Ξ Sujet: Re: La demeure ancestrale des Clarks [PV Heaven] Mar 15 Juil - 0:39
Comment s’y prendre ? Pour une fois Siegfried hésitait à prendre la parole de peur d’envenimer la situation. Même si sa mère semblait le soutenir, il hésitait… Elle le poussa doucement pour l’encourager à se lancer… Oh ! Et puis âpres tout, Heaven n’était pas une ennemie ! Juste une alliée fâchée. Lorsque La mere de Heaven se fut eloignée, il se lanca.
Siegfried : « Je viens t’aider à lire ton courrier voyons. »
Un peu de sarcasmes, non pas pour envenimer la situation, mais pour alléger la colère d’Heaven. La serpentard lui lança un livre à la figure, un projectile que Siegfried attrapa de justesse avant d’être défiguré par l’ouvrage. Il s’agissait du cours de potion, sacrilège… C’était la matière préférée de Siegfried, le symbole était clair… Elle le balançait lui ainsi que tout ce qu’il chérissait. Leurs liens aussi ? Non, c’était justement ce qu’il essayait de sauver.
Siegfried : « Ok, euh… Alors avant que tu me balance le livre de sortilège, je dirais pardon, et j’lai pas fait exprès. Mais aussi, quelle idée de laisser trainer tes papiers… »
Il avait d’autres choses à, dire, mais le coeur fermé de Siegfied n'arrivait pas à s'exprimer comme il le souhaitait. Il faisait confiance en Heaven, mais quelque chose au fond de lui l'empechait de la considerer comme une 'amie'. Qu'est ce que ca faisait de considerer quelqu'un comme son ami? Quel etait l'emotion qu'il falait ressentir? Beaucoup de gens se sentaient etre les amis de Sigfried, mais Siegfried lui ne reconnaissait que des alliers.
Siegfried : « Ecoute, depuis ce matin, j’enchaine les bourdes, c’est certains mais… Il y a des choses que je ne contrôle pas. Je voudrais bien parler avec toi, si tu le veux bien mais… Mais… pas ici… J’ai déjà demandé pardon, j’ai déjà présenté mes excuses, tu sais combien c’est un effort incroyable pour moi… »
En disant ‘pas ici’, Siegfried voulait dire ‘pas en présence de tant de mondes'. Ils n'etaient que deux dans cette chambre, mais Siegfried se sentait ecouté par chaque mur, par chaque tableau, par chaque porte fermée... Il trouvait déjà qu’il en avait trop dit, si Heaven refusait d’entendre tout ce qu’il venait de dire… Et bien… Il espérait avoir une seconde chance au château… Il espérait… Ne pas perdre Heaven, surtout pas…
Siegfried : « Et euh, accessoirement, réponds moi sans me balancer d’objets à la figure si possible, j’aime trop mon visage d’ange pour y renoncer… »
Oui quand même… Agresser un visage aussi parfaitement délicat et androgyne, c’était un sacrilège ! Comment pourrait-il continuer à se faire passer pour quelqu’un de sympathique lorsqu’il en aurait besoin pour ‘séduire ‘ ses proies, pour manipuler les faibles ?
Heaven Gibson
Parchemins : 2363Âge : 14.02.84 ;; 32 ans Actuellement : Professeur de potions & styliste aux 1001 Symphonies Points : 0
Ξ Sujet: Re: La demeure ancestrale des Clarks [PV Heaven] Lun 21 Juil - 0:03
Heaven avait poussé Siegfried à sortir de sa chambre près de dix minutes plus tôt, alors qu’il avait lu son courrier, chose qu’il n’aurait jamais due faire, puis avait été s’écrouler sur son lit, le dos contre la porte, au cas où quelqu’un se décide de rentrer dans sa chambre. Ce qu’elle fit fut simple. Elle réfléchissait. Elle réfléchissait à ce qu’il s’était passé cette première année, à ce qu’elle était, ce qu’elle faisait, ce qu’elle devenait. En gros, quelque chose qui donne bien mal à la tête. Quelques larmes en avaient profité pour couler le long de ses joues, mais la jeune fille les essuya rapidement. Si Raphaël était là, il saurait quoi faire, il la réconforterait… Mais il n’était pas là, et n’avait même pas écrit, et en plus, il n’avait pas répondu à la lettre de la gamine… Avait-elle fait quelque chose qui l’avait vexé ?
Alors qu’elle réfléchissait encore, la porte s’ouvrit puis se referma. L’écossaise ne regarda pas qui venait d’entrer, car elle savait pertinemment que c’était son capitaine de Quidditch… Elle avait en plus entendu la voix de sa mère, donc elle en conclu que sa mère avait forcé Siegfried à revenir vers Heaven, alors qu’il devait avoir peur de se faire trucider… N’avait-il pas lui-même dit que Heaven pouvait presque être aussi dangereuse que Myrielle ? Enfin, elle n’était pas si dangereuse que ça Myrielle… fallait juste ne pas l’énerver ! Siegfried prit la parole, mais malheureusement, l’heure n’était pas à l’humour ou aux sarcasmes. Heaven prit donc le livre de potions et lui lança, sans vraiment regarder si elle avait lancé dans la bonne direction. Mais après tout, elle était poursuiveuse, non ? Finalement, Siegfried s’excusa, ou du moins, il tenta de s’excuser. Heaven aimait beaucoup Siegfried, peut-être que cela n’était pas vraiment à double sens, mais bon, avec un asocial dans son genre… Heaven le laissait donc parler, tant qu’il avait quelque chose à dire. En même temps, elle essayait de se calmer, car après tout, il avait raison, elle n’aurait pas dû laisser cette fichue lettre traîner dans sa chambre…
Lorsqu’il eut fini, en priant la petite étoile montante de répondre sans rien lui jeter à la figure et en faisant à nouveau de l’humour, Heaven laissa un blanc quelques secondes. Finalement, elle se retourna, s’assis sur son lit et plongea ses yeux vairons dans les yeux du garçon. Elle réfléchit encore un peu, à ce qu’elle dirait, ce qu’elle ferait. Elle ne voulait pas le perdre, et pourtant, la plupart de leurs conversations finissaient, ou même commençaient par une dispute… A croire qu’ils avaient été programmés pour se disputer vingt quatre heures sur vingt quatre… Chouette…
« Tout ce que tu sais faire, c’est me rendre folle… A croire que tu as un don spécial… Mais tu es aveugle Siegfried… Et… Non, rien, laisse tomber. »
Elle avait parlé calmement, car elle avait réussie à faire partir sa colère. Le fait était qu’elle prenait peut-être petit à petit compte de ses sentiments, se laissait un peu dirigée par ces derniers… Mais seulement avec Siegfried… Pourquoi ? Après tout, il était un garçon comme les autres, ou peut-être pas… La jeune fille se leva, hésita, puis prit la main du jeune homme pour l’entraîner en dehors de sa chambre. Elle la lâcha ensuite rapidement avant de dire un simple :
« C’est l’heure de manger », accompagné d’un petit sourire.
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