Un coin d'Irlande [PV]

Les paroles de la jeune fille semblait avoir apaisait l’inquiétude d’Olivier, même effacée. Dans un élan de soulagement, il lui rendit l’étreinte et ce qu’il dit par la suite empli le cœur de la jeune Serdaigle de bonheur. Elle avait encore du mal à réaliser ce qu’il se passait entre le gardien et elle mais quelque chose faisait qu’elle y croyait dure comme ferme.

Les yeux clos, elle pensa un instant à l’aspect de la salle sur demande qui changea d’aspect en une fraction de seconde. En dehors du ciel dont les nuages cédèrent leur place au bleu et le soleil, le paysage resta le même.

Le prenant par la main, elle l’entraîna vers la falaise où elle s’assit en sa compagnie dans l’herbe verdoyante.

« Ces paysages me manquent » dit-elle avec nostalgie, cueillant une pâquerette qu’elle s’amusa à vers tournée entre son pouce et son index. « Pas toi ? » demanda-t-elle en posant sa tête contre l’épaule de son nouveau petit-ami.

Rien ne valait les paysages du pays émeraude, l’Irlande. Parfois lorsqu’elle voyageait sur les terres de Nessie (monstre du Loch Ness), elle avait l’impression d’être chez elle mais il manquait ce doux parfum dont seules les plaines celtiques d’Eire en avaient le secret.

Il la suivit au bord de la falaise à la fois transporté par la beauté des paysages les entourant, mais aussi par le bonheur que lui procurait la présence de la jeune fille à ses cotés ... Les paysages irlandais lui rappelaient les nombreuses vacances passées au bord des lacs, à pêcher en compagnie de son père moldu des poissons énormes, et à regarder des matchs locaux ou nationaux en compagnie de sa mère.
Le jeune homme mi-Irlandais, mi-Anglais se plaisait toujours à voler au dessus des décors dignes d'un rêve que lui offraient l'irlande. Malheureusement, il ne pouvait pas y habiter à l'année, et les brèves vacances qu'il passait chez ses grands parents lui paraissaient toujours trop courtes, à son grand Dam. Sa n'était d'autant pas de la vie sociale locale dont Olivier était friand, mais plutôt des balades qu'il faisait, seul ou accompagné de ses parents, humant les plantes locales, admirant les paysages, et se baignant dans les longues étendues aqueuses que lui offraient ce fabuleux pays. Il aurait tant voulu y emmener Léa, un jour, histoire de partager ces moments de bonheur en sa compagnie...

Et le fait de voir les terres de ses racines s'étaler devant lui en sa compagnie -même si tout ceci n'était qu'un pis-aller de ce qu'il aurait voulu lui montrer, le rendait fou de joie. Il glissa une main autour de la taille de sa petite amie, dont il était ravi de pouvoir avoir pour lui seul, et sourit, un peu mélancolique.

-"Il est vrai que ses paysages me manquent... Mais... Profitons de ce moment, et ne sombrons pas dans la mélancolie..."