Seule sans cavalier

Roze entra dans la salle de bal vétue d'une super robe rose qui ne faisait qu'accentuer son aspect de poupée de porcelaine et de petite chose fragile. Elle regarda autour d'elle, Suu dans ses bras, elle avait un peu peur... elle voulait danser mais n'avait pas de cavalier et puis même si par miracle on invitait la petite fille qu'elle était... que ferait elle de Suu ? :s

Elle alla s'installer non loin de la piste de danse sur une chaise, elle regardait les jolies robes tourner... elle aussi voulait faire tourner sa belle robe spécialement faites par sa mère pour cette occasion ! Et Suu portait exactement la même ! Si, si !

Elle balança un peu ses pieds au rythme de la musique se demandant si ça pourrait être possible de danser avec Suu... elle ne s'inquietait pas des moqueries des autres, non ce n'était pas ça, en fait ce qui l'inquietait c'était de casser Suu, ou plutôt comme elle disait de la "blesser". Suu n'était pas une grande habituée de la danse, à vrai dire c'était une poupée de décoration et normalement même la trimballer partout était assez dangereux pour son intégrité physique... Elle risquait à tout moment de prendre un choc et de perdre un membre mais Roze était spécialement soigneuse.

*Je veux danser...*

Pauvre petite Roze solitaire...

J’entrais dans la salle de bal habillée d’une robe argentée et agrémentée d’un jupon vert foncé qui laissé apparaître de la dentelle dans le bas. Toutes mes robes étaient au couleur de Serpentard vu que mon père pensait dure comme fer que j’allais en faire partie tout comme mes frères et lui d’ailleurs. Seulement voilà le vilain petit canard que je suis avait été choisie pour aller à Serdaigle et non à Serpentard.

Je regardais au alentour de la salle si je ne voyais pas de visage connu, quand soudain j’aperçu un bonbon rose. Je reconnu alors Roze une jeune fille que j’avais déjà croisé dans la salle commune des Serdaigle, j’étais heureuse de voir qu’elle était présente pour pouvoir enfin faire sa connaissance. Roze avait l’air d’une jeune fille fragile et la tenue qu’elle portait pour le bal semblait accentuer encore plus cet aspect.

Je m’approchais donc de la jeune fille et lui fit un sourire, car apparemment je n’étais pas la seule à venir au bal sans le moindre cavalier. Alexander me fuyait depuis un moment, je ne savais pas pourquoi ni ce que j’avais bien pu faire de mal pour qu’il réagisse ainsi. Soit…, je m’approchais de Roze et lui sourit, elle était très belle dans sa robe rose et je tenais à lui dire.

Bonsoir, lui dis-je en lui souriant, tu es ravissante dans cette robe, lui dis-je en la regardant, tu dois certainement avoir un chevalier servant non ?, lui demandais-je en regardant les jeunes hommes près du bar. On ne c’est qu’entre vue dans la salle commune, je me nomme Aelita Stones, lui dis-je en lui souriant.

Malheureusement aucun chevalier servant en vue, non, et toujours un fort problème de sociabilisation vue son "petit" problème.

- Salut pour moi Suu, et répond lui que malheureusement nous sommes seules, c'est regrettable car j'aurais volontier danser en te confiant à cette demoiselle.

Elle regarda avec un air d'envie la piste de danse, les valses surtout... que c'était agréable... "que deviennent les valses de Vienne..." Bonne question même si Roze était allemande et non autrichienne. Elle fit les mouvement en rythme avec ses mains :

- lent, lent, rapide ! lent, lent, rapide !

Elle invita du geste la jeune fille à s'asseoir, elle faisait tellement mûre par rapport à Roze qui avait encore le physique d'une enfant de huit ans ! C'était incroyable...

- Elle est jolie n'est ce pas Suu ? Une dame miniature ^^

Mais c'était sa maman la plus jolie !

Ravie de te connaître Suu, dis-je en regardant l’adorable poupée de porcelaine, tu as une magnifique robe ainsi que celle de ton amie on dirait que vous êtes sœur comme ça, lui dis-je en lui souriant, vous êtes vraiment ravissantes, leurs dis-je en prenant place prés d’elle comme Roze m’avait invité à le faire.

Je rougis quand Roze me fit un compliment, je ne savais pas quoi dire, elle aussi était très jolie même si elle paraissait un peu plus jeune, de toute façon dans peu de temps elle trouvera qu’elle aura s’en doute grandi trop vite.

Merci, lui dis-je en lui souriant, vous êtes vraiment adorable toutes les deux, leurs dis-je en la regardant, je suis sûr qu’un jeune homme bien élevé va venir vous inviter à danser et si ce n’est pas le cas, tu peux toujours danser avec Suu, je suis sûr qu’elle en serait enchantée, n’est-ce pas Suu ?, demandais-je en regardant la poupée de porcelaine.

Roze serra plus fort sa poupée contre elle, c'était vrai qu'elle aurait aimé pouvoir danser avec un prince de conte de fée mais c'était un jolie rêve impossible... bien impossible... Il était étrange de penser que Roze pourtant si farouche entretienne ce genre de rêve mais quelque part cela correspondait au monde où tout est beau et tout est jolie dans lequel elle s'était enfermée il y a déjà si longtemps.

** Flash Back **

- Roze ! Roze !
- Mutti ! Mutti ! Ich habe Angst ! (trad : Maman ! Maman ! J'ai peur !)
- Roze, ruhe dich mein Liebling... (trad : calme toi ma chérie)
- Mutti ! Er wird mich töten (trad : il va me tuer)

Et la petite Roze retomba évanouie dans les bras de sa mère, cela faisait un mois qu'elle mangeait à peine assez pour ne pas tomber d'inanition à tout instant et que son sommeil était perturbé de nombreux cauchemards.

Ces cauchemards étaient les seuls moment où Roze parlait, le reste du temps elle restait prostrée dans son lit sans parler à quiconque. Frau Maiden lissa les cheveux blonds de sa fille de huit ans avec un pincement au coeur, qu'est ce qui pouvait faire si peur à sa petite chérie, son petit ange blond ? Jusque là la petite allemande avait été une enfant "parfaite", elle n'avait jamais causé de soucis majeur à ses parents très occupés l'un et l'autre à d'autres occupations.

- Mein armer Engel... (trad : mon pauvre ange)

** Fin du Flash Back **

Roze regarda la jeune fille et dit à sa poupée cherchant le nom d'une des quatres maisons... :

- Je me demande où est son cavalier, d'habitude elle est avec le préfet de la maison jaune non ?

Puis secouant la tête :

- En tout cas nous n'avons pas tant de succés ma pauvre Suu...

Je regardais Roze alors qu’une fois de plus elle parlait à sa poupée, elle lui demanda pourquoi je n’étais pas en compagnie d’Alexander. Mais ça faisait un moment que je ne l’avais plus vu dans les parages, me fuyait-il ? Lui était-il arrivé quelque chose ? Je n’en savais rien et cela m’inquiétait, je ne connaissais personne de sa maison et je me voyais mal demander si tout allait bien à quelqu’un qui ne savait peut-être rien de notre relation. J’aperçu alors un jeune homme, blond se rapprocher de nous il avait beaucoup d’allure, mais il ne semblait pas assez mystérieux pour faire partie de Serpentard.

*Gryffondor ou peut-être Poufsouffle, non je dirais Gryffondor, il a l’œil malicieux*, me dis-je en le voyant s’approcher pour nous saluer ou plus précisément pour saluer Roze.

Bonsoir, lui dis-je en lui souriant, vous semblez seul et un peu perdu je me trompe ?, lui demandais-je en le regardant droit dans les yeux.

Mon rôle de préfète revint au triple galop en voyant le jeune homme regarder avec une certaine curiosité Roze.

Puis-je vous être utile ? lui demandais-je pour ne pas que son regard perturbe ou ne gêne Roze.

Un jeune garçon à l'accent très prononcé vint les voir et les saluer, il regardait Roze et Suu et la petite allemande prit la peine de se demander si c'était par curiosité ou pas. Il n'y avait guère plus lucide qu'elle sur sa propre situation bien qu'elle ne fut nullement génée de n'avoir que très peu d'amis.

- Dit Bonsoir Suu, il nous regarde alors il faut être polie.

Elle remarqua l'empressement de Aelita à venir à son secours pour que le première année ne pose pas de questions génante, surtout des questions auquel personne ne pouvait répondre même pas Roze.

Celle ci se leva de sa chaise et fit la révérence puis la fit faire à Suu, Roze était persuadé que personne ne l'entendait et que de ce fait c'était Suu qui parlait à sa place. Pour ne pas paraître totalement impolie elle usait donc de geste ou alors en d'autre circonstance écrivait pour discuter avec ses voisins.

- Il faudrait que tu lui dises que je ne peux pas parler aux humains, sinon il va me trouver bizarre.

Dit elle en se tournant vers la poupée qu'elle avait reposé sur sa chaise, puis elle regarda Aelita, comme elle pensait qu'on ne l'entendait pas il était évident (pour elle) qu'elle ne génait pas la conversation que la préféte avait entamé.

Elle porta ses grands yeux bleus sur le garçon et come à chaque fois qu'elle était confronté à plus jeune qu'elle elle ne put s'empécher de s'émerveiller :

- Qu'est ce qu'il est grand ! On dirait que c'est moi la première année !

Bien sûr elle parlait à sa poupée et son regard pétillait de malice car l'idée de paraître plus jeune que tout les premières années réunis l'amusait grandement.

Elle fit son entrée dans la salle, une lettre à la main, sertie d’un sceau d’une grande famille de sorcier, qu’elle ne connaissait pas très bien, c’était destinée à une certaine Aelita Stones.

La lettre avait été remis à Halloween le jour ou elle devait partir pour poudelard, un homme d’une très grande politesse, l’avait interpeller à la gare et lui avait remit la lettre, en lui demandant de la remettre le plus rapidement possible à son destinataire, Halloween avait été surprit et lui avait demander pourquoi ne pas l’avoir envoyé par hiboux, c’était plus simple. L’homme lui répondit que il était surveiller et qu’on son hiboux pouvait être interpellé à tout moment. Halloween accepta mais l’homme lui adressa de nouveau en lui disant, vous êtes digne des serpentard mademoiselle, je sais que vous pouvais être une personne d’une grande gentillesse et que vous êtes différent des autres serpentard, mais méfier vous du prince, et surveiller svp ma chère Aelita .

Halloween fût surpris mais ne le montra pas, elle hocha de la tête positivement.

Depuis se jour, elle cherchait cette fameuse Aelita, et se soir elle l’avait trouvé bien sur avec une camarade de sa maison, mais elle s’enfichait tout ce qu’elle voulait c’est donner cette lettre.

Elle s’avança d’un pas sur vers le groupe, sa robe vert émeraude, tournée à chaque pas, ses cheveux étaient attachés en chignons.

Elle avait remarqué quelque chose ce soir plus elle avançait vers le groupe plus les personnes se retournait sur elle et chuchotait et c’était pas la première foi, elle c’était même fait plusieurs foi accoster, par des élèves de tout maison différente et d’année,on lui demandait toujours si elle était la parenté à un dénommer malfoy, à cause de sa frappante ressemblance, elle les répondait à chaque foi négativement et se demandait vraiment qui était se malfoy en question, qui lui ressemblait .

Quand, elle arriva enfin vers le groupe, elle se racla la gorges avant de se mettre à parler, elle pouvait remarqué qui avait deux serdaigle et un gryffondor, elle savait très bien que l’entends entre gryffondor et serpentard n’était des plus catastrophique, mais elle devait faire son devoir.

« Miss Aelita « demanda t’elle poliment

« Je vous pris de m’excuser cette impolitesse, mais je dois vous remettre cette missive qui est à votre nom « dit elle de sa voix clair et aigue

Halloween fixait le groupe de son regard froid, sur ses lèvres un petit sourire c’était formé, elle ressemblait à ces petites poupées de porcelaine au visage d’ange.Son regard s'arreta sur la fille à la poupé qui parlait seulement à la poupé.

Puis quand elle finit de passer au radar la fille à la poupé ,son regard termina sur Aelita Stones .