Cours n°1: Les moldus sont primitifs

Duncan écouta repondre Mike et il sûe d'office que son ami avait était trop loin, ce qui d'ailleurs se confirma part la perte de point que le professeur donna a Gryffondor, Duncan lui avait défendue son point de vue mais n'avait pas non plus osait allait jusque là, bref il regarda le professeur retiré des points a gryffondor et il jeta un regard desoler a Mike qui était assis a ses côtées. Duncan commençea a prendre des notes, notes qu'il jeterais surement a la poubelle mais en temps que Serdaigle il se devait de montrait l'exemple.

Duncan écoutais vaguement le professeur quand un leger toc toc le sortie de sa rêverie, ainsi il leva les yeux assez rapidement pour voir apparaître un élève dans l'encadrement de la porte, ce dernier avait la peau foncée, les cheveux noir légèrement frisé, il ne devait pas avoir plus de 11ans et grâce a son insigne Duncan sûe immédiatement qu'il appartenait a la maisons de Gryffondor, au lieu de s'excusait platement, le gryffondor expliqua qu'il avait eu faim et était partit manger, cela effara le jeune serdaigle, comment diable compter t'il s'en sortir contre le professeur Allecto en disant qu'il avait eu faim? il aurait dûe dire qu'il avait martyrisée un née-moldue, se serait mieux passait.

Tout en fixant le nouveau venue Duncan éspérait sincérement que ma professeur n'enleverait plus de points a Gryffondor car bien qu'il ne fasse pas partie de cette maisons il appréciait les personnes qui la composait.

Naïma avait bien mangé au petit-déjeuner dans la grande salle. Pendant son repas elle s'était risquée à manger un gâteau dont la couleur était verte et violette. Ce gâteau à l'allure peu ragoûtante se révéla si bon, qu’elle en reprit trois fois. Elle ne voulait pas être en retard a son premier cours aussi se dépêcha-t-elle. Elle fit le chemin de la Grande Salle à la salle de classe .
Naima assistait à son premier cours : L'Etude des Moldus. Elle pensait que cette matière allait l'intéresser car beaucoup de ses amis étaient moldus. Elle venait d’une ancienne famille de sorciers. Contrairement à beaucoup de sang-purs elle ne se considérait pas supérieure aux autres sorciers. Naima savait que son professeur s'appelait Carrow. Ce nom ne lui était pas inconnu, il était ancien et puissant. Elle se posa la question en marchant seul. Elle salua le professeur sans vraiment la regarder. Naima s'assit au deuxième rang. Une place à la gauche de Naima était libre. Naima sortit ses cahiers, ses plumes, un parchemin et tutti quanti . Elle commença a détailler la pièce - peu chaleureuse - dont les boiseries devaient être millénaires. Ce lieu était chargé d'histoire cela se sentait et de moisissures aussi. Elle regarda plus attentivement son professeur qui était assis. Son professeur était une jolie femme à l'air sévère dont les cheveux étaient remontés en chignon. Elle commença son cours (en se présentant), mais quelques chose gênait Naima : elle l'avait déjà rencontrée. Elle n'écoutait pas vraiment le cours, elle écoutait plutôt d’une oreille les affirmations fausses de son professeur. Elle aurait voulu dire que ses dires étaient faux mais en voyant la manière dont elle traita le Gryffondor, elle se ravisa : elle ne dirait rien, du moins pour le premier cours. Elle trouva le jeune Gryffondor, dont elle ignorait le nom, courageux. Naima ne voulait pas dès son premier jour faire perdre des points à sa maison. Elle prit quelques notes. Elle concentra son esprit sur cette unique question « Où est ai-je rencontré cette femme ?". Elle trouva une seule réponse : elle avait dû la rencontrer dans une soirée mondaine .Ce qui confirmerait bien son statut de sang-pur. Naima n'avait plus de doute quant à ses suppositions. Elle était bien une sang pur et sûrement une ex-Serpentard. Elle avait certainement connu son père durant ses années à Poudlard. Elle voulait attendre la fin de ce cours pour pouvoir lui demander. Elle se ravisa ce n était ni le lieu ni le moment de lui demander si elle avait connu son père a Poudlard et si elle assisté comme elle a des soirées mondaines où elle s était connu. Elle lui posera ces questions en privé ce soir.

Dès l’instant où elle avait ouvert la bouche, Maia avait réalisé que c’était une très mauvaise idée de se manifester. Ce n’était pas n’importe qui en face d’elle, c’était une Carrow, une Mangemort. Espérant très fort que son intervention ne soit pas suicidaire et qu’elle ne se fasse pas remarquer, après tout elle avait atténué ses propos et n’avait pas été trop pro-moldue, la blondinette attendit la réponse de Carrow anxieusement. Et celle-ci ne se fit pas attendre.

"Miss, croyez-vous vraiment que quelque chose Lui soit impossible ?"

Oh oh. Carrow était passée aux choses sérieuses. Le changement de ton et la gravité de son visage la mis soudainement en garde. Maia savait évidemment de qui elle voulait parler, de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom. Cela certainement lui rappelait les enjeux et les risques qu’elle courait ici. Un autre faux pas et elle pourrait être dans le collimateur de cette femme. Déjà que les Gryffondors étaient regardés de façon suspicieuse… Il ne fallait surtout pas qu’elle oublie pour qui cette soi-disante prof travaillait. Cela devenait vital qu’elle se fasse toute petite et qu’elle évite de contester tout propos de son cours. Cela allait être très difficile mais elle y parviendrait. D’ailleurs une Serdaigle n’avait évidemment pas compris la leçon et elle aurait certainement de gros problèmes vu que Carrow lui demandait de rester après le cours.

*Pauvre fille…*

La rouge et or se demandait si elle allait la revoir. Elle risquait fortement d’être renvoyée… ou pire encore. Cependant, Carrow avait poursuivi son cours et Maia se força à essayer de paraître attentive. Mais, Merlin, que de mensonges dans ce qu’elle disait ! La fillette se répétait inlassablement un leitmotiv, « ne réagis pas, ne dis rien », pour ne pas craquer. Si bien qu’elle ne cilla même pas au sort que lança la prof à une pauvre mouche qui apparemment la gênait.
Elle parvint également à rester stoïque quand elle découvrit le dessin censé représenté l’habitat moldu bien qu’elle n’en pensait pas moins. C’est certain que les Sangs Purs qui n’avaient aucune connaissance des moldus croiront sans hésitation qu’ils habitent bien dans ce genre de maison. Ils n’ont aucun moyen de savoir que ça date de l’Antiquité.
Par contre, elle tiqua sérieusement quand un première année, un autre Gryffondor, fit une entrée fracassante dans la salle. Non seulement il était en retard mais il était très irrespectueux et cela allait certainement se payer très cher avec la Carrow.

Théophile assistait impuissant au spectacle des premières années rembarrés les uns après les autres par la mangemort. Il chercha un moyen discret mais efficace de les prévenir et de leur demander de se tenir à carreau, tout du moins les lionceaux, mais il n'e touvait aucun.

Il avisa quelques autres élèves de deuxième année et au dessus, crispés, semblant dans le même état d'esprit que lui.

Aujourd'hui, les premières années partent à l'assaut et les années sup' se rongent les sangs pour eux.

Promis, il irait faire une virée dans le bureau de Rusard dès que possible pour se débarasser des punitions prévues pour les élèves de premières années. Il leur faudrait vraisemblablement un peu de temps d'adaptation pour déterminer la meilleure attitude à avoir dans ce genre de cours.

Mais l'arrivée fracassante de Tim fut la pire chose qui pouvait arriver. Ce gamin était incapable de garder sa langue. Il lui rappelait quelqu'un, un petit blondinet en première année deux ans auparavant. Le nom lui échappait.

Bryan trouvait le cours fort intéressant. Il était tout seul au fond de la classe et bien qu’il ne fût pas complètement d’accord avec les méthodes du professeur d’études des moldus, il trouvait son cours intéressant. Oui, intéressant de part le fait que l’étude des gens comme son père lui paraissait tout d’abord absurde, la matière consistait à apprendre les coutumes ou l’histoire des personnes normales ou encore à montrer l’opinion politique des sorciers vis-à-vis de leur congénères. Cependant, ce cours lui avait plu dans les propos et le programme scolaire. Il devait regardait une maison, enfin c’était une cabane mais d’après ce qu’il vit, Bryan ne préférait pas lui dire que lui vivait dans de somptueuses maisons bien belles au cours de ses voyages. Il écrivait à chaque fois l’opinion de son professeur en barrant tranquillement son propre avis qui était en contradiction avec celui du professeur. Il releva la tête et constata que personne ne semblait s’intéresser aux maisons des moldus, il en fut frustré, pour lui, l’étude, peu importe l’objet, était essentiel, il aimait découvrir les choses, que ce soit un sort ou un avis ou encore de la politique, Bryan était en soif de savoir. Il continua à gratter son parchemin. Il n’était nullement intéressé par ce qu’il se passait dans la classe, seul le cours le préoccupait. Cependant, des pensées de frayeur se chamboulaient dans sa petite tête.

*Cette femme dégage une aura effrayante… J’ai peur de devenir comme elle à force de la cotoyer… Ses idées commencent à me plaire… Vaut mieux que je reste muet.*

Ainsi, Bryan restait là, pencher au-dessus de sa feuille. Il ne voulait pas attirer l’attention sur lui au premier cours d’études des moldus, ça non. Peut-être lorsqu’il aura pris un peu plus d’assurance, sa main se lèvera d’elle-même.

Spoiler:

Début son entrée en classe Lethe sentait clairement que le ton était donné sur le mépris des Moldus. Pourtant, fille d'un parent non-sorcier, elle savait pertinemment qu'ils n'étaient pas si différents des sorciers. Certes ils étaient dépourvus de pouvoirs, mais quand même ils étaient capables de faire de grandes choses (~~ou de grandes conneries~~). C'est vrai, c'est eux qui étaient à l'origine de l'exploration spatiale, des théorèmes mathématiques complexes, des grandes œuvres littéraires..

Bref, en pénétrant dans la pièce Lethe s'était immédiatement, et inconsciemment crispée, elle avait salué sa nouvelle enseignante d'un bref bonjour et avait filé s'asseoir au coté de Théophile.
A peine installée, elle lui avait saisit la main afin de sentir sa chaleur. Petit à petit elle avait reprit le contrôle de ses émotions et l'avait lâchée. Puis le cours débuta, dès les premières paroles de Madame Carrow les élèves avaient perçu sa haine envers les Moldus. Lethe tenta de rester calme et de suivre le cours.

Plusieurs élèves avaient levé la main et posé une question. Chaque réponse n'avait fait que renforcer cette sensation de rancœurs. Miss Kase se raidit sur sa chaise, le rythme de battements s'accélérant légèrement. Le cours s'était ensuite poursuit, Miss Carrow montra des "exemples" de maisons moldues. Lethe, bien qu'elle ne le voulut point, fut outrée par ses images. En effet, elles montraient des maisons en torchis, Carrow expliqua que la quasi-totalité des maisons étaient ainsi et demanda comment cela se faisait que les moldus soient mettre du monde !

*- Quelle peste !*

Lethe se représenta sa propre maison en prenant des notes sur ce "cours". Tss, mais qu'elle vienne voir ce qui se passe réellement chez les moldus !
Décidément les manières de cette enseignante lui sortaient par les oreilles ! Et encore, ce n'était que le début... Qu'est ce que ça serait par la suite..

La Poufsouffle voulut écrire à son voisin mais n'osa, craignant une punition sévère de Carrow... Elle resta donc silencieuse, légèrement tendue sur son siège. Son cahier neuf était posé sur la table, une plume en travers. Depuis le départ Lethe n'avait écrit que trois malheureuses phrases sur les pages blanches. En revanche le contour était cerné de petit dessin éparses, et de quelques inscriptions à l'intention de la prof... Soudain Mme Carrow se rapprocha de sa table. Lethe s'empressa de tourner la page et de noter tout ce qui sortait de la bouche de la Mangemort.

Cette petite Suzan Krigg ne savait décidément pas se contrôler, ce qui amusait Alecto qui pensait pouvoir bien s’amuser avec cette jeune Serdaigle, tant que Flitwick ne l’embêtait pas trop, car mine de rien ce Nain était plutôt doué en magie, à ce que l’on disait. Bien que la Mangemort avait la puissance du ministère de la magie derrière elle, elle ne voulait pas trop provoquer les plus anciens professeurs de Poudlard. Pas tant qu’elle n’était pas assurée de leur soumission, en tout cas. Ses doutes commençaient à se confirmer en tout cas : cette petite sotte devait avoir longtemps vécu avec les Moldus pour avoir de telles réactions. Ou bien avait-elle été pervertie par le discours de ses parents.

Alecto voulut la reprendre, car le sifflement de la petite Serdaigle ne lui avait pas échappé, mais elle fut interrompue par l’entrée d’un jeune Gryffondor, de première année lui aussi. Ce gamin n’avait pas l’air d’être désolé le moins du monde de son retard et affichait le même sourire que n’importe quel Mangemort aurait affiché en capturant Potter. Etait-il fou ? Probablement, et la professeur d’étude des moldus allait bien le lui faire sentir. Sans plus se préoccuper des réactions qui pourraient suivre, elle énonça d’une voix lente sa sentence, savourant chaque mots.

- Bien, Monsieur Jordan. J’enlève quinze points à Gryffondor pour votre retard, et encore quinze pour votre insolence. Vous serez en plus en retenue pour le reste de la semaine. Rusard vous fera parvenir les horaires et tâches que vous devrez accomplir.

Alecto marqua un temps d’hésitation avant de reprendre le cours. Devait-elle expulser de la classe ce jeune fou ? Non, sûrement que ça lui ferait plus plaisir qu’autre chose. La Mangemort désigna un bureau dont la place était vide tout devant.

- Asseyez-vous à présent, et je vous engage à écouter si vous ne voulez pas passer une deuxième semaine en retenue.

Le professeur se plaça de nouveau face à ses élèves, non sans être passé devant une table où étaient assis une Poufsouffle et un Gryffondor. Elle reprit son cours, sachant qu’elle ne laisserait désormais plus rien passer et que les sanctions iraient croissantes. Ces mioches ne l’embêteraient plus, comme ça.

- Les moldus enlaidissent considérablement le paysage. Là où les maisons sorcières s’adaptent parfaitement bien à la nature, celles de ceux qui ne possèdent pas nos pouvoirs détachent horriblement. Elles sont d’ailleurs souvent peintes de couleurs que l’on ne trouve pas dans la réalité, ou bien sans rapport avec ce qu’il y a autours. Les villages sont pollués par leurs voitures, que nous étudierons plus tard, ce qui rend l’air irrespirable. Ils vivent entassés les uns sur les autres, aussi je ne conseille à personne de tenter l’expérience de passer ne serait-ce qu’une nuit chez ces gens. Je vous engage également à considérer la chance que vous avez d’être nés sorciers et chez des sorciers.

Alecto fit quelques pas dans les rangs afin de vérifier que tout le monde prenait des notes et que personne ne perdait son précieux temps en vaines discussions. Elle tentait également de repérer tout signe que pourraient laisser les éventuels nés moldus qui pouvaient se cacher parmi les véritables sorciers.

Etude des moldus. Rien que le nom de ce cours le dégoûtait. Obligatoire. Tiens, ça c'était intéressant, comme terme. Mais il s'en serait volontiers passé. Il était là pour apprendre la magie, et on lui faisait un cours sur ces racailles de moldus. Bien sûr, comme chaque bonne famille, on lui avait enseigné ce qu'il fallait en matière de moldus. Sa mère, pourtant ayant des ancêtres moldus quelque part, était celle qui les détestait le plus,s on père étant moins catégorique, voire indifférent. Avoir un porter un jugement, c'est se faire remarquer, se mettre devant la scène et s'exhiber, autant ses forces que ses faiblesses. Othello était entré dans ce cours sans grande conviction. Son premier cours d'étude des moldus, donné par le professeur Carrow. Evidemment, les rumeurs allaient bon train à son sujet, on disait entre autre qu'elle faisait partie des partisans de Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. Voire peut-être, un mangemort. D'autant plus effrayant qu'un deuxième professeur Carrow, le mâle, enseignait lui aussi, les forces du mal, avait-il entendu lors du discours de la rentrée. Il avait prit place dans la classe, discrètement, à une table ni trop éloignée, ni trop proche. Une chose était sûre dans son esprit : il ne fallait pas froisser ou se mettre en disgrâce devant ce prof. Sinon, les conséquences seraient terribles. Il obéissait ua doigt et à l'œil, sortant le matériel demandé, prêt à prendre des notes sur cette matière qui s'annonçait... prévisible, bien que certainement amusante. La présentation du professeur ne lui fit ni chaud ni froid, jusque là il était parfaitement d'accord. L'intervention d'une élève de première année en était une autre. Il leva les yeux au ciel, comme s'il venait d'entendre une énormité. Visiblement, il y aurait des fortes têtes et à en voir le professeur Carrow, elle était toute disposée à les mater. Le pire c'est que cette intervention fut soutenue. par un autre élève de Serdaigle. Très fortement, il se retint de répondre ou de lui cracher au visage, il y avait là un gros quiproquo, il ne comprenait pas que l'on puisse ne pas réfléchir avec sa tête... mais visiblement certains étaient dépourvus de leur sens de la réflexion. Il ne fit aucun commentaire. Suivant des yeux les intervenants, il tilta à la réflexion d'une poufsouffle, qu'il ne connaissait d'ailleurs il ne connaissait personne... Mais il s'agissait de Miss Choovansky. Dont le siège n'était pas tellement éloigné du sien. Il lui répondit avec tact, mais de manière assez froide, certain de ce qu'il avançait.

" Les animaux eux aussi s'adaptent pour survivre... Ton argument n'est donc pas recevable. Car si ils ont eu autant d'intelligence qu'un cafard pour survivre... c'est qu'ils sont bel et bien primitifs. Et peut-être tout aussi parasitaires. " fit-il avec une certaine évidence, d'un ton d'où se ressentait la simplicité.

Loin de lui l'idée de vouloir passer pour un fayot. Un chouchou. Un collabo ou je-ne-sais-quoi. Il exposait un point de vue en fonction de ce que venait de dire une élève, et les dires de la Poufsouffle, comme des autres d'ailleurs... ne valaient pas grand chose. Lui, n'était pas convaincu que les moldus puissent être autre chose que des singes doués de parole. Organisés comme des fourmis, des insectes, qui s'agglutinent et s'accrochent aux autres comme des sangsues. C'est tout ce qu'il voyait, car c'était ce qu'il y avait à voir. Rien d'autre. Bien entendu, il ne les portait pas dans son coeur, mais il ne portait pas grand monde dans son coeur non plus, sauf peut-être les tas de gallions entassés dans le coffre de son père... Il écouta la suite, les autres intervenants dans ce cours qui virait au débat. Il trouvait que c'était vraiment du n'importe quoi. Les moldus sur la Lune. Et pourquoi pas des farfadets en strings sur Jupiter ? Et puis même si c'était vrai, à quel prix l'avaient-ils fait ? Car il y a toujours un prix à payer et Othello savait que les inventions des moldus, bizarroïdes, étaient dangereuses et que pour rien au monde il n'essaierait d'aller sur la Lune, que ce soit par des moyens magiques ou non. Il fallait être fou pour faire cela, et c'est ce que les moldus étaient, des fous. Après tout, n'y avait-il pas une bande dessinée sorcière qui s'appelait Martin Miggs, le moldu fou ? C'était donc avéré. Othello pensait qu'il ne s'agissait au départ que d'amoindrir l'atroce condition des moldus, en disant d'eux le maximum de bien pour que lorsque venait le temps où l'on déchanterait, on garderait cette envie de quand même connaître ce qu'ils étaient.

Comme pour Noël. Au début, on croit au Père Noël, au fait qu'il apporte les cadeaux dans un traîneau, aidés par des fées, des lutins, des farfadets et d'autres créatures féériques... mais lorsqu'on apprend la vérité, on est simplement un peu déçu, car on veut toujours et encore les cadeaux à la date de Noël. Voilà ce qu'il en pensait. Et il n'était pas prêt à en démordre. Lorsque la dénommée Miss Krigg, dont il ignorait le prénom et dont il n'avait que faire, se mit à répondre de façon insolente au professeur, il s'était attendu à ce qu'elle lui lance un sortilège de rince-bouche pour lui laver les amygdales. Une voie plus saine ? Mais de quoi parlait-elle ? Une voie plus lâche, ça oui. Lui-même étant un gros lâche, il comprenait parfaitement le mal-être qu'avait pu ressentir les sorciers des siècles précédent... Préférant voir décrété des idées saugrenues par la confédération mondiale des sorciers plutôt que de faire entendre leur voix. Il comprenait cet état de faits, mais ne fit aucun remarque, c'était inutile. La prudence était de mise. Une vigilance de tous les diables devait être imposée. Il avait du mal à croire que certains élèves puissent être aussi stupide cependant, alors qu'ils étaient du même âge, ou presque. N'avaient-ils pas eu vent des rumeurs qui se propageaient dans le castel ? Il fallait être idiot pour aller dans le sens inverse de la masse. Othello, lui, suivait le sens. C'était ce qu'il fallait faire pour sauver sa vie. C'était ce qu'il devait faire pour ne pas imposer d'impromptues visites surprises dans la demeure de ses parents. Il imaginait mal sa mère rester chasser dehors une bande de mangemorts, alors lui... il préférait ne pas tenter le diable, car il savait que le diable était ponctuel et avait bonne mémoire. À vrai dire, il était terrifié, surtout quand le professeur Carrow fit allusion à Lui. Il se tassa sur sa chaise, laissa quelques mèches de cheveux tomber devant son visage, pour mieux se cacher, pour passer inaperçu. En attendant, il prenait des notes sur le fait que les moldus aient pu être créé par des sorciers, hypothèse qu'il trouvait absolument plausible. certains sorciers un peu fous auraient certainement voulus d'un jouet à leur image, après tout. Puis vint un élève en retard, qui semblait vouloir qu'on lui inflige des coups de fouet par le concierge. Un masochiste pensa t-il. Ce vieux concierge était complètement fêlé, mieux valait ne pas attirer l'attention sur soi surtout que l'on racontait que les sévices corporels allaient bientôt reprendre. Pour le moment, il se contentait d'écrire, peut-être plus tard aurait-il des questions, mais pas pour le moment. De toute façon, les moldus ne l'intéressait pas tant que ça, pas au point de se donner la peine de réfléchir à leurs vies minables...

La crise de folie furieuse qui avait prise Suzan fut interrompue par l'arrivée d'un Gryffondor, qui manifestement, ne connaissait ni les règles de respect, ni la prudence. Bien entendu, il était un peu malvenue venant de Suzan de reprocher aux autres leur manque de tact après ce qui venait de se passer quelques instants plus tôt, mais elle en voulut à Tim d'agir ainsi alors qu'il risquait gros, et la fillette n'avait pas envie de le voir finir comme la pauvre mouche qui était encore en vie quelques instants plus tôt. Pour le coup, toute colère l'avait quittée et elle ne se sentait qu'une grande frayeur pour le garçon qui ne semblait pas le moins du monde conscient de ce qu'il risquait en agissant de manière si irresponsable.

Finalement, la petite Serdaigle se sentit soulagée de voir que le Professeur Carrow s'était contentée de retirer des points à Gryffondor, ce qui n'était pas réjouissant, mais mieux valait avoir quelques points en moins que de devoir rester en tête à tête avec Alecto à la fin du cours... En pensant ça, Suzan ne put se retenir de déglutir avec angoisse, car elle commençait à s'imaginer toutes sortes de scènes pour la fin du cours, et aucune ne la réjouissait. Elle risquait un très mauvais quart d'heure si elle ne se calmait pas sur le champ. Elle fut surprise de voir que l'enseignante ne renvoyait pas Tim, mais après tout, la pensée de cette femme était une réelle énigme pour la fillette qui se contenta donc de suivre le cours, en tentant de contrôler ses nerfs cette fois ci.

Les propos de la mangemort étaient toujours aussi fallacieux, et Suzan sentait qu'elle était rouge de colère, mais cette fois, elle se retint de l'extérioriser, tout du moins elle essaya. En effet, alors qu'elle avait décidé de prendre en note tous les mensonges énoncés par le professeur, elle finit par casser sa plume en appuyant trop fort dessus. Elle observa le trou dans sa feuille d'un oeil morne, avant de réaliser qu'elle n'avait aucune autre plume, sa mère n'ayant pas assez d'argent pour lui en acheter plusieurs. Rougissant en réalisant qu'elle venait de faire, elle ne sut plus comment agir, et elle resta bêtement en train de fixer le parchemin.

Son attention fut alors attirée par le crissement de la plume de son voisin qu'elle avait presque oublié. Elle décida donc, discrètement, de lui demander de lui prêter une plume. Elle devait certainement être la seule élève à n'en posséder qu'une, et elle ne pouvait de toute façon pas rester pendant une heure de cours sans prendre de notes. Tout en croisant les doigts, elle interrogea donc son voisin.

- Tu peux me prêter une plume s'il te plait ?

Elle s'était exprimée en un simple murmure presque inaudible, mais elle ne fut pas certaine que Carrow ne l'ai pas entendue, et elle reprit rapidement sa prise de note de son écriture soignée afin de passer inaperçut. Elle se rendit seulement compte après coup qu'elle avait soigneusement corrigé les mensonges de l'enseignante, en précisant entre parenthèses, ou sur le côté, que tel ou tel propos n'était qu'un ramassis de mensonge, ou bien que ce n'était qu'une hypothèse infondée. Réalisant que Carrow faisait le tour de la salle, elle commença à tenter de rayer les endroits où elle avait contester l'opinion de la mangemort, ne sachant comment elle réagirait si celle-ci réalisait ce qu'elle avait fait.

L'arrivée de Lethe avait rendu le cours un peu plus supportable à son chevalier. Sa main était froide lorsqu'elle prit la sienne, et il la serra fort pour la réchauffer. Le cours était insupportable à ses oreilles. Il refusait toutes les affirmations de cette raciste, mais ne disait rien. Il trouverait un moyen de lutter, plus fort, plus dur, plus secret… Lethe se crispait près de lui, elle aussi révoltée contre ces accusations. Théophile savait qu'elle était de sang-mêlé, et qu'elle était très au point sur le plan des moldus. Il aurait voulu lui parler, la réconforter, mais le regard de glace de Carrow le réduisait au silence. Il fut tenté de lui écrire discrètement quelque chose sur un parchemin, mais Carrow faisait des rondes permanentes dans la classes. Il grogna, se disant que c'était bien le comble s'il était assis près de Lethe sans pouvoir lui parler ni même communiquer avec elle.

Il attrappa un bout de papier et griffonna un petit message. Il plia le papier en un petit carré qu'il cacha dans sa main gauche. Il lança un clin d'oeil à Lethe et leva la main - droite -. Après l'avoir snobé deux minutes le professeur le désigna.

"Madame, je suis d'accord avec vous pour les voitures, elles ont une odeur désagréables, pire que des pieds de barbare. En même temps, les sans-magie utilisent la technologie polluante pour pallier leur manque de magie non ? Donc ce n'est pas vraiment leur nature qui est cause, si ? Mais pensez aux maisons des Indiens de Patagonie Qu'en pensez-vous ?"

Il baissa la main et glissa dans celle de Lethe son message.

TCDB veille sur toi.
PS : on trouvera un moyen...

» Inscription au cours d'Etude des Moldus
» Règlement du cours d'Etude des Moldus
» Cours 2: Historique de la chasse aux moldus
» Règlement du cours d'étude des moldus
» L'urne des votes : pour ou contre l'arrêt des cours d'étude des moldus ?