquant même quelques battements. Il la savait belle, mais en réalité, ici-même, ça prenait tout son sens. Il en fut bien plus troublé qu'il ne l'aurait imaginé. Muet, il ne put réagir que lorsqu'elle l'embrassa passionnément. Lui qui pensait être proche d'Anastazya venait de se rendre compte qu'en fin de compte, c'était cet acte-là qui les avait vraiment uni. Il se savait profondément amoureux d'elle, ce qui aurait pu être un problème. William, bien que sociable, aimait les moments de solitudes. Mais depuis qu'il sortait avec Ana', il accordait une partie de son temps libre à la jolie blonde et le reste à ses amis. D'ailleurs, ces derniers avaient remarqué son changement de comportement. On aurait pu croire que comme à son habitude il se serait lassé de la Gryffondore aussi rapidement que les autres filles qu'il avait fréquenté, mais c'était tout le contraire.
Depuis qu'il l'avait rencontré il y a un peu plus de deux ans, il était toujours avec. Elle possédait seulement les qualités de coeur qu'il recherchait. Et depuis cette nuit-là, ses yeux émeraudes ne l'avaient jamais quitté.

Epris d'elle comme il l'était, il n'avait aucune idée de ce que pouvait ressentir Ana'. Comment aurait-il pu se douter qu'elle craignait de le perdre? S'il l'avait su, si elle s'était confiée à lui, il n'aurait pas manqué de la rassurer comme il l'avait fait l'année précédente lorsque Poudlard avait été transformé en échéquier par simple envie du Lord. Elle avait très mal vécu la transformation de Poudlard, l'arrivée des Carrow et la mise en place de nouvelles règles très contraignantes. Il avait fait son possible pour la soutenir. Il n'avait même pas eu besoin de se forcer. C'était dans sa nature.
A ses yeux, ce qui s'était passé avec la jolie blonde n'avait rien changé. Leur relation avait franchi un cap et prit de l'ampleur peut-être, mais ça ne modifiait en rien les sentiments qu'il portait à l'encontre de la Rouge et Or. Excepté peut-être qu'il se sentait encore plus proche d'elle.

La sortie de douche s'était effectuée dans les éclats de rire et la bonne humeur, entrecoupés de baisers. De nouveau vêtus convenablement, c'est Anastazya qui fut la première à proposer une autre activité pour la suite de la journée. Faire un tour en ville? Ouais, ça pouvait être sympa. Surtout s'il était avec sa petite amie. Néanmoins, une pointe d'appréhension s'insinua en lui, le faisant hésiter l'espace d'un instant. Euh...il se demandait si la ravissante créature qui se tenait devant lui, ses grands yeux verts le regardant, attendant une réponse de sa part, n'allait pas l'entraîner dans toutes les boutiques de la ville. Ana' n'était pas non plus la pire des fashionistas, mais elle aimait être à la mode, se mettre en valeur. William n'était pas un adepte des boutiques. Cependant, il était prêt à faire des efforts pour faire plaisir à Ana'. Après tout, il n'était pas non plus allergique au shopping. Bon...il n'était pas tout à faire sûr qu'ils allaient en faire, mais connaissant un mininum sa petite amie, il ne doutait pas qu'ils devraient faire quelques détours par certaines boutiques.

- D'accord! Allons-y alors? accepta-t-il d'un sourire.

Il prit la main d'Ana' dans la sienne puis sans attendre, il l'entraîna à sa suite, se retrouvant dans le couloir du premier étage. Cette fois-ci, William n'avait pas oublié de prendre sa baguette. Il préférait transplaner pour se rendre là où ils le souhaitaient. Ils descendirent tout les deux jusqu'au rez-de-chaussée main dans la main, ne croisant pas le majordome de tout à l'heure, au grand soulagement du Poufsouffle. Il ne savait pas trop pourquoi, mais il avait cette désagréable impression que s'il le croisait tout de suite, le majordome n'aurait qu'à lire sur son visage pour comprendre ce qui s'était passé entre la jeune Horuni et lui à l'étage. Et franchement, il ne voulait vraiment pas voir sa tête à cet instant précis. Comme Ana' (je suppose) était d'accord pour transplaner, il la prit dans ses bras, puis en un rien de temps, se retrouvèrent propulser en plein coeur de Londres. Evidement, le jeune Harris avait fait en sorte de transplaner dans un endroit reculé, d'où personne, surtout un moldu, n'aurait pu les voir arriver ainsi.

N'étant pas étrangé aux goûts de la jolie blonde de Gryffondor, le coeur de Londres semblait être le bon choix. Il n'était pas légilimen, mais il ne doutait pas qu'il ait choisi la bonne option. La rue était bruyante de monde, mais pas étouffante. L'atmosphère était agréable, et parmi les petits restaurants de quartiers qui bordaient la rue, parmi les snacks/crêperies/glaces qui parsemaient les lieux, il y avait assez de boutiques pour faire le bonheur de se petite amie. En tout cas, il l'espérait. D'ailleurs, il avait bien envie d'un truc à grignoter. Oui, parce que depuis qu'il était avec Ana', il n'avait rien mangé. Et tout le monde sait à quel point William Harris, Poufsouffle de son état était un vrai gourmand. De plus, les activités physiques creusent *sbaff*. Miam...

- Ca te dit une glace...ou une crêpe, comme tu veux? C'est moi qui t'invite? fit-il en faisant du regard l'aller-retour entre Ana et la crêperie qui semblait le narguer.

Ce n'est pas comme si Anastazya n'était pas au courant que son petit ami pouvait parfois être un véritable morfale. Au moins, elle n'avait pas à s'en faire...Il avait beau manger de tout, en très grande quantité, il restait le même. Pas un poil de graisse. Bon après...ça avait beau être un don de la nature que la gente féminine lui enviait, il n'était pas non plus étrangé au sport. Jogging, escrime, quidditch...il ne s'en privait pas tout simplement parce qu'il aimait ça.
Alors Ana'? Prêt pour un petit plaisir gourmand?