Cours n°1: Les moldus sont primitifs

Jane écoutait le cours d'Étude des Moldus depuis le début, sans dire le moindre mot. Elle n'était aucunement en accord avec ce que le professeur Carrow disait, mais elle préférait tenir sa langue, question de ne pas avoir de retenue ou encore de faire perdre des points à Poufsouffle. Après tout, plusieurs élèves avaient déjà fait perdre plusieurs points à leur Maison il y avait de cela à peine quelques minutes ...

Choisissant de ne pas s'attirer de problème, la jeune Poufsouffle continua à prendre des notes de ce que le professeur disait, réprimant une grimace à chaque phrase qu'elle écrivait. Si les cours et les notes de cours racontait de telles ~~idioties~~, la jeune fille se demandait bien de quoi pourrait avoir l'air les examens à venir.

C'est alors que la fillette vit que le professeur passait dans les rangées, visiblement pour s'assurer que tout le monde prenait des notes. À la fois anxieuse (nerveuse) et inquiète, Jane se dépêcha de noter le plus de choses que le professeur avait dit, espérant ainsi s'éviter le plus de problèmes possibles.

Ne pas écouter, ne pas écouter, ne pas écouter... C'était dingue qu'on en arrive à cette extrémité-là. C'était même pitoyable. Mais pour une fois, Juliet avait peur. Cela ne lui arrivait quasiment jamais, elle qui, plutôt innocente et insouciante, ne faisait que lui dire ce qui lui passait par la tête, sans se soucier des conséquences ou bien des pensées des autres (même si ce n'était plus totalement vrai depuis qu'elle était préfète). Mais là, elle avait bien compris le dilemme. Il ne fallait pas qu'elle ouvre la bouche. Ou sinon elle se trahirait. Elle ne pouvait pas se permettre de se trahir. Déjà, parce qu'à présent, elle avait des responsabilités, et ensuite, parce qu'elle ne voulait en aucun cas être virée de Poudlard.
Là, si elle écoutait le cours, elle serait tentée d'intervenir, et de faire exactement l'erreur que faisaient tous ces premières années qui venaient d'arriver, plein de revendications. Quoiqu'ils s'étaient calmés, là, pour la plupart. Ils avaient sûrement compris qu'il ne fallait pas trop jouer avec le feu. Ou alors l'exemple de la petite Suzan Krigg et d'un élève de Gryffondor un peu inconscient d'arriver en cours de manière pas très délicate avaient servi. Juliet fut cependant étonnée de voir 30 points retirés à Gryffondor alors que c'était le tout premier cours et qu'il n'était même pas sûr qu'il y ait quelque chose dans les sabliers...
Elle était aussi étonnée que les premiers points enlevés ne soient pas pour Serdaigle, vu les interventions des jeunes bleus et bronze...
La jeune préfète faisait mine de prendre des notes, mais en réalité elle dessinait. Ou plutôt elle gribouillait, car elle n'avait jamais été douée en dessin. Cela lui permettait de ne saisir qu'à moitié le sens des paroles de la professeur, elle entendait un vague bruit dans lequel se distinguait des mots comme "voiture", "pollution" et autre, mais c'était tout... Tant mieux, de toute façon, elle ne pouvait pas réagir à cela, elle n'avait pas de voiture.
Ses parents s'étaient toujours débrouillés avec un minimum de moyens...
Bah, il ne fallait pas qu'elle y pense ! Il fallait qu'elle reste concentrée sur le gribouilli qu'elle venait de faire... C'était étrange, alors qu'à la base il ne devait rien représenter du tout, voilà qu'elle se rendait compte que cela ressemblait à un cochon. Pourquoi avait-elle dessiné un cochon inconsciemment ? Le cochon, c'était symbole de quoi ? Bah, elle n'allait pas demander à la prof, à tout les coups elle allait le prendre mal... Ou dire qu'il n'y avait que des moldus pour être aussi bêtes et crades en dressant des cochons pour chercher des truffes. Oh, remarque, non, elle ne le dirait peut-être pas, car pour savoir ce détail de la vie des moldus, cela signifie que l'on s'y intéresse vraiment, or, ce n'était vraiment pas le cas, ici.
De toute façon, Juliet n'était pas occupée avec ça. Elle était occupée avec son cochon. Mmmmh, et voilà qui allait l'occuper pour la fin du cours, au moins... De toute façon c'était toujours mieux que d'écouter toutes les insultes sur les moldus qui n'arrêtaient pas de fuser...

517 mots

PERCY

Blablabla, je vais bien tout va bien ! Oh ! Vous avez vu la nouvelle coupe de cheveux de Parvati Patil ? C'est chouette, comme ça, on ne risque plus de la confondre avec Padma ! D'ailleurs, il paraît que leurs parents ne voulaient pas qu'elles reviennent à Poudlard, cette année. Mais ce n'était pas très étonnant ! Aucun parent digne de ce nom n'avait aimé l'idée de laisser sa progéniture monter dans un Poudlard-Express en direction du nouveau fief de Rogue ! Certains avaient même visiblement gardé leurs petits à la maison. Ce qui était stupide, à bien y réfléchir. Les chances pour que Poudlard soit attaqué alors qu'un mangemort désormais notoire se trouvait à sa tête, étaient faibles, tandis que celles qu'une famille sorcière officiellement récalcitrante à l'autorité nouvelle le soit étaient nettement plus importantes.
Mais passons. Vous connaissez la dernière ? Ophélia MacMillan allait officiellement faire partie de l'équipe du Hibou Bavard, cette année ! Susan était très enthousiaste à cette idée, et elle avait demandé confirmation de l'information à l'intéressée dès le banquet de rentrée. Apparemment, Rogue n'avait pas encore décidé d'interdire le journal de l'école. Ils allaient toutefois devoir se montrer prudents dans leurs articles... En tout cas, Susan avait vraiment hâte de voir ce que la rubrique d'Ophy donnerait !
Oh ! Il ne fallait surtout pas qu'elle oublie de donner à Alban le pull que Grand-Mère lui avait tricoté pour la rentré ! Son cousin risquait de ne pas être ravi de posséder un tel vêtement dans son armoire mais Susan n'avait pas très envie de se faire remonter vertement les bretelles par son aïeule si jamais elle ne lui remettait pas son présent dans les plus brefs délais ! (C'est que les nuits sont fraîches, en Ecosse, et Alban a toujours été siiii fragile !) Une chance qu'elle n'en ait pas fait un pour Bérénice en prime ! Sa pauvre petite cousine aurait probablement piqué le fard de sa vie. A fortiori si Susan le lui avait offert devant Ernie. Tout de même, ce n'était pas très sain, cette obsession pour Ernie. ~~Surtout qu'il n'est pas terrible~~ D'ailleurs, le Poufsouffle en était tout gêné. Et pour gêner Ernie, il fallait pourtant se lever de bonne heure ! Merlin ! Est-ce que Bérénice allait faire une dépression nerveuse lorsque le blondinet quitterait l'école ?

Comment ? Le rapport avec le cours ? Aucun. Mais dans certaines situations critiques, mieux valait-il s'efforcer de laisser son esprit vagabonder de ci und de là plutôt en se raccrochant à tout ce qui nous passait par la tête ("Ooooh ! Un gros hérisson traverse la salle ! Il est très, très joli le hérisson...") plutôt que d'écouter les propos insensées - et révoltants - que d'aucuns tiennent à proximité.
Ayant - depuis longtemps - pris le parti de rester discrète (à l'instar de l'immense majorité de la classe, en réalité), Susan avait rapidement compris que le mieux pour passer inaperçue était peut-être encore de ne pas suivre le cours. Les quelques bribes des propos d'Alecto, qu'elle captait de temps à autre ~~quand sa connexion fonctionnait~~ suffisaient déjà à lui retourner l'estomac et elle n'était pas certaine de pouvoir supporter d'en entendre davantage tout en conservant son sang froid.
La jeune fille baissa la tête et griffonna quelques mots sur sa feuille de parchemin, histoire de se donner une contenance. Malgré tout son sérieux, elle savait qu'elle ne ferait aucun effort pour décrocher de bonnes notes en Etude des moldus. Ou plutôt, en étude anti moldus. D'ailleurs, les examens ne devaient pas être trop compliqués, n'est-ce pas ? Il suffirait de dire que tous les moldus étaient des êtres sales, abjects et arriérés. Même Crabbe devrait être capable d'avoir la moyenne, à ce compte là !

(628 mots... Ou pas !)

PERCY

Le calme était revenu dans la classe et le cours reprit son cours. Les élèves n’osaient à présent plus que rarement prendre la parole, ce qui satisfaisait pleinement Alecto qui n’avait ainsi pas à s’interrompre. Elle continuait donc à dire toute la vérité sur les moldus et à vérifier que ces pseudo-rebelles prenaient bien des notes, et ne passaient pas leur temps à gribouiller ou dessiner en faisant croire qu’ils écrivaient. Bien heureusement, les premières démonstrations et la sanction du jeune Jordan avaient fait réfléchir tout le monde.

Malheureusement, tout plaisir a une fin et la cloche finit par sonner. Avec un soupir résigné, Alecto se résolu à terminer son cours, bien qu’elle aurait voulu continuer plus encore. Peu de ses élèves avaient été éduqués dans les bons principes de la sorcellerie et elle se devait de leur inculquer ce qu’ils devaient faire pour devenir les meilleures personnes au monde : des sorciers et sorcières capables de dominer mes moldus, ces moins que rien qui les avaient tant fait souffrir.

Tandis que les élèves rangeaient leurs affaires, apparemment contents d’avoir pu rester vivants jusqu’à la fin du cours, Alecto annonça les devoirs à faire pour la prochaine fois. Il était illusoire de croire que cette femme laisserait tous ces jeunes gens tranquilles pendant qu’elle ne les voyaient pas. Si les informations sur les moldus n’étaient pas quotidiennement rappelées à leurs mémoires, elles ne resteraient jamais dans ces petites têtes.

- Ce cours est évidemment à connaître pour la prochaine fois. Vous ferez également une recherche d’au minimum trois rouleaux de parchemin sur le danger que représente l’espèce moldue pour les humains, et plus généralement pour la planète en général.

*Et vous n’avez pas intérêt à l’oublier *, se dit-elle à part. Tous ces garnements devaient en savoir assez à présent pour deviner ce qui leur en coûterait si jamais ils osaient ne pas rendre ce devoir. Alecto serait impitoyable et les fautifs regretteraient longtemps leur erreur. La Mangemort comptait bien imposer une nouvelle discipline à Poudlard et elle savait pertinemment qu’elle avait pour cela de nombreux appuis : son Frère, tout d’abord, ainsi que le directeur, Mme Pince, la bibliothécaire, le concierge Rusard et enfin la plupart des élèves de Serpentard. Avec tout ça, nul doute qu’elle y arriverait.

Alecto regarda tous les élèves sortir de la salle et la saluer avec plus ou moins d’entrain et de sincérité, puis elle se rappela du début de l’heure et interpella une petite Serdaigle. Elle ne l’avait pas oublié, Suzan Krigg, qui avait tant essayé de la contredire pendant son introduction.

- Miss Krigg, restez ici je vous prie.

Il ne restait plus qu’à attendre que tous les élèves soient sortis. Ensuite, la séance d’interrogatoire pourrait commencer. Personne ne pourrait empêcher Alecto de découvrir la vérité, même si pour cela il lui fallait utiliser la manière forte. La petite Krigg ressortirait peut être de la salle de classe en l’état de loque humaine, mais la Mangemort trouverait pourquoi elle mettait tant d’ardeur à défendre les moldus.

[Le devoir n'est pas à faire, mais si vous voulez quand même, allez-y, ce sera tout bonus Wink

]

Guettant sa montre, Suzan voyait leur tourner avec appréhension. Bientôt la fin du calvaire. Elle se faisait toute petite, elle se retenait de parler, mais elle n'en pensait pas moins et chacun des propos de la Carrow la remplissait d'une rage impressionnante. Elle n'aimait pas voir ses origines bafouées de la sorte, et elle attendait avec impatience la sonnerie. Dès que la cloche retentirait, elle pourrait filer de ce purgatoire, et elle pourrait enfin penser à autre chose. Mais pour le moment, ça semblait parfaitement impossible. Le son même de l'enseignante semblait voué à lui taper dans le crâne pour l'empêcher de penser à quoi que ce soit d'autre.

Elle fit un effort, prenant en note ce qu'elle entendait, modifiant de temps à autres certains éléments qu'elle se refusait encore et toujours à noter. Il ne fallait pas pousser mémé dans les orties quand même ! Elle voulait bien jouer les élèves toutes gentilles et sages, puisqu'après tout elle était tout gentille et sage, mais elle ne pouvait pas non plus accepter n'importe quoi. Tant pis si elle avait de mauvaises notes. Ce serait bien le seul cours dans lequel elle échouerait.

Elle écrivait donc un "remix" du cours, se doutant qu'elle risquait de gros ennuis si jamais la prof tombait dessus. La cloche retentit enfin, et ce fut avec soulagement que Suzan rangea ses affaires. Elle s'en était sortie ! Elle n'avait pas fait perdre de points à sa maison, et elle n'avait pas cru un seul mot de ce que disait l'horrible prof. Elle écouta d'une oreille distraite les devoirs à faire. Comment pourrait-elle rendre trois parchemins sur le danger représenté par les moldus ? Elle les considérait comme inoffensifs... Elle retint tout de même les devoirs au cas où, puis elle se dirigea vers la sortie, suivant le flot d'élèves.

C'était sans compter la mémoire de l'enseignante. Suzan avait oublié qu'elle devait rester à la fin du cours... Par contre Carrow, elle, ne l'avait pas oublié, et elle retint Suzan. La fillette devint rouge vif en retournant vers le bureau, tête baissée, attitude de crainte absolue et de parfaite soumission qui n'était pas feinte. Elle avait peur maintenant. Qu'allait-il lui arriver ? Inquiète, elle se mordilla la lèvre, le regard planté sur ses orteils. Elle jeta un dernier coup d'oeil vers les élèves qui sortaient, puis retourna son regard vers la prof qui la surplombait de toute sa taille.

Intérieurement, elle pria pour que quelqu'un fasse quelque chose pour l'aider, mais elle était peu optimiste. Elle risquait gros, et après le cours, elle avait compris que cette femme était vraiment prête à tout. C'était donc mortifiée qu'elle attendit en silence que l'enseignante prenne la parole. Elle n'osait rien dire, et elle n'avait qu'une envie, c'était de quitter les lieux en courant.

[S'il te plait, ne tue pas ma Suziiie xD]

Les deux jours qui arrivaient n'annonçaient réellement rien de bon pour les élèves de Poudlard, et plus particulièrement pour les élèves qui allaient suivre les mêmes cours que notre petite Ophélia. En effet, les deux journées qui s'apprêtaient à s'écouler commençaient toutes deux par un cours qui serait donné par l'un des professeurs Carrow, ce qui était quelque chose de totalement épouvantable. Les voir dans les couloirs ou dans la grande salle était déjà quelque chose de réellement intimidant, et même effrayant, et notre jeune MacMillan ne savait absolument pas à quoi s'attendre, quant à ces cours. Quoi qu'il en soit, elle tentait cependant de se rassurer ne serait-ce qu'un minimum, en se disant qu'elle ne serait pas seule, et qu'il y aurait toujours quelqu'un qu'elle connaissait avec elle, et qui la rassurerait, de façon consciente, ou non, d'ailleurs. Elle savait très bien que la présence d'Ernie, par exemple, la rassurerait instantanément, et cela la poussait à se demander encore un peu plus ce qu'elle ferait l'année prochaine, alors qu'Ernie serait définitivement parti de Poudlard. Elle ne serait pas seule, non, Ophélia le savait très bien. Il y aurait toujours ses amis ( peu importait leur âge et leur année, d'ailleurs ) avec elle, et ils seraient toujours là, mais elle ne savait cependant pas comment elle pourrait parvenir à se débrouiller sans son grand frère qui, au milieu de tout ce noir dans lequel Poudlard était enveloppé, mettait de la lumière autours d'elle.

Allez, courage, tout se passerait bien. Tout du moins, c'était ce dont Ophélia tentait desespérément de se convaincre. Elle savait très bien qu'elle n'était pas la plus à plaindre à Poudlard, et c'était bien cela le plus inquiétant. Par moments, il fallait reconnaître que, quand bien même ne le montrait-elle pas, ou essayait du mieux qu'elle le pouvait de ne pas le montrer, elle était parfois littéralement terrorisée face à tout ce qu'il se passait à Poudlard. Aussi, Ophélia était une sang pur, et si elle avait souvent très peur, lorsqu'elle était loin de sa salle commune et de son frère, elle n'osait même pas imaginer quel pouvait être l'état d'esprit des nés moldus qui avaient eu l'immense courage de ne pas retourner chez eux, et de continuer leurs études à Poudlard. Ophélia était, d'ailleurs, très admirative à leur égard et ceci était totalement justifié. Cependant, elle ne pouvait s'empêcher d'avoir souvent très peur pour eux, et ce peu importait leur année, bien évidemment. Surtout qu'elle avait beaucoup d'amis qui étaient nés moldus...

Notre petite Poufsouffle avait fait tout son possible pour arriver à son cours d'études des moldus dans les premiers élèves, et elle y avait d'ailleurs porté un intérêt bien plus grand que d'habitude. Cela n'était bien évidemment pas du au fait que les cours du professeur Carrow la passionnent, bien au contraire, mais elle ne désirait pas se faire remarquer, pour n'importe quelle raison que ce soit.

- Bonjour, Professeur, dit-elle lorsqu'elle arriva.

Elle fit ensuite un très léger sourire, à la fois intimidé et extrêmement forcé, et partit le plus rapidement possible dans la direction de la première place libre qu'elle vit. Par chance ( et elle ne le remarqua d'ailleurs pas tout de suite ), elle s'était installée tout près de Susan Bones, préfète de Poufsouffle, reporter au Hibou Bavard, mais qui fut également sa coéquipière batteuse, lors du match de Quidditch qui opposait l'équipe des Jaune et Noir, à celle de Gryffondor. Elle lui adressa un sourire qu'elle voulait le plus grand et le plus bright possible, même si celui-ci devait immanquablement refléter son inquiétude.

Inquiétude qui était d'ailleurs tout à fait fondée. Il n'y avait qu'à écouter les cours du professeur Alecto Carrow pour le comprendre. Tout ce qu'elle disait sur les moldus était réellement horrible ! C'était même insupportable tellement cela en était monstrueux. Et puis ne parlons même pas de ce qu'elle dégageait. Ophélia tremblotait presque de terreur au moindre mot plus fort que l'autre que le professeur pronnonçait, et d'un autre côté, elle n'avait pas tout à fait tord de la craindre comme cela. Il n'y avait qu'à voir ce qu'il se passant avec cette pauvre Suzan Krigg, Serdaigle de première année, qui avait eu la si mauvaise idée de contre-dire, ou plutôt de reprendre le professeur d'étude des moldus. Ophélia n'était pas quelqu'un de peureux. Tout du moins, elle faisait toujours son possible pour maîtriser sa peur, mais là, elle craignait réellement le pire, quant à cette année scolaire...

[ 743 mots ]

Voltiflor

La technique qu'avait développée Juliet n'était finalement pas mauvaise. Au lieu de se prendre la tête et d'employer toutes ses forces à essayer de se contrôler pour ne pas intervenir face à toutes les âneries qu'Alecto Carrow pouvait bien dire, eh bien, ne pas écouter semblait un bon compromis. Comme ça, on n'utilisait pas de forces inutilement. La petite était surprise d'elle-même. Elle avait réussi à rester tout un cours sans rien écouter, il fallait bien avouer que ça n'était pas dans son habitude, car même les cours de Rogue, elle les écoutait. C'était une sorte de curiosité naturelle, c'était tout. Mais là, au diable la curiosité. Si on avait entendu les deux premières phrases de ce cours, on avait absolument tout entendu ! Pas la peine de faire des efforts pour ça...
Juliet était donc très satisfaite d'elle-même. D'autant plus que la nouvelle professeur ne lui avait fait aucune remarque. Parce qu'il était vrai que notre jeune fille n'était tout de même pas d'un naturel discret, donc si elle avait décidé de ne pas écouter le cours, eh ben ça se voyait... Elle avait le regard vide, regardait tour à tour le plafond, le sol, les élèves et le prof d'un air absent, mais jamais sa feuille de cours. Du coup, elle ne prenait pas non plus de notes, ce qui était directement repérable. Parce que même si les autres élèves qui écoutaient n'étaient pas d'accord avec ce qu'elle pouvait dire, ils le notaient quand même, un peu à contre-coeur. Juliet ne faisait même pas cet effort-là. Autant dire qu'elle était totalement crâmée, là. Mais non, Alecto Carrow semblait avoir autre chose à faire que de s'occuper d'élèves comme elle. Après tout, cela se comprenait, parce qu'il y avait quand même beaucoup de têtes brûlées dans la classe, et elle avait suffisamment de quoi faire avec eux, pour les remettre en place.

Notre Juliet, quand la cloche sonna, nota un bilan très satisfaisant dans sa propre conception des choses. Par contre, il y avait un problème. Le devoir à faire pour la prochaine fois... Là, elle ne pourrait pas faire semblant de ne pas le faire (enfin, j'sais pas si vous avez compris), elle ne pourrait pas trop y couper. Mais après tout, tant pis, hein ! Pendant un instant, elle songea à demander le cours à quelqu'un, mais elle se ravisa... Elle trouverait certainement de quoi baratiner pour aller son sens à elle, et y trouverait plus une source d'amusement qu'autre chose.
Juliet se leva donc, et amorça un mouvement vers la sortie, en grommelant un léger "Au revoir, professeur."

Ouf, c'en était fait de ce cours, c'était toujours un de moins dans l'année... Et ben, si elle se mettait à compter comme ça, elle n'avait quand même pas fini. Car elle n'était vraiment pas sûre de pouvoir faire ça toute l'année... Mine de rien, ça demandait des efforts de ne pas écouter le cours. Quand on n'a rien de spécial à faire, notre attention se dirige forcément vers ce qui "bouge". Or, le seul truc qui bouge, dans ces cas-là, c'est le prof en train de parler. Du coup, le regard se dirige instantanément sur lui, et entend ses paroles. Pour certains cours, ça ne suffisait pas à comprendre. Mais là, c'était d'un tel niveau que ne pas écouter demandait un réel effort tellement ce que la prof disait était compréhensible par n'importe qui. Compréhensible, cela ne voulait pas dire être d'accord. Mais Juliet ne voulait même pas l'entendre, c'était ça la différence.
Ben on verrait bien si elle réussirait à fonctionner de la même manière au prochain cours...

602 mots

[Partie]

Voltiflor

Et voilà, encore un cours qui promettait d'être des plus horribles, et voire même des plus monstrueux... Franchement, qui dans cette école de magie pouvait bien être d'accord avec ce que racontaient les Carrow dans leurs cours de pseudo Défense Contre les Forces du mal, ou d'étude des moldus ? Rogue et les Carrow eux-mêmes, bien sûr, mais eux, ils étaient littéralement à part, de toute évidence, et ils n'entraient en aucun cas en compte.. Non mais c'était insensé ! Personne ne pouvait être convaincu par ce qu'ils osaient raconter ! Ce serait juste, monstrueux... Oui, il n'y avait très certainement pas d'autre mot... Pour Abbygael, les Carrow étaient d'horribles et effrayants monstres qui ne désiraient qu'une chose, qu'une seule et unique chose : Faire la vie dure aux élèves, et les terroriser jusqu'au plus profond de leur pauvre petit être réellement dépassé par tout ces horribles évènements et à toutes ces ombres qui entouraient le château de Poudlard, était très certainement et même sans le moindre doute la seule chose que les Carrow et Rogue cherchaient à avoir... C'était ignoble de faire cela, mais personne n'y pouvait rien, hélas, et surtout pas Abbygael qui, comme tous les autres élèves, ne faisait que subir le climat et l'ambiance qu'il y avait tout autours du château de Poudlard, depuis la rentrée. Rien, personne n'y pouvait absolument rien, et c'était bien cela le pire...

Abbygael n'avait pas la moindre envie d'assister aux cours d'Etudes des Moldus, qui seraient donnés par le professeur Alecto Carrow, la soeur du professeur Amycus Carrow. Mais cependant, et contre tout ce qu'elle aurait pu ne serait-ce qu'espérer pour y échapper, elle y était contrainte, voire même obligée. Pendant de nombreuses heures, elle devrait subir tous ces cours écoeurants et qui n'avaient absolument aucun sens. Mais quoi qu'il en était, et comme dit un peu plus tôt, elle y était obligée, et même plus : presque forcée. Elle s'était néanmoins un peu dépêchée pour arriver assez tôt devant sa salle de cours. Assez tôt pour ne subir aucune remontrance de la part de son professeur, bien évidemment. Elle savait très bien qu'étant une Sang-Mêlée, elle n'était déjà pas aimée du tout, comparée à d'autres élèves, et même si elle se considérait comme étant bien lotis, elle n'avait pas réellement envie de s'attirer des problèmes.

Notre petite Poufsouffle de seconde année entra rapidement dans la salle et dit bien évidemment bonjour à son professeur, avant de jeter un rapide regard dans la salle, de sorte à trouver le plus rapidement possible une place libre, et pas trop proche du premier rang et pas trop proche du fond non plus, de sorte à ne pas attirer l'attention de la Carrow. Elle déposa rapidement ses affaires sur son burreau, soit son livre, quelques parchemins vierges, ainsi qu'une plume pour tout de même prendre quelques notes. Elle savait très bien, dès l'instant où elle avait vu les Carrow, le soir de la rentrée, qu'elle ne les aimerait pas. C'était une évidence. Cependant, il fallait tout de même reconnaître qu'elle était contrainte de suivre ces cours, quoi qu'il en soit.

En effet, les cours promettaient d'être au moins tout aussi horribles que ce à quoi Abbygael s'attendait... Il n'y avait rien qu'à voir le titre '' Les moldus sont primitifs ''.. Pff ! Et d'ailleurs, la monstruosité des Carrow ne s'arrêtait pas à leurs cours... Ils étaient sans pitié avec leurs élèves, et cette pauvre Suzan Krigg en payait les frais...

[ 573 mots ]

Voltiflor

Neville avait oublié le temps qui passait si longuement depuis l'arrivée des Carrows et s'était permis une petite promenade au parc avant le cours d'études de moldus qui promettait de mauvais moment en compagnie de la sœur Carrow .Neville se demandait bien des fois la localisation de Harry ,Hermione et Ron mais n'en savait rien de plus que les autres ,il avait pensé au début qu'ils seraient partis à la maison de Sirius le parrain d'Harry et il avait essayé lui et Ginny de les contacter avec le réseau de cheminette depuis le bureau de Rogue mais ils avaient faillis être pris par Rusard avant même d'avoir tenté quelque chose .
Il fut sorti de ses réflexions quand il regarda l'heure ,il fallait qu'il se dépêche ,le cours d'étude de moldus avait déjà commencé .
Il parti en courant vers la salle ou devait avoir lieu le cours en pensant aux punitions possibles qu'Alecto Carrow pouvait lui faire subir ,d'après ce qu'il avait vu elle devait être horrible ,enfin arrivé il frappa à la porte timidement et entra , il se dirigea vers une chaise libre en baissant la tête craignant les foudre de leurs démente professeur .

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