Après la rencontre avec Daphné et Naël

Elle me regarda avec mépris et une fureur incommensurable dans les yeux, elle pensa à un moment donné que j’étais légilimen, ce qui n’était pas faut loin de là. Elle était futée la petite, c’est alors que sa main s’abattit sur mon visage. Je la regardai avec mépris, mon visage était vide sans émotion, pas une larme ne coulait. Voilà, ce que l’on m’avait appris à ne pas pleurer sous les coups à ne jamais me plaindre.

Je n’étais pas comme eux, jamais je ne m’étais plein de ma vie, jamais quelqu’un avait appris quoi que se soit sur ma vie d’avant. Personne pas même Clara ne savait qui j’étais vraiment, une énigme pour tout le monde. M’en suis-je plain ? Jamais ! Je me leva avec la plus grande discrétion mon lit ne craqua même pas. Je mis un pyjama et m’en alla du dortoir, vu qu’elle avait envie d’y rester apparemment… Bien sûr j’avais pensé à la tirer de ce mauvais pas mais à quoi bon. J’ouvris la porte délicatement et ressorti pour me trouver de nouveau dans la salle commune de Serpentard.

[Salle commune]

Raphaël dormait paisiblement, et ne se doutait pas au moment de se coucher il y 2 heures qu'il serait réveillé de la sorte. Il entendit un bruit sec, comme une giffle que l'on donne. Il ouvrit un oeil, en pensant seulement que c'était un rêve, ou une idée de son imagination, mais il ne tarda pas à se rendre compte de ce qui se passait dans leur dortoir.

Il sentit alors au même moment un corps tomber sur lui. Malgré le sommeil, il ne mit pas longtemps à se redresser sur son lit. Il vit alors une longue chevelure brune. Pas très bien réveillé il se demandait s'il ne rêvait pas ou si ce n'était qu'une illusion. Cependant, le poids qu'il sentait sur ses jambes ne pouvait pas être le fruit de son imagnation. Il essaya de se dégager. C'est alors qu'il vit son voisin, c'est-à-dire Blaise debout au milieu du dortoir, sur le point de sortir. Il n'eut même pas le temps de l'interpeller que celui-ci descendait déjà dans la salle commune.
Mais maintenant une autre chose était à prendre en compte. Il ne voyait pas le visage de la personne à moitié écroulée sur ses couvertures.

"Hum hum..." fit-il en se grattant la gorge.

Raphaël semblait très calme, bien qu'on venait de la réveiller assez brutalement. Il faut dire que ce n'était pas la première fois qu'on le réveiller de cette manière, ou du moins d'une manière forte en plein milieu de la nuit.

"Si ce n'est pas trop vous demander, pourriez-vous vous enlevez de mon lit?" fit-il d'un ton un peu endormi.

Il ne savait vraiment pas que Daphnée était la personne qui venait de le réveiller. Quand il la verrait, il serrait plutôt surpris de la voir à une heure pareille, et surtout dans le dortoir des garçons.
Redressé qu'à moitié sur son lit, il portait un simple marcel blanc en coton, où ses épaules dégagées laissaient entrevoir une musculature fine et forte à la fois tel un Adonis. (cf: Mythologie)

Daphné qui était toujours sur les jambes de Raphaël était tellement tétanisée qu'elle ne bougeait plus. Elle regardait droit devant elle ne sachant quoi faire. Elle réfléchissait au plus vite.. que faire.. que dire.. qu'allait-elle lui dire? Qu'allait-il croire? Daphné était totalement perdue...
Il venait de se redresser sur son lit, et Daphné restait comme paralysée.
Il n'avait pas l'air reveillé du tout et Daphné pensa un instant qu'elle pouvait courir très vite en repartant dans son dortoir... mais il la reconnaitrait au passage de la porte où il y avait de la lumière.. Elle ne pouvait pas fuire longtemps, tôt ou tard elle le reverrait et il lui faudrait une explication... Elle n'aimait pas du tout ça...

Il se gratta la gorge avec insistence avant de lui demander de ce lever. Par automatisme, elle se releva du lit mais toujours dos à lui. Il ne voyait pratiquement rien à part sa longue chevelure brune et sa robe de chambre vert emeraude.
Son ton était endormi, et Daphné aurait facilment pu partir en douce comme si de rien était pour le laisser croire à un rêve. Mais elle ne pouvait pas... c'était techniquement pas possible.
Il ne disait plus rien... et Daphné ne pouvait qu'entendre les réspirations des autres occupants de la chambre.
Elle finit par se retourner vers lui, les cheveux dans la figure par peur qu'il la gronde.

"Je... je suis désolé monsieur Gib... Raphaël..."

Pouvait-elle encore l'appeler Raphaël après ce qui venait de se passer.. elle le dévisageait toujours de ses yeux vides, mais cette fois une chose la suprit... Elle le trouvait séduisant ! Séduisant ?? Mais qu'est ce qui lui prennait de trouver un jeune homme séduisant ? Idiote !! Elle ne pouvait plus quitter son regard du visage de Raphaël, comme si une force exterieur la poussait à le regarder.

Elle ne savait plus quoi dire, ni quoi faire. Elle abandonna ses mains dans ses cheveux pour les remettre derrière ses oreilles. Laissant ainsi la possilibité à Raphaël de découvrir enfin la personne qui lui était tombée dessus sans aucune raison apparente.

Raphaël ne s'attendait sûrement pas à voir la personne qui venait tout juste de se retourner pour laisser enfin entrevoir celle qui venait de le réveiller. Ses yeux s'aggrandir sur le coup de la surprise. Il n'était pas sûr de bien voir. Il secoua la tête machinalement comme pour s'éclaircir les idées. Rêvait-il? Son esprit lui jouait-il un tour?
Apparement ce n'était pas le cas puisque cette prétendue apparition lui adressait à présent la parole.
Elle était restée longtemps figé, la respiration lente, comme si elle avait peur de sa réaction. En temps normal, il aurait sortie l'intrus de son dortoir avec perte et fracas, mais là, étant donné que c'était Daphnée, il ne manifesta aucun mécontentement.

*Mais... je dois rêvé?? Non?* pensait-il pas très sûr de lui.

"Daphnée?" fit-il comme pour s'en convaincre.

Il releva machinalement le drap sur lui, bien qu'il portait un marcel, il ne se montrait pas ainsi surtout face à une fille. Et puis, il avait un certain respect à avoir envers elle.

"Mais que fais-tu là?" dit-il apparement très surpris.

Il se pinça pour être sûr de ne pas rêver.

*Aïe... je rêve pas...*

Il ne bougea pourtant pas, et regarda Daphnée, vêtu d'une simple robe de chamre verte, sa chevelure brune détaché de manière nonchalante sur les épaules. Elle dégageait alors, en plein milieu du dortoir des garçons de 1ère année, un certain charme.

Daphné s'était retournée vers Raphaël le laissant entrevoir son visage. Elle avait la tête légèrement baissé mais le regarder pour voir sa réaction, qui allait sûrement mal réagir mais elle ne pouvait plus partir en courant, aurait-elle dû? Elle ne savait plus du tout... Il allait la prendre pour qui ? Pour quoi ?
Elle restait toujours figée face à lui, avec la peur bleu qu'il ne la frappe. Elle n'avait aucun droit de venir dans le dortoir des garçons... en plus le reveiller en tombant sur son lit...

Mais il ne manisfestait aucun mécontentement... comment cela pouvait-il être possible? Il l'appela par son prénom en une question pour savoir s'il ne rêvait pas... et se convaincre tout simplement.
Il ramena machinalement son drap sur lui, comme l'éducation se faisait. On ne se montrait pas dans une tenue de nuit, même dans des circonstances passables... du respect? Peut-être bien. Elle avait envie, elle aussi de se cacher, elle n'avait qu'un peignoire vert émeraude avec une chemise de nuit dessous mais.. ce n'était pas une tenue convenable pour voir un homme...
Elle releva sa tête pour le regarder dans les yeux.. elle laissa glisser légèrement son corps derrière le rideau du lit pour ne pas se faire trop voir mais resta tout de même en vue pour qu'il ne puisse pas lui reprocher de se cacher... allait-il la punir?

"Oui.. c'est moi..."

*mon dieu... qu'ai-je encore fait...*

C'est alors qu'il lui demanda ce qu'elle faisait dans le dortoir et surtout à une heure pareille...
Daphné était vraiment perdue, elle le regardait de ses yeux vides en espérant trouver une solution... mis elle n'allait pas lui mentir...

"Je.. je suis venue rechercher mon chat.."

Elle l'avait dit dans un murmure ne voulant pas rêveiller les autres garçons... déjà qu'elle en avait rêveillé deux...
Qu'allait-il faire? La renvoyer comme ça chez elle? Sûrement...
Elle ne savait que faire... il ne bougeait pourtant pas pour la faire partir.. il ne faisait que la regarder... cela la déranger légèrement du fait qu'elle ne soit pas dans une tenue correcte...

"Je.. je suis désolé de me présenter à vous dans une telle tenue... je..."

*Son chat?*

Raphaël fit mine de regarder autour de lui. Pas de chat à l'horizon.
Il se mit à réfléchir, se demandant si elle disait vrai. Apparement, ce n'était pas le style à se foutre dans de tels ennuis pour le plaisir. D'ailleurs que serait-elle venu faire ici sinon pour son chat?

*Une telle tenue?*

Rien qu'à cette seule remarque, il se mit à la regarder, mais seulement le plus brievement possible pour ne pas qu'elle croit que c'était un simple goujât. Elle était ravissante habillée de la sorte, mais apparement ce n'était le bon moment pour rêvasser. Elle venait d'ailleurs de se cacher l'air de rien derrière le rideau de son lit. Il n'était pas dupe, elle devait sans doute se sentir gênée...

"Tu l'as retrouver?" fit-il doucement pour ne pas réveiller les autres.

Raphaël était entrain de chercher furtivement le chat de Daphné mais ne le trouvait pas.
Daphné resta d'un ton froid comme toujours malgrès que cela l'aurait fait sourire de voir le jeune homme déboussolé de savoir si elle mentait ou non... mais aussi un certain sentiment étrange... serait-elle vexée ? Il ne la croyait peut-être pas...
Elle eut un sourire aux coins des lèvres tout en gardant son regard vide.

"Naël, vient s'il te plait"

siffla-t-elle légèrement, mais tout restant fixe vers le jeune homme. Son regard persan vers celui-ci ne la quittait pas...
Le chat vint se frotter aux jambes de sa maîtresse, ce qui fit dans l'ombre un léger sourire provocateur à peine perceptible sur le visage de la jeune Serpentard.
Le chat monta alors sur le lit et vint saluer d'un léger coup de queue dans le visage du jeune homme.

"Naël, voyons !! je te pris..."

A ces mots, le chat vint se s'asseoir confortablement sur les cuisses du jeune homme recouvertes par la couette.
Il ne ronronnait pas mais il suffisait que le jeune homme veuille le carresser pour que Naël se fasse comprendre.

"Je crois savoir que vous avez déjà eu l'occasion de voir mon chat, Naël..."

Elle savait parfaitement qu'il le connaissait, mais une certaine satisfaction se faisait ressentir... comment pouvait-il croire qu'elle lui mentirait ? A lui en plus...
Jamais elle se serait permise d'un tel affront.. quoi qu'elle ne pouvait pas réellement lui dire qu'elle ne voulait plus partir, maintenant qu'il était réveillé.. mais elle savait très bien qu'elle ne pourrait rester.

Quand elle lui s'excusa de sa tenue de nuit, le regard du jeune Serpentard se mit à la regarder du peu qu'il pouvait voir... ca aurait été un autre jeune homme, elle l'aurait tué du regard.. mais Raphaël était différent... elle ne pouvait pas lui faire ça...

Il revint alors sur le sujet du chat et elle le dévisagea sans méchansté. Le chat venait de monter au même moment sur le lit.
Elle lui fit un léger sourire du coin, loin de la l'idée de se moquer de lui mais comme ça il voyait qu'elle ne lui mentait pas.
Elle lui fit cependant un signe de la tête pour lui dire oui mais il avait la preuve sous les yeux.

Elle s'approcha alors de lui, très près de lui... ne laissant que quelques malheureux centimètres entre leur deux visages...

"Merci de vous en souciez Raphaël..."

Elle voulait reprendre son chat quand celui ci bougea pour se frotter sur le torse de Raphaël.

*Décidément... il aime se frotter aux hommes ce soir...*

"Naël !!! Oh je suis désolée Raphaël.. je ne sais pas ce qu'il lui prend depuis ce soir..."

Apparement, la soirée n'annonçait que des imprévus. Son réveil brutal, la présence de Daphnée dans son dortoir et Naël qui se frottait à lui. Raphaël était fatigué et bien qu'il était plutôt calme, il ne fallait tout de même pas abuser. Il fit une caresse au chat puis il le tendit à Daphnée avec délicatesse pour qu'il ne se mette pas à miauler tout fort et réveille le reste des Serpentards, autrement bonjour la galère.

Le petit sourire qui apparut sur le visage de Daphnée le fit à son tour sourire. Il attrapa sa robe de chambre posée sur une chaise à côté de son lit, puis il se la passa rapidement. A force d'être en dehors des couvertures, ses épaules à l'air libre, il commençait à avoir froid.

"Ce n'est pas grave, avec mon chat j'ai l'habitude aussi..." fit-il d'un ton calme mais la voix toujours rauque.

Elle semblait très mal à l'aise par l'attitude de son chat, il fallait mieux ne pas la faire paniquer au milieu du dortoir. Il préférait donc la rassurer.
Puis il se leva et referma sa robe de chambre sur lui.

Daphné n'avait décidément pas de chance. Elle qui voulait rester discrête en allant chercher doucement son chat sous les draps de Blaise, avait été prise dans les bras par lui croyant qu'elle était sa petite amie, une certaine Clara... Daphné avait entendu ce prénom quelque part.. une seule Clara revenait sans cesse dans les discution quand les autres parlaient de Blaise.
Clara.. Clara Toppinen peut-être la Serdaigle qui aurait envoûté ce cher Blaise. C'était étrange, Daphné le croyait vraiment à cette supposition, comment pouvait-on prendre une fille comme ça dans les bras... avait-il déjà dormi avec elle pour faire ce genre de geste déplacé?
Enfin.. ce n'était pas son affaire, et Blaise faisait ce qu'il voulait après tout. Mais ce n'était pas la peine non plus de revenir vers les Serpentard un jour pour ses bêtises.. il devra assumer ses actes et ses choix.

Pourtant Daphné ne pouvait pas totalement le démonter moralement car dans ses cas là elle pourrait faire de même pour elle-même. En effet, elle s'était attachée à Raphaël, et qu'elle sache.. c'était bien un garçon... elle qui haissait tous les hommes.. elle s'était laissée attirer dans les filets de celui-ci. Elle l'appréçiait beaucoup, et ne savait absolument pas pourquoi...
La soirée était vraiment partie pour n'y avoir que des imprévus. Elle avait été enlacer par Blaise, tombé sur le lit de Raphaël en le reveillant brutalement.. mais surtout qu'il fallait que sa tombe sur lui.. elle qui ne voulait surtout pas le déranger. Quelle idiote vraiment...
Elle le regardait caresser le chat avant de le rendre à Daphné avec délicatesse. Avait-il peur que Naël miaule et reveil toute le dortoir? Et même si c'était le cas... qu'est ce qu'il arriverait de pire à Daphné? Se ferait frapper.. elle avait l'habitude... aucun problème pour cela.
Elle prit délicatement son chat dans les bras et le caressa avec douceur.

Elle avait fait un léger sourire mais très léger, malgré cela il l'avait vu et sourit à son tour. Elle était fort gênée de ce qui se passait... être en chemise de nuit sous les yeux envoûtant de Raphaël... elle n'avait plus envie de partir, pourtant quelques minutes avant c'était totalement l'inverse... fuir son regard, courire loin du dortoir pour éviter la honte. Et pourtant, si il avait voulu la frapper, elle se serait même baisser pour lui tendre son dos...
Il lui dit alors que ce n'était pas grave et qu'il avait l'habitude avec son chat.. mais elle était à peu près sur qu'il ne disait pas réellement la vérité. Il avait une voix rauque, mais c'était totalement compréhensible...

« Je... je m'excuses monsieur Gibson de vous avoir dérangé... »

Elle était très mal à l'aise de l'attitude qu'avait eu son chat. Une chose était sûr, si elle paniquait elle partirait en courant mais sans reveiller tout le dortoir.
C'est alors qu'il prit sa robe de chambre et la mit juste avant de se lever et la refermer sur son corps. Pourquoi avait-elle regardé en détail le corps de Raphaël ?? Décidément il arrivait toujours à la troubler.


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Cornelius Fudge: Comptabilisé

Raphaël était déjà debout auprès d'elle, et secoua la tête de droite à gauche en fermant quelques millièmes de secondes les yeux.

"Mais non, je vous ai déjà répété de m'appeler Raphaël, vous avez la mémoire courte!" fit-il un sourire en coin.

Décidement, elle était soit timide, soit très à cheval sur les principes qu'elle avait reçu. Il la prit par la bras délicatement, avant de l'emmener vers la sortie du dortoir.

"Je suis désolé, j'aurais voulu continuer cette conversation avec vous, mais vu l'heure, je préfère me recoucher, vous comprenez?" fit-il à voix basse, mais aucun sarcasme ne perçait dans son intonation.

Ses paroles étaient sincères, mais sa fatigue aussi.