Exploration [FINI]

Ah, oui, c'était ça, les suçacides... En fait, ça portait bien son nom... Même si Juliet les croquaient immédiatement, de peur que la bestiole gesticule dans sa bouche, mais la trouvaille était plutôt bonne, au fond.
En fait, Dennis n'avait pas acheté ses bonbons parce que c'était ses bonbons préférés, mais il l'avait fait plutôt au pif, et Juliet comprenait cette idée, après tout la curiosité a ses bons et ses mauvais côtés. Pouf la petite fille, ce n'était pas un défaut, au contraire, comment peut-on vivre la vie à fond si on reste dans son trou pommé sans vouloir aller voir ailleurs ! Et cette logique pouvait s'appliquer pour les friandises, si on ne consomme que les mêmes, c'est d'un barbant... Dennis avait prit un risque et ça, cela plaisait à Juliet !
Commetn pouvait-il penser que ces bonbons pouvaient être des bonbons Moldus ? C'était tout simplement impossible... Surtout en Angleterre, où les traditions évitaient les nouvelles inventions... En plus, dans ce pays, on s'estimait les pros des patisseries et friandises, mais quand on voit la tête de ces patisseries... Finalement, une espèce de glu verte est aussi apétissante qu'un bonbon en forme d'insecte et qui gesticule comme un vrai insecte !

Et voilà, il devait bien arriver quelque chose.... Dennis laissa tomber le paquet de bonbons, malheureusement, ceux-ci ne se firent pas prier et sortirent de leur prison à vive allure, certains préférant mettre le plus de distance entre eux et le sac, d'autres se disant que les chaussures de Dennis aurait peut-être un bon goût... Juliet sursauta de surprise, et fit un bond de côté, mais voyant l'expression de panique sur le visage du petit Serpentard, elle se rapprocha de nouveau, se jetant même par terre pour essayer de rattraper les fuyards.
Heureusement, Dennis fut beaucoup plus efficace qu'elle, et après avoir ramassé le sac où il restait peu de suçacides, il dégaîna sa baguette et jeta le sortilège de Lumos. Juliet s'était habituée à la pénombre, aussi mit-elle la main devant ses yeux, car le sortilège l'éblouissait... Pourtant, ce n'était qu'une douce lumière bleutée, à peine suffisante pour s'apercevoir des dégâts, mais Juliet pensa immédiatement qu'ils leur faudrait maintenant beaucoup de temps pour se réacclimater à la pénombre.
Mais l'expression de frayeur sur le visage du jeune garçon apparut plus claire encore, et il la supplia presque de l'aider à immobiliser tout ça, avec un sort...

* Quoi ? Il me demande, à moi, une fille de moldus, si je ne connais pas un sort pour maîtriser tout ça ? *

La seule formule qui lui vient à l'esprit, fut celle-ci, qui ne lui servit strictement à rien, d'ailleurs :

"Ponduus Minima !"

Oh non, la boulette ! Non seulement ça ne servait à rien de lancer ce sort maintenant, mais elle ne faisait qu'accentuer le désaroi de Dennis. Mais la curiosité l'emporta de nouveau, et elle se mit par terre pour voir si les suçacides étaient plus légers que d'habitude. Elle réussit à en choper un, et c'est à peine si elle le sentit dans sa main...

* J'ai réussi ! Ouaiiiis ! *

Bon certes, cette victoire personnelle n'avait pas trop sa place ici, et la petite Serdaigle se releva rapidemment, déposant le scarabée dans le sac, et en baissant les yeux...

- Heu pardon... C'est le premier truc qui m'est venu à l'esprit... Je suis fille de moldus, je ne connais pas d'autres sorts que ceux qu'on a appris en cours...

Et comme pour se faire pardonner, elle se remit par terre, et essaya d'attraper tous les suçacides qui montaient sur les jambes de Dennis. C'était un peu bizarre, mais c'était la seuloe chose utile qu'elle trouva à faire. Elle n'était pas mauvaise d'ailleurs, et les attrapaient par paquets maintenant, sauf que le sort qu'elle avait lancé les avaient allégé, du coup ils allaient plus vite... La petite fille avait donc tout faux !

- Bon, je crois qu'on peut laisser tomber pour les autres... Mais bon, ils tiendront un peu compagnie à Rogue, ce n'est pas totalement du gachis !

C'était peut-être un peu déplacé comme remarque vu la tête de déterré que faisait Dennis, mais bon, c'était sorti tout seul, comme toutes les fois !

[705 mots]

DONE

Juliet eut l'excellent idée de lancer le sort que McGonagall leur avait appris en cours, la semaine dernière. Efficace, ou pas? La formule, e tout cas, s'était executée avec une placidité hors du commun: Juliet était excellente! Dennis avait l'impression à présent que des papillons lui montaient sur les jambes...

Dommage, car la formule, si bien executée, n'était pas placée dans le bon sujet. Juliet se mit à extraire un par un les bestiaux de la jambe du petit blond. Celui-ci rougit, mais, même malgré la lumière, Juliet ne pouvait le voir, elle était trop occupée à lui enlever les scarabées de ses jambes.



*Dire qu'il y a quelques minutes tu la haïssais sans aucune faille!*

Dennis était d'une pâleur fantômatique. Même Mimi, avec son petit teint bleuté, ne pouvait pas rivaliser avec sa propre pâleur. Il suffoquait intérieurement. Ces scarabées, qui lui montaient quelques minutes plus tôt, lui avaient rappelé un mauvais souvenir: celui même à l'origine de sa phobie des insectes.

Quatre ans plus tôt, le blondinet avait alors huit ans, Dennis avait eu un incident des plus horriles: un jour d'une promenade estivale en Ecosse, en visite chez de lointains cousins, la famille avait été visiter un musée spécialisé dans les insectes. Les expositions étaient fascinantes. Le tout petit Dony avait eu alors l'idée de mettre sa main dans un pot de peinture blanche, car il trouvait la couleur d'une balncheur exceptionnelle. Mais il se révella rapidement que ce pot de peinture n'en était pas un. Quand Dennis vit ce qu'il y avait écrit sur le pot, il comprit qu'il avait fait une terrible et grossière erreur, et qu'il était trop tard. Déjà, les milliers de larves lui montaient dans le bras, sur tous les vêtements, avec une vérocité hors du commun, et un bruit de succion atroce. Sa mère lui avait alors lancé le sort le plus beau qu'il n'ait jamais vu de sa vie, un sort qu'il n'était pas prêt d'oublier, celui là même qui lui avait révélé l'existence de cette fantastique organite qu'est la Magie. Les larves s'étaient immobilisées, et étaient retournées dans le pot d'origine.

Dennis, depuis ce jour, craignait horriblement tout ce qui grouillait, que ce soit les insectes, en groupe, les oiseaux...Et même les foules.

En plus de son Trouble Obsessionnel Compulsif. Cela devenait réellement angoissant, sa personnalité était originale, certes, mais remplie d'irrégularités psychologiques qui lui valaient nombre de moqueries -merci les camarades.

Aussi, lorsqu'il avait vu ce torupeau, cet attroupement monstrueux, horrible, lui lacérer sa chaussure, il avait été immobilisé de frayeur. JUliet l'avait aidé en les rendant légers, et en s'en débarassant. C'était sympathique de sa part.

Lorsqu'elle fit allusion à Rogue, Dennis reprit un peu de couleur. Cela équivalait à se plier de rire dans une situation normale. Si Rogue savait que cétait lui qui était à l'origine de cette soudaine invasion de faux-scarabées-suçacides... Brrrr....


- B... Bravo... McGonagall serait fière de toi...

Dennis, alors, pour la première fois depuis le début, à la lumière magique du seul sort qu'il maîtrisait avec une certaine sagacité, il put apercevoir le reflet et l'apparence féerique de la Serdaigle, le fée qu'il avait osé haïr par simple préjugé. Très grande, beauoup plus grande que lui, qui était assez petit, ses grands yeux marrons semblaient éclairer la pièce avec une efficacité encore plus certaine que son sort, ils semblaient illuminer le visage de cette charmanté fée, dont les cheuveux l'entouraient telle une dame nature, mais avec un ordre plus osyeux et mieux coiffé encore. Même si Dennis n'était pas amoureux, et que son coeur était quand même déjà pris, (il avait quand même onze ans! C'était un amour... juvénile qui l'unissait à la jolie Evermin) il ne put s'empêcher de la trouver belle.

Il lança un regard gêné sur le sol, sa lâcheté lui faisant honte. En cet instant, il s'était doublement ridiculisé: par son manque de jugement et sa personnalité peu courageuse. Il rangea le paquet où les suçacides s'agitaient abondament dans osn sac.

Sans doute vous poseriez vous une question: Pourquoi Dennis avait-il acheté ces bonbons en forme d'insectes grouillants si il en avait une phobie éternelle et très formelle?

Lorsque Dennis rangea son paquet dans le sac, on put voir distinctement, en lettres rouges et jaunes, vives et colorées, un chiffre que chacun de nous méprise, mais que Dennis avait lui même bien du mal à remarquer consciemment... Un mot mystèrieux, ou plutôt, un nom, étrange, magique, et particulièrement tentant tout comme l'bjet à l'origine de son erreur: Les Suçacides de Pandore.

[754 mots]

[HJ: Partie bonbons terminée, tu m'as dit que tu avais une autre idée... Je te laisse l'installer! ^^]

DONE

Il y avait décidemment un tas de choses qui échappait à la petite fille sur le comportement du jeune garçon, elle en avait eu la preuve une fois de plus : elle avait fait une intervention littéralement minable, en répondant totalement à côté de la plaque, et le jeune Serpentard avait trouvé le moyen de la complimenter... Non, là, vraiment, cela défiait toute logique : n'importe qui aurait fait de grands yeux en voyant Juliet lancer le sort de Pondus Minima, se serait moqué d'elle, ou bien aurait rigolé parce que la petite fille planait à des milliers de mètres au-dessus de la terre !
En plus, à la limite, lancer un mauvais sort au mauvais moment, ce n'est pas si grave, mais la petite Serdaigle s'était quand même jetée par terre pour essayer de réparer sa faute, mais n'étant pas vraiment de grande utilité, cela aurait simplement eu l'effet de mettre le garçon mal à l'aise... Car c'est vrai, quand on a une fille qu'on connait à peine, et que celle-ci se jette à vos pieds non pas pour vous vénérer, mais pour vous enlever les scarabées qui sont sur vous, ça a de quoi étonner... Mais bon, cela arrivait souvent à notre petite fille d'avoir des comportements étranges et irréfléchis, et la différence ici, c'est que Dennis ne semblait pas s'en rendre compte, et trouvait le moyen de la complimenter !

"Ah... ben merci, mais bon, je ne crois pas que McGonagall m'estime particulièrement, j'ai été vraiment nulle la dernière fois, je n'arrivais même pas à faire le mouvement correctement !"

Il n'y avait aucune fausse modestie dans ce qu'elle disait, elle avait vraiment été très médiocre au dernier cours, et avait perçu plusieurs fois des regards désespérés de sa professeur...

"Je crois vraiment que c'est la première fois que j'arrive à le lancer, ce sort..." murmura-t-elle comme pour elle-même.

Puis elle releva les yeux vers Dennis, marqua une pause car elle fut encore frappée par la couleur verte de ses yeux, remarqua qu'il avait légèrement repris des couleurs, et sourit. Au moins, si elle n'avait pas réussi à immobiliser toutes ces bestioles, elle avait sûrement amusé le jeune garçon avec ses âneries !

Il y eut un long silence pendant lequel on n'entendait plus que le bruit des scarabées qui fuyaient le plus loin possible, et tout à coup, leur petit bruit fut couvert par un autre, plus sonore, et qui semblait approcher... En fait, en premier lieu, Juliet ne sut pas l'identifier, mais au bout d'un court instant, c'était clair, c'était bien des bruits de pas. Et au claquement sonore des semelles, et à la démarche lente et mesurée, ce ne devrait sûrement pas être Jimmy qui revenait, et ce ne devait sûrement pas être non plus un élève... Rogue ! Ce fut la première explication qui vint à l'esprit de notre petit aigle, peut-être parce qu'elle venait juste de parler de lui... Non, il ne fallait pas que ce soit lui, il allait sûrement les réprimander parce qu'il serait de bonne humeur, et Juliet commençait à se sentir bien dans ces cachots, elle ne voulait pas partir !
Alors, sans réfléchir, une fois de plus, elle saisit brusquement Dennis par le bras, et courut vers un angle de mur obscur. Mais Dennis avait toujours sa baguette allumée, Juliet la lui prit des mains, ce qui eut pour effet de l'éteindre immédiatement, puis elle se rendit compte de sa brusque attitude, et murmura un Pardon... et s'accroupit comme si elle voulait disparaître sous terre. Elle invita Dennis à en faire autant, et mit son index sur ses lèvres, en signe de silence.

Si ça se trouve, l'imagination de Juliet avait encore fait des siennes, et il n'y avait pas plus de Rogue à l'horizon que d'épines sur une tulipe ! Mais quand Juliet était persuadée de quelque chose, rien ne pouvait l'arrêter ! Dennis allait encore la prendre pour une folle, et cela pourrait être justifier, car si c'était vraiment l'imagination de la petite fille qui avait opéré, il y avait de quoi être surpris !

[675 mots]

Je te laisse le choix : ou c'est l'imagination de Juliet qui fait des siennes, où il y a vraiment quelqu'un qui arrive.. ^^

DONE 680

[Comme on ne peut pas contrôler grand monde, qu'il serait très peu plausible que celle-que-tu-sais vienne, et que je suis vraiment très égoïste et je ne veux que personne partage avec moi ce RP que j'adore avec toi, je vais faire comme si c'était ton imagination... En fait, je verrai au fur et à mesure du texte... Car j'invente au fur et à mesure que j'écris! ^^]

Lorsque Juliet lui sauta dessus, Dennis se rapella lorsque Halloween Strue avait fallit l'étrangler. Mais ce n'était pas pour la même raison que la Serdaigle s'était précipitée vers lui, apparement, car elle se contenta de prendre sa baguette, qui eut pour simple effet d'annuler le sort que Dennis avait lancé quelques minutes plus tôt, et de plonger la pièce dans le noir, les deux étant habitués à la pâle lueur du sort. Le NOir n'était vraiment pas rassurant, avec ses formes imprécises, ses bruits peu rassurant, surtout lorsque vous entendez le bruit de succion des suçacides qui vous font étrangement penser à ceux d'un nid de scarabées se marchannt les un sur les autres.

Puis, Juliet s'accroupit, comme si elle avait peur. Dennis se demanda ce qui était dans la tête de la jeune fille, et ce ne fut que quelques secondes plus tard qu'il entendit un bruit dans le couloir.

Il comprit aussitôt ce que pouvait resentir la Serdaigle en ce moment, mais lui, il n'avait pas peur, ces cachots, il les connaissait bien, depuis le temps!

Il mit sa baguette en avant, protégeant Juliet, la main droite vers elle, comme pour la rassurer, la baguette vers l'avant.

Pourtant lâche, l'escapade de début d'année avec Amia Laflamme lui permettait de se découvrir plus couragreux qu'il ne savait qu'il l'était.

- L... Lumos!

Teintée de bleue, la lumière éclaira le couloir, et Dennis put entendre les bruits de pas se rapprocher de plus en plus. Même s'il le connaissait, ce cachot n'était pas rassurant, et c'était cela qui lui faisait appréhender ce qui pouvait arriver.

Une ombre, élancée, sombre, fantômatique s'agrandissait doucement, pour prendre la forme humaine, qui appartenait à une personne que Dennis ne put identifier.

Une Ombre, c'était toujours très peu rassurant. Surtout celle là, qui n'avait rien pour rassurer, surtout en ce moment. Mais ce n'était pas un monstre, encore heureux. Car même si on était à Poudlard, et que le directeur était le plus grand sorcier de tous les temps, on ne savait jamais. Qu'auraient-ils fait si jamais une arraignée géante avait débarqué au bout du couloir pour foner sur eux et faire d'eux son dessert? Mais la personne qui arrivait n'avait, du moins, Dennis l'esperait, pas l'intention de faire d'eux un dessert. Un humain anthropophage à Poudlard, quand même! C'est pour cela que Dennis se détendit. Une forme humaine était quand même plus rasurante qu'un monstre, it isn't?

Donc, il se détendit légèrement, mais n'abaissa pas pour autant sa garde. Qui cela pouvait-il être?

Dennis avança son pied, et un craquement suivi d'un bruit de succion et de quelques gemissement retentirent: il avait marché sur les quelques suçacides qui étaient réstés.

Pas dégoûté pour autant, car il était trop absorbé par cette nouvelle forme, le petit blond était concentré... Lorsque le (ou la?) propriétaire de l'ombre apparut, au bout du couloir, Dennis sentit son coeur s'arrêter... Pour finalement se détendre. Comment avait-il put croire que c'était un monstre! C'était si évident à présent! Quel imbécile il avait été!

Qui était cette mystèrieuse ombre? Et pourquoi rassurait-elle autant Dennis?

[513 mots]

[HJ: Je t'avais bien dit que j'inventais au fur et à mesure! ^^ Si tu as envie, que tu as une idée de ce que cet ombre est, tu peux la mettre, aucun soucis! Si tu n'en as aucune, tu n'as qu'a dire ce que Juliet fabriquait pendant que Dennis observait l'ombre, et je mettrai mon idée au prochain post! Tout ça à la Lost! ^^

Mais si quelqu'un veut participer, le petit incipit de ce post était simplement une plaisanterie, Juliet fait ce qu'elle veut, et surtout tout ce que je lui demande !

Bon courage Juliet! Si jamais tu es vraiment en manque d'idée, dis le moi et j'édite.]

DONE

[mdr ! t'inquiète jamais en manque d'inspi' ! xD heuuuu, enfin, on verra ! moi aussi on va dire que j'improvise ! ]

Juliet s'était recroquevillée sur elle-même, et on aurait vraiment pu lui marcher dessus par erreur tellement elle se faisait petite et qu'elle était proche de parvenir à disparaître sous terre. Dennis n'avait peut-être rien compris à sa démarche, puisqu'il relança le sort de Lumos... Certainement qu'il n'aimait pas le noir, pourtant Juliet aimait plutôt ça.
Souvent, elle se réveillait la nuit, et restait de longs instants à scruter le silence, et à essayer de voir, alors que tout était noir autour d'elle. C'était un jeu qui l'amusait, enfin, du moins qui la distrayait, et c'était bien utile au beau milieu de la nuit quand tout le monde dort et qu'elle n'y parvenait pas. Cela évitait d'allumer la lumière et de réveiller toutes ses compagnes du dortoir.
Enfin, là n'était pas le sujet... Juliet avait pourtant eu l'impression de partir dans le sens opposé de celui où étaient partis les suçacides, mais en entendant le craquement et le petit "couiiik" qui suit, elle se dit qu'elle était vraiment nulle pour ce qui était du sens de l'orientation, ce qui n'était pas une découverte en soi...
Elle avait déjà eu l'occasion de se perdre dans le chateau, et pourtant ça ne l'empêchait pas d'aller dans de sombres cachots où le risque de se perdre dans le noir était beaucoup plus important que dans les autres parties du château.
Quand Dennis alluma sa baguette, Juliet mit ses mains sur ses yeux... Non, elle ne voulait pas se réhabituer à la lumière, puisqu'ils se retrouveraient plongés dans le noir d'une minute à l'autre. Elle entendit de nouveau les bruits de pas, et Dennis eut un mouvement de protection vers elle.

* Donc, je ne rêve pas... *

Derrière ses mains, elle ne put s'empêcher d'esquisser un sourire, il était bien mignon ce garçon... En fait, la petite Serdaigle ne savait pas ce qui l'avait poussé à empoigner le petit Serpentard et courrir se cacher. Elle n'était pas du genre à reculer devant les obstacles... Mais bon, peut-être qu'elle commençait à se sentir bien en cet endroit, et qu'elle ne voulait simplement pas partir à cause de quelqu'un... ou quelque chose...
Elle sentait tout de même la lumière bleue trembloter derrière ses doigts, et le bruit retentissait de plus en plus fort dans ses oreilles. Alors, elle entrouvrit ses doigts, juste pour pouvoir apercevoir quelque chose, et elle vit une ombre à l'angle du mur. Au lieu de se tasser encore plus, elle se redressa légèrement, histoire de voir qui c'était... Mais... mais.... ce n'était pas un humain ! L'ombre grandissait, grandissait, et on pouvait distinguer clairement... des ailes... des plumes... de longues jambes... sans pieds... non, c'étaient des sabots !
Impossible ! Juliet en avait parlé tout en l'heure en rigolant, mais en fait n'en avait vu qu'en photos dans son livre d'Histoire de la Magie : un hippogriffe ! Non, c'était son imagination qui lui faisait des tours, ou bien quelque chose de toxique dans le repas de midi qui lui montait au cerveau, ce ne POUVAIT pas être vrai !
Elle enleva ses mains de devant ses yeux, comme si c'était eux les responsables de l'hallucination, mais ce qui apparut sous ses yeux lui fit ouvrir la bouche de stupéfaction. Un corps de cheval, un torse et une tête d'aigle, apparurent à l'angle du mur, et... pire que tout.... ils étaient bleus ! Les plumes reluisaient d'un bleu ciel déconcertant, et le corps de cheval était d'un bleu nuit majestueux.

"Non... c'est impossible ! Un hippogriffe... bleu..."murmura-t-elle avec frayeur avant de faire un bond en arrière et de se cogner violamment la tête contre la paroi.

[604 mots]

Désolée c'est totalement délirant ! xD je crois que tu n'as plus le choix maintenant et que t'es obligé de faire marcher l'imagination de Juliet sinon ça n'a plus aucun sens ! xD
Encore désolée, je suis un peu partie dans mon délire là...

DONE

La conscience de Dennis s'était relaxée quand il avait vu l'hippogriffe bleu, car il pensa que c'était seulement une hallucination... Mais Juliet, elle aussi, l'avait vue... Impossible!

Que faisait un hippogiffe dans les sous sols... Et un hippogriffe bleu, par dessus tout!

Cette histoire commençait vraiment à devenir étrange, intrigante... Effrayante?

Dennis fronça les sourcils. Ô, ciel, quel bien étrange escapade!

Dennis avait vu beaucoup de choses, dans sa vie: la Tour Eiffel, l'Arc de Triomphe, le musée du Louvres avec la Joconde... Mais ils ne rivalisaient vraiment pas avec ce spectacle grandiose...

Il avait la même stature impressionante que l'hippogriffe. Emanait de lui une atmosphère paisible mais dangereuse. Sa couleur bleue et sa forme opaque lui donnaient une impression robuste et fortifiée, enfin, son ossature très prononcée montrait qu'il n'avait pas dû manger à sa faim ces derniers temps.

Dennis n'avait jamais vu d'hippogriffe dans sa vie, il savait qu'il y en avait à Poudlard, mais il n'était jamais entré dans la Forêt Interdite.

Il observa les yeux bleus de la mystèrieuse créature fascinante. Ceux-ci imposaient le respect et la soumission. Aucune envie de brutalité et d'agressivité étaient lisible.

La créature était belle, courroucée d'une ardeur élancée, et d'une volontée ferreuse de respect et d'amour. Une telle créature n'avait rien à faire dans le monde des hommes...

Une beauté telle que aucune brutalité, aucune peur, aucun frisson de peur ne fit tressaillir Dennis. Il était ébahit, admiratif, devant la beauté étrange de l'hippogriffe, qui ne devait sa gloire nouvelle qu'à l'attendrissement du garçon et au respect qu'il avait envers la magie.

La vie reserve souvent des surprises fascinantes et des cadeaux bien juteux... Que l'on se préserve de gâcher. Dennis était sans voix. Il ne voulait surtout pas faire fuir le cheval-aigle. Ce n'était plus de la beauté... Mais de l'envoûtement, une magie puissante qui retenait le regard du Serpent. Il aurait voulu être cet hippogriffe, avoir sa beauté, pouvoir ressentir sa puissance et sa force que la Magie, ou peut être même Le Destin lui avaient procuré.

Il ne cligna pas des yeux. Il ne savait pas ce qu'l fallait faire face à telle créature, et il ne savait surtout pas ce qu'il ne devait pas faire. Aussi, il avança, doucement, sans vivacité, comme un fantôme, une pâle lueur qui émane des ténèbres pour hanter les vivants.

Comme s'il avait toujours connu la créature, comme s'il avait toujours été complice d'elle, il leva sa main, pour caresser la couronne artificielle de la créature, que les cheuveux formaient dans un élan magique.

La créature se brusqua, leva les pattes, et dans un élan de fureur frappa le garçon dans le coeur, courbant le dos, les yeux non plus bleus mais rouge.

Celle-ci se cabra pour se transformer en infimes parcelles de larves, qui tombèrent sur le garçon, à moitié évanoui. Les bestioles rampèrent partout, avec un bruit de succion et de grouillement horrible.

Dennis était mort de peur.

Il ferma les yeux.

Quel doux parfum, la Mort... Sentir son coeur continuer à battre, pour peut être s'arrêter...

C'était ainsi la fin de sa vie... Tué par des larves... Mourrir si jeune... La vie le méprisait tant que cela... Un filet de sang s'échappa de la blessure que l'hippogriffe lui avait causé quelques temps plutôt.

Ces Epouvantards, quelle bande d'assasins!

[550 mots]

[HJ: NOn, je ne suis pas mort, évidemment! Je voulais juste ajouter une nuance dramatique à la scène! C'est juste une blessure à recoudre rien de grave... Rassure moi, JUliet, tu connais le sort Riddiculus?

MOn imagination m'a emporté, je n'ai pas pu m'en empêcher, ]

DONE

Tout était flou... A l'intérieur comme à l'extérieur... Juliet était par terre, mais ne savait plus pourquoi... Ses yeux regardaient dans plusieurs directions, mais cela semblait inutile, la vue de la petite fille se brouillait, elle ne voyait que des masses informes, et une tête blonde au milieu de tout ça, qui semblait combattre ça... Mais combattre quoi déjà ? La mémoire défaillait au même rythme que la vue, il fallait espérer que ce ne soit que passager...
En fait, la petite Serdaigle ne comprenait rien à ce qui se passait autour. A un instant, elle vit une lumière s'éclairer, il lui sembla que c'était au bout d'un espèce de baton que la masse floue devait tenir dans la main. Les ombres géantes avaient disparu, sans qu'on sache pourquoi...
Puis, une voix, lointaine, très lointaine, parla, ou plutôt cria. Juliet ne comprit rien à ce qu'elle dit. On aurait dit que ce n'était pas un dialogue, ça ne lui était pas adressé, enfin, du moins ça n'y ressemblait pas, c'était quelqeu chose de net, de fort, de court, d'efficace. Le timbre de la voix lui résonna au fond de sa tête...
Il lui semblait qu'elle reconnaissait plus ou moins cette voix, mais elle était incapable de l'attribuer à quelqu'un...
Elle ferme les yeux, dans l'espoirt de retrouver, et la vue, et la mémoire... Elle les maintint fermés un instant, et une vue d'horreur l'envahit. Enfin, non, ce n'était pas une vue, c'était une sensation. Une sensation de vide.
Oui, c'était ça, Juliet avait l'impression que le sol se dérobait sous elle, même si elle était étalée de tout son long par terre, et qu'elle était entraînée dans une chute interminable... Et elle n'était pas seule, il y avait des ombres qui tournoyaient autour d'elle. Des ombres qui représentaient des humains.
Non, ça allait recommencer, elle allait se noyer dans la foule... Elle ne voulait pas, non, elle ne voulait pas, elle préférait tomber toute seule dans une chute infinie que tomber avec des gens autour d'elle pour l'asfixier !
Vite, il fallait ouvrir les yeux, pour échapper à ce terrible destin, mais... AAAH, impossible ! Les paupières de la jeune fille étaient comme collées, elle ne voulaient pas s'ouvrir, elles ne voulaient pas lui montrer Dennis qui s'était accoupi près d'elle pour la rassurer, non, il fallait qu'elle tombe, et de plus, escortée par ces ombres horribles !
Alors, à ce moment-là, Juliet poussa un cri. Un immense cri, un cri de désespoir, et de terreur... Elle voulut s'accrocher à une paroi pour ne pas tomber, mais au lieu d'une paroi, ses mains rencontrèrent Dennis, et s'y agrippèrent avec une telle force que si celui-ci avait voulu se détacher d'elle, il n'y aurait pas réussi...
Que se passait-il au fond de la tête de Juliet ? Etaient-ce les suçacides qui agissaient de façon bizarre au sein de l'organisme de notre petite Juliet, où était-ce le délire annuel qui apparaissait ?

De grosses gouttes de sueur tombaient du front de la petite fille, et après l'immense cri qui dut sûrement faire fuir très loin l'Epouvantard ridiculisé, le silence était à peu près revenu, n'effaçant pas l'expression de terreur et l'extrême pâleur qui envahissait le visage de Juliet...

Comment agirait Dennis en la voyant devenir folle comme ça ? Prendrait-il peur et s'enfuirait-il, la laissant dans sa folie, on l'espère, passagère ? Resterait-il complètement sonné par le grand cri de la petite fille ?

En tout cas, ce qui était bien dommage dans tout ça, c'est que Juliet n'eut pas pu assister à la brillante intervention de Dennis... Mais bon, sûrement lui conterait-il tout ça, quand la situation serait redevenue à la normale...

[Ca va, je te donne assez de mal avec ça ou pas ? xD]