...Attend Ginny...

Ce que tu me demandes là est inconcevable Drago…, je ne peux pas choisir entre elle et toi, voyons !, lui dis-je en redevant nettement plus calme.

C’était vrai, il m’était impossible de choisir entre un ami et ma petite amie, surtout qu’il s’agissait de mon meilleur ami. Si un jour il fallait les sauver tout les deux, je me sacrifierais plutôt que de vivre avec leur poids de leur mort sur la conscience.

Rogue revenait des cachots quand il vit un attroupement dans un des couloirs. Il allait passer tout en ignorant les élèves présent, mais son attention fut attiré par 3 de ses élèves qui faisaient parti de Serpentard: Malefoy, Goyle et Zabini. La scène paraissait bizarre, et Rogue sentait que quelque chose clochait. Il se dirigea vers eux.

"Que se passe-t-il ici?" dit-il d'un ton ferme, en voyant au-même moment Toppinen, le visage en sang, au coté de Zabini.

Il s'arrêta et regarda tour à tour Drago, Grégory et Blaise, tout en évitant le regard de Weasley.

« Je vais t’épargner la peine de choisir. Ciao Zabini ! »

Blaise n’existait plus. Il avait changé, il était devenu si différent, et bien soit ! Les soirées seraient plus pénibles s’il devait ignorer une des seules personnes à qui il demandait soutien et conseil, mais il espérait encore que ça aurait un impact, même minime sur son « ami ».

Sinon peu lui importait. Il avait toujours été seul, et les seules personnes avec qui il avait lié des liens d’amitié, cela n’avait pas duré très longtemps. Il fallait croire que ça allait être ça sa vie, et il s’y habituerait bien un jour ou l’autre !

Le professeur Rogue arriva dans le couloir. Ca sentait la grosse punition pour Goyle voir même l’exclusion. Drago n’avait aucune envie d’être mêlé dans cette histoire louche. Il n’avait rien vu, il c’était juste approché pour dire ce qu’il pensait de la façon d’agir de Blaise, et c’était ce qu’il avait fait. Maintenant il souhaitait juste s’en aller comme il était venu.

Il prit la parole le premier cependant. Il savait qu’il serait écouté de son parrain.

« Je n’ai rien vu de la scène, mais il semblerait que Zabini use de certaines de ses… aptitudes ? Envers ses camarades Serpentard »

Cette simple phrase promettait d’être compromettante pour Blaise. Mais il ne souhaitait pas non plus se faire l’avocat de Goyle. Il s’était mis dans le pétrin tout seul et allait maintenant s’en sortir seul, comme un grand. Drago doutait que le vocabulaire limité de Goyle serve sa cause mais après tout, s’il avait été assez stupide pour frapper Toppinen, il allait affronter les conséquences de ses actes.

Drago jeta un dernier regard mauvais à Blaise, Blaise qui s’exposait à des ennuis au moins aussi grands que ceux de Goyle. Son regard se posa un instant sur Clara, toujours pâle et visiblement dans les vapes mais il se contenta de hausser les épaules.

« Je ne suis pas dans l’histoire, si vous le voulez bien, je souhaiterais disposer maintenant »

Il attendit que le professeur Rogue lui donne son feu vert pour tourner les talons et rentrer à la salle commune.

Ginny avait suivi le professeur Rogue dès qu'elle était allée le chercher à son bureau. L'air du professeur Rogue l'avait un peu refroidi car il ne lui avait rien addresé mis à part un regard noir, comme à son habitude. Il ne l'avait même pas remercié pour l'avoir prévenu... Décidément, que se soit avec n'importe quel Serpentard, Ginny avait du mal...

Le professeur Rogue l'avait distencé depuis maintenant plusieurs minutes, normal vu qu'elle avait aussi prise du retard. C'est ainsi qu'elle n'avait peut-être pas dû prendre le même chemin que lui. Elle courrait tellement qu'elle ne réfléchissait même plus où est-ce qu'elle était ni les personnes qui se trouvaient autour d'elle. C'était comme si elle laissait ses pieds la porter.

Ce qui arriva, arriva. Au détour d'un couloir, elle se percuta contre quelqu'un. Avec le choc, elle fut envoyée par-terre. Elle pesta alors contre elle-même... elle avait voulu aller vite pour ne aps laisser Clara toute seule avec les Serpetnards et Rogue, mais elle n'avait aps regardé autour d'elle. Les gens avaient dû la prendre pour une folle, à courir comme une dératée dans les couloirs. Elle leva alors les yeux vers la personne qu'elle avait percuté et reconnut la jeune fille qu'elle avait rencontré dans les jardins. Il s'agissait d'Aelita.

- "Oh, excuse-moi Aelita.... je ne t'ai pas vu... j'étais préssée et je n'ai aps fait attention! Je suis vraiment désolée..." lui dit-elle en essayant de s'excuser pour avoir entrechoquer la jeune fille.

Elle se leva alors doucement et aida la jeuen Serdaigle à se relever. Elle voulait partir voir comment se portait Clara mais elle ne voulat aps non plus laisser Aelita comme celà.

Je marchais doucement tout en lisant le règlement de l’école pour être sûr de ne rien oublier si jamais je croisais quelqu’un en faute, quand tout à coup s’en prévenir je me retrouvais les fesses par terre. Je leva les yeux et vit Ginny me tendre la main, elle avait l’air paniquée.

Ce n’est rien, dis-je en lui souriant, c’est moi qui aurait dû faire plus attention, lui dis-je en la regardant, je pris sa main pour me relever.

Tu sais qu’il est interdit de courir dans les couloirs ? C’est quand même aberrant tout ce qu’on trouve dans le règlement de cette école, lui dis-je en soupirant.

Au fait tu courrais où comme ça ? lui demandais-je par curiosité.

Rogue écouta Drago sans rien dire. Il avait évidement compris le message, mais il leva un sourcils interrogateur en direction de Zabini.
Puis lorsque Drago demanda à disposer, il lui donna l'autorisation par un léger signe de tête. Il savait bien que Drago n'était pas mêlé à l'histoire, mais de plus, il savait également il ne s'abaissait jamais à de telles extrêmités. Puis il reporta son attention sur Zabini et Goyle.

"Alors, l'un de vous deux va-t-il me dire pourquoi Toppinen est dans cet état, évanoui et converte de sang?" fit-il d'un ton plus dur.

Il regardait les deux serpentard d'un regard noir, et il se demandait bien à quoi ils s'étaient amusé.

Aelita prit alors la main de Ginny pour pouvoir faire contre-poids et que la jeune Serdaigle puisse se relever. La jeune préfète de Serdaigle lui rappela alors qu'il était interdit de courir dans les couloirs. Elle se sentit un peu idiote sur le moment. Elle avait complètement oublié le réglement, tellement qu'elle était absorbé par le fait qu'elle devait retrouver Clara avant qu'il ne soit trop tard.

- "Je suis désolée pour le réglement mais... si celà n'avait pas été urgent, je ne courrirais pas dans les couloirs!" lui dit-elle alors pour s'excuser du fait qu'elle courrait dans les couloirs alors qu'en temps que préfète, elle devait montrer l'exemple.

La jeune fille lui demanda alors où est-ce qu'elle courrait. Que devait-elle lui répondre? la vérité?... de toute façon dès le lendemain, tout le monde serait au courant de ce qui venait de se passer dans els couloirs. Elle espèrait de tout coeur que Clara aille bien, quoique la baffe de Goyle avait dû lui faire assez de mal et de bleux sur le visage. Elle ne pouvait pas s'attarder trop longtemps ici...

- "En fait, Clara a été attaqué par Goyle il y a quelques minutes.... je ne peux pas la laisser seule avec les Serpetnards dans le couloir! ... excuse-moi Aelita!... tu n'as qu'à venir si tu veux........" lui dit-elle, avec une voix encore toute essouflée.

Elle n'attendit alors pas la réponse de la jeune serdaigle et partit en courant dans le couloir pour retrouver Clara... et les professeurs, en espèrant qu'ils soient arrivés.

Je vis alors Drago disparaître peu à peu de ma vue et surtout de ma vie, je me sentais vide et impuissant, j’aurais voulu garder cet ami si précieux aux yeux de ma mère. Elle m’avait toujours dit que si Lucius avait eu une fille, les choses n’auraient pas été les mêmes. Je regardais alors mon professeur et mon directeur de maison, qui était entrain de me soupçonner d’avoir fait du mal à ma petite amie.

Monsieur sous votre respect vous pensez que je ferais une chose pareil ?, lui demandais-je en le regardant droit dans les yeux.

Je ne suis pas aussi violent que cela, demandais plutôt à Goyle pourquoi quand je suis arrivé dans les couloirs, je l’ai retrouvé lui, entrain d’étrangler la jeune fille que vous voyez maintenant sur le sol !, dis-je en regardant Goyle.

Rogue écouta attentivement les propos de Zabini. Il ne fallait pas le prendre pour une cruche non plus, il n'était pas né de la dernière pluie, et il savait parfaitement que la seule personne capable de faire ça n'était autre que..... Goyle. Ce benêt de Goyle qui n'agissait qu'avec ses muscles et non avec sa tête.

"Bien évidement Zabini..." dit-il d'un ton qui se voulait poli.

Il se tourna alors vers Goyle, le regard froid.

"Pourriez-vous me dire pourquoi vous avez agit ainsi Goyle? Que vous a fait cette pauvre fille pour vous mettre dans un tel état?" fit-il incroyablement calme.

Ce qui était surprenant, c'est que la situation ne l'étonnait pas plus que ça, et que le cas de Toppinen lui était comme étranger.