Bal de Noël 2000

Lorsque Camille avait appris (non sans une certaine joie) que Alix n’était plus avec Haven, il s’était empressé de l’inviter au bal avant de se faire griller la politesse. Il trouvait que les garçons commençaient un peu trop à remarquer sa meilleure amie et ça le fatiguait d’avance parce qu’il se disait que ça n’allait sûrement pas aller en s’améliorant ! Etrangement, pour l’instant du moins, ils laissaient sa sœur tranquille. C’était déjà un soucis de moins, le pire c’est que les garçons faisaient attention quand ils parlaient devant Martin, mais jamais devant lui, pourtant maintenant ils affichaient leur amitié, mince quoi ! Bref, ça l’énervait, il était sûr qu’on ne le prenait pas au sérieux parce qu’il n’avait que treize ans et cette idée le rendait presque enragé.

Allez savoir pourquoi, dernièrement ça l’énervait d’avoir seulement treize ans lorsqu’il était avec Alix, et ça c’était depuis qu’elle était sortie avec Haven justement, avant ça il n’avait jamais réfléchi à ce genre de chose, du moment qu’ils étaient amis, c’était tout ce qui comptait pour lui.

Observant son costume qui traînait sur le lit, il soupira. Pourquoi fallait-il qu’il se pointe en costume franchement ? Débarrassant la tenue de la cravate (il ne mettrait pas de cravate alors qu’il devait déjà porter un smoking !!!!), il s’habilla et alors qu’il les avait tous attaché, défit le premier bouton de son col. Observant le résultat final, il se dit que ça irait bien comme ça, il passa la main dans ses cheveux et se dirigea vers le hall pour attendre sa meilleure amie et optionnellement cavalière. Il ne savait pas ce que foutait Nina ce soir et il s’en fichait, enfin, pas exactement qu’il s’en fichait, mais il essayait de couper le cordon alors il essayer de s’en moquer en tout cas. Il regarda dans sa main la fleur que sa mère l’avait obligé à prendre pour Alix lorsqu’ils avaient achetés son costume. C’était les fleurs que les jeunes filles mettaient à leur poignet, il se disait qu’il avait l’air ridicule avec ça à la main et qu’Alix n’aimant déjà pas l’idée de porter une robe allait sûrement le rembarrer. Et elle aurait raison, c’était complètement débile comme tradition ! Mais voilà, Camille ne savait pas dire à sa mère… donc il se retrouvait avec une fleur en bracelet, adossé au garde fou de l’escalier menant au hall, attendant qu’Alix se pointe, une main dans les poches, sa veste ouverte sur sa chemise blanche.

Repérant Estelle, il se planqua le temps qu’elle passe, voir une fille qu’il avait dragué ce soir était le pire des mauvais plans. Pas qu’Alix s’en soucie autant que Nina à sa connaissance mais ça ne le faisait pas quoi… et puis, il n’était pas très fier de lui, il avait vraiment jouer au crétin ce trimestre… entre sa crise de jalousie quand Alix était sorti avec Haven (jalousie purement amicale évidemment), sa presque dispute avec Nina au sujet des filles et ses dragues stupides, il les avait collectionné. Mais promis, il allait s’assagir pendant le reste de l’année ! Ou pas, mais c’était la bonne période pour les bonnes résolutions !

Ce n’était pas la première fois que Charisma se rendait au bal, mais c’était sûrement la première fois qu’elle s’y rendait avec autant de joie. Carry n’était pas vraiment le genre de fille à rayonner de bonheur, au contraire, elle était de ces filles qui sont blessées par leur passé au point d’en être carrément sinistre ! Mais lorsqu’elle était avec Enry, elle était un peu plus « adolescente banale », banale à son niveau bien entendu, c’était tout de même Charisma Kostovak dont on parlait là ! Cette restriction ne faisant rien aux faits : Carry se préparait dans la chambre de son dortoir avec un certain entrain. Elle comptait bien en mettre plein la vue à son petit ami ! Elle devait bien avouer que depuis qu’elle était en couple, sa vie était devenue un peu moins ennuyeuse, elle s’était même mise à parler à ses camarades de classe qui s’étaient rendus compte que, finalement, Carry n’était pas si effrayante et hautaine que ça. Bon, elle l’était un peu, mais on s’y faisait.

Comme toutes les autres filles, avant de rejoindre son prince charmant (pas si charmant que ça d’ailleurs si on lui posait la question), elle vérifia sa tenue d’un petit coup d’œil. Cela la vieillissait mais c’était tant mieux, c’était exactement ce qu’elle voulait, paraître plus âgée et sexy. Parce que bon, Carry était peut-être assez jolie, voire même belle pour ceux qui aiment ce style, mais elle n’était jamais vraiment sexy, tout simplement parce que ce n’était pas vraiment son style. Cela étant pour le bal elle avait voulu faire une entorse à sa garde de robe parce que c’était une occasion particulière.

Elle avait donc choisi une robe noire qui était un peu décolletée mais surtout assez courte. Charisma n’avait pas beaucoup de poitrine en revanche elle avait des jambes qu’elle aimait beaucoup même si elle ne les montrait pas d’habitude, préférant les robes longues. L’ensemble était plutôt moulant mais ne la collait pas, il ferait chaud dans la Grande Salle alors elle n’avait pas pris quelque chose de serrer qui l’aurait mise mal à l’aise à un moment. Ajoutez à ça un peu de maquillage (pas trop, Carry ne manipule pas encore très bien ces choses là), des chaussures à talons et un sac assorti à celles-ci et elle était fin prête. Elle secoua un peu sa chevelure châtain pour leur donner du volume et sortit. Elle avait le cœur qui battait un peu vite et ça lui fit froncer légèrement les sourcils.

« Je te trouve bien stressée. » Remarqua la Voix « J’ai peur que ça ne lui plaise pas. » Murmura Carry en réponse « C’est un homme, pourquoi veux-tu que ça ne lui plaise pas ? » Charisma soupira, légèrement agacée, la Voix ne comprenait rien à rien lorsque cela concernait Enry. Bien entendu ce n’était pas elle, à l’intérieur de la robe, qui ne plairait pas avec son petit ami ! Elle avait conscience qu’il était un garçon comme les autres (même s’il lui avait fallu quelques mois et un tour dans le dortoir de celui-ci pour ça), mais peut-être qu’il la préférait toute mignonne et sage comme elle était d’habitude. Mais le changement ne faisait jamais de mal dans un couple, c’est ce que disaient les filles de son dortoir… vous me demanderez depuis quand Carry les écoute hein ? Bah depuis qu’elle a réalisé que pour certaines choses, les livres ne l’aideraient pas, tout simplement !

Enfin, elle arriva devant Enry, enfin derrière lui pour être exacte. « Bonsoir Enry. » Dit-elle de sa voix légèrement rauque. Elle glissa sa main dans la sienne et lui adressa (accorda ?) un petit sourire « Je ne vous ai pas trop fait attendre j’espère. »

D’habitude, Nicolas n’allait pas au bal de noël, cela peut sembler bizarre, mais c’est comme ça. Contrairement à Roman, il rentrait chez lui pour les vacances, voir sa mère, son père et son grand frère Daniel ! Cette année pourtant, il allait au bal, tout simplement parce qu’il avait une petite amie et qu’il était hors de question qu’elle aille au bal avec quelqu’un d’autre que lui. Le plus gros problème qu’il rencontra dans sa préparation était comment cacher ses cicatrices. Il avait passé un moment enfermé dans la cabine de douche à essayer de trouver une solution à cet épineux problème. En effet, il portait habituellement un brassard de sport sur son poignet, ce qui, vu son style un peu débraillé, ne choquait personne, mais il ne pouvait pas le mettre pour aller au bal, ce serait suspect.

Tant qu’à être louche, il mit un bandage bien propre et blanc autour de son poignet et le serra assez fort pour être sûr qu’il ne glisse pas, ensuite il mit sa chemise et la boutonna bien, tirant sur la manche pour être sûr que côté longueur ça irait. Ensuite il passa sa veste de smoking et sa cravate et s’assura que ça passerait. A première vue oui, on ne voyait pas les bandages sous les deux couches de vêtements et si jamais ça glissait un peu, ils verraient le bandage, et il pourrait toujours inventer un mensonge quelconque, mais il ne pensait pas que ce serait nécessaire puisqu’il avait tout fait pour ça. Le smoking n’était bien entendu pas neuf, il avait appartenu à Roman autrefois, c’était le problème lorsqu’on est le plus jeune, on hérite toujours des fringues des autres, mais vu le peu d’utilité qu’il avait d’un tel costume, ça ne le dérangeait pas plus que ça, surtout que Megan l’avait mit à sa taille. Avoir une sœur qui travaille dans la mode a au moins ça comme avantage !

Il prit le cadeau d’Emma dans sa poche de veste et il fignola son aspect en se brossant les cheveux. Ils commençaient à être un peu long et il allait falloir qu’il se les fasse couper parce qu’ils étaient plus longs encore que ses oreilles et il trouvait que c’était à la fois dérangeant et étrange. Bon, il y avait pire comme coiffure mais voilà quoi… En plus ils avaient été éclaircis dernièrement parce qu’il en avait marre qu’on lui dise qu’il ressemblait à Vincent Fayr plus jeune. Mince quoi hein, il n’était pas une grosse brute lui !

Descendant les escaliers (fort nombreux) qui descendaient de la Tour des serdaigle jusqu’au grand hall, il s’installa près de la porte pour attendre Emma. Il ne savait pas du tout comment elle serait habillée, du coup il n’avait aucune idée de comment la repérer juste avec la couleur. Nicolas n’était pas aveugle d’un œil comme son frère mais il n’avait pas une aussi bonne vue que d’autres, en fait il aurait du porter des lunettes mais ses parents n’avaient pas les moyens, et puis c’était seulement une légère myopie. Généralement il repérer ses proches à leurs fringues, leur manière de porter l’uniforme, puis il s’approchait et vérifier, mais là ça n’allait pas être possible, ce qui n’était pas très grave en soi puisque elle, elle le verrait sûrement. Plus qu’à attendre autrement dit.

Nicolas De Liechtenstein & Ena Henley

Si Nicolas avait demandé à Ena de venir au bal avec lui, c’est parce que le jeune prince lui avait également demandé si elle acceptait d’être sa petite amie. Et pour Nicolas, c’était tout à fait logique et normal que de se rendre au bal de Noël avec sa petite amie. S’il n’y avait pas assisté l’année passée, c’était parce que l’amour de sa vie, Heaven Clarks, avait annoncé à la soeur du Prince qu’elle n’y serait pas. Alors forcément, perdant sa cavalière, il n’allait pas y aller seul, même si ça n’était pas la honte pour un garçon d’y aller sans être accompagné... Encore que, il n’était pas n’importe quel garçon ! Il était Nicolas de Liechtenstein, prince du Liechtenstein, et là, oui, ça craignait grave que de ne pas être accompagné.

Et cette année, alors qu’il avait rejoint la troupe de danse Sterne, il s’était rapproché d’Ena, la cousine de son meilleur ami, Emeric. Alors oui, pour lui ça avait été naturel. Bien sûr, il ne prétendait en être fou amoureux, car Heaven prenait une place immense dans son coeur de Prince, mais il l’appréciait beaucoup. Et puis, autant l’avouer, Ena était une fille plutôt jolie ! Alors ça ne ferait pas tâche s’il sortait avec elle ! Et puis elle était à Serpentard, ce qui aidait beaucoup aussi, vu la mauvaise volonté que mettait le châtain à se lier d’amitié avec des membres des autres maisons. Nicolas devait donc faire passer à sa petite amie (n’ayons pas peur des mots) une soirée inoubliable ! Bien entendu, une soirée à Poudlard ne vaudrait jamais une soirée de gala au palais du Liechtenstein, mais cela, Ena ne pouvait pas le savoir, puisqu’elle n’y avait jamais mis les pieds ! Mais qu’elle se rassure, elle en aura bien l’occasion un jour ou l’autre, surtout si son histoire avec Nicolas tenait plus que deux semaines.

Nicolas avait donc écrit à sa mère pour qu’elle lui envoie un de ses costumes. Car si le jeune homme était tiré à quatre épingles lorsqu’il était à l’école, avec un uniforme qui valait les yeux de la tête, et qu’il s’habillait plus décontracté lorsque les vacances arrivaient, le fait qu’il soit un Prince faisait qu’il possédait un bon nombre de costumes. Du coup, il avait demandé à sa mère qu’elle lui fasse parvenir un costume qu’il n’avait encore jamais mis, un costume que sa mère avait fait faire sur mesure par un grand couturier italien. Et il lui avait aussi demander de lui envoyer des chaussures pour aller avec, car même si les chaussures qu’il avait l’habitude de mettre avec son uniforme passait sans aucun problème, il préférait avoir la tenue complète et parfaite ! Dans le dortoir des deuxième années, Nicolas se préparait donc, pendant qu’Emeric et Adam se moquait de lui. Non, il n’irait pas au bal avec Heaven, mais croyez le ou non, cette année, il s’en fichait pas mal ! Une fois sortit de la douche, il enfila donc une chemise d’un blanc impeccable, et son costume, qui était gris, avec de fines lignes blanches. Ses chaussures étaient noires et bien vernies, et il rangea la cravate ainsi que le noeud papillon dans sa valise. Il ne voulait pas faire trop strict non plus, car ce n’était pas un gala au palais, mais un bal. Il descendit ensuite les escaliers, et attendit avec impatience que sa cavalière se montre. Quand elle arriva, Nicolas ne pu qu’être émerveillé. Ena était très belle. Il déposa un baiser sur la main de cette dernière et mis une rose d’un blanc pur à son poignet, avec un sourire.

«Tu es magnifique.»

Tous les deux se rendirent ensuite dans la Grande Salle qui, pour l’occasion, avait revêtu sa tenue d’apparat. Adressant un sourire à la brune qui était à ses côtés, le châtain pénétra dans la salle, fier comme un paon. La soirée promettait d’être bien réussie...

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Joy Vodianovskaia & Roy Bradley

Joy allait au bal... Non non, vous ne rêvez pas ! Et elle non plus d’ailleurs ! Car oui, il fallait bien l’avouer, elle avait encore un peu de mal à s’y faire. Mais oui, Joy allait aller au bal de Noël de Poudlard ! Son premier bal de Noël, et les premières vacances qu’elle ne passerait pas chez elle, avec son père. En fait, au début, elle devait bien rentrer, passer Noël en famille, avec ses grands parents en Bulgarie. Mais quand elle avait décidé d’aller au bal -et pas avec n’importe qui, s’il vous plait, son cavalier n’était personne d’autre que Roy Bradley, son meilleur ami !- et bien elle avait vite zappé les vacances en Bulgarie. Si cela ne rassurait pas son père, qu’elle reste loin de lui encore longtemps, et qu’elle aille au bal avec un membre du sexe opposé, sa grand-mère paternelle avait trouvé que cela était une occasion rêvée pour gâter encore sa petite fille. Et ni une, ni deux, Joy s’était retrouvée avec un paquet contenant sa future tenue pour le bal de Noël. Joy, qui au début avait cru qu’elle pourrait s’y rendre en uniforme, a vite prit conscience de l’ampleur des choses. Elle allait devoir bien s’habillée, et être très jolie, pour au moins faire honneur à Roy.

Et quand Joy avait déballé sa robe, elle fut agréablement surprise de sa tenue. Elle s’était déjà imaginé des robes longues, dans lesquelles elle se prendrait les pieds, et passerait pour une parfaite idiote... Mais sa grand-mère avait pensé à une toute autre tenue. C’était une jupe d’un noir profond, parsemée de paillettes argentées. Le haut de la jupe était un ruban de satin, qui formait un joli flot dans le dos. Pour aller avec, Joy avait dans le paquet, une chemise blanche à manche courte. Et bien, s’ils devaient se rendre dehors, il était clair qu’elle n’aurait pas bien chaud ainsi habillée ! Mais bon, Mamie avait tout prévu ! Ainsi, Joy trouva une paire de collants blancs opaques, ainsi qu’un petit manteau en fausse fourrure blanche, et de longs gants en soie noire... Soit... La petite fille trouvait cependant que les gants -ainsi que le manteau- étaient de trop... Cependant, elle pouvait toujours mettre le manteau et le retirer par la suite, non ?!

Le jour J arrivé, la demoiselle ressortit le paquet de son armoire. Elle avait tout bien remis dedans, du coup, aucun faux plis n’avait fait son apparition. elle alla se doucher une fois que Bonnie était elle-même sortie de la salle de bain, et enfila ensuite ses collants, sa chemise blanche et enfin sa jupe. Maintenant, le plus dur était de faire le flot. Cependant, Joy avait à peine eut le temps d’y penser que les ruban se laçait tout seul. Parfait ! La brunette enfila ensuite les ballerines noires vernies que sa grand-mère avait joint à la tenue, et entreprit de coiffer ses cheveux... Un dur labeur que Bonnie -toujours elle!- se fit un plaisir de faire ! Joy plaça ensuite un serre-tête à flot noir dans ses cheveux, et se regarda dans le miroir. Elle se trouvait mignonne, et espérait bien être à la hauteur de son meilleur ami. Bonnie insista pour lui mettre un peu de maquillage et de vernis, et la brunette se laissa faire. Autant ne pas se mettre son amie à dos le soir de Noël ! Puis quand elle fut prête, elle se rendit dans le hall, où l’attendait déjà Roy. Et bien, il était élégant lui aussi !

«Roy ! Désolée, je suis en retard...»

La demoiselle esquissa un sourire, et déposa un bisou sur la joue de son cavalier pour la soirée. Puis ils entrèrent dans la Grande Salle, que Joy regarda d’un regard sûrement doré. C’était tout simplement magnifique.

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Alix au Bal



Haven et Alix avaient fini par se séparer, peu avant les vacances de Noël. S’ils s’entendaient très bien, tous deux sentaient bien qu’il manquait quand même un certain ‘quelque chose’ entre eux… Une flamme (ou à défaut de flamme, un semblant d’étincelle, quoi…). Entre eux deux il y avait de l’amour, oui… Mais de l’amour plus amical qu’autre chose en réalité… Et ils étaient tombés tous deux d’accord à ce sujet, un jour, qu’ils parlaient de leur situation commune… Et c’est comme ça qu’ils cessèrent d’être un ‘couple’. Malgré tout, ils restaient de bons amis, parce qu’en soit, ils n’avaient absolument rien l’un contre l’autre, bien au contraire. Alix aimait beaucoup son aîné… Mais pas comme on aime un petit ami…

Se souvenant de sa conversation avec Camille, alors qu’elle était depuis peu avec Haven, Alix en avait informé son cadet (de la rupture, évidemment). Histoire qu’il ne lui en veuille pas parce qu’elle aurait trop tardé à le lui annoncer. Elle eut une phase où elle se sentit un peu triste, parce qu’elle avait pris quelques habitudes, en sortant avec Haven… Et la tendresse de ce dernier lui manquait parfois… ceci étant, elle n’était pas une fille qui était du genre à se laisser abattre trop facilement et elle accepta avec joie d’aller au bal avec son cadet, quand le brun de Gryffondor le lui proposa. D’ailleurs, depuis sa rupture avec Haven, Martin semblait être un peu moins fâché contre elle… Et Alix s’en félicitait intérieurement, parce qu’elle pouvait bien dire ce que bon lui semblait, son frère lui manquait terriblement, lorsqu’il l’évitait ! (même si, en soit, elle n’avait jamais osé prétendre le contraire !).

Le jour J arriva et Alix soupira… Elle allait devoir être en robe… La torture assurée, quoi… Mais bon, elle voulait faire un effort pour Camille (enfin, pour ne pas faire honte à son cavalier, qu’on dise qu’il était accompagnée par une jolie fille *ou fille tout court, déjà, ce n’est pas si mal que ça, quand on parle de la Lionne…*). Si elle venait en costume, on se moquerait d’eux, et si Alix se fichait pas mal qu’on se foute d’elle, elle refusait que Camille soit la risée des autres élèves par sa faute à elle. Donc, elle se trouvait devant son miroir, vêtue d’une robe beige. Les manches trois quarts étaient moulantes, suivant bien ses bras plutôt fins. Au niveau de la ceinture, la robe s’évasait en jupons, descendant jusqu’aux genoux de la demoiselle.

Finalement, elle laissa ses cheveux détachés (elle avait beau se battre contre eux, ils refusaient de former un noli chignon… Et elle trouvait que l’effort de la robe était déjà plus que conséquent, en soit…). Et du maquillage, elle n’en mit pas. Ce n’était tellement pas elle ! Une fois prête, elle descendit les escaliers menant au hall d’entrée, se maudissant de ne pas avoir demander à Camille qu’ils se rejoignent dans la salle commune plutôt… Elle ne tarda guère à l’apercevoir cependant et le rejoignit rapidement, ravie de le trouver si vite :

« Camille ! »

Elle lui fit la bise, rayonnante.

« Joyeux Noël ! »

Elle avait un cadeau pour lui, mais il était dans le dortoir, elle le lui donnerait le 25… Laissant ses prunelles chocolatées voyager dans l’immense hall déjà bondé, elle grimaça :

« Heureusement que tu es avec moi… Je ne me sentirais vraiment pas çà l’aise ici, sinon… Mais dis moi, tu m’attends pas depuis trop longtemps j’espère ??? »



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Décembre avait apporté son lot de surprises, ou pas. Haven et Alix avaient décidé de ses séparer, ce qui avait eut l’air d’enchanté le meilleur ami de cette dernière qui s’était empressé de l’inviter au bal. Haven avait tout dit à Giada dès le premier jour, bien qu’elle l’évitait comme la peste ces dernier temps. Cela ne lui faisait pas particulièrement plaisir qu’elle l’évite ainsi, mais bon, il ne pouvait pas non plus forcer l’italienne à lui parler... Il avait vaguement parler à son meilleur ami de ce qu’il commençait à ressentir, et cela avait bien surpris Nicolas. Et bien oui, quand votre meilleur ami déprime pendant un an parce que son ex l’a largué, et que du jour au lendemain, il vous annonce qu’il pense avoir craqué sur la cousine de cette dernière... C’est clair que ça laisse sans voix ! Il avait d’ailleurs demander au blond ce qu’il pensait de l’éventualité d’inviter Giada au bal. Il savait, bien entendu, qu’elle sortait avec Axel, mais peut-être que ce dernier avait pour l’instant éviter la chose... Et techniquement, premier arrivé, premier servi ! Enfin, il ne perdait rien à tenter, non ? Aussi, il avait fait sa demande lorsqu’il lui avait annoncer qu’il n’était plus avec Alix. Et ce fut un non qu’il récolta. De quoi l’énerver, puisque l’italienne lui échappait, une fois de plus...

Mais finalement, Haven avait trouvé un pote de lamentations, ou plutôt, un mec tout aussi mal loti que lui, et qui était tout seul pour le bal. Et bien, ils passeraient le bal ensemble, à parler de tout et de rien, et à se lamenter ! Non, Haven ne changeait pas de bord, rassurez vous ! Mais en la personne de Damon Peterson, qu’il connaissait comme étant le frère de son professeur de musique, Haven avait trouvé quelqu’un qui souffrait tout autant que lui. Et s’en était presque rassurant, dans le fond, chose qui en soi, était plutôt effrayante. Car oui, cela rassurait le septième année, car il n’était pas tout seul. Il n’était pas le seul abruti à courir après une fille qui semblait ne pas vouloir de vous... Mais cela était effrayant, car Damon était plus jeune que lui, et il se revoyait à son âge... Cherise avait disparu une année entière, et était revenue changée... Elle l’avait quitté six mois plus tard.

Enfin, le bon point dans tout cela, était qu’il avait réussit à faire en sorte que Giada lui garde une danse, une seule. Et ils s’étaient accordés sur la musique, qui devait être Magic Works, des Bizarr’Sister. Elle passerait obligatoirement, elle passait chaque année. Et au pire, il irait la voir lorsque le DJ annoncerait la dernière danse... Haven se fit donc tout même beau. Même s’il ne danserait qu’une seule fois, il ne voulait pas décevoir Giada. Il enfila donc une chemise d’un blanc éclatant, un pantalon et une veste d’un noir profond. Pas de cravate, ce n’était pas la peine. Il enfila des chaussures d’un noir mat, qui allait parfaitement avec le reste de la tenue. Il attendit que Nicolas finisse de se préparer -car lui avait un cavalière, Hainoa- et descendit les escaliers des dortoirs en sa compagnie. Ils rejoignirent Hainoa, qui était resplendissante. La blonde râlait cependant que Gerbille était fâchée car elle ne pouvait pas venir. Puis un «bip bip» famillier s’échappa de sous sa robe. Haven la fusilla du regard, et lui assura qu’elle n’avait pas besoin de son tama ce soir, qu’il s’en occuperait lui. Un clin d’oeil complice à Nicolas, il récupéra le Tama et alla s’affaler dans un fauteuil, attendant Damon. Lorsqu’il apperçut Giada, son coeur manqua un ou deux battements. Elle était magnifique... Mais elle n’était pas pour lui... Elle était pour cet abruti d’Axel ! Puis Damon fit son entrée. Haven lui adressa un signe pour lui indiquer sa présence, tout en se relevant. Ils avaient fait vite à se décider, ils camperaient près du buffet ! C’était plus chouette que de camper près de la piste de danse... Dans la Grande Salle, magnifiquement décorée pour l’occasion, ils prirent donc place près du buffet. Il y avait d’ailleurs des tas de choses à manger, aussi bien salées que sucrées... Et pour le sucré, Haven était prêt à parier qu’Emily, sa cousine travaillant à Honeydukes, avait quelque chose à voir là-dedans !

«Bon, mec, tu veux quelque chose à boire ou à manger ? Ah oui, j’allais oublier, je dois danser avec Giada à un moment... Ca ne te dérange pas ?»

Et bien quoi ? autant le prévenir non ? Et puis, ils allaient passer la soirée à se goinfrer et à se lamenter sur leurs sorts... Alors le chocolat présent ne leur ferait pas de mal du tout ! Quoi ? Damon n’aimait pas le chocolat ? Mais si voyons, tout le monde aime le chocolat ! Et s’il le refusait, Haven lui ferait avaler de force ! Il n’allait pas être le seul des deux à prendre du poids, enfin !

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Bon et bien maintenant, il ne restait plus qu'à voir laquelle des cavalières de ces trois garçons finiraient par se pointer en premier. Ca pouvait être n'importe qui, déjà, d'une part. Après tout, ils ne sortaient pas vraiment avec des filles retardataires. Okay ouais, une fille aime à être en retard parce que ça lui permet de se faire attendre. Mais elles n'étaient pas du tout du genre à en abusé et c'était bel et bien ça qui comptait le plus de toute évidence. Un soupir s'échappa doucement de ses lèvres, doucement, il se mit à espérer que ça serait Elyna, au moins, comme ça, puisqu'elle serait la première arrivée, il n'y aurait pas le moindre doute à avoir au milieu de tout ça, pas le moindre doute à avoir sur le fait qu'il était le meilleur, et Elyna aussi ! Oui bon, il ne fallait pas non plus se mettre à dire n'importe quoi, il ne fallait pas se mettre à raconter toute une série de chose et ce genre de connerie. Enfin bref, parfois, Seth avait sérieusement l'impression qu'il traînait un peu trop avec Axel en faite. Mais après, c'était une toute autre histoire et il ne fallait certainement pas se prendre la tête avec tout ça, c'était bien la dernière chose qu'ils voulaient tous. Et pour ce que Elyna pensait par rapport à sa taille... Il avait 17 ans et cela faisait facilement déjà trois ans qu'il avait cessé de grandir, que l'on soit bien d'accord. Enfin bon, après, elle, peut être qu'elle prenait encore des années, allez donc savoir, il n'en savait absolument rien après tout. Enfin bon, dans tous les cas, il avait 17 ans. Et il était... puceau.

Okay ouais, c'était super déplacé de penser comme ça et il n'avait certainement pas le droit de presser Elyna de e côté là, c'était pour cette raison que la dernière fois, il s'était aussitôt arrêté avant qu'il ne se mette un seul instant à aller trop loin. Il ne voulait pas lui faire peur mais pour autant... Il était un gars, et il avait ses envies. En plus, sa meilleure amie c'était Billie et plus d'une fois, il avait eu droit à ses histoires.. Enfin bon, ce n'était peut être qu'une petite bricole et ce n'était peut être pas si important que ça aux yeux d'Elyna mais... Il en avait envie ! Il avait ses pulsions ! Oui, elle était plus jeune que lui et pour cette raison, il se devait d'être patient, c'était évident. Mais il était comme tout le monde et parfois, il se demandait s'il serait en mesure de suffisamment être patient. De toute manière, ce n'était pas comme s'il en avait le choix. Il l'aimait après tout. Alors il était hors de question qu'il la perde pour si peu de chose. C'était tout bonnement impossible. Tout simplement.

Elle finit par apparaître devant lui, aussi belle que d'habitude, et même plus encore. De toute manière, à chaque fois qu'elle apparaissait devant lui, elle resplendissait, c'était aussi simple que ça et il n'y avait absolument rien de plus à en dire, voilà tout. Un soupir s'échappa de ses lèvres, heureux de la voir arriver vers elle, c'était aussi simple que ça. Il attendit qu'elle arrive à son hauteur et il répondit doucement à son baiser, un large sourire aux lèvres.  « Je t'ai à peine attendu deux ou trois minutes, ce n'est pas grand chose. Tu es resplendissante, chaque jour un peu plus »

C’était le dernier bal de Fredericke à Poudlard et comme toutes les dernières fois, cela rendait vraiment triste notre jeune lionne. Soit, ça avait été pire avant qu’elle en parle avec Vincent, qu’elle dise tout ce qui lui faisait peur, toutes ses craintes… Enfin presque toutes, elle n’avait pas trop insisté sur le fait qu’elle était jalouse de toutes les personnes de l’année de Vincent, et particulièrement des filles, parce qu’elles allaient pouvoir rester un an de plus à Poudlard avec lui. Vous me direz, la plupart s’en fichent sûrement, mais elle non ! Vincent c’était toute sa vie, son univers tournait autour de lui. Ce n’était pas qu’elle n’avait pas de vie en dehors de son couple, elle avait même au contraire des tas d’amis, mais elle avait le sentiment (ou le pressentiment de sa bourde future ?) que sans Vincent dans les alentours, elle allait finir par faire une énorme bêtise, ou une gaffe, bref que quelque chose n’irait pas bien.

Ce malaise mis à part, le fait que Fredericke soit en septième année l’avait poussée à se mettre un objectif pour ce bal : être époustouflante. Bien sûr, Fred’ faisait toujours un minimum attention à être belle, après tout c’était sa seule vraie qualité d’être mignonne, mais le maquillage ou les robes ce n’était pas tant son truc que ça. En effet, elle avait été toute son enfance un garçon manqué bridé, alors l’image qu’elle renvoyait n’était pas celle qu’elle aurait choisi, mais le fait est qu’elle passait quand même pour une blonde superficielle alors même que tous les jours elle passait très peu de temps devant le miroir, si ce n’est pour démêler ses cheveux très longs. En revanche pour noël c’était une autre histoire et là c’était pire. La robe ça n’avait pas été trop compliqué et elle plutôt sûre de son choix même si Vincent risquait de trouver que c’était un peu provoquant (c’était court quoi !), mais ensuite elle s’était maquillée soigneusement, coiffée longuement pour que ses ondulations tombent sur ses épaules soigneusement. Avant de rejoindre Vincent, elle se regarda dans le miroir d’un air pincé, c’était bien, mais elle aurait aimé faire encore mieux…

Perchée sur des talons qui lui donnait l’impression d’avoir des jambes plus longues (bah oui, elle n’était pas très grande Fred’ !), elle descendit les escaliers, ma main sur la rambarde. Elle dépassa Axel et lui fit un petit signe de main avant de rejoindre Vincent. Elle fit son plus beau sourire à celui-ci, se demandant comment il allait trouver sa robe… Comment il allait la trouver elle, tout simplement.

« Bonsoir Kaiser. » Le salua-t-elle du petit surnom qu’elle lui donnait depuis sa première année (à lui XD). Elle savait qu’il avait un peu changé depuis le temps, qu’il n’était plus vraiment l’Empereur du tarot comme elle n’était plus vraiment l’Ermite, mais ce n’était pas très grave, symboliquement pour Fred’ c’était surtout l’annonce des cartes qui comptaient… après, c’était normal qu’ils aient changés. « C’est vraiment dommage que tu ne sortes pas plus souvent ton costume, je trouve que ça te va très bien. » Lui dit-elle en l’embrassant tendrement, les deux bras passés temporairement autour du cou du serpentard. Mais elle le lâcha bien vite parce que la provocation était un jeu subtil, et avec ce genre de robe, il serait un peu criminel de le tenter non ?

Son champ de vision tombant alors sur Seth et Elyna, elle sourit à sa meilleure amie et leva le pouce pour la robe. Bon, c’était beaucoup trop long au goût de Fredericke mais Ely’ et Fred’ avaient beau être les meilleures amies du monde, elles n’avaient pas exactement la même vision de la vie… Remarquez, c’était sûrement mieux pour Seth, parce qu’il n’y avait que Vincent pour supporter une fille comme elle (mais le compliment peut être retourné !).

Marius n'avait à proprement parler aucun problème avec les filles, elles étaient généralement très gentille avec lui et agissait de façon très maternelle avec lui surtout les Poufsouffles qui connaissaient bien sa maladresse et sa tête en l'air, mais pour ce qui était du reste ça ne donnait pas du tout envie au jeune homme. Ça lui semblait très compliqué toutes ces histoires d'amourette, de fidélité, d'amour à jamais et finalement de cœur brisé, il n'avait pas le moins du monde envie de se frotter à ça il n'y voyait vraiment aucun intérêt, non mais c'est vrai à quoi ça servait de sortir avec quelqu'un? A ce qu'il en avait compris c'était comme être ami avec une fille mais avoir le droit de l'embrasser et de se soumettre à tout les problèmes qu'une relation amoureuse engendrait, Marius ne se voyait pas gâcher une belle amitié pour des bisous. Et puis cela lui avait quand même épargné ces recherches désespérées de cavalières qu'avait pu faire certaines personnes de sa connaissance, ils ne les jugeaient pas, ils les trouvaient bien courageux au contraire d'avoir le courage d'avoir des amourettes. Si un jour Cupidon le touchait de sa flèche, et malgré tout ce qu'il pensait il savait bien que cela finirait par arriver un jour ou l'autre, il faudrait que ce soit un amour sans prise de tête et qui dure pour toujours, que la première soit la dernière, c'était un peu utopiste mais Marius avait des croyances bien plus étrange que cela souvent.
La première année qu'il avait passé à Poudlard Marius était rentré chez lui pour les vacances de Noël, qui était une fête très importante pour sa famille et lui et une occasion pour Marius de voir sa tendre maman qui lui avait affreusement manquée pendant les premiers mois qu'il avait passé à Poudlard. Mais lorsqu'il était revenu au château après ses vacances tout le monde semblait avoir passé un si bon temps en Écosse et il avait eu l'impression d'être passé à côté de tellement de choses, encore plus qu'habituellement en fait, qu'il avait pris la décision de passer un Noël à Poudlard et le suivant chez lui, cette année était donc la deuxième que le garçon passait au château durant les fêtes. Il devait bien admettre qu'il adorait l'ambiance qui régnait ici quand il n'y avait pas de cours, tout le monde était beaucoup plus détendu et se rapprochait plus de l'état d'esprit qu'avait Marius d'habitude.
Il avait voulu faire une sieste cette après midi là, les elfes avaient préparé le plus mirobolant des repas de fête et Marius qui tenait à sa réputation de gros mangeur avait ingurgité plus de nourriture qu'un être humain de 14 ans normalement constitué aurait pu en avaler. Il s'était donc installé confortablement dans la salle commune sur un divan pour faire passer en douceur toute cette nourriture. Hélas c'était sans compter sur la gente féminine des jaunes et noir qui avait apparemment besoin d'une après midi COMPLÈTE pour se préparer de façon très bruyante et en courant dans tout les coins, sur les coups de seize heures il avait fini par monter dans sa chambre, mais c'était peine perdu, même les garçons semblaient avoir besoin de plusieurs heures pour être prêt. Marius avait donc passer les dernière heures à errer en essayant d'éviter Roman qui voulait absolument lui parler d'un truc qu'il disait important et si c'était pour lui demander quelle couleur de cravate lui allait mieux Marius voulait repousser l'échéance, ce type n'avait pas de vrais amis pour le conseiller? Ce n'était pas qu'il ne l'aimait pas, Marius aimait tout le monde, mais le préfet était branché sur du 3000 volt, ce qui n'était pas du tout le cas du frisé, Roman allait beaucoup trop vite pour lui, c'était épuisant.
Vers 20 heures le jeune garçon était retourné dans sa chambre pour se changer en vue de se rendre au bal, il n'était accompagné de personne en particulier mais savait qu'il n'aurait aucun mal à retrouver des Poufsouffles ou des connaissance sur place. Il enfila un tee shirt blanc propre un pantalon noir une veste en tweed qui avait appartenu à son père surement et des lunettes de soleil, il n'avait pas de col où attacher une cravate ou un nœud alors il passa un fouloir noir autour de son cou, frotta un peu de cire dans ses mains et les passa dans ses bouclettes et voilà! Il était prêt.
Il descendit sans se presser jusqu'à la grande salle et salua les garçons qui faisaient le pieds de grue devant l'entrée dans l'attente de leur cavalière, Marius songea que cela faisait une raison de plus à ajouter à sa liste et entra dans la salle qui avait était magnifiquement transformée depuis le déjeuner. Se déplaçant au rythme de la musique il se fraya un passage jusqu'au buffet, en chemin il croisa Alix qui était avec Camille, Marius lui sourit gentiment mais ne la dérangea pas. Le buffet ou le repère des laissés pour compte, Marius se servit un verre de jus de citrouille et enfourna une poignée de petit fours, le repas de midi n'ayant pas été suffisant apparemment.
Ses lunettes sur le bout du nez il attendit que quelqu'un qu'il connaissait pointe le bout de son nez pour pouvoir discuter un peu, ou danser qui sait.

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