C'est ici que ça se passe.

La petite Susan Bones avait encore beaucoup de mal à croire qu’elle avait un cavalier. Elle avait passé la majeure partie de la journée à errer dans un état second, sursautant toutes les trente secondes quand l’idée qu’elle puisse avoir été bernée par un Alister farceur n’attendant que son arrivée dans le Grand Hall pour lui annoncer sa bonne blague, par exemple, lui traversait l’esprit.
Très anxieuse à la pensée d’écrabouiller les pieds du jeune garçon ou bien encore, de l’humilier publiquement par sa simple présence, elle avait eu bien du mal à trouver le sommeil la nuit passée et s’était empressée de recourir à un sortilège anti-cernes – genre de subterfuges dont elle s’épargnait d’habitude l’utilisation – pour dissimuler les dégâts.

En fin d’après-midi, elle était montée, le cœur battant, dans les dortoirs pour se préparer, au milieu d’une horde de filles jacassant, gloussant et poussant de petits cris stridents. Une véritable armée de poules. Très mal à l’aise dans cette ambiance surexcitée, Susan avait enfilé aussi discrètement que possible sa robe de soirée, remerciant Merlin d’avoir su convaincre sa mère que le rose bonbon n’était pas exactement sa couleur. En réalité, la fameuse robe de soirée de Susan était d’une simplicité qui la représentait bien. D’un profond bleu marine, elle était piquetée de minuscules étoiles argentées et lui tombait jusqu’au-dessus du genoux, tout comme les jupes d’uniforme de l’école.

Sa robe mise, Susan enfila de bêtes collants et de basiques chaussures noires plates (très écolières, encore une fois), avant d’entreprendre de dompter sa masse de cheveux roux. La partie la plus délicate de l’opération. Après une rude bataille l’ayant opposée, tour à tour, au peigne et à la brosse rose à paillettes violettes, Susan parvint à emprisonner ses cheveux en un chignon qui, s’il n’avait pas la raideur de celui du professeur MacGonagall, aurait au moins le mérite de ne pas se détacher au beau milieu de la soirée.

Soulagée, Susan avait alors investi son lit, tant pour tromper sa nervosité que pour éviter de salir sa robe. Elle avait suivi d’un œil distrait la valse des autres filles s’apprêtant avant de quitter à pas de souris, un peu avant dix-neuf heures, le dortoir puis la salle commune.
Ses pauvres jambes tremblaient tellement qu’elle se trouva dans l’obligation de s’arrêter plusieurs fois en parcourant les couloirs et de s’appuyer au mur pour ne pas choir. Elle avait le sentiment d’être malencontreusement tombée dans un univers parallèle où elle n’avait, selon toute vraisemblance, pas sa place.

Mais même les jambes en coton finissent par atteindre leur but quand le petite personne qui les possède trotte vaillamment tout au long du chemin. Malgré sa folle envie de faire demi-tour, Susan avait repoussé d’autorité son sentiment de courir à la catastrophe pour se retrouver, à l’heure convenue, à l’entrée de la Salle des Fêtes, peut-être un peu pâle, probablement pas bien brave, mais bel et bien présente. La loyauté des Poufsouffle n’aurait pas toléré qu’elle pose un lapin à Alister.

Arrivée sur le pas de la porte, la jeune fille sembla hésiter un instant, tel le plongeur qui s’apprête à sauter pour la première fois dans le bassin olympique, et respira un grand coup avant de franchir ladite porte, la mine tout à la fois déterminée et résignée, un peu à la manière de César franchissant le Rubicon. Voilà. Elle y était. L’antre de la bête. Ou presque. Car non seulement il allait lui falloir mettre la main sur Alister (opération plutôt délicate étant donné le nombre d’individus au mètre carré dans la salle), mais en plus, elle allait devoir affronter les regards en biais de bon nombre de ses camarades, surtout des filles, pas toujours très tendres dans ce genre de circonstances.

Parcourant la salle des yeux, Susan avançait timidement à travers les groupes, saluant d’un geste de la tête nerveux les personnes qu’elle connaissait. Finalement, après dix bonnes minutes de recherche angoissée (Merlin ! Il l’avait laissée tomber ! C’était une bête blague, elle en était persuadée à présent ! Elle aurait dû s’en douter ! Alister devait bien se marrer, en l’observant dans un coin !), elle repéra son cavalier.

L’Heure de Vérité (instant solennel s’il en est, sonnez trompettes, battez tambours !) avait donc retenti. Le petit cœur sensible de la non moins sensible Susan loupa un battement et le monde chancela l’espace d’une seconde. Néanmoins, la bravoure des Poufsouffle peut faire parfois, et contre toute attente, des miracles. Susan redressa fièrement la tête et se dirigea d’un pas ferme dont elle fut la première étonnée vers Alister.

- Bonsoir, dit-elle simplement, d’une voix un peu embarrassée, en arrivant à ses côtés, je ne suis pas en retard ? rajouta-t-elle, par pure convention.

Allons bon ! Il allait falloir qu’elle trouve mieux si elle ne voulait pas embêter Alister tout au long de la soirée (à supposer qu’il la supporte toute la soirée, d’ailleurs !).

(816 mots)

Check

Qu’on se le dise, qu’on se le répète, Ernie MacMillan avait, pour la seconde année consécutive, une cavalière.
Qu’on se le dise, qu’on se le répète (mais moins fort), la cavalière d’Ernie était, pour la seconde année consécutive également, une Serpentard, preuve que le besoin pressant d’un partenaire pour valser poussait même les plus mordus de la guerre entre maison à signer une trêve tacite les soirs de gala.

Probablement lasse de tomber sur le jeune Poufsouffle dès qu’elle faisait un pas, Daphné Greengrass avait fini par accepter de l’accompagner au bal. Elle devait bien le regretter, à présent, à l’idée de devoir passer la soirée accrochée au bras d’un blondinet, certes de sang pur, mais même pas de sa maison, surtout quand on savait que Crabbe et Goyle, de sang pur et à Serpentard (mais totalement idiots, comme quoi, le refus de se mélanger pouvait conduire à des dégénérescences fâcheuses. La blague du moment, à Poufsouffle, se résumait ainsi : «Quelle est la plus grande satisfaction du trimestre pour le professeur Flitwick ?» «Que Crabbe ait enfin réussi à lancer un lumos correctement !»), eux, n’avaient pas de cavalières.

Très fier de lui – pour changer ! – le jeune garçon avait monté les escaliers conduisant à son dortoir d’un pas conquérant, en fin d’après-midi, dans le but évident de se changer. A l’instar des dortoirs des filles – du moins le supposait-il – celui des garçons était, en ce début de soirée, un véritable capharnaüm. Ce qui n’avait rien de très étonnant en soi : la chambre des quatrièmes années n’était jamais très bien rangée. Mais en cette minute critique, la situation était pire que d’habitude : des cravates côtoyaient des paires de chaussures cirées de près qui elles-mêmes flirtaient sans vergogne avec des boutons de manchette dépareillés.
Quant au brouhaha qui régnait à l’intérieur, il était digne d’une basse-cour la veille du réveillon, quand les paris sont ouverts sur la dinde qui sera servie à dîner le lendemain soir (même les poules sont très joueuses !).

En tentant de gagner son lit au milieu du bazar régnant, Ernie faillit buter sur Justin, qui, occupé à chercher son nœud papillon au milieu d’un fourbis indescriptible de paires de chaussettes, avançaient à quatre pattes, regardant sous tous les sommiers, l’air effaré et même totalement paniqué.
En d’autres temps, en d’autres lieux, Ernie aurait éclaté de rire voire conseillé à Justin de métamorphoser son oreiller en nœud papillon pour régler le problème, mais ce soir-là, il n’y pensa même pas. Le bal de Noël était vraiment très important, puisqu’il y avait des invités. Chacun devait se montrer à la hauteur de la réputation de l’école. Aussi Ernie plaignit-il sincèrement le pauvre Justin, tout en l’enjambant précautionneusement.

Il se félicitait, à présent, d’avoir pensé à vérifier soigneusement sa tenue de soirée la veille au soir. Au moins, tout était prêt. Et de fait, quand il ouvrit sa malle, tout un chacun pu s’apercevoir que l’habit d’Ernie reposait, entier et sans un faux pli, sur le dessus.
Satisfait d’échapper ainsi à la panique générale, Ernie s’habilla avec minutie. Sa robe de soirée était, en réalité, un basique smoking qui lui donnait des allures de gentleman plutôt imbu de lui-même, se rendant à son club, un vendredi soir, en l’an de grâce 1908. Le ressemblance était surtout flagrante quand il bombait le torse.

Enfin, le Poufsouffle glissa dans sa poche un vaporisateur «fraîcheur mentholée» pour l’haleine, non sans en avoir ingurgité en un pschit-pschit retentissant une gorgée au préalable.
Voilà. Il était prêt. Et il était temps d’y aller.
Abandonnant ce qui, pour la plupart de ses camarades, devait être un champ de bataille, Ernie descendit tranquillement vers la salle des fêtes pour y retrouver Daphné.

Une fois sur place, et après avoir regardé dans tous les coins pour constater avec un flegme très britannique que la belle n’était pas encore arrivée, il s’accouda contre un mur, surveillant les entrées successives des autres élèves, dans l’espoir de voir apparaître sa cavalière.

(664 mots)

Check

Le Bal de Noël... La tâche innatendue... Dont Harry se serait bien passé ! Il allait à coup sûr encore se ridiculiser devant tout le monde en dansant, sachant en plus que c'étaient les Champions qui ouvraient el bal ! Bon, de toute façon, sa réputation ne pouvait pas descendre plus bas vu toutes les immondices que Rita Skeeter racontait sur lui dans ses torchons... Plus les comérages de l'école ! Raaaah mais pourquoi ne s'était-il pas casser une jambe face à la dragonne ?! Ca lui aurait épargné cette nouvelle honte...

Mais, côté positif, il allait enfin retrouver Alehandra, qu'il n'avait pas vu depuis un bon bout de temps, du moins en tête à tête, car bien sûr, sinon, ils se voyaient en cours mais ce n'était pas très "romantique"ni intime à vrai dire... Ils n'avaient pas eu de moments à eux depuis longtemps, et au moins, ils seraient rien que tous les deux à ce bal. Et Ron ne pourrait plus venir lui repprocher de ne pas s'occuper de ses proches ! Il avait peut-être eu un peu raison sur les bords en l'accusant de délaisser Alehandra, mais c'était facile pour lui de dire ça ! Ce n'était pas lui qui se retrouvait dans un Tournoi dont tous les autres concurrents avaient au moins trois ans de plus que lui et où sa vie était risqué à chaque instant !

Harry faisait comme il pouvait pour faire ce qu'il devait, mais il ne pouvait pas être partout à la fois non plus ! S'il avait pu, il aurait abandonné le Tournoi dès le début ! Mais quelle idée d'avoir utilisé un "contrat magique" aussi... Perdu dans ses pensées toujours aussi négatives depuis sa dispute avec son ex-meilleur ami, Harry remarqua qu'il s'acharnait depuis dix minutes sur son noeud papillon qui ne voulait pas se faire ! Encore un truc pour l'énerver ! Impatient, le Gryffondor se servit de sa baguette pour que le noeud se fasse tout seul, un sort bien utile qu'Hermione avait jugé bon de lui apprendre... Il était habillé comme d'habitude lors de ce genre de bal, c'est-à-dire avec un costard noir et une chemise blanche en-dessous. Il n'avait pas vraiment eu le temps d'aller en acheter un un peu plus original et avait donc ressorti celui de l'année dernière, à qui il avait jeté un sortilège pour l'ajuster à sa taille étant donné qu'il avait grandi depuis...

Il se regarda une dernière fois dans le miroir, tenta d'applatir les quelques mèches qui opposaient de la résistance au peigne humide, puis, décidant que ce soir était une soirée spéciale, il décida de mettre sa mauvaise humeur de côté. Il sortit du dortoir et de la salle commune, et alla vers la Grande Salle apparemment déjà bien remplie. Il pria pour ne pas croiser Ron, ni Hermione, ni aucun Serpentard, et ses prières eurent l'air d'être entendue. S'il croisait Ron, il y allait y avoir un meurtre... Leur bagarre lui avait laissé un mauvais souvenir et même si les douleurs physiques étaient parties, les morales, elles, étaient belles et bien présentes et bien ancrées. Mais, comme il se l'était promis plus haut, pas de ça ce soir !

Il se fraya un chemin dans la foule et se dirigea vers le buffet et ls tables, cherchant sa cavalière des yeux. Et lorsque ces derniers se posèrent sur la magnifique jeune fille à la chevelure rousse assise à l'une des table, le coeur du Gryffondor manqua un battement, même plusieurs. Elle était si... Waouh ! Dans sa robe bleue qu'il dû s'y reprendre à deux fois pour se rappeler qu'il devait mettre un pied devant l'autre pour avancer. Reprenant ses esprits, donc, il alla vers elle, rougissant.

"Alehandra, tu es vraiment... ravissante dans cette robe ! Faute de ne pas trouver d'autres mots à la hauteur..." la complimenta Harry, avant de déposer un léger baiser sur ses lèvres en guise de bonsoir.

Curieusement, depuis qu'il s'était disputé avec Ron, il arrivait à mieux dire ce qu'il pensait, que se soit les bonnes ou les mauvaises choses, et il se sentait un peu plus... libre. Oui, c'était le mot, pas décomplexé, mais pas loin. Et, le fait d'être subjugué par Ale' lui donna un peu plus de confiance en lui. Danser ne lui faisait plus très peur soudainement, ni le fait de l'embrasser en public... Peut-être était-ce du au fait qu'il pensait régulièrement : "Lâche-toi Harry, tu sais, tu vas sûrement mourir à la prochaine tâche, alors tu peux faire ce que tu veux, même te ridiculiser ou te la péter, comme dirait Ron, après tout, ça n'aura bientôt plus beaucoup d'importance alors profite-en tant que tu peux...!"

Oui, ce soir, il avait bien l'intenton de faire ce qu'il voulait, sans se soucier de ce qu'on pouvait penser de lui. Il était avec celle qu'il aimait, rien d'autre ne contait plus à présent...

Check 815

[HJ : Harry a 815 mots pour son poste]

Alehandra regardait partout pour voir si Harry n’arrivait pas évidement elle ne regardait pas du bon côté et fut surprise d’entendre sa voix. Elle se retourna et il lui dit qu’elle était vraiment ravissante, fautes de ne pas trouver d’autres mots. La jeune fille lui sourit alors qu’il se penchait vers elle pour capturer un instant ses lèvres, la jeune fille qui avait eu peur de le décevoir était maintenant tout à fait rassurée.

- Tu es toi aussi très élégant, lui dit-elle en le regardant, néanmoins il y a une chose que j’aimerais faire tu me permets ? lui demanda-t-elle en lui souriant.

Elle le regarda un instant puis ne sachant pas attendre sa réponse elle passa ses mains dans les cheveux du jeune homme afin de le ébouriffer un peu plus qu’ils ne l’étaient déjà.

- Voilà, j’aime beaucoup mieux, lui dit-elle en s’approchant de lui pour l’embrasser à nouveau, c’est le jeune homme qui me plait maintenant que j’ai devant les yeux, ajouta-t-elle en le regardant.

La jeune fille était aux anges d’être enfin en tête à tête avec son petit ami, même si elle savait que cela n’allait pas durer longtemps. Elle était heureuse de ce moment et elle voulait en profiter le plus longtemps possible.

- Faut pas boi’e ça va êt’e pi’e !!! Bois pas !!S’écria Alison tandis que Peter avait pris une teinte aussi élégante que celle de sa maison.

Elle s’évertuait à essayer de lui faire comprendre que boire son jus de citrouille ne ferait qu’aggraver les picotements, mais rien à faire, Peter n’écoutait pas. Que faire ? Alison se leva vivement pour aller chercher du pain ou de la brioche sur l’un des buffets, mais le temps qu’elle revienne, Peter s’en allait :

- Tu... tu m'excuses une petite seconde je... je dois aller prendre l'air, attends moi hein !

Alison hocha la tête en signe d’approbation et regarda Peter disparaître dans la foule.
Mince, c’était vraiment pas de bol ! Oh, pour elle-même, elle avait beaucoup ri même si ça gorge était toujours en feu, mais pour Peter c’était moins marrant. Elle aurait dû se douter que ce genre d’expériences ne plairait pas forcément à quelqu’un qui n’as pas vécu toute sa vie des rencontres aussi spéciales avec la magie !
Un court instant, ces pensées furent chassées par d’autres autrement plus gênantes : Et s’il ne revenait pas ?
Elle sentit une boule se former au creux de son estomac, mais sa raison réagissait :
*Tout de même, ce n’est quand même pas à cause d’un piment qu’il ne voudrait plus me voir. Ou sinon, on n’est vraiment pas fait pour être amis, car pour être proche de moi mieux vaut prendre les choses à la légère…*

Ses craintes se dissipèrent aussi vite qu’elles étaient apparues : Peter émergeait d’entre les élèves et revenait s’asseoir à ses côtés.

- Depuis quand le piment c'est vert?! Bande de -kof- tricheurs! Bien heu... c'était une expérience... intéressante!

- Ah, le piment vert existe depuis longtemps si tu veux mon avis !

- Mais il semble que ça ait été bien plus douloureux pour moi que pour toi, alors pour équilibrer un peu, tu dois me raconter ta pire honte! Pendant que je me sert des friandises normales qui ne risquerons pas de me faire sortir de la salle ne courant, comme ça en plus, si jamais tu veux aller danser après, je ne me sentirais pas trop ridicule si jamais tu es contrainte de créer un modèle de chaussure à ton nom après que je t'ai écraser les pieds une bonne douzaine de fois, et après c'est promis on fera ce que tu veux !

Alison se mit à rire et enchaîna :

- Hééé ! C’est pas ma faute pour le piment !! Et si tu m’avais écoutée, t’aurais pas bu ! … Ma pire honte, hum ? Fit-elle en levant les yeux vers le beau plafond de la Grande Salle, en réfléchissant. Hé bien, je crois que c’était il y a trois ou quatre ans : j’étais partie en classe verte avec mon école moldue, nous étions allés visiter une ferme. Figure-toi que j’ai glissé dans l’étable et que j’ai plongé la tête la première dans la bouse de vache… J’étais mortifiée… Oui, bon, ça a l’air marrant comme ça, mais ça ne m’as pas du tout amusée sur le coup. Remarque, si maintenant t’as plus envie de danser avec moi je comprendrais !! Vu la couleur de ma robe en plus !

Alison avait employé un ton ironique mais se demandait au fond si elle avait bien fait de raconter pareille bêtise à Peter. Elle faisait assez de dégâts comme ça, pas la peine d’en rajouter !

- Et toi alors, c’est quoi ta plus grande honte ? A toi de te ridiculiser un peu ! Ajouta-t-elle en s’attaquant, elle aussi, à des bonbons normaux, sans aucun risque.

Tout le monde était sur excité et pour cause, aujourd’hui était le bal de noël. Jour le plus attendu de l’année, pour les filles surtout. Angélina n’était pas en reste, elle aussi était plus que ravie d’y avoir été convié surtout que son cavalier faisait battre son cœur depuis un certain moment. Elle avait attendu qu’il se décide à lui demander…espérant secrètement qu’il en avait autant envie qu’elle. Et puis il l’avait fait d’une manière peut conventionnelle mais il l’avait fait. Et la rouge et or n’avait même pas hésité une seule seconde avant de lui répondre, tachant tout de même de cacher son immense joie.

Après l’euphorie de la demande, vient à son esprit le fatal mais non négligeable « qu’est ce que je vais mettre ? » Elle avait bien pensé à son ancienne robe mais pour lui elle voulait être exceptionnelle. OH comme elle se trouvait légèrement niaise par moment mais le cœur d’une jeune fille était souvent débordant de sentiments un peu gamins. Enfin c’était tout de même la plénitude qui régnait en elle. La jeune femme avait trainé ses amies pour trouver la robe qui allait faire d’elle la plus ravissante aux yeux de Fred. Après avoir arpenté pendant des heures les magasins, elle avait fini par se décider sur une robe longue toute simple noir qui mettait sa silhouette en valeur. Enfin Lavande avait bien voulu l’aider pour ce qui était du maquillage avant de filer à son tour dans la grande salle. Maintenant elle était seule dans le dortoir essayant désespérément de finaliser sa coiffure. Elle avait relevé ses cheveux et les avait bouclés à l’aide d’un sort. Un dernier coup d’œil à son reflet dans le miroir et elle descendit le cœur battant et surtout la tête pleine de penser pour Fred.

Doucement prenant soin de ne pas tomber dans les escaliers, elle descendait les marches cherchant du regard celui qui devait l’attendre. Elle ne croisa pas ses yeux brillants mais aperçu ceux de son frère et de sa sœur qu’elle salua rapidement. Tout le monde était magnifiquement habillé et certain semblait bien plus nerveux que d’autre. La musique battait son plein lorsqu’elle entra dans la grande salle. Le petit nombre de personne dehors n’était rien par rapport à ce qu’il y avait à l’intérieure.

*Fred ou es-tu ?*

Alors qu’elle se posait cette question, une réponse s’illumina dans sa tête. Quelle était la chose la plus importante après les farces chez les jumeaux ? Et la réponse lui vint naturellement chez les Weasley c’était….La Nourriture. Angélina sourit à cette pensée et se déplaça rapidement vers le buffet. Lorsqu’elle aperçu sa chevelure de feu et son sourire c’est l’appréhension et le doute qui s’installa dans son esprit. Est-ce qu’elle serait à la hauteur de ce qu’il attendait ? Mais bien vite elle se reprit elle était comme elle était et c’était comme ca et pas autrement. Son sourire se fit plus ‘et large alors qu’enfin elle arrivait à sa hauteur.

« Bonsoir Fred » dit elle en souriant de plus belle.

« Tu es magnifique..Enfin je veux dire…Ca te va très bien » reprit elle le rose aux joues.

[527 mots]

Check

*pff... piment vert piment vert, en gros il peuvent fabriquer deux fois plus de dragées au piment sous prétexte qu'il en existe de différente variétés? Eh ben... qu'est ce que sa doit être avec les pommes…*

Ces pensés furent chassés par le début du récit d'Alison.
Peter s'assit confortablement et arracha sauvagement la tète d'une chocogrenouille.

-Hé bien, je crois que c’était il y a trois ou quatre ans : j’étais partie en classe verte avec mon école moldue, nous étions allés visiter une ferme. Figure-toi que j’ai glissé dans l’étable et que j’ai plongé la tête la première dans la bouse de vache… J’étais mortifiée… Oui, bon, ça a l’air marrant comme ça, mais ça ne m’a pas du tout amusée sur le coup. Remarque, si maintenant t’as plus envie de danser avec moi je comprendrais !! Vu la couleur de ma robe en plus !

Peter écarquilla les yeux et hocha lentement la tète, fuyant la robe d'Alison du regard:

-Non voyons ça ne me dérange absolument pas... cette couleur me fait d'avantage penser à du chocolat de toute façon.

Tandis qu'il essayait de se persuader qu'aucun styliste n'aurait jamais put imaginer une robe couleur bouse, Alison reprit:

- Et toi alors, c’est quoi ta plus grande honte ? A toi de te ridiculiser un peu !

-Ehh répliqua Peter, moi je me suis bien assez ridiculiser avec la dragée! je te rappelle que tu devais me raconter sa pour compenser un peu... il réfléchit brièvement puis enchaîna
Bon j'avoue ça vaut pas le coup de la tète dans la bouse de vache.

Il l'a fixa quelques secondes, peut-être qu'elle finirait par lui dire quelque chose du genre "nan bon d'accord on dit qu'on est quitte si tu veux..." mais ce ne fut pas exactement le cas.

Il soupira et partit à la recherche de ses souvenirs... le plus honteux? Pff! il en avait des tas! Lequel il pourrait bien choisir? Celui il ou il avait éternué en classe projetant de la morve jusqu'au trois rangs de devant? Ou celui ou il avait demandé à son ami qui était l'imbécile en arrière plan sur une photo et que, manque de bol il s'agissait de sa mère, ou celui ou il avait appris
Un peu trop tard que le thermomètre qu'il avait dans la bouche n'était pas du tout censé aller à cet endroit?

Il refixa son attention sur Alison:

-Ma plus grande honte hein? Ben... il prit une grande inspiration, il s'apprêtait à raconter le coup de la photo quand quelle que chose d'autre lui vint à l'esprit, il hésita quelques secondes puis se lança
-Bon, je sais pas si j'ai déjà eu l'occasion de te le dire mais j'adore la musique, mais vraiment beaucoup, seulement quand je dis 9a au gens la plupart pense que je suis un virtuose du piano, du violon ou de la guitare... et moi le seul instrument ou j'ai réussi à aligner plus de cinq notes plus ou moins juste, c'était sur un xylophone, et quand je dis xylophone... je te parle du modèle conçu pour les moins de quatre ans... enfin bref... j'étais à l'anniversaire d'un ami de mes parents, devait y'avoir une trentaine de personnes... et soudain il dit que son plus beau cadeau se serait que je lui joue quelque chose sur leur piano...
Hum... je m'y suis reprit à douze fois... pour finalement réussir à jouer les trois premières notes de joyeux anniversaire, c’était… mémorable…
Enfin heu... voila... ma pire honte... conclut-il avec un rire nerveux
Il balaya le buffet du regard à la recherche de saveurs inconnues.
-Bon à toi, sois tu nous trouve une occupation, sois un autre sujet de conversation.
Se félicitant intérieurement pour la rime il lui lança un ballongome de bullard et attendit sa proposition.

[522 mots sans les citations]

Check

Quelques minutes après l’arrivé de Fred des dizaines de personnes commençait a envahir le hall, un peu mal a l’aise le jeune homme pénétra dans la grande salle ou la fête était déjà commencé, les jeunes femmes étaient magnifique et on pouvait voir dans leurs tenus le nombre d’heures qu’elles avaient passé des heures a peaufiné pour leurs cavaliers pendant que les hommes, la plus part n’avait pas pris la peine de se lavé et avait recouvert leurs crasses d’un habit classe et d’un peu de parfum, Fred trouvait ça amusant, mais ne comprenait l’intérêt des jeunes hommes de ne pas se laver a se point. Le grand roux se tenait dos a la porte d’entré face a une centaine de jeunes qui parlaient entre eu, il souria et s’approcha de se qui semblait être le paradis terrestre après Honey Dukes bien sûr, le buffet. Poudlard devait vraiment être réputé pour la grosseur des buffets qu’elle offre! Trois tables remplient de repas tous autant sublime les uns que les autres, quatre fois plus énorme qu’a l’habituel buffet de répartition. Fred sourira de plus belle et approcha sa main d’un morceau de Dinde, mais juste avant qu’il puisse même pensé a engloutir un bout de cette succulente dinde, une main heurta la sienne laissant Fred reculé d’un bond. Il leva les yeux et vit apparaître un professeur que Fred connaissait bien déjà, la peau blanche un peu trapue comme a l’habitude des cheveux noir et gras tombait sur le visage de Sévérus Rogue qui venait tous justes de prendre Fred en flagrant délit.

« Weasley, un assiette premièrement, deuxièmement le banquet n’est pas commencé alors que je te vois remettre ta salle patte dans une assiette, je t’envoie lavé mon bureau quatre fois de suite avec une brosse a dents ! »

Le jeune Weasley recula et prit lentement en regardant Rogue le fixé, un verre de jus de citrouille, Severus lui fit un sourire narquois et parti en direction d'un couple qui démontrait un peu trop leur amour selon Severus. Pour qui est qu’il se prenait ? Fred avança sa main et arracha un morceau de dinde qu’il avala presque aussitôt, une chance que personne l’avait vu, on pouvait dire que c’était sans aucune classe que Fred s’était emparé de se morceau de Dinde qui ma foi était excellente. cette belle soirée allait peut-être lui apprendre quelques choses, les yeux rivés sur la piste de danse il regardait avec étonnement les quatre maisons, chacun dans leur coin. Pourquoi est que les Serpentard était toujours aussi froids et méchants, non, je vous jure il n’avait jamais été témoin d’une exception, jamais. Pourquoi est que les gens d’ambition aurait besoin d’être méchant et froid ? d’un coté les Poufsouffles ne servent presque n’a rien ou quoi? Les autre maison semble vouloir écrasé tous les blaireaux, mais Fred lui n’avait rien contre eux, aimé le travail ne veut pas dire con ou encore stupide a ses yeux. Les Serdaigles eux était sans aucun doute la tête de cette école, toujours sur d’eaux, tous et chacun avait la réponse a tous se qui, soit disant passant énerve au plus profond de lui Fred. Les Weasley depuis des génération et génération appartiennent à Gryffondor et Fred est des plus heureux à en faire parti des braves et courageux rouges et or. Un tableau sur un plateau d’argent pouvait lui prouvé a qu’elle point tous ça était vrai, on pouvait voir, en se moment devant lui. Un Pouffsoufle de premières années venaient de renversé un verre de jus sur un Serdaigle qui s’était empressé d’enlevé la tache avec un sort sûrement inventé par lui-même pendant que le Serpentard riait du jeune homme et qu’un Gryffondor s’était mis a engueulé le serpent qui osait rire d’une première année.

Fred se secoua la tête et retomba de ses rêveries pour se rendre compte qu’une voix d’ange venait de résonné a son oreille, la voix, il l’avait reconnu immédiatement, c’était celle d’Angélina qui venait tous justes d’arrivés, le jeune Weasley tous souriant se tourna lentement et fut complètement renversé de se qu’il vu, elle était tous simplement parfaite . Ses cheveux longs était attaché parfaitement et une belle robe lui donnait l’impression que Weasley allait tombait en bas de sa chaise, ses formes était parfaite et il l’aurait épousé sur le champ.

« Angélina tu est … Parfaitement sublime ! »
Il ne voulait même pas répondre au compliment que la belle Johnson venait de lui lancé, il était complètement hypnotisé par la beauté de sa cavalière et tous sa pouvait se voir sur ses pommettes et bien sur sur les lumières qu’on pouvait voir dans ses yeux

[ 779 mots ]

Check

[ HJ ~> désolée je n'ai que 15 min pour écrire alors je me dépêche d'en faire un petit... et désolée pour les fautes mais je n'ai pas le temps de les corriger ]


Daphné avait été, comment dire, obligé de devoir prendre comme cavalier un Pousouffle. Et pas n'importe quel Pousfouffle, ce n'était autre qu'Ernie MacMillan. Que par Merlin tout puissant, on explique à Daphné, pourquoi cet idiot avait-il voulu aller avec elle au bal de Noël.
Il est vrai que demander une cent cinquantaine de fois à la Serpentard si elle désirait aller avec lui, en était presque... choquant.
La Vert et Argent ne voulant pas se rappeler de son cher Raphaël avec qui elle aurait aimé y aller, et n'ayant pour autre ami que son chat, la jeune adolescente avait fini par accepter.
Il l'avait lourdement embêté à chaque fin de cours. "Daphné, auriez vous le plaisir de m'accompagner à ce bal de Noël ?" et chaque fois la Serpentard avait répondu négativement. Alors pourquoi ce oui ? Pourquoi n'avait-elle pas fini par rester dans sa salle commune ?
Raaaah si seulement tout cela avait été plus simple ! Et puis, Daphné ne pensait absolument pas qu'elle intéressait quelqu'un de sa maison... qui voulait bien lui parler à par la magnifique Diabalzane ?
Et d'ailleurs, en parlant d'elle, qu'allait-elle dire sur Daphné lorsqu'elle la verrait avec un idiot de Poufsouffle ?

Regardant à droite et à gauche pour vérifier que plus personne n'était dans les dortoirs des filles, la jeune brunette se précipita dans la salle de bain pour se préparer. Pas qu'elle n'était pas à l'aise, mais elle avait assez honte.
Quelle idée aussi d'avoir accepté ?? Cette chose allait sans doute la perturber tout le long de la soirée, mais elle ne pouvait pas faire demi-tour. D'accord, elle le pouvait, car après tout ce n'était qu'un Poufsouffle et qu'elle n'avait pas non plus le caractère de quelqu'un de courageux... mais elle avait son honneur, et cela, personne ne pouvait le lui enlever !
Elle se coiffa donc, attachant sa longue chevelure brune par des barrettes à perles, puis s'habilla d'une robe noire, simple, laissant apparaitre ses épaules. Elle avait prit soin de cacher son dos rempli de lacérations, puis se maquilla un tantinet pour faire un peu moins "blanche".
Elle partit ensuite en courant dans les couloirs et les escaliers, espérant ne pas être en retard mais après tout... il pouvait bien l'attendre un peu, non ?
Elle arriva enfin dans la Grande Salle du Bal et se dirigea vers le buffet, où elle trouva son cavalier.

- MacMillan, bonsoir.

[ Un petit post pourri en passant >.<’’’]

Une armée de minis roulés à la saucisse au creux de sa main, Wayne picorait dans sa petite réserve personnelle en écoutant sa mini-cavalière. Celle-ci lui demandait s’il avait une idée sur l’identité de la cavalière du champion Bulgare. Il haussa légèrement les épaules et répondit d’un air navré, sans même avoir jeté un œil sur la fameuse « cavalière-mystère » :

« Non désolé, j’en ai pas la moindre idée. Tu sais, je ne suis pas particulièrement fan de Victor Krum, ni même des potins… »

Il tourna la tête sur le côté et découvrit que le champion n’était pas très loin d’eux. Bon, vu que le fameux joueur de Quiddtich était dans les environs, et qu’Elizabeth semblait s’intéresser à la cavalière du jeune homme, le Gallois daigna jeter un œil à la jolie demoiselle qui se tenait au bras de Krum. Peut-être qu’il pourrait la reconnaître, vu qu’ aucun bruit ne courrait sur la question. Wayne la regarda un moment avant de réaliser qu’elle ressemblait vaguement à la Miss-je-sais-tout de Gryffondor, une amie à Potter. Granger ! Il se rappelait son nom à présent. Mais il avait de sérieux doutes sur le fait qu’une fille comme Hermione Granger accompagne un garçon comme Victor Krum au bal. Ça paraissait irréel. Non, il devait se tromper… ça ne pouvait pas être elle, et pour cause : Miss Granger n’avait pas la réputation d’être à tomber par terre.

« Hum… »

Pourtant, quand le couple passa non loin d’eux ( ils étaient devant le buffet, endroit stratégique !) il entendit la voix d’Hermione qui disait quelque chose à Victor. Il n’avait pas compris quoi à cause du bruit, mais, à présent il en était sur, c’était bien Granger. Il avait tellement entendu la voix de la brunette débiter sa science en cours, qu’il pouvait reconnaître son timbre sans trop de problèmes, même dans le brouhaha. Il faillit avaler de travers son dernier mini roulé à la saucisse, en constatant la chose.


« Non… j’n’y crois pas. »

Souffla-t-il la bouche entre ouverte ( précisons qu’il avait prit le soin de déglutir sa dernière bouchée de roulé entre temps, merci pour lui).

« Ce n’est pas possible… »

* Genre, Cendrillon bis. *

« Elizabeth, je retire ce que je viens de dire.
Je crois que j’ai bien une idée. J’l’avais pas regardée avant mais …
Cette fille là-bas, je crois bien qu’elle est de mon année, à Gryffonfor… C’est Granger, Hermione Granger. Une espèce d’encyclopédie sur pattes qui est amie avec Potter ( il l’appelait Potter, car il faisait de l’ombre à Cédric, le champion de Poufsouffle.) et Ron Weasley.
D’habitude, elle est moins… enfin, je veux dire plus… enfin, d’habitude elle n’est pas comme ça. »

Expliqua-t-il avec quelques gestes maladroits, sans ajouter les quelques commentaires typiquement masculins qui lui venait à l’esprit, du genre : « carrément canon » ou « rudement bien roulée ! » Il attrapa un verre de bièraubeurre et ajouta avec philosophie :

« On en voit de drôles de choses au bal, pour sur ! »

[ 513 mots, en espérant ne pas m'être trompée ^^ ]

Check 512