C'est ici que ça se passe.

Le jeune homme sourit à la jeune fille pour ne pas la gêner d’avantage il retint son rire, il aimait Susan et il venait de lui avouer ou presque. Il la gratifia d’ailleurs d’un baiser sur la joue, jamais au paravent il n’aurait osé. Il se sentait bien avec la jeune fille et il voulait lui faire comprendre par ses mots et ses gestes mais apparemment cela ne suffisait pas.

- Tu es une des seule fille qui m’ait répondu par l’affirmative quand je leur ai demandé d’aller au bal, la plus part gloussaient tellement que je ne savais pas si elle était ravie de ma demande ou si elles se moquaient de moi. Je penche plutôt pour la seconde solution, je dois bien te l’avouer, lui dit-il avec un sourire au coin des lèvres. Je te considère pas comme une fille hors norme, quoi que ça me plairait d’avoir une petite…, heu… je m’égare, je voulais dire que ça me plairait d’avoir une compagne qui ne soit pas tout à fait dans les normes des autres filles.

*J’en ai peut-être trop dit*, se dit-il en passant la main dans ses cheveux pour se redonner une certaine contenance.

- Tu ne t’es jamais moquée de moi, ou de mon comportement, ou de mon aspect, tu t’es toujours montrée très gentille avec moi. Alors c’est pour cela que je t’aime bien et même si tu es un peu folle cela me convient amplement car ta folie je la trouve drôle et rafraîchissante, lui dit-il en rougissant de nouveau. Et si tu as envie d’aller danser avec un autre garçon après ce que je viens de te dire, ne t’inquiète pas je comprendrais, lui dit-il en baissant les yeux.

Après plusieurs minutes d'une lutte acharnée, le cerveau de Susan venait de déclarer forfait pour partir prendre des vacances du côté de la Manche, côte d'azur anglaise. Il lui semblait vaguement qu'Alister cherchait à communiquer mais les mots qu'il employait semblaient tout droit sortie d'une autre langue, mystérieuse et compliquée. "Hors norme", "compagne", "folie" était un échantillon assez éloquent de ce que Susan percevait pour décrire sa perplexité.
Ce genre de discours était tenu par des garçons devant des filles belles à tomber comme Lavande, par exemple. Mais devant Susan Bones, haute comme trois pommes et aussi menue qu'une petite souris, c'était tout bonnement inconcevable.

Aussi la toute jeune fille gratifia-t-elle Alister d'un regard de chouette effarouchée. Pardon n'était certainement pas la meilleure chose à dire, mais elle aurait pourtant bien eu besoin d'une traduction (groupe de mots par groupe de mots, c'est ce pas !) des propos de son cavalier.
Enfin, d'après ce qu'elle avait pu en comprendre, il lui proposait d'être son ami. Waouh ! Le simple fait que quelqu'un puisse la considérer suffisamment "bien" pour qu'elle puisse faire une amie potentielle était notable.

Susan piqua donc, comme il se doit, un fard monumental avant d'adresser un sourire tremblotant à Alister, sourire aussitôt suivi d'un véhément :

- Oh ben non alors ! En plus, les autres ne sont même pas prévenus, que je ne sais pas danser !

Ben oui, tant qu'à écraser les pieds de quelqu'un, mieux valait-il que le quelqu'un en question sache d'avance ce à quoi il s'exposait. Au moins, ça évitait les mauvaises surprises et les explications gênantes à la fin de la valse.
Réalisant toutefois, dans un éclair de lucidité plus que bienvenu, qu'elle n'était pas très poli, la rouquine risqua un très timide :

- Hum, tu sais, je suis bien contente que les autres filles aient gloussé... Si elles avaient accepté, j'aurais, dans le meilleur des cas, un cavalier un peu ennuyeux...

Quelle histoire que ce bal ! Pas à dire pour s’être décarcassé à se rendre présentable, Ron avait dépensé beaucoup d’énergie. D’abord il avait dû aller demander conseil à Mrs McGonagall pour métamorphoser son hideuse robe violette en un splendide smoking de soie avec revers de satin. Même ses grosses chaussures étaient devenues de beaux escarpins vernis. Sa chemise avait été rénovée adroitement et Ron s’était habillé à l’abri des regards dans le dortoir déserté. Ensuite était venu le problème des fleurs à offrir à sa cavalière. Par chance, il avait trouvé un pétale échappé du bouquet de Neville. Il s’était alors rendu dans la salle commune afin d’y contacter sa mère.
Dès qu’il avait ouvert les yeux dans les flammes adoucies du foyer, Ron avait découvert le visage tourmenté de Molly. Comme prévu, elle s’inquiétait :

Que se passe-t-il, mon chéri ? Tu es malade, blessé ?
Assez embarrassé, Ron avait rassuré sa mère et lui avait soumis sa requête. Molly avait froncé les sourcils puis s’était adoucie.

C’est très gentil de ta part d’essayer de plaire à cette jeune fille. Alors montre-moi ce pétale que je puisse l’identifier.

Ron s’était exécuté en présentant le délicat végétal au foyer.

Ah ! avait dit Molly, il s’agit d’une clématite. C’est très touchant, elle signifie : désirs, puissé-je atteindre votre cœur. Est-ce ton intention, Ronald ?

Penaud, le benjamin avait avoué qu’il désirait ardemment devenir plus qu’un simple ami pour la jeune préfète des Gryffondor. Par bonheur, sa mère n’avait pas éclaté de rire. Elle se contenta d’approuver.

Alors tu dois lancer à ce pétale le sortilège « Constructum temporem initio » en pensant très fort à la clématite. Ne tire pas cette tête, attends, je dois bien avoir une image de cette fleur quelque part.

Molly avait disparu de son champ de vision pendant que Ron s’énervait du temps qui filait. Fébrile, il avait jeté un regard en arrière et avait été heureux de constater sa solitude. Ah, sa mère était réapparue avec un livre qu’elle ouvrit et présenta au foyer. L’illustration était très bonne, Ron se l’était gravée dans la tête. Il avait remercié vivement sa mère qui lui souhaita une bonne soirée avec un petit clin d’œil avant de se retirer de la cheminée, ce qu’avait fait également son fils.
Bien… voilà un nouveau défi à relever. Ron avait posé le pétale sur la table et s’était concentré. Lorsqu’il fut certain de la représentation de la fleur, il lança l’incantation et fut… émerveillé. Tout avait fonctionné. Il avait pris la belle fleur aux pétales reconstitués et l’avait humée tendrement.
Maintenant, il regardait l’horloge.
Ouille ! Il était plus que temps d’aller à son rendez-vous. Il s’empressa de sortir mais pila net devant le miroir de la salle.

Une veine que tu t’y sois regardé, rit-il.

En effet, il avait le nez et les joues couverts de suie. Un « recurvite » prestement appliqué effaça toute souillure. Il lança un sourire à son reflet et sortit.
Il descendit l’escalier sans rencontrer personne. Sa cavalière devait en avoir eu marre de l’attendre et sans doute était-elle déjà à l’intérieur.
Son entrée dans la salle des fêtes ne manqua pas de provoquer certaines remarques.
* Normal, songea-t-il. Ils sont sans doute surpris par mon élégance inédite. De plus, je dois avoir l’air idiot de me balader ainsi, une fleur à la main.*
Il y avait foule ! Partout élèves et professeurs ripaillaient joyeusement parmi l’abondance habituelle des banquets. Il longea la longue table surchargée de mets plus appétissants les uns que les autres et saliva malgré lui. Il résista pourtant à l’envie de s’empiffrer car son but était différent. Il circula entre les convives afin de repérer sa belle, l’inquiétude commençant doucement à s’insinuer dans son esprit. Andgy lui avait-elle posé un lapin ? Elle avait pourtant paru enchantée par son invitation improvisée. Il croisa Harry au bras d’Alehandra très en beauté et leur sourit avant de tomber sur une Hermione adorable dans cette tournure inédite, elle-aussi. Elle ne parut pas le remarquer, trop absorbée à discuter avec… l’autre.
Enfin, tout au bout de la table du buffet, il repéra la jeune fille espérée.
*Waouh ! J’ai une chance incroyable ! Elle est magnifique. *
Timide soudain, Ron hésita à aborder la jeune fille qui était entourée d’autres élèves. Il ne tenta même pas de les identifier : il n’avait d’yeux que pour Andgy. Ses jambes étaient de plomb, son cœur battait furieusement.
Elle tourna vers lui son regard admirable ; il sourit gauchement en franchissant les derniers mètres.
Excuse-moi de mon retard. Euh… tu es très belle. Tiens !
Vlan, il lui fourra la fleur dans les mains, au moins en était-il débarrassé.


[782 mots]

DONE 783

Un jeune homme était apparu se présentant sous le nom de R’hapsody McFerley et il dit qu’il était le petit ami d’Hermione. Alehandra sourit en apprenant la nouvelle. Il leur dit qu’il ne voulait pas les déranger mais qu’il cherchait Hermione justement. Harry prit alors les devant et lui dit qu’il était désolé mais qu’il ne l’avait pas encore vue de la soirée. Alehandra l’avait bien sûr aperçue avant de descendre et qu’elle avait demandé quelque conseil à Lavande Brown sur sa tenue. Mais elle n’en savait guère plus alors pour ne pas cafter son amie, elle s’abstint de dire quoi que ce soit au jeune homme se contentant de lui sourire quand soudain la jeune fille arriva. Elle était très élégante dans sa robe Lavande, elle c’était aussi lissée les cheveux dans un chignon et c’était maquillée légèrement ce qui surprenait la plus part des garçons présent dont Harry qui lui en fit la réflexion.

Alehandra trouva quand même la réflexion d’Harry un peu mal placée, elle lui donna un léger coup de coude en regardant Hermione.

- Harry a raison tu es vraiment magnifique, enfin je veux dire par là un peu plus que d’habitude, lui dit-elle en lui faisant un léger clin d’œil. Tu es aussi belle qu’intelligente maintenant, lui dit-elle alors que la jeune fille leur demandait si elle pouvait leur enlever R’hapsody.

Harry se retourna ensuite vers elle et lui proposa d’aller danser car les Bizarr’sisters avait commencé à jouer. La jeune Gryffondor lui sourit et fit un signe positif de la tête, elle ne s’attendait pas vraiment à ce qu’il veuille danser mais elle fut heureuse qu’il lui propose. Elle voulait être avec lui le plus longtemps possible alors que ça soit pour danser ou non, elle était heureuse quoi qu’il veuille faire du moment que c’était avec elle bien sûr.

*J’espère que la nuit va être longue* pensa-t-elle alors qu’elle se levait pour tirer un peu Harry vers la piste de danse.

Elle avait peur aussi qu’il ne change d’avis et qu’il ne veuille plus danser ne serais-ce que sur une seule chanson, car elle voulait voir ce qu’était vraiment les bizarr’sisters dont tout le monde parlait.

Andgy était réellement merveilleuse. Elle n’avait pas rejeté la fleur offerte au contraire. Elle l’avait humée avec délicatesse et l’avait accrochée à son corsage avant de proposer de remplir des assiettes. Quand il était question de nourriture, Ron était toujours prêt. Il s’effaça galamment afin que sa cavalière puisse se servir en premier. Il la suivit et se servit de ses mets préférés, c’est-à-dire de… tout.
Une assiette surchargée d’une montagne d’aliments entre les mains, il avait accompagné la demoiselle à une table où des places étaient libres et avait commencé à dévorer joyeusement les cuisses de poulet, saucisses aux herbes lorsque sa cavalière entama la conversation. Tout le monde sait que quand Ron mange… il oublie tout le reste. Si bien que la jeune préfète en fut pour ses frais. À part des Ghumf, Hummm, Boff, émis entre deux bouchées, elle dut se contenter du regard bovin de son cavalier ainsi que de ses onomatopées digestives. Pourtant, après une déglutition jouissive, Ron parvint à articuler quelques mots corrects :
Tu aimes cette musique ? Les Sisters sont vraiment chouettes, non ?
La jeune fille approuva et, hélas, s’excita en proposant d’aller sur la piste de danse. Ron se savait nul en ce domaine. Le professeur McGonagall avait bien essayé d’inculquer des rudiments de pas de valse à ces béotiens de Poudlard afin qu’ils soient à la hauteur des délégations des autres écoles, lui il n’avait pas retenu grand-chose. Il ne savait pas pourquoi ses pieds refusaient souvent de s’ordonner. Peut-être étaient-ils trop grands ?
C’est assez rébarbatif qu’il accorda à Andgy de la suivre sur la piste.
C’était de la danse, ça ? Bof, tant qu’à faire… Ron imita les autres à défaut de mieux. Il se dandina d’un pied sur l’autre, jetant un œil à gauche ou à droite, histoire d’adopter la cadence.
Tant pis si ses voisins froncèrent les sourcils en se prenant quelques coups des pattes désordonnées de ce rouquin, ce n’était pas de sa faute si en plus des pieds il fallait aussi bouger les bras.
Tiens…? Là-bas, un peu plus loin, il lui sembla reconnaître quelqu’un à l’allure familière. Son attention fut détournée par la jeune préfète endiablée qui se montrait, elle, très à la hauteur du rythme. Elle souriait sans le réprimander, tout était donc pour le mieux.
Ouf ! Cette musique moderne s’arrêta. Ron soupira d’aise. Les notes et mesures d’une valse traditionnelle s’élevaient, il désira quitter le parquet ciré. Mais… Qu’est-ce que ce freluquet lui voulait ? Un garçon d’à peine 11 ans venait de l’intercepter. Ron se souvint vaguement de l’avoir entrevu lors des repas dans la grande salle. Ce gamin était en 1ère année, Gryffondor, Félix Marsh ? Quelque chose du style en tout cas. Que lui voulait ce garçon ?
Ron écouta la supplique et tiqua. Quelqu’un le demandait aux toilettes des garçons ? Quelle curieuse idée. Dans le fond, ce n’était pas une mauvaise suggestion, cela faisait un moment que quelque chose le dérangeait du côté vésical. Quoiqu’un peu troublé, il s’excusa auprès d’Andgy qu’il abandonna d’un bref salut, et traversa la salle vers la porte.
Si des regards intrigués le suivirent, il n’y prêta pas d’attention. Il se demandait simplement qui le réclamait et surtout pourquoi.
[540 mots]

DONE

Daphné s'était tout de même promis de ne pas oublier d'aller s'excuser auprès d'Ernie. Même si elle ne l'avouerait jamais, c'était en partie grâce à lui qu'elle ne s'était pas autant refermée cette dernière année. Etant un Poufsouffle, il ne pouvait se passer quelque chose entre ces deux personnes mais il lui avait apporté bien des occasions de rire, mêmes minimes et de se sentir mieux.
Voilà que Raphaël était de retour et tous les moyens pour essayer de l'oublier ou autre étaient partis en un rien de temps, laissant place au doute. Que lui voulait-il réellement ? Pourquoi l'avait-il abandonné ? La laisser comme ça durant deux ans en la laissant croire qu'il était mort. Il trouvait peut-être ça marrant de la faire mariner ainsi ?
Daphné ne savait pas si elle devait lui en vouloir ou non en fait. Elle était juste déçue d'avoir été si vulgairement rejeté mais tellement heureuse de le revoir saint et sauf.
Ne pouvant croire que le père Gibson aurait pu être comme le sien si ce C'est alors qu'une pensée lui vint, la laissant se crisper à celle-ci. Et si le père de Raphaël était aussi violent et méchant que le sien ? Cela aurait tant expliqué de chose... mais pourquoi donc aurait-il fait ça ? Aurait-elle pu en être la cause ?

Regardant dans les yeux son cavalier, elle semblait être totalement perdu dans ses songes. Son regard était vide au point qu'on se demandait si une âme existait encore au travers de celui-ci.
Elle essayait de ne pas trop serrer son étreinte pour ne pas lui faire mal ou lui faire même penser autre chose puis fini par revenir sur terre et détourner ses yeux, une couleur pourpre très légère sur ses joues. Qu'avait-elle à le fixer ainsi... Et ce baiser sur son front. Elle avait fermé les yeux un court ainsi pendant celui-ci et frissonna comme jamais. Quelle étrange sensation que ressentir ce genre de chose dans son corps au moindre touché de celui pour qui elle avait des sentiments.
Relevant très légèrement la tête, elle blottit son visage dans le cou chaud du jeune homme tout en continuant à danser comme si de rien était. Il lui avait tellement manqué qu'à cet instant elle ne voulait plus rien entendre et profiter de ces quelques minutes, de peur de le perdre à nouveau. Peut-être était-il là juste pour cette soirée pour repartir et cette fois ne jamais revenir. Tout était si troublant...

- Raphaël. Dit-elle dans un doux murmure. Pourrait-on aller ailleurs s'il te plait ? J'aimerais être avec toi sans que tout ce monde nous entour...

Fermant encore les yeux en inspirant délicatement l'odeur de son cavalier, la jeune fille termina la danse avant de se retirer avec lenteur et grâce.
Elle releva la tête vers lui et laissa entre apercevoir un très léger sourire. Par Merlin tout puissant, qu'est-ce qu'il avait pu lui manquer. Si seulement il pouvait se rendre compte à quel point elle avait souffert sans lui. Sans espoir aucun au retour chez son père durant les vacances. Elle avait eu même envie de se laisser ensevelir par la dernière des volonté tellement les coups de son père étaient violents. Elle était meurtrie par tout cela et tombait à genoux pour avoir perdu la seconde personne auquel elle tenait le plus.
Pourquoi était-elle toujours en vie alors que dès qu'elle s'attachait à une personne, celle-ci l'abandonner sans se soucier d'elle ?
Elle frissonna une nouvelle fois puis se dirigea vers le buffet pour reprendre une boisson avant de partir de la Salle de Bal. Qu'il vienne ou non, elle ne supportait plus tout ce monde... parce qu'elle laissait paraître trop d'émotions et cela lui déplaisait.

Daphnée semblait perdue dans ses songes, presque perdue...et Raphaël la comprenait tout à fait. Il avait disparu deux années durant et le revoilà, au bal de Noël, comme si de rien n'était, et il l'avait invité ensuite à danser; il y a de quoi être perturbé.
Il avait posé sa main sur la taille de la jeune serpentard. Il lui arrivait de jeter des coups d'oeil aux alentours, comme s'il se sentait observé...encore des sensations désagréables dont il devra apprendre à se détacher.
La musique continuait sur le même rythme. Des couples dansaient ensemble et d'autres étaient seuls, au buffet, certains riant ou boudant du fait qu'on ne les ai pas invité à danser.

Il se sentait à nouveau observé, mais cette fois ce fut par sa belle. Elle avait un regard lointoin mais ses yeux étaient posés sur lui. Elle s'était sûrement rendue compte de sa manière de l'observer car elle détourna le regard et il pu voir ses joues prendre une légère teinte rosée. Elle était encore plus belle comme ça.

Il l'avait à peine embrassé sur le front qu'il la sentit frissonné sous ses mains. Raphaël sentait l'espoir et la confiance revenir en lui. Si elle était autant à fleur de peau, c'est qu'elle avait toujours des sentiments pour lui. Comment cela était-il possible?
Ils ne s'étaient pas vu depuis 2 ans. En revenant à Poudlard, Raph pensait l'avoir perdu. Elle avait sûrement dû passer à autre chose, rencontrer un autre garçon, elle était tellement jolie. Il se doutait bien que des garçons lui tourneraient autour...mais cela, il n'arrivait pas à l'envisager...jaloux?

Il sentit alors le visage de Daphnée se blottir dans le creux de son cou. Il eu une bouffée de chaleur, et il lui fallut bien quelques secondes avant de se reprendre. Sentir sa respiration dans son cou l'avait grisé. Cela faisait trop longtemps qu'il ne l'avait pas tenu dans ses bras. Il repensait à la dernière fois où ils avaient dansé ensemble, ça avait l'air de remonter à si loin et il se rendait compte qu'ils avaient été insouciant à cette époque...ce soir, c'était particulier: des retrouvailles où l'on sentait une certaines atmosphère planait au-dessus d'eux.

Alors qu'il s'apprêtait à lui adresser la parole, Daphnée s'adressa à lui dans un doux murmure. Il se pencha doucement vers elle pour capter les mots qu'elle lui disait.

*Raphaël. Pourrait-on aller ailleurs s'il te plait ? J'aimerais être avec toi sans que tout ce monde nous entoure...*

Raphaël hocha doucement la tête en signe d'accord. Elle avait sûrement des questions à lui poser. La musique changea alors au même moment et le rythme s'accélèra. D'autres couples partirent, d'autres restèrent sur la piste. Daphnée et lui allaient vers le buffet. Raphaël, qui voulait de la bièrreaubeurre du se détacher de sa cavalière et aller se servir un peu plus loin. Il se retournait vers Daphnée et revenait auprès d'elle mais l'endroit où elle était il y a 5 secondes étaient désert. Raph' sentit une légère crainte l'envahir...Avait-il rêvé tout cela? Etait-il en ce moment même dans sa chambre au manoir? Il leva la tête pour voir plus loin au dessus de la foule, il vit alors une longue chevelure brune onduler légèrement dans son dos. Il reconnut aussitôt Daphnée. En parlant d'aller ailleurs, elle entendait sortir de la salle de bal.
Raphaël reposa son verre, bouscula un Bouffondor au passage et traversa la salle pour la rejoindre.

"Daphnée!" dit-il en élevant la voix pour qu'elle l'entende.

Il la rejoigna alors au moment où elle franchissait la porte d'entrée de la salle de bal.