Cours n°1: Les moldus sont primitifs

La rentrée était faîte, la première semaine de cours commençait, et donc le boulot d’Alecto à Poudlard aussi. La veille, Rogue, le nouveau directeur Mangemort de l’école de sorcellerie l’avait présentée, ainsi que son frère comme les nouveaux venus dans l’équipe éducative. La sœur Carrow l’avait bien sentit, l’accueil avait été froid, et c’était un euphémisme. En un sens, c’était plutôt normal. Bien que tous les élèves présents aient reçu leur statut du sang, plusieurs d’entre eux étaient de sang-mêlé, ou avaient côtoyé des enfants de moldus. De même, si certains croyaient l’infâme Potter, ils pensaient que Rogue était le meurtrier. Alecto ne craignait rien : elle les materait tous autant qu’ils étaient.

Alecto entra dans la classe qui lui avait été attribuée quelques minutes avant la sonnerie. Servir le Seigneur des Ténèbres à Poudlard avait quelque chose de rassurant. Bien entendu, certains parmi les plus vieux élèves étaient de très bons sorciers, dangereux eux aussi, peut être même des espions de Potter, mais ils seraient vite découverts et dès lors, leur faire perdre toute envie de s’opposer au nouveau régime ne poserait plus aucun problème. Les moyens de pression étaient nombreux : ils pouvaient bien sûr utiliser le sortilège de Doloris, mais aussi s’en prendre aux familles, et ce n’étaient là que deux exemples de la panoplie d’armes que possédaient les Mangemorts pour soumettre les sorciers. Bientôt le monde moldu tomberait lui aussi et la terre serait aux pieds du Seigneur des Ténèbres et de ses fidèles serviteurs.

Enfin, la sonnerie annonçant le début des cours retentit dans le château. Alecto resta debout à côté de son bureau et attendit l’arrivée des élèves. Pour cette première rencontre, elle n’avait pas prévu trop compliqué. Une simple mise en bouche afin qu’ils voient ce qui les attendaient tout au long de cette année scolaire, la première d’une longue série afin de remettre les sorciers dans le droit chemin. Pendant trop longtemps le monde magique était partit à la dérive, mais les Mangemorts allaient tout remettre en ordre pour la plus grande gloire du Seigneur des Ténèbres. Le ministère de la magie était tombé, bientôt ce serait le tour de Potter et de l’Ordre du Phénix. Bientôt plus personne ne pourrait leur résister.

Alecto entendit des pas et des paroles dans les couloirs. Ses élèves, sans aucun doute. Au fond d’elle-même, la Mangemort espérait ne pas avoir à donner trop de punitions pour un premier cours, non pas qu’elle n’aimât pas ce faire ou qu’elle aie envie de ne pas se faire détester de cette bande de gamins, mais plutôt qu’y aller trop fort dès le début pourrait énerver d’autres membres de l’équipe éducative au point que Rogue pourrait lui aussi lui demander de ce calmer, ce qu’elle ne souhaitait surtout pas. Commencer doucement pour finir plus fort était bien mieux. Quand le nouvel ordre serait définitivement bien installé, ce qui arriverait très vite, elle n’en doutait pas, elle pourrait laisser libre cours à ses envies sur les mauvais esprits.

Alecto regarda une dernière fois la liste des élèves. Sangs Purs et sangs mêlés se côtoyaient, même si ces derniers étaient les plus présents. Elle s’en fichait, tant qu’ils se soumettaient ils pouvaient être de bons sorciers. Enregistrer tous leurs noms serait par contre bien plus difficile, mais elle y arriverait peut être, ou peut être pas.

Suzan avait eu tout le temps pour réaliser que les nés moldus n'étaient pas les bienvenus dans cet établissement... Ils n'étaient en fait même pas censés être présents, ce qui l'angoissa fortement. Dans la soirée, juste après la répartition, elle avait tenté de grappiller le maximum d'informations sur ses futurs professeurs. Elle avait ainsi découvert que le professeur d'étude des moldus était une mangemort. Elle n'avait pas encore saisi de quoi il s'agissait, mais elle avait pu comprendre, parmi les bavardages de ses camarades, qu'il s'agissait là de quelque chose passablement, voir dangereux, bien qu'elle ne se rende pas compte à quel point.

Angoissée par sa première heure de cours, qui était avec Alecto Carrow, elle fut réveillée bien trop tôt et elle eut tout le temps de préparer son sac de cours alors que les autres dormaient d'un sommeil paisible dans le dortoir. Elle tournait dans son esprit toute sorte de manière de se faire passer pour une sang-mêlé. On lui avait fournit des faux papiers, prouvant que son père était un sorcier. La petite frémit légèrement en repensant à lui, puis elle décida de quitter le dortoir, sac sur l'épaule.

Quand elle avait découvert qu'il existait une matière qui consistait en l'étude des moldus, Suzan avait été pressée de découvrir comment les siens étaient perçus. Elle se reprit immédiatement, se rappelant qu'elle ne devait plus, en aucun cas, considérer les moldus comme étant "les siens". Il s'agissait là d'un tabou pour lequel elle risquait sa vie. Cependant, même cela ne parvint pas à entamer sa bonne humeur, et comme à son habitude, ce fut en sautillant qu'elle se rendit jusqu'à la salle de classe, sans même prendre la peine de déjeuner. Elle ne mangeait jamais le matin.

Patiemment, elle attendit la sonnerie et l'arrivée des autres, s'amusant à compter le nombre de fêlures qu'il y avait sur les pierres au sol, comptant également le nombre de tâches sur les murs, ou comptant simplement les secondes qui s'écoulaient. Elle se mordillait la lèvre tout en hochant la tête au rythme de son compte, lorsqu'elle entendit la sonnerie retentir. En même temps, un flot d'élève commença à s'engouffrer dans les couloirs, et elle aperçut les autres élèves qui se rendaient dans le même cours qu'elle.

Sans hésiter, la fillette entra dans la salle, de son pas sautillant, alla s'installer au premier rang, comme à son habitude, puis salua son professeur, un sourire accroché à ses fines lèvres. Elle ne tentait pas de "fayoter" comme beaucoup le penserait, mais elle était toujours ainsi, passionnée par les études, et avenante avec chacun. Elle ne faisait ça que par courtoisie. Cependant, le regard sombre du Professeur Carrow eut tôt fait de la refroidir dans son entrain et sa voix monta un peu trop dans les aigüe par rapport à ce que la jeune fille aurait voulu.

- Bonjour Professeur Carrow.

Elle sortit alors un rouleau de parchemin, sa plume, de l'encre noir, et elle attendit que le cours commence.

Les nés moldus,était des personnes refusé dans l'école Poudlard. Tous le mondes les considérant comme des personnes immondes, répugnant.Depuis un bon moment, les gens du ministère de la magie recherchaient toutes les personnes nés moldus dans le monde. Ces personnages, dîtes particulières, sauf pour Mike bien sur, n'étaient pas accepté à Poudlard, l'école de Sorcelerie. Cela faisait seulement une journée qu'il était arrivé, il avait eu le temps de découvrir peu de salles du château. Le matin, pendant le petit déjeuner, le directeur de leur maison était passé pour leur distrubier leur emploi du temps. Leur premier cours était celui d'étude des moldus. C'est ce qu'il allait apprendre . Plusieurs rumeurs couraient dans le château, disant que les Carrow étaient des Mangemorts, il n'en connaissait pas éxactement le terme, mais si on les appelaient Mangemort et non Professeur, comme tous le monde, c'est qu'il n'était pas seulement professeur. Le mot "mangemort" lui paressait bizarre, le premier cours allait bientot débuter, la sonnerie retentit alors, et Mike se rendit à l'étage ou se trouvait le cours. Puisque les moldus étaient pour les sorciers, des détritus, Mike était presque sur de savoir ce que le professeur Alecto Carrow dirait sur les Moldus. Que ce sont des personnes ignobles, des déchets... et toutes une longue liste de mot. Lorsqu'il pénétra dans la salle, il remarqua qu'elle était sombres, tous a fait le style d'une personne cruel. Il alla s'asseoir au second rang, une élève était arrivé avant lui, il posa son sac par terre et regarda le professeur qui lui lanca un regard froid.

- Bonjour, professeur ..

Depuis qu'elle était remontée dans le Poudlard Express, quelques jours auparavant, Susan avait la désagréable impression d'évoluer dans un monde parallèle. Certes, elle connaissait ce train, ces calèches, ce château, ces dortoirs, mais quelque chose clochait, un peu comme si poudlard avait cessé d'être une école accueillante pour devenir un lieu particulièrement glacial (et pas uniquement parce que la nouvelle administration avait décrété qu'il était inutile de faire flamber du bois dans les cheminées avant Noël).
Comment aurait-il pu en être autrement, quand on songeait aux changements radicaux qui s'étaient opérés dans la communauté sorcière, depuis la mort de Dumbledore ? Les arrestations de nés-moldus, les disparitions suspectes de partisans de l'Ordre du Phénix (car oui, Susan, en tant que nièce et petite-fille d'anciens membres de l'Ordre, en connaissait l'existence), les élèves qui n'étaient pas revenus à Poudlard, le discours de leur nouveau directeur... Leur nouveau directeur ! Repenser à Rogue, assis à la place de Dumbledore, alors qu'il aurait dû être poursuivi dans tout le pays pour assassinat suffisait à soulever le coeur de la pauvre Poufsouffle.
Elle se mordit la lèvre inférieure avec amertume et fronça les sourcils. Oui, depuis qu'elle était revenue à Poudlard, Susan était en colère car elle avait le sentiment qu'en détournant ainsi les valeurs de sa chère école, c'était la mémoire de Dumbledore qu'on bafouait, et à travers elle, l'idée même de justice ! Comment, mais comment avaient-ils pu en arriver là ? Si seulement Fudge avait été moins borné...
... Et maintenant, voilà que même Potter, le seul espoir auquel ils auraient pu se raccrocher, s'était fait la malle. D'aucuns prétendaient qu'il avait fui l'Angleterre. D'autres supputaient qu'il était mort. Susan, elle, n'avait pas d'avis sur la question, et elle se garderait bien d'en avoir ! Les rumeurs les plus folles galopaient sur le compte d'Harry, certaines relayées par la gazette du sorcier elle-même... Mais aucune ne satisfaisait la Poufsouffle. Potter, en fuite ? Allons donc ! Elle savait bien, pour l'avoir entendu lors des scéances de l'AD, que jamais il ne se laisserait aller à ce genre de lâcheté. Mort alors ? Impossible. Les mangemorts l'auraient déjà clamé haut et fort. Alors quoi ?

La jeune fille soupira et rajusta son sac sur son épaule. Pour le moment, elle ne pouvait pas faire grand chose d'autre qu'aller en cours en gardant par devers elle ses inquiétudes... A l'instar de beaucoup d'autres. D'une manière générale, un climat de défiance s'était abattu sur le château, ce qui accentuait un peu plus la tension, déjà palpable, qui pesait sur l'école. Mais à qui se fier ? Le discours de Rogue, lors du banquet, avait été suffisamment explicite pour laisser supposer que veritaserum et impero pourraient être employés lorsque la situation l'exigeait... Autrement dit, les confidences devaient être soigneusement réfléchies. D'ailleurs, Susan avait intérêt à se tenir à carreau (Carrow, aha ! *paf*) : ses deux parents travaillaient au ministère, et ils étaient déjà plus ou moins surveillés en raison des liens étroits que la famille Bones dans son ensemble avait longtemps entretenus avec Dumbledore et l'Ordre du Phénix. Sans oublier qu'ils s'étaient toujours positionnés sans équivoque contre le régime de Voldemort, en 1970 comme aujourd'hui.
La rouquine soupira de nouveau et secoua la tête. Il était inutile de songer à tout ceci pour le moment. Mieux valait-il se concentrer sur le cours à venir. Etude des moldus. Subitement devenue obligatoire. Pas besoin d'être devin pour comprendre que quelque chose de pas très net se cachait derrière cette réforme. D'ailleurs, l'ancienne professeur ne faisait-elle pas partie des "personnalités" disparues au cours de l'été ?
Susan plissa le front d'un air soucieux et entra dans la salle de cours, lançant un coup d'oeil aux alentours pour tenter de repérer un visage connu. Elle avait arrêté l'étude des moldus après sa cinquième année (et un Optimal obtenu aux Buses), mais une petite voix lui soufflait que ses connaissances lui seraient parfaitement inutiles.

- Bonjour, professeur, salua-t-elle prudemment, sans parvenir à dissimuler la note de défiance que l'on sentait percer dans sa voix.

Puis, elle alla s'installer au troisième rang, seule, mais espérant vivement qu'elle ne tarderait pas à voir Lavande ou Alexander passer le pas de la porte. Elle se sentait étrangement vulnérable.

L’enthousiasme de Maïa à l’idée de retourner à Poudlard avait complètement disparu le jour même de son arrivée. Tout avait tellement changé, et pas seulement le directeur. Certes, cela faisait bizarre de ne plus voir Dumbledore à ce poste mais ce n’était pas ça le problème, après tout elle ne l’avait vu qu’une année et, bien qu’il avait l’air fort sympathique, elle ne le connaissait pas vraiment. Mais c’était tout ce qui concernait les circonstances de sa mort qui la gênait. Il avait été assassiné. A Poudlard, l’école réputée la plus sûre du monde. Et, selon les rumeurs, assassiné par leur ancien professeur de défense, la chauve-souris Rogue, qui était désormais leur nouveau directeur. Comment un meurtrier pouvait-il à présent diriger une école ? Le monde sorcier avait complètement basculé et était dirigé par les forces du mal. La jeune sorcière en était malade, surtout en découvrant la politique du nouveau régime. Les nés moldus étaient interdits à Poudlard et il y avait des arrestations en masse. La vie ici sera particulièrement dure pour elle vu qu’elle était une enfant de moldus. Heureusement qu’il y avait un trafic clandestin de faux papiers et qu’elle avait pu s’en procurer !

Toutefois, elle n’était pas certaine de pouvoir rester de marbre devant les commentaires ou actes anti-sang de bourbes. Et oui, c’était désormais le nom « officiel » de tous les nés moldus. Maïa avait l’impression de retourner dans l’histoire, d’être l’équivalent juif de la seconde guerre mondiale. Apparemment, le moindre faux pas était puni et pas par de simples retenues. Les Impardonnables seraient même autorisés ! Merlin, heureusement que son père ignorait totalement ce qui se passait. S’il savait qu’elle pouvait être torturée, il serait venu illico la chercher et l’aurait enfermé dans sa chambre pour la protéger. Maïa avait un peu peur de ce qui l’attendait bien sûr mais elle aimait trop la magie pour fuir, de toute façon elle était une Gryffondor !

La fillette se dirigeait à présent vers son premier cours de l’année. Une option qu’elle n’aurait jamais prise puisqu’elle savait déjà tout ce qu’il y avait à savoir sur les moldus, mais cette option était devenue obligatoire et elle n’osait imaginer les horreurs qui allaient être dites. Ca serait "L’Etude des Moldus" vu par des Mangemorts en 10 leçons. Il allait falloir qu’elle prenne vraiment sur elle pour ne pas réagir à ce qui leur sera "enseigné". La blondinette traînait le pas, elle n’avait absolument pas envie d’y aller mais malheureusement elle n’avait pas le choix et il valait mieux malgré tout qu’elle ne soit pas en retard.
Maïa finit par arriver dans la salle de cours et constata que leur professeur, Alecto Carrow, était déjà arrivée ainsi que quelques élèves.

*Elle n’a pas l’air commode…*

La Gryffondor ne voulait pas faire de vagues mais elle n’allait certainement pas faire des efforts à ce cours, elle voulait juste se faire oublier et espérer que le cours se termine le plus rapidement possible. Elle s’installa au dernier rang et déballa tranquillement ses affaires, en ignorant totalement Carrow.

Aujourd’hui, c’était le premier cours d’Étude des Moldus d’Ann. L’année dernière, elle n’avait pas prit ce cours, croyant qu’il serait totalement inutile mais cette année, elle avait décidé de prendre ce cours, question de voir de quoi il s’agissait. À vrai dire, la jeune Serpentard ne connaissait pas grand chose des Moldus, à part ce qu’elle avait pu remarquer de son père. Mais chez elle, même si son père n’était pas un sorcier, sa famille et elle avait vécu d’avantage comme une famille sorcière que comme une famille moldue. Mais cette façon de vivre n’avait, bien évidemment, duré lorsque sa mère était encore en vie.

Mais maintenant, Ann n’aurait plus vraiment de contact avec le monde moldu puisqu’elle n’habiterais plus jamais dans la même maison que son père. Voilà plusieurs jours que son père lui avait écrit pour lui annoncer qu’il ne voulait plus d’elle dans la famille et qu’elle serait adoptée par son oncle. Mais son oncle ne comptait en réalité pas de Moldus dans sa famille. Certes, ses filles étaient des Sang-Mêlés mais elles avaient été adoptés par l’oncle d’Ann dès leur tout jeune âge. La jeune fille osait donc supposer que le cours d’Étude des Moldus ne lui ferait pas de tord, si elle souhaitait garder un peu l’esprit ouvert.

Mais avec sa cousine Jane, Ann était la seule de sa famille ayant prit le cours d’Étude des Moldus cette année. Bien évidemment, Elly et Millyann n’auraient jamais prit ce cours. Oubliant souvent qu’elles étaient elles-mêmes des Sang-Mêlées, elles passaient leur temps à parler des Moldus comme étant des êtres répugnants, ce qui dégoûtait totalement Ann, qui n’avait jamais été du même avis que ses cousines. La Serpentard voyait mal comment on pouvait détester des gens qu’on ne connaissait même pas, sous le simple prétexte qu’ils étaient des Moldus.
« C’est de la discrimination et pas autre chose » songea Ann.
Elle secoua la tête, comme pour chasser ses pensées. Elle était mieux de penser à autre chose puisqu’à chaque fois qu’elle pensait à ses cousines, elle se mettait en colère.

La jeune Serpentard marchait d’un pas très rapide. Elle ne souhaitait pas être en retard à son cours, faisant ainsi perdre des points à Serpentard. Après tout, elle avait prit la résolution d’essayer de faire perdre le moins de points possible à sa Maison cette année.

Lorsqu’elle entra dans la classe d’Étude des Moldus, Ann vit qu’il y avait déjà quelques personnes présentes dans la salle de cours. Cependant, elle ne vit aucun autre Serpentard.
« Je sens que je vais faire rire de moi, cette année » pensa la jeune Serpentard, de plus en plus de mauvaise humeur.

Elle passa devant le bureau du professeur, pour aller s’asseoir plus loin dans la classe. Mais en passant devant le bureau, elle accrocha un bibelot, qui se fracassa sur le sol dans un bruit de verre brisé.

Ann regarda le professeur, mal à l’aise. Elle ne pouvait qu’espérer que celle-ci n’avait pas trop mauvais caractère et était plutôt compréhensive. Après tout, ce n’était qu’une gaffe. Ce n’était en rien intentionnel.

Timothee débutait donc son année à Poudlard par un cours nommé "Étude des moldus". On lui avait expliqué que lui même était un sorcier dit né-moldu. Le directeur de Serdaigle lui avait crée de faux papiers disant que le jeune Maxwell était un sang-mêlé car on lui apprit que les né-moldu n'étaient pas les bienvenus à Poudlard ces temps-ci à cause du retour d'un mage noir dont il ne connaissait toujours pas le nom.

Hier soir, lors de la Répartition le directeur, un homme aux cheveux noirs gras semblant froid de nature présenta deux nouveaux professeurs les Carrow l'un s'occupant de la défense contre les forces du mal et l'autre, sa soeur, enseignant l'étude des êtres sans pouvoir magique. Cette femme dégageait ainsi que son frère quelque chose d'effrayant, une aura malfaisante qui se sentait dans tout Poudlard. Les autres élèves l'avaient prévenu que c'était des "Mangemorts", partisans de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom.

L'idée qu'il devrait avoir cours avec des personnes de ce genre apeurait le petit Maxwell. Que feraient-ils de lui s'ils découvraient que c'était un sorcier Né-Moldu ? Rien qu'à penser à cela, Timothee avait la chair de poule. Après un petit-déjeuner où il mangea seul, il partit en direction de sa salle de cours. Il faisait très froid dans le château car le chauffage n'était pas allumé. Lorsqu'il avait pris son livre le matin, un de ses compagnons de chambre lui avait dit que ce n'était pas la peine. Par prudence, il prit sa baguette magique qui en cas d'attaque ne lui servirait à rien puisqu'il ne connaissait aucun sort ainsi que du parchemin et une plume. A présent il était arrivé devant la classe puis respirant pour se rassurer il entra dans la salle et vit cette femme rude et glaciale à l'intérieur. Par politesse il lui adressa ces mots :

"Bonjour professeur Carrow"

Puis il s'installa à une place libre vers la fin de la salle pour ne pas se faire remarquer par elle.

Les élèves entraient les uns après les autres, chacun la saluant d’une façon plus ou moins enjouée. La première était une toute petite Serdaigle, de première année. Alecto jeta un rapide regard sur la feuille où se trouvaient les noms et les visages des gamins à qui elle devait apprendre ce qu’étaient vraiment les moldus. Suzan Krigg, sang mêlé. Cela commençait mal. La petite Mangemort aurait aimé voir un sang pur pour commencer, cela lui aurait fait le plus grand bien pour démarrer la journée, mais apparemment ce serait ainsi toute l’année scolaire. Les Serpentard n’étaient en effet pas connus pour être les premiers à arriver en cours. Elle-même en avait se propre expérience.

Plusieurs élèves arrivèrent encore, des inconnus pour la plupart, puis un sourire éclaira le visage d’Alecto, ce qui était fort rare. N’allez cependant pas croire qu’il s’agissait d’un sourire de joie : si la Mangemort était contente, c’est parce qu’elle connaissait le nom de la jeune femme qui venait d’entrer dans la classe : Susan Bones, dont la tante avait été tuée un an auparavant. Comme le monde était petit. Cette journée commençait bien, tout compte fait.

Alecto attendit quelques minutes encore que les derniers retardataires arrivent, puis ferma la porte. Ceux qui arriveraient maintenant feraient mieux d’avoir de bonnes excuses, car elle serait intransigeante sur discipline, à l’image du nouveau directeur. Ah, ce cher Rogue, comme il avait bien joué son coup. L’image de la mort de Dumbledore restait gravée dans sa mémoire, ce Dumbledore si sûr de lui et de son pouvoir et qui a présent gisait dans un tombeau sous les murailles. Severus était désormais directeur de l’école et dans les bons papiers du Seigneur des Ténèbres. Et elle ? Professeur à Poudlard, ce qui lui convenait parfaitement. Il était d’ailleurs largement temps de commencer le cours. La sœur des Carrow se planta devant son bureau et regarda tous les élèves assemblés devant elle, avant de prendre la parole.

- Bien. Maintenant que vous êtes tous là, sortez vos plumes je vous prie. Le but de ce cours est que vous preniez conscience de ce que sont vraiment les humains dépourvus de pouvoirs magiques, bien que l’appellation moldue soit certainement la meilleure qui soit.

Elle fit une pause, puis reprit d’un ton froid.

- Je sais que nombre d’entre vous ont de la famille moldue, mais il est de votre devoir d’éliminer toute trace de cette engeance en vous. Pendant de longues années, ils nous ont persécutés, nous obligeant à vivre dans le secret. Il est aujourd’hui temps de prendre notre revanche, car ce sont les sorciers qui doivent dominer les moldus, et non l’inverse.

Alecto agita sa baguette magique et sur le tableau s’inscrivirent quelques mots.

- Voici le plan de ce premier cours. Nous y verrons à quel point les moldus sont primitifs, et donc qu’ils ne sont pas capables de diriger le monde. Le manque de magie les a obligé à inventer toutes sortes de machines défaillantes et dangereuses, alors que nous pouvons tout faire avec une baguette et une formule. La première partie est consacrée à la honte que constitue l’habitat moldu pour l’humanité, et la seconde en quoi leurs inventions ne sont en fait que des copies de ce que les sorciers font. Des questions ?

Spoiler:

Lui, était le deuxième élève arrivé en classe, après une fille qui d'après sa robe, était à Serdaigle, elle était jeune, tous comme lui, elle devait donc être en première

année.Le temps passait, parfois le professeur Carrow jetait quelques coups d'oeil sur une feuille, Mike n'arrivait pas à voir ce qui étais écrit. Apparement, elle voulait avoir le plus d'élèves au sang-pur, ce que Mike était. Puis, plusieurs élèves arrivèrent, . Il y avait des élèves de toutes les années, une fille de Poufsouffle arriva , et Alecto Carrow afficha un sourire moqueur sur ses lèvres, pourquoi ? Il n'en savait rien , et n'avait pas très envie de savoir, les mangemorts faisaient des choses épouvantables. Des retardataires arrivait, puis, lorsques tout le monde fut là, le professeur ferma la porte et le cours put commencez.

Mike regarda plus attentivement la salle, les murs et quelques chaises étaient un peu abîmés, le soleil pénétrait peu dans la salle. Un nouveau directeur était arrivé après la mort d'Albus Dumbledore, longtemps directeur de Poudlard, il se nommait Sévérus Rogue , et d'après les rumeurs qui couraient, il était allié au Mangemort, mais personne ne savait si c'était totalement vrai, il y avait quelques soupçons seulement.Le professeur leurs demandèrent de sortirent leur plumes, le cours devait leur servir à apprendre que les Moldus était des personnes sans pouvoirs magiques. Elle reprit son discours , et Mike approuva silencieusement ce qu'elle dit, il était vrai que beaucoup d'élèves ici avaient de la famille Moldus. Et, elle commenca son discours pour "insulter" les moldus, Mike, avant le début du cours en était pratiquement sur, que c'est ce qu'elle allait faire. Mike n'avait pas très envie d'écouter ce discours, il posa donc ces affaires sur sa table et attendit, faisant de son mieux pour ne rien écouter. Puis, elle se mit à écrire sur le tableau

- Voici le plan de ce premier cours. Nous y verrons à quel point les moldus sont primitifs , et donc qu'ils ne sont pas capables de diriger le monde. Le manque de magie les a obligé à inventer toutes sortes de machines défaillantes et dangereuses, alors que nous pouvons tout faire avec une baguette et une formule. La première partie est consacrée à la honte que constitue l'habitat moldu pour l'humanité , et la seconde en quoi leurs inventions ne sont en fait que des copies de ce que les sorciers font

- Aucune .. professeur, marmonas t-il

Mike regardait les autres élèves par-dessus son épaules, certain, écoutaient attentivement et d'autres, non. Ce cours était décidément un cours ennuyeux, il aurait préféré être dans un autre cours que celui là, où il devait apprendre des choses sur les Moldues, apprendre ou essayez de les haïrs ?

Suzan observait les élèves qui entraient tous à sa suite. Elle tentait de retenir leurs visages, au cas où elle en ai besoin plus tard, tout en gardant à l'œil son professeur. Lorsqu'elle vit son sourire, elle en eut froid dans le dos, bien qu'elle ne comprit pas pourquoi. Elle eut d'ailleurs de la peine pour la Poufsouffle qui était passé et qui avait provoqué ce sourire, car aux yeux de la petite Serdaigle, cet air mauvais et sadique qu'affichait le Professeur Carrow devait être une mauvaise nouvelle pour elle. Elle tenta malgré tout de ne pas montrer le stress qui l'envahissait à l'idée de ce que ce cours pouvait bien leur réserver. A la base, elle s'était attendue à un cours pouvant montrer le point de vue des sorciers sur le monde Moldu, mais elle avait réaliser assez rapidement que ce ne pouvait en aucun cas être ainsi, étant donné que les nés moldus tels qu'elle n'étaient même pas censés être présents.

Elle décida malgré tout de se concentrer sur le cours, se disant qu'elle pourrait peut-être en tirer quelques bons points, ce qui manifestement, n'était pas gagné. En effet, la soeur Carrow avait démarré son introduction de manière tout à fait offensante pour les moldus, et Suzan ne pouvait qu'en être choquée. Elle écarquilla las yeux, furieuse, et ouvrit la bouche, sur le point de protester, lorsqu'elle réalisa qu'elle ne pouvait décemment pas protester ouvertement contre un professeur, car la jeune fille était bien trop attachée à ses principes, et elle respectait toujours ses professeurs, même lorsqu'elle ne les appréciait pas où était en désaccord avec eux. Elle leva la main, et lorsqu'elle fut interrogée, elle prit la parole.

- Excusez moi professeur, mais il y a quelque chose que je ne comprends pas. Si les moldus sont si primitifs, et que la supériorité des sorciers est telle que vous le dite, pourquoi les choses n'ont-elles pas été inversées depuis des années ? Les persécutions n'auraient pu avoir lieu si les sorciers étaient si puissants, puisqu'ils auraient pu se défendre sans problème. Alors, c'est soit que les moldus n'ont jamais persécuté qui que ce soit, soit que ça ne représente en rien une domination du monde, et donc ne les écrasent pas. Je me trompe ? Ou bien c'est encore autre chose... Mais je ne vois pas vraiment de raison plus logique.

Suzan eut tôt fait de regretter ses paroles lorsqu'elle vit l'expression du professeur. Elle se sentait tellement mal qu'elle aurait presque eut envie d'aller se cacher dans un trou de souris, ce qui n'aurait pas été dur étant donné sa taille. Mais elle n'avait pu se retenir de faire sa remarque, incapable de croire que ce professeur avait raison, ayant toujours été élevée chez des moldus. Et puis, son cours commençait avec des accusations parfaitement erronées, injustes, et elle ne pouvait l'accepter, même si le regard que lui lançait le Professeur Carrow était plus que glacial.

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