Bal de noël 2004

C’était tout naturellement que c’était faite cette invitation pour le bal, la jeune fille ne savait pas avec qui s’y rendre, Evan avait prévu d’y aller avec Romilly, et Camille, bah la demoiselle n’avait pas vraiment eu l’occasion de le voir pour en parler avec et elle se doutait bien qu’il devait être très demandé… Quoi qu’il en soit, elle s’était donc rendu à sa répétition de danse et qu’à la fin de l’entrainement de celui-ci, Zane lui avait proposé de se rendre avec lui au bal. La jeune fille s’entendait relativement bien avec le jeune homme et elle accepta sans trop prendre le temps de réfléchir. De toute façon, il n’y avait pas vraiment besoin de se retourner le cerveau pour si peu, c’était juste un bal, elle n’y allait pas en couple, mais simplement pour passer un bon moment, s’amuser et profiter de son dernier bal à Poudlard. A l’extérieur, elle espérait bien qu’elle serait invitée à de nombreuses soirées de mode et autres soirées animés… bref pour ce soir, même si ce n’était pas un rendez vous, elle devait être jolie et avait profité d’une sortie à pré-au-lard pour se payer une très jolie robe, simple mais très élégante. Couleur rouge, comme sa maison, elle avait acheté de chaussures à talon noir qu’on noué autour de sa cheville. Niveau bijoux, elle sortit de sa boîte une paire de boucle d’oreille et un bracelet que sa mère lui avait offert au noël dernier et qu’elle avait rarement l’occasion de mettre, pour ce soir, ça serait l’idéal donc. Elle ajouta à son cou un cadeau de sa sœur et pour sa coiffure une jolie demi-queue ferait l’affaire laissant le reste de sa longueur de cheveux pendre dans son dos.

Un dernier tour devant le miroir pour terminé son maquillage très simple, pas vraiment voyant mais qui suffisait à camoufler quelques boutons causés par la puberté et voila le tour était joué. La demoiselle pressa donc l’allure pour se rendre au lieu de rendez vous de tous les élèves, les escaliers. Elle se hâta tellement que lorsqu’elle arriva sur place, elle ne vit pas son cavalier, le garçon était soit en retard, soit il avait oublié que c’était ce soir le bal, mais avec l’agitation de tous les élèves difficile d’oublier ce genre d’évènement… La demoiselle regarda donc autour d’elle, cherchant des visages familiers. Elle vit Evan avec Romilly, lui adressant un petit signe discret de la main Evan lui répondit d’un sourire avant de disparaître avec la vipère et directrice de Sterne… Quelques minutes après, elle remarqua son cavalier qui se dépêcha de descendre les escaliers, priant intérieurement pour qu’il ne tombe pas et se casse une jambe juste sous ses yeux. Il arriva à sa hauteur, en un seul morceau et lui demanda si elle était prête pour la soirée.

« Salut Zane, oui, on peut y aller. »

La jeune fille prit alors le bras de son cavalier et avança jusque dans la grande salle. Il y avait beaucoup de monde et tous semblait bien s’amuser. Ella espérait passer une très bonne soirée aussi, niveau danse, elle ne s’inquiétait pas, Zane était à Sterne quand même, elle aussi, donc en théorie, il ne devrait pas y avoir de pied abîmer ou de mauvaises réceptions. Peut-être qu’il voulait manger quelque chose avant de se retrouver au milieu de la piste ?

« Tu préfères manger un bout d’abord et aller danser ou l’inverse ? J’ai peur que si l’on attend trop, il ne reste que ce que les autres élèves n’avaient pas envie de grignoter mais c’est comme tu préfères je ne suis pas chiante ! »

Elle se mit alors à sourire, c’est vrai qu’elle se moquait pas mal de l’ordre pour faire les choses, elle lui laissait le choix et le plus important, c’était que l’un comme l’autre passe un bon moment.

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Le bal. Il ne s'y était rendu que peu de fois pour la simple et bonne raison que ça n'était pas sa tasse de thé. Danser jusqu'au bout de la nuit il n'était pas fan. Il pouvait s'avérer fêtard, mais être fêtard ne signifiait pas forcément qu'il fallait danser toute la nuit comme l'imposait ce bal. Puis lui ce qu'il aimait principalement à ses derniers bals c'est qu'après avoir contenté Lana en la montrant à son bras et en dansant avec elle, ils finissaient par s'isoler pour passer à des choses qu'il appréciait bien plus lui agitant ses hormones d'adolescent. Il se souriait dans la glace tandis qu'il ajustait son noeud papillon. Pas sur qu'il fasse la même chose qu'à son dernier bal, il se devait pour séduire encore un peu plus Opalyne, d'être irréprochable et pour cela il devrait faire plus que des efforts.

Soigner son apparence était déjà la première étape. Suivant comme à son habitude les conseils de sa cousine en ce qui concernait la mode, le garçon était vêtu plutôt simplement avec une chemise blanche, un noeud papillon noir et un costume de la même teinte, soulignant sa silhouette fine, mais un peu musclée. Il était plutôt bien habillé en soit, Ena avait encore bien choisi. Il lassa ses chaussures puis une fois qu'il ait contrôlé son haleine ( qu'il l'embrasse ou pas ce soir, il fallait être sur qu'il ait bonne haleine ) il décida qu'il était temps d'y aller. Pas besoin de baguette magique, il laissa cette dernière dans sa valise fermée à clé puis sortit du dortoir des cinquièmes années pour se diriger vers la salle commune.

Adam s'y trouvait déjà au bras de sa petite amie et tous les trois sortirent alors pour se rendre jusque dans le hall. Ils avaient l'avantage d'y être proche du coup Emeric était arrivé avant sa cavalière. D'un côté c'était une chance, il n'y avait rien de mieux que d'avoir le cavalier d'arrivé avant la cavalière. Il laissa Adam et sa petite amie partir dans la Grande salle et accueillit comme il se devait celle qui serait sa compagne pour la soirée. Dans une magnifique robe mettant en valeur la silhouette de la jeune fille, la Gryffondor arrivait à hauteur du garçon sous les yeux ébahit de ce dernier : " Magnifique ! " dit-il. Il était aussi tout autant fasciné par la barette en forme de papillon, animée de la demoiselle, mais reporta bien rapidement son attention sur sa cavalière qui le méritait : " Tu es encore plus resplendissante que d'habitude Opalyne. " dit-il. Il avait dit cela d'un ton un peu plus calme qu'il y a quelques secondes ne voulant pas paraitre pour un hystérique. Décidément il avait fait mouche en allant discuter avec elle, il y avait de quoi rendre verte de jalousie Lana.

" Je vais très bien et toi ? Ta journée s'est bien passée. " demanda-t-il en retournant la question à la jeune fille avant d'ajouter : " Disons plutôt beaucoup de jaloux lorsqu'il me verront à ton bras. " dit-il en souriant. Il le pensait vraiment, loin de là l'idée de la charmer encore et encore, ces compliments là venaient naturellement. Il présenta alors son bras à la demoiselle pour l'inciter à le prendre afin qu'ils avancent à l'intérieur de la Grande Salle : " Si Mademoiselle veut bien me suivre. " lançait-il. Puis ils s'avancèrent ensemble dans la pièce décorée comme chaque année pour l'occasion. Il y avait du monde, la première danse n'avait pas encore débuté et il comptait bien prendre l'initiative d'inviter Opalyne pour danser. Lorsque le Professeur Flitwick agita sa baguette de chef d'orchestre et la tapota contre son pupitre pour annoncer le début de la musique, Emeric fit une légère courbette face à sa cavalière et sans se relever, en tendant simplement sa main, paume vers le haut pour que Opalyne y pose la sienne, il dit : " Voudrais tu bien m'accorder cette danse. "

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Tous comptés
BLAGUE

Maïlie adorait danser, c'était un fait, et le fait qu'elle fasse de la danse classique à haute dose aidait énormément, sans aucun doute. Alors quand le Serdaigle lui assura qu'il serait tout aussi ravi qu'elle de danser avec elle, la brune esquissa un sourire. Elle l'aimait, vraiment, et trouvait de plus en plus dur le fait de devoir cacher ses sentiments. Elle avait même l'impression que Moïshe la poussait à lui dire la vérité, de temps à autre -ne comprenant pas qu'il se vendait lui-même, l'idiote-

« Mais avec plaisir mon cher. »

Saisissant la main que le mexicain lui tendait, la brune tourna sur elle même avant de poser une main sur l'épaule de son cavalier. La danse pouvait commencer, maintenant qu'ils étaient tous les deux prêts pour une telle épreuve. Au moins, Moïshe pouvait se rassurer, comme Maïlie dansait beaucoup à côté des soirées comme celle-ci, elle ne risquait pas de lui marcher sur les pieds ! Surtout qu'avec les talons qu'elle avait, elle était aussi grande que lui, presque ! Bon, elle n'était pas vraiment petite à la base, mais les talons, c'était un peu la vie quoi !

« Merci, de m'avoir invitée au bal. Je suis contente d'être avec toi, vraiment. »

Maïlie déposa un baiser sur la joue de son meilleur ami, en lui souriant. Elle avait lu quelque part, que quand une fille était amoureuse, on le voyait dans son sourire, elle ne savait pas si cela était vrai, mais en tout cas, elle savait que quand elle était avec Moïshe, elle souriait toujours. Elle était toujours plus heureuse quand elle était à ses côtés. La soirée avança et se passa plutôt bien. Ils allèrent manger un morceau, boire un petit peu pour ne pas tomber raides morts à cause de la chaleur qui régnait dans la Grande Salle, et retournèrent même danser un peu, pour le plus grand bonheur de Maïlie. Puis, à la fin d'une des danses, Maïlie déposa ses lèvres sur ses celles de son cavalier et meilleur ami. Elle n'avait pas tout de suite remarqué ce qu'elle faisait, et lorsqu'elle s'en rendit compte, elle s'écarta brutalement, les joues rouge pivoine et plus troublée que jamais.

« Je... Je suis désolée... Je... J'ai des sentiments pour toi, depuis longtemps, et... Oh, Moïshe, je suis désolée... »

Elle avait aimé ce baiser, parce qu'il était plus innocent qu'un baiser banal, mais elle se sentait tellement mal pour son meilleur ami, qui n'avait pas du s'attendre à un tel événement qu'elle ne savait plus o se mettre. Elle venait sans aucun doute de faire la boulette de l'année. Heureusement pour elle, l'année se finissait dans une semaine, donc peut-être pourrait-elle se rattraper l'an prochain, mais tout de même, elle était plus confuse que jamais. Et dire qu'elle avait assuré à Jules qu'elle ne dirait rien !

« Je crois... Je crois que je devrais y aller. Encore une fois, je suis désolée. »

Maïlie hésita avant de déposer un baiser sur laj oue de son meilleur ami, et de filer. Elle venait de tout gâcher. Elle avait passé une magnifique soirée avec son meilleur ami, et voilà qu'elle venait de tout ruiner parce que ses pulsions avaient été plus fortes que sa raison. Et elle s'en voulait vraiment. Pas parce qu'elle avait trouvé ce baiser pitoyable, au contraire, elle avait plutôt apprécié, mais sa façon de faire était nulle de chez nulle. Maintenant, il était clair que jamais elle ne pourrait regarder Moïshe comme avant, et tout était entièrement de sa faute, puisque c'était elle qui avait fait la bêtise de l'embrasser. Enfin, au moins Jules serait ravie d'apprendre que Maïlie avait fini par l'écouter et qu'elle avait enfin dévoilé ses sentiments à son meilleur ami. Pour le meilleur ou pour le pire, elle n'en savait rien, et à vrai dire, elle préférait presque ne pas le savoir, vu la façon dont elle avait gâché la soirée

Terminé pour Maïlie

Etait-il vraiment utile de préciser que le compliment d’Emeric alla droit au cœur de la demoiselle qui était, pour la soirée, sa cavalière ? Non, évidemment. Radieuse, elle fut on ne peut plus satisfaite. Au moins, lui, il savait reconnaître sa beauté et s’intéressait à elle comme elle le méritait. Pas comme cet idiot de Serdaigle, Corey… Pfff. Emeric était un VRAI petit ami potentiel. Quelle drôle d’idée lui avait bien traversé la tête pour sortir avec ce minable de Serdaigle ??? Vraiment… Emeric était tellement mieux ! Et sur tous les points ou comment être une ex petite amie hyper haineuse en trois leçons, signé Opalyne Hummingbird. Aussi la rouquine ne put que sourire avec plaisir à son cavalier :

« Merci… Nous serons les étoiles de cette soirée. A n’en pas douter. »

Oui, elle était très sûre d’elle. Là, tout de suite, maintenant, elle se savait incroyablement craquante et elle savait pertinemment que son cavalier l’était tout autant si ce n’est plus. Plus que ravie (que ce soit de son apparence, de sa soirée à venir et de tout ce qui comptait pour elle en ce moment précis), la sorcière répondit avec bonne humeur :

« Très bien ! »

Elle n’ajouta pas qu’elle avait passé une très grande partie de sa journée à se faire belle. Entre les soins des ongles (qu’elle avait vernis discrètement, mais sur lesquels des papillons noirs évoluaient en quelques battements d’ailes), ses cheveux, qu’elle avait soigneusement entretenu pour l’occasion, et toutes sortes de choses que font les filles quand elles veulent se faire belles, quoi…

Pour ce qui en était des jaloux… Et bien peu importait. Certes, Opalyne adorait être attirante, qu’on l’admire… mais ce qu’elle préférait, d’avantage encore, c’était de se savoir unique, et au bras d’un garçon très désiré. Et c’était le cas, ce soir. Emeric faisait parti de ceux ‘qui en étaient’. De plus, il était préfet, aussi allaient-ils ouvrir le bal. Et c’était une très bonne façon de se faire remarquer. Mais plus que les avantages que représentait le fait d’être avec Emeric Larsen, la rouquine était enchantée d’être, tout simplement, avec lui en cet instant précis. Sans compter les avantages précédemment cités. Au bras qu’il lui présenta, elle accrocha le sien et rejoignit non sans respirer d’assurance la salle de bal bref la Grande Salle quoi. Elle savait qu’ils allaient attirer les regards. Et peu importait au final. Elle, elle n’aurais d’yeux que pour lui. Parce que c’était lui qui comptait.

Alors qu’Emeric l’invitait à danser, la sorcière hocha la tête, ravie :

« Avec plaisir. »

Saisissant la main qu’il lui tendait sans une once d’hésitation, elle le laissa la guider. Opalyne avait la chance d’être (malgré le peu de pratiques) une très bonne danseuse. Elle n’avait vraiment commencé la danse qu’en arrivant à Poudlard (bien que connaissant les danses de salon de par son éducation stricte) et elle se trouvait être une danseuse aussi bien gracieuse que légère et très agréable à regarder. Evoluant sur la piste avec assurance, le couple était très bon. Même si la danse n’était pas la passion première du jeune préfet… Quand la danse fut terminée, ils rejoignirent le buffet afin de se désaltérer. Opalyne observait la piste de ses prunelles myosotis. Certains couples étaient, de son point de vue, franchement pathétique, mais elle n’en dit rien à son cavalier. Pas la peine de passer pour une peste à la langue de vipère, surtout ce soir ! Se tournant alors vers Emeric, la Lionne lui sourit :

« Tu sais, je suis vraiment contente d’être venue ici avec toi, ce soir. Je te connaissais de nom avant, évidemment, mais te connaître vraiment c’est bien mieux. Tu es quelqu’un qui mérite d’être connu. Et j’aime beaucoup cette soirée. »