Seule sans cavalier

Je regardais toujours Alexander et sa dulcinée, quand celui-ci m’adressa la parole, il était froid, chose très rare quant il m’adressait la parole, mais ce qui me fit tiquer c’est ce qu’il me dit. Je l’avais quitté et il se soignait comme il pouvait, je voulu lui parler, mais il parti en direction de la piste de danse avec Dawn.

*A moins d’une perte de mémoire subite, je ne me souviens absolument pas d’avoir rompu avec lui*, me dis-je en le regardant s’éloigner.

Il dansait en étant presque collé à l’un l’autre, alors que quand Alexander dansait en ma compagnie, il essayait toujours de ne pas trop se rapprocher pour garder une certaine convenance.

*Il ne m’a jamais tenue comme ça…, il a l’air d’être vraiment amoureux d’elle, c’est presque fusionnel entre eux*, pensais-je en les regardant danser.

A un moment de la danse j’aperçu son poignet auquel était encore attaché le bracelet qui était lier à mon collier, par un geste machinal, je pris le collier dans ma main et le serra. Je savais que je n’avais pas quitté Alexander et j’étais persuadée que si un jour on ne s’aimerait plus ou que je le quitte il aurait ôté le bracelet de son poignet.

*M’aime-t-il encore malgré ce qu’il vient de me dire ? Où est ce un jeu pour me faire plus mal encore ?... Non, il n’est pas comme Drago, ce n’est pas un Serpentard*, pensais-je en attendant de pouvoir lui parler un peu plus tranquillement.

C’est à ce moment là qu’il se dirigea vers le bar et que je le suivis, discrètement, je me mis à côté de lui pour lui parler en toute discrétion.

Alexander, j’aimerais savoir de quoi vous me parliez tout à l’heure quand vous me disiez que je vous avez brisez le cœur. Aurais-je rompu mes promesses vis-à-vis de vous, pour un autre jeune homme ? Je voudrais savoir mon cher Alexander, car il me semble que j’ai comme une perte de mémoire, lui dis-je sans le regarder et en me servant un verre de jus de citrouille. En tout cas cher ami, constatait que je n’ai point enlevé votre collier, signe que je tiens donc encore à vous et quant à moi j’ai remarqué que vous aviez toujours votre bracelet, signe sans doute que vous tenez encore un tant soit peu à moi, lui dis-je en fixant mon verre de jus de citrouille, puis repartant vers Roze.

Je repris ma place prés de Roze, sans grand espoir qu’Alexander, vienne me rejoindre, ni même me parler, mais j’avais besoin de compagnie. Je n’avais qu’une envie en réalité c’était partir loin de cette fête, loin de ce cauchemar, je voulais me réveiller en compagnie d’Alexander et qu’il me dise que tout cela n’était pas vrai. Tout comme le jour où Drago a perdu sa mémoire, je voulais qu’il me dise que ce n’était pas vrai, qu’il n’avait pas oublié tout ce que nous avions vécu, seulement ce moment n’est jamais arrivé et j’avais peur, tellement peur que pour Alexander ça soit la même chose.

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Alexander resta sous le choc des paroles qu'elle venait de dire, comment pouvait elle avoir oublié qu'elle l'avait quitté ? Tout ceci n'avait vraiment aucun sens ! Absolument aucun !

Comme il n'en pouvait plus il s'inclina devant Dawn et lui demanda de l'excuser car il devait en finir de tout ça, il ajouta aussi que durant ces quelques minutes qui lui semblerait des heures il souffrirait de n'être point à ses côtés.

Aussi ne comptait il pas traînaillé mais il fallait lui rappeler que c'était elle la cause de tout ça, elle et elle seule ! Et oui dans sa folie et son aveuglement magique Alexander était tout à fait différend et tout sentiments envers Aelita étouffés il ne pouvait que se sentir blessé, ce qui était déjà beaucoup pour quelqu'un ayant subit une potion aussi puissante.

Il courut presque vers la jeune serdaigle et la jaugea avec une lueur étrange dans le regard :

- Je vous prierais mademoiselle Stones de ne pas jouer les effarouchés avec moi, vous m'avez laissé sur le carreau il y a deux semaines en me disant en préféré un autre que moi, j'ai eu le cœur brisé vous savez !

Il commençait à avoir une migraine insupportable, son corps avait beaucoup de mal à gérer ses véritables émotions et celles créent par le filtre. Il se prit la tête entre les mains, la migraine allait augmentant mais il ne pouvait pas partir, il n'avait pas fini ! C'était comme si une part de lui rester consciente et luttait pour parler, pour crier, hurler...

- Je... je... je vous aime... non, je vous aimais, j'aime Dawn maintenant... ma tête...

Il gémit et frissonna comme quelqu'un en proie à un grand mal.

- Comprenez bien que ce jour là vous avez repris votre liberté et moi la mienne... Et Dawn m'a sauvé du chagrin.

Ceci dit il s'éloigna et plus il se rapprochait de la serpentarde plus sa migraine s'éloignait elle aussi. Il avait eu tellement de mal à parler, tellement de mal tout court d'ailleurs. Pourtant une fois prés de Dawn toutes pensée néfastes s'envolèrent et il repris le fil de sa soirée mais bientôt il demanda à sortir faire une promenade au clair de lune car il se sentait encore menacé par la présence d'Aelita. Dawn ne pu refuser puisqu'il n'était pas dans son intérêt non plus que l'effet du filtre cesse avant le moment prévu.

Pourtant inlassablement jusqu'à ce qu'ils disparaissent de la fête le regard d'Alexander allait jusqu'à la chaise où Aelita était encore, on aurait pu croire qu’elle avait été frappé par la foudre tellement elle semblait surprise, mais ça ne touchait pas Alex. Il était trop obnubilé par Dawn pour ça... Alors pourquoi chercher du regard son véritable amour ? Encore cette partie de lui qui lutte sans résultat ? Le véritable pouvoir de l'amour ? Qui sait... En tout cas il était intérieurement très perturbé de tout ce qui s'était passé et seul la présence de sa dame noire faisait qu'il ne se penchait pas plus sur le sujet.

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Les mots qu’avait prononcé Alexander avaient été comme des coups de poignards, mon cœur était en sang, encore une fois, je souffrais de la perte d’un être aimé. Je voulais partir au loin, m’en aller, mais mes jambes étaient fixées au sol et à la chaise. Mon regard quant à lui était perdu dans le vide, je ne savais plus quoi penser où si je savais quoi penser, une frase me revenait sans cesse à l’esprit.

*Dites moi, que je rêve, je vais me réveiller ce n’est pas possible, c’est un cauchemar*, pensais-je en le voyant partir en direction du parc probablement.

La jeune Serpentard semblait heureuse que son preux chevalier lui demande cela, alors que moi, je me retrouvais seule une nouvelle fois. Je n’avais plus personne pour me réconforter pour me prendre dans ses bras pour m’embrasser tendrement. J’avais perdu, mon petit ami et mon meilleur ami en l’espace d’un instant. Drago était bien loin dans mon esprit à cet instant précis, tout ce que je voulais c’était partir le plus loin possible et pleurer tant que je le pouvais. Je me levais tel une marionnette désarticulée et sans vie, maintenant je savais ce que ressentait l’homme de fer blanc dans le magicien d’Oz.

Je vais y aller Roze, j’espère qu’un garçon bien élevé t’invitera à danser, lui dis-je avec les larmes aux yeux. Je n’aurais pas eu l’occasion que l’on m’invite, peut-être que c’est mieux comme ça, je fais trop de mal à ceux qui m’entoure, je devrais peut-être éviter de côtoyer certaines personnes pendant un moment, lui dis-je avec un sourire triste. Prend soin de Suu et Suu prend soin de Roze, leur dis-je avant de m’avancer vers les portes de la Grande Salle.

Je me retournais alors pour voir le décor somptueux de la Grande Salle, tout était vraiment magnifique.
*Je me demande comment est-ce à Durmstrang ? Peut-être que…, non c’est ici mon chez moi maintenant et j’aimais je ne quitterais cette école à présent, comme j’aimerais…*, pensais-je alors que je sentis un frisson m’envahir.

Oh pardonnez moi je ne vous avez pas vu Miss Stones, me dit Sir Nicolas qui venait de me traverser, vous allez bien ?, me demanda-t-il en me regardant et en se rapprochant de moi.

Oui Sir, ne vous en faites pas je vais parfaitement bien, lui dis-je en essayant de lui sourire.

Encore ce maudit petit Serpentard, qui vous cause des ennuis j’en suis sûr, me dit-il en me regardant.

Non, je vous assure Sir Nicolas ce n’est pas…, mais je ne su terminer ma frase qu’une idée me vint en tête.

*Et si…, non il ne serait pas assez démoniaque pour faire ça… Non, il ne serait pas assez fourbe pour avoir orchestré ça…*

Mademoiselle Stones m’entendez vous ?, me demanda Sir Nicolas avec inquiétude, miss Stones vous êtes l’une des seules à me parler, en dehors de certain Gryffondor cela va de soit, alors il est normal que je sache ce qu’il en retourne, me dit-il avec une voix tremblante.

Oh, je suis navrée, mais j’étais perdue dans mes pensées, lui dis-je en le regardant ou plutôt en essayant de le regarder.

J’avais cru remarquer, mais à quoi pensiez vous ?, me demanda-t-il.

Je me demandais si le jeune Serpentard dont vous parliez n’aurait pas organisez une fois de plus mon malheur, en rendant mon petit ami amoureux d’une Serpentard, lui dis-je en le regardant.

C’est bien possible… Quoi !?, me demanda-t-il avec étonnement.

Suivez moi dans les couloirs Sir, nous serons plus tranquille pour discuter, lui dis-je en me retournant vers les grandes portes afin d’y disparaître.

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