Bal de Noël 2000

Bon et bien maintenant qu'il était là, il ne pouvait plus reculer. De toute manière c'était ce qu'il se disait à tous les bals. Ca pouvait paraître stupide mais ouais, il râlait, comme d'habitude même s'il fallait qu'il apprenne à se retenir de temps en temps quand même. Que l'on soit bien d'accord, il n'avait jamais été un ange, absolument jamais. Et même s'il avait tendance à essayer de temps à autre d'en être un, c'était tout bonnement impossible de le faire croire. Il n'en était pas un et ça n'allait jamais arriver. C'était impossible. Lu il était le démon plutôt ou alors il était un ange qui avait tout simplement déchu dès sa naissance. Oui, bon, il allait peut être trop loin en disant ça mais c'était la très net impression quoi. Bref, tout ça pour dire que puisqu'il n'était pas un ange doué de sagesse, de patience et de gentillesse, il était parfaitement en droit de passer son temps à se plaindre et à râler. Et ça lui allait très bien en plus de ça. De toute manière, c'était le dernier bal de Fredericke alors il était clairement impossible de dire non et ce genre de truc, elle ne l'aurait jamais pardonné, c'était ainsi oui, voilà, et il n'y avait rien de plus à en dire, absolument rien. Il cédait, de toute manière, il avait la bien fâcheuse tendance à toujours céder. Donc bon, on ne pouvait pas lui en vouloir quand même non ? Il cédait à la fille qu'il aimait et ce n'était pas si impressionnant que ça, non. Il n'était qu'humain après tout. Et amoureux. C'était surtout le côté amoureux qui le bouleversait le plus probablement. Pas bouleversait au sens d'être triste hein ! Non fallait pas pousser, mais bouleverser dans le sens où l n'était pas toujours lui-même lorsque ça la concernait. Mais que l'on soit bien d'accord, les choses lui allaient parfaitement comme ça. Et il n'avait certainement pas à se plaindre.

Elle finit par arriver et cela finit presque aussitôt apparaître un sourire sur ses lèvres. Elle vînt à sa hauteur et l'appela par son surnom. Kaiser. Bien qu'il l'entende depuis déjà un bon moment, il devait bien avouer que ça lui faisait bizarre et plaisir à chaque fois. Tant mieux de toute manière, parce que si ce genre de chose venait à arrêter de lui plaire, il était évident que ça allait finit par lui poser un certain problème, alors qu'il était évident que c'était la dernière chose qu'il voulait hein !  « Bonjour Fredericke... ». Il l'embrassa doucement, la serrant contre lui pour montrer au monde entier qu'elle lui appartenait. Oui, bon, peut être pas au monde entier mais en tout cas, mais à tout Poudlard, e qui était déjà pas mal d'une certaine manière en tout cas. Il sourit, alors qu'elle se mettait à lui dire que son costume lui allait bien et qu'il était dommage qu'il ne sorte pas plus souvent ce costume. En même temps, il se voyait plutôt mal enfiler un costume pour aller en cours ou à Pré Au Lard, il serait vraiment passé pour un parfait crétin. Déjà que c'était un truc dont il avait l'habitude. A force de se battre, il ne passait pas toujours pour un gars bien et certaines personnes avaient la fâcheuse tendance à le prendre pour un imbécile. C'était trop bizarre et plutôt chiant d'ailleurs.  « Je n'ai pas vraiment envie de passer pour un crétin c'est tout. Tu me vois aller en cours avec ça sur le dos ? Ca serait ridicule ! ».

Il sourit et se pencha doucement vers son oreille.  « Toi par contre, je te mangerais bien, là tout de suite tu sais ça ? C'est une torture de te voir vêtu comme ça ». Oui, il aurait bien sûr pu être jaloux, il n'y avait pas de doute à avoir là dessus. Enfin bon, pourquoi faire. Elle n'était qu'à lui et il casserait les dents du premier qui tenterait de regarder sous sa jupe !

Noël… Alors que Damon n’avait d’yeux que pour Faith of Curty (et ne pensait qu’à elle), il savait que passer Noël avec elle serait impossible. Après tout, leur relation était toujours aussi ‘bizarre’, et puis bon, il s’était fait une raison… Il passerait Noël à Poudlard, comme tous les ans… Le pire dans cette histoire c’était ce fichu bal annuel… Comme toujours, il allait être obligé d’y aller, mais cette année, il n’avait pas à accompagner la princesse de ses journées, alias mademoiselle Kostovak, puisque cette dernière avait un petit ami dans sa propre maison… Alors qui était-il censé ‘servir’ ce soir-là ? C’était perdu dans ses pensées, qu’il se trouva confronté à un allié des plus inattendus qu’il soit… Haven Clarks. Les lions discutèrent un peu, Damon apprenant alors que son aîné ne sortait plus avec sa cadette, la fille qui joue au Quidditch comme remplaçante (il n’avait pas une bonne mémoire des prénoms)… Et c’est au fil de la discussion que les deux jeunes gens décidèrent d’aller, ensembles, au bal…

Le bal arrivant, Damon enfila un costard, assez embêté à l’idée de passer cette soirée sans Faith… Ceci étant, il s’était fait un ami en la personne d’Haven Clarks, et ce genre d’évènement étant assez rare pour être signalé, il s’en réjouissait un tantinet malgré tout… Une fois prêt, il rejoignit Haven dans la salle commune des Lions. Tous deux prirent ensuite la direction de la Grande salle, suivant la masse des Lions qui, rapidement fut rejointe par les Aigles (tous descendant les nombreux étages qui les séparaient de la Salle de Bal…).

Lorsqu’ils arrivèrent à destination, la question ne se posa même pas, ils n’avaient limite pas besoin de se parler pour savoir qu’ils n’allaient, non pas danser, mais plutôt aller au niveau du buffet (coin sûr, en soit !). A la question d’Haven, Damon haussa les épaules, plutôt dépité (bon sang, qu’est-ce qu’il ne se sentait pas dans son élément, là !) :

« Mouai… Je vais me venger sur la nourriture je crois… »

Adressant un sourire (plus ou moins –peut-être même moins que plus, à ce stade, m’enfin, ya de l’idée !-) complice à son aîné, il prit un toast qu’il dégusta sans grand appétit et répondit tout naturellement (sans trop réfléchir) à la question de son nouvel ami :

« Pas de soucis… C’est la cousine de ton ex petite amie, elle, c’est bien ça ? »

Haha, comment ça, Damon ne fait pas dans la dentelle ? Il n’en n’a jamais eu la prétention en tout cas, mesdames, mesdemoiselles, messieurs… . Bon après, Haven lui en voudrait peut-être, mais une chose était sûre et certaine : c’est que ça n’avait pas été di dans l’intention de blesser volontairement le 7ème année. Damon manquait juste cruellement de tact, de sensibilité et de ‘tenue en société’. Il faut dire aussi, à sa décharge qu’il n’avait pas beaucoup d’amis… Et qu’en conséquent, il ne savait jamais vraiment comment se comporter avec les autres… Après il restait quelqu’un de fondamentalement gentil… Inintéressé, il agissait souvent pour les autres, sans rien demander en retour. Il aimait rendre service, tout simplement… Il aimait faire sourire les gens, et si parfois, c’était à ses dépends, et bien il s’en souvenait pour la fois future… Il n’était pas vraiment rancunier.



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En temps normal, Elyna était loin d’être dans les premières arrivées, elle avait toujours oublier un truc à faire, une rectification sur sa robe, un bijou qu’elle trouvait pas, hors cette année, la jeune fille avait réussi à maintenir les temps et c’est surement pour cette raison qu’elle fut la première du trio des cavalières à arriver pour rejoindre leur cavalier et –ou- petit ami pour passer la soirée en leur compagnie. Elyna était toujours très excitée de voir Seth, pour être honnête, il était difficile qu’elle tienne en place mais bref, peu lui importait tant qu’elle pouvait passer du temps avec lui, et ce soir, ça serait leur soirée. Danse, promenade, discussion, bref il avait pas mal d’activité pour la soirée, et Elyna n’aurait pas été contre de s’isoler un peu avec le jeune homme dont elle ne pouvait plus se passer. Elle avait un large sourire, bien décidée à profiter de cette soirée, de son petit ami, toujours aussi craquant peu importe la tenue qu’il avait, et lorsqu’elle le rejoignit en bas des marches, la jeune fille l’embrassa, passant lentement ses bras autour de son cou. C’est qu’elle était folle de lui quand même…

« C’est gentil, tu es très beau aussi mon cœur, comme à chaque fois de toute façon. Il ne manquerait que ta tête surprise et ça serait parfait. »

Bien sur, elle ne put s’empêcher de rire, elle le taquinait évidemment, elle aimait bien le voir surpris, mais elle préférait encore plus le voir amoureux, et la tout de suite, c’est ce qu’elle voyait dans les yeux de Seth. Elle aimait se sentir ainsi quand elle était avec lui, et puis qui mieux que Seth pouvait lui donner cette image d’elle ? Personne bien sur, puisque personne ne l’aimait autant que Seth. Sa famille à la limite, mais ça ne compte pas ce n’est pas le même amour. Quoi qu’il en soit, elle passa son bras à celui de son petit ami et ensemble, ils se dirigèrent vers la grande salle pour se diriger vers la piste de danse. Elyna eut le temps de voir Fredericke, avec une magnifique robe, un peu trop courte aux yeux de l’aiglonne, mais pour ce qui était des robes, elles étaient loin de partager les mêmes gouts. En tout cas, ça lui allait très bien, et à en croire le pouce en l’air que la blondinette lui adressait, la robe d’Elyna semblait lui plaire aussi.

« On va danser tout de suite comme ça il n’y aura pas trop de monde et on ne sera pas écraser les uns contre les autres… On profitera du buffet plus tard, quand tout le monde dansera… qu’en pensez-vous Monsieur Griffins ? »

La jeune fille avança jusque dans la grande salle, très joliment décorée comme toujours. La demoiselle avait ses yeux vert brillant avec les lumières qui brillaient un peu partout dans la pièce. Le buffet était bien chargé, il n’allait manquer de rien pour ce soir, c’était certain, et même si plusieurs groupe s’était déjà jeté dessus, ils resteraient de quoi manger pour les jeunes aigles un peu plus tard. Pour le moment, la jeune fille voulait danser avec Seth, collée contre lui, respirant l’odeur de son parfum, et surtout se retrouver dans sa petite bulle comme elle y était souvent lorsqu’elle était dans ses bras.

[556 mots]

Nom d'un hippogriffe, aujourd'hui n'était vraiment pas le jour à être en retard ! Il était presque sûr que s'il laissait Helena plantée là pendant plus de dix minutes, elle pourrait demander à Axel de l'assassiner dans son sommeil. Ou non, elle était trop innocente pour faire ça, Giada en revanche... Il avait moins confiance. De toute façon il n'était pas question qu'il la fasse attendre, tout simplement parce qu'il était de tradition que les garçons soient là les premiers, c'était imprimé dans les mœurs et il ne comptait pas déroger à la règle ce soir. C'était leur deuxième bal ensemble, et le Serdaigle voulait qu'il soit exceptionnel, parce qu'il l'aimait, c'est tout. Et aussi parce que ce genre d'évènements, d'après ses sources, c'était important pour les filles. Lui, il n'aimait pas les bals, encore moins celui de Poudlard, mais s'il était avec Helena, ça valait le coup, et il pouvait faire un effort une fois par an, oui, il en était capable.

Tomas avait toujours préféré les costards aux robes de sorcier. Et pourtant il était un sorcier, à 100%, alors on aurait pu s'attendre à ce qu'il privilégie ces dernières. Mais il n'avait rien d'un anti-moldu, et il trouvait les costards drôlement classes. Pas de cravate en revanche, il avait toujours l'horrible impression d'étouffer avec ce genre de laisse autour du cou et il préférait largement être tranquille pendant le bal. Plus il était à l'aise, mieux ça valait. Enfin, pour ce qui était de la couleur, l'Aigle était resté dans le classique, veste et pantalon noirs, chemise blanche, il n'était pas particulièrement du genre à ressortir dans une foule. Il laissait généralement ça à Tobias, lui il était plus passe-partout, classique. Et puis honnêtement, il ne se prenait pas trop la tête, un costard c'était un costard... Il n'allait pas y réfléchir trois ans non plus. Vérifiant qu'il avait bien le cadeau d'Helena, il passa rapidement devant la glace, bien content que Griffins soit parti plus tôt que lui. Moins il était en tête à tête avec le copain de Giada et mieux il se portait. Il ne put que constater que niveau coiffure ce n'était toujours pas parfait, mais après tout, rien n'était jamais parfait. Il avait juste un peu de gel dans les cheveux, et ça irait, il espérait seulement qu'Helena ne serait pas trop déçue !

Seulement il n'avait pas le temps d'y réfléchir davantage car il ne voulait vraiment pas qu'elle arrive la première, pas question qu'elle lui pique son rôle ! Accélérant dans les escaliers, il regarda à peine qui se trouvait dans la salle commune de Serdaigle. Certainement pas des gens qui pouvaient l'intéresser de toute façon. Et puis du reste, il aurait le temps de voir ses amis au bal, il ne se faisait pas de souci pour ça. L'Allemand jeta un coup d'œil à sa montre alors qu'il traversait un couloir familier, songeant qu'il allait être un poil juste. Mais heureusement, il était presque certain que la salle commune des Lions était elle aussi en hauteur, ce qui signifiait qu'il y avait un temps de trajet à prendre compte pour elle aussi. Bref, il n'avait pas le temps de réfléchir pour l'instant, aussi accéléra-t-il le pas. Arrivant enfin dans le Hall, il fit un signe à Haven lorsqu'il le croisa, jeta un coup d'œil aux alentours pour vérifier qu'Helena n'était pas déjà là et alla se poster près des Grands Escaliers, les mains dans les poches et un air nonchalant sur le visage. Plus qu'à attendre, en espérant qu'elle ne lui pose pas de lapin haha !

[598]

Spoiler:

Helena était en retard. Non. En faite, si on voulait être honnête, on se rendait compte que la jeune fille était toujours en retard. C'était une évidence même. Cela pouvait bien sûr paraître stupide mais elle n'avait, de toute évidence, pas le moindre doute possible, avec tout ça. Elle avait toujours la poisse, lorsqu'elle venait à avoir un rendez-vous quelque part ! Incroyable hein ? Mais de toute évidence, elle n'était juste vraiment pas doué, et on ne pouvait, donc, pas lui en vouloir pour si peu de chose quand même ! Bon, okay ouais, si, on pouvait lui en vouloir. En général, il ne s'agissait que de bien maigre retard, et c'était bien ça le principal non ? C'était bien ça le point qu'il ne fallait surtout pas négliger en tout cas ! Enfin bon, elle était tellement mignonne que la plupart des gens lui pardonnait donc c'était parfait ! Euh... Non ? Oui bon peut être pas, mais elle s'en foutait ! Elle était à son maximum de ses capacités !

Au moment d'enfiler sa robe, pour tout dire, elle était déjà un peu en retard. Alors elle l'avait enfilé d'une seule fois et une fois vêtue, elle s'était maquillée du mieux qu'elle le pouvait. Elle avait mis ses petits talons, des talons aiguilles plutôt haut qui la rendait plus grande qu'à son habitude et qui lui faisait vraiment un grand bien, après tout, au moins, elle paraîtrait moins ridicule à côté de Tomas quoi ! Et elle avait passé toutes ses soirées depuis une semaine à marcher avec donc elle s'en sortait carrément bien. Tant mieux d'ailleurs ! Enfin bref, elle ne voulait pas se prendre la tête avec tout ça et de toute manière, il était vraiment grand temps pour elle de lever les fesses du lit. Elle avait mis ses talons, elle était prête, il fallait qu'elle se bouge. Elle ne voulait surtout pas que son petit ami se mette à croire qu'elle lui posait un lapin ! Là, ça serait la totale ! Oui bon, s'il se mettait à croire à ce genre de truc, elle allait le taper, c'était fort possible. Il était impossible pour elle de lui foutre un lapin, elle n'avait pas du tout la moindre raison de faire ce genre de chose, c'était aussi simple que ça.

Lorsqu'elle regarda l'heure, elle se rendit réellement compte du fait qu'il était l'heure pour elle de partir parce qu'elle ne voulait vraiment pas mourir. Imaginez un peu la réaction de Tomas si elle se pointait avec 20 minutes de retard ! Il était clair qu'il l'aurait vraiment mal pris hein ! Alors ni une ni deux, elle retira ses talons et elle se mit à courir dans les couloirs. Et seulement lorsqu'elle fut en haut des marches, elle enfila ses talons. Bon, on aurait pu croire que sa coupe de cheveux était tombé en l'air, mais ce n'était pas le cas, parce qu'elle n'avait entrepris de se faire une coupe sophistiquée. Ses cheveux ondulés sur ses épaules, tout simplement. Elle demanda à Billie si son maquillage n'avait pas coulée, après que cette dernière n'ait rien de son air essoufflé bien sûr. C'était indéniable ! Enfin bref, elle était bien. Oh et puis merde hein, de toute façon, elle n'avait rien de parfait. Elle passait une main dans ses cheveux, histoire de mettre un peu d'ordre dans tout ça quand même et elle remit ses chaussures ( c'était le minimum ). Et elle finit par descendre les escaliers pour retrouver son cher et tendre. Oui bon, dis comme ça, ça sonnait surtout très nié en faite. Bref, elle se remua le cul, donc et elle finit par arriver à sa hauteur.  « Ca va, je ne suis pas trop en retard ? Non mais parce que je sais pertinemment que je suis en retard quoi, je sais juste pas de combien de temps ! Tu ne m'en veux pas hein dit ? ». Elle l'embrassa doucement, espérant bien sûr qu'il ne lui en veuille pas quoi.

La routine. A mesure que le jeune homme attendait la jeune fille, faute d'être arrivé un peu trop en avance, Seth se mit à se rendre compte que les choses étaient bien loin d'être facile, bien loin d'être évidente. Ca pouvait être stupide, sur ce nombreux points, pour tout dire, mais il avait la sincère impression de tourner en rond. Oui, il était censé se contenter de ce qu'il avait, il était censé s'en satisfaire, il n'y avait pas le moindre doute à avoir à ce sujet, mais il en était incapable, c'était étonnant bien sûr, il n'y avait rien de vraiment déplacé dans tout ça, mais elle ne pouvait pas du tout s'empêcher de voir les choses comme ça, même si elle espérait que ça allait changer, voilà tout. Il avait ses amis, son amour. Et s'il avait du mal à s'en contenter, c'était avant tout parce que sa vie n'avait pas de pétillant, il ne se passait rien, mis à part toujours les mêmes routines quoi. Même dans son couple, même si son soucis avec ça n'en restait pas moins difficile puisqu'il ne pouvait pas vraiment en parler quoi, comme si c'était possible, ce genre de truc. Il se voyait mal dire à Elyna qu'il s'ennuyait, que les choses n'étaient pas top pour lui, qu'il avait envie d'une grande histoire. On ne pouvait même pas imaginer à quel point, il pouvait jalouser la relation de Billie avec Indiana. C'était passionnel et au lancement, ça n'avait rien eu de facile. Mais ils étaient ensemble et il n'avait jamais vu Billie heureuse comme ça. Alors qu'ils ne se voyaient qu'une fois toutes les deux semaines quoi !

Attention, malgré tout, il ne disait pas que sa relation avec Elyna l'énervait hein, il ne fallait pas pousser non plus. Il l'aimait et il était évident qu'il n'aurait jamais pu se passer d'elle. Totalement impossible même. Il l'aimait, il l'aimait comme il n'avait tout simplement jamais pu aimer autant qu'elle. Mais les choses ne lui convenaient pas vraiment, même s'il était bien sûr, obligé de s'en contenter. Enfin non, ce n'était pas vraiment le mot qui convenait. Ca lui allait ! Mais il avait envie de mordant bordel ! Il l'aimait, il avait envie d'elle, mais elle n'était pas prête. Et même s'il s'agissait d'une excuse stupide, il ne pouvait pas s'empêcher de trouver qu'il ne pourrait pas attendre bien longtemps et oui, ça l'énervait. Il avait l'impression d'être un crétin, mais c'était comme ça et parfois, c'était loin d'être facile. Mais c'était comme ça qu'il ressentait les choses, là tout de suite.

 « Nous nous passerons de mon côté surpris pour ce soir je pense. ». Et à force d'être dans la routine, il avait parfois l'impression d'être désagréable avec elle, alors que c'était bel et bien la dernière chose qu'il voulait. Mais bon, la situation n'était pas si catastrophique que ça. Et la voir lui donnait toujours cet air niais sur le visage. Quoiqu'il l'avait toujours eu, dans un sens. Mais lorsqu'elle était en sa présence, c'était pire. Voilà tout.  « Danser tout de suite ? Euh oui, si tu veux. Ca ne me dérange pas ».

Que dire de l’évènement qui allait bientôt commencé. C’était le bal de noël et c’était les tout premières fois qu’elle y participerait. D’ailleurs c’est parent lui avait envoyé sa robe bleu. Contrairement aux autres filles, Gabrielle-Ann ne prit pas autant de temps a se préparé. Avouons que sa grande sœur y était pour quelques choses. Deux heures avant le bal, la jeune rentra dans la salle commune avec détrempé après avoir passé la fin d’après midi a se lancé des balles de neiges et à se fabriqué des bonhommes de neige. Des qu’elle entra dans la salle commune, la fillette prit des vêtements de rechange et prit une bonne douche. Une dizaine de minute plus tard, Gabrielle-Ann arriva dans le dortoir Sa robe était déjà sur son lit et c’était surement l’œuvre de sa grande sœur Camélia. Elle sécha un peu ses cheveux puis laissa sa serviette sur sa valise. Elle enfila sa belle robe de princesse. C’était une petite robe très enfantine qui allait bien avec le caractère que la jeune Poufsouffle. Elle avait un collet brodé banc et ses manche était courte et bouffante. La section jupe partait juste sous la poitrine inexistence de Gabrielle-Ann. Elle ne portait pas des collantes puisque l’enfant détestait ça. C’était des bas qui allait jusqu’aux genoux qui se termina avec un jolie détaille et une petite boucle.

Lorsque sa sœur revenait dans le dortoir de sa sœur, Gabrielle-Ann n’arrivait pas a attaché sa robe dans le dos. Camélia l’aida immédiatement. Ensuite la jeune fille s’installa sur le lit et enfila ses bas. Camélia prit le temps de lui séché les cheveux magiquement et commença à la coiffé. Elle choisit une coiffure très simple. Une demi-couette agrémentée d’un joli ruban bleu foncé qui se terminait en boucle sur l’élastique. Une fois fait, Camélia lui fit une petite touche de maquillage. Rien de très osé puisque la jeune fille ne se maquillait jamais. Juste une petite touche pour définir ses traies. Elle lui fit même les ongles. Ensuite Camélia se prépara pour le bal. Lorsque Camélia fut prêt, les deux sœurs sortirent du dortoir.

Après quelques minutes de route dans les nombreux corridors et escaliers, elles arrivèrent devant la grande salle. Tout monde était très joli, les garçons autant que les filles. Il commençait a avoir beaucoup de monde dans la grande salle qui avait été merveilleusement décoré pour l’occasion. Gabrielle-Ann était impressionné d’y voir autant de monde et de pas en reconnaitre certain a cause de leur habit ou de leur robe. Elle prit donc la main de sa sœur. Qui l’emmena vers le buffet. C’est là qu’elle vit Jane. «Cam je vais voir Jane, à tantôt» dit-elle en lâchant la main sécurisante de sa grande sœur. Elle arrivant en courant près de Jane après avoir évité de justesse Marius Sanzio qui se trouvait près du buffet, un garçon de sa maison mais qu’il était plus vieux qu’elle de deux ans. «Salut Jane! Que tu es belle»! s’exclama t-elle «J’suis heureuse que tu sois venu!»

[505 mots]

Sérieusement la jeune femme ne savait pas quoi faire. La salle était richement décorée mais elle était seule. Elle n’avait pas se prince charmant que tout jeune fille qui se respect pouvait avoir. Malgré s’est quatorze ans, la jeune fille n’avait trouvé aucune attirance vers les garçons de son âge. Elle en connaissait quelque uns de vu mais rien de plus. C’était une fille à fille qui se tenait qu’avec des filles pour le moment. Bon même si elle n’avait pas de cavalier se n’était pas une raison pour désespéré seule dans son coin et pleuré tout les larmes que son corps pouvait contenir. Ce n’était pas son genre, elle était une jeune Serdaigle avec du caractère. Se qui étonne certaine personne et désespère ses parents. Donc pourquoi ne pas profité de la soirée pour s’amusé, dansé, rencontré de nouvelle personne, renforcé certain lien? Un bal c’était idéal pour sa lorsque nous sommes célibataire. Elle se sentait jolie aujourd’hui et elle l’était! Et très visible avec sa robe jaune! Couleur vive pour attirer les regards, couleur vive pour exprimer sa joie de vive. Lorsqu’elle avait pénétré l’hache de la grande salle, la jeune fille laissa échapper un « wow » d’admiration dans la salle. Elle alla s’asseoir un moment pour mieux voir qui arrivait. Elle vit plusieurs couples entrés ainsi que plusieurs groupes de première année.

La jeune fille s’approcha du buffet pour y prendre un breuvage et c’est à se moment qu’elle vit Marius Sanzio seul devant le buffet. Il semblait seul alors pourquoi ne pas allez y parlé hein? C’était ridicule de resté sur place alors qu’il avait un autre élève qui était venu seul comme un grand au bal. Elle mit route vers lui. Elle contournait le couple du jeune Moreau et de Davidson. Ils sortaient ensemble ses deux là? Anne ne portait pas trop attention aux rumeurs mais elle s’avait une chose c’était que le Davidson était en 5èmes et le jeune Moreau (faut ne pas confondre avec l’autre Moreau, Hugh qui est en même année qu’elle) était en troisième si ses souvenirs étaient exacts. Bref, après avoir contourné le couple Moreau/Davidson, elle s’approcha de Sanzio qui dégustait les petits fours. En fait le terme était léger puisqu’il les dévorait avec appétit. Anne qui était à présent très près pouvait voir lesquels qu’il dégustait. Cela faisait presque 4 ans qu’il se connaissait. Elle n’avait pas vraiment sympathisé avec mais elle avait souvent eu des cours communs avec lui. Donc une autre raison, de lui adressé l’a parole. Peut-être qu’ainsi il pourrait devenir ami? Qui sait.

« Salut Marius, je peux t’appelé par ton prénom? » demanda t-elle. Il était coutume d’utilisé le nom famille vis-à vis les personne qu’on ne connaissait peut. Pour la jeune Bleu et argent (qui était une traite à sa maison avec sa robe jaune XD) c’était une coutume vieux jeu. Pour elle appelé quelque pas son prénom c’était de la politesse et de la délicatesse mais bon se ne l’était pas pour tous donc elle lui demanda avant d'aller plus loin.

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Durant les quelques secondes où Vincent la serra contre lui, Fred’ se blottit dans ses bras. Elle se sentait toujours en sécurité lorsqu’elle était avec son petit ami… Parce qu’elle avait toujours trouvé normal de se faire frapper par les personnes qui lui étaient supérieures (une des choses qu’on lui avait inculqué enfant, surtout sa mère qui l’avait souvent tabassé lorsqu’elle se disputait avec son mari), elle était bien plus fragile que ce qu’elle laissait paraître. En apparence Fredericke était une fille forte, elle était souriante et entourée, une battante qui cumulait tout un tas de fonction au sein de Poudlard, mais elle n’était pas forte du tout en réalité… elle était même très faible, parce qu’elle se victimisait. Mais Vincent la protégeait, et si elle paraissait toujours aussi forte, c’était uniquement parce qu’il était là, même si depuis qu’elle était préfète, plus personne ne l’embêtait dans Poudlard, mais ça la rassurait quand même.

« Je ne pensais pas à ce que tu le portes devant les autres mon amour… » Dit-elle avec une étincelle amusée dans les yeux avant de lui murmurer d’une voix doucereuse. « Je pensais plutôt à ce que tu le portes pour que je puisse te l’enlever… » Et elle lui fit un clin d’œil avant de lui prendre la main. Mais Vincent lui rendit bien sa taquinerie… Il faut dire que comme Fredericke n’acceptait pas qu’ils se montrent indécents à Poudlard (même si dans l’absolu personne ne le saurait), ils n’avaient pas été seuls ensemble depuis la Toussaint, soit deux mois. C’était long, même pour elle, mais là ils étaient vacances dès le lendemain, ils trouveraient bien un moyen de filer de l’école, genre pour passer le premier janvier au château, chez eux.

« Hum… Je te laisserais peut-être me déshabiller pendant les vacances… mais ce soir ça ferait désordre. » Quant au fait de le torturer, bof, il avait l’habitude ! Fredericke était tellement garçon manqué que la seule chose qui comptait pour elle c’était d’être à l’aise dans ses vêtements, du coup elle portait un cycliste très court sous sa jupe parce que celle-ci était assez courte… moins depuis qu’elle était préfète, mais quand même très courte. Sinon elle préférait porter des pantalons, mais le fait était que l’uniforme c’était une jupe alors hein ! N’empêche qu’elle se montrait souvent provocante et elle était sûre qu’il y survivrait et saurait se tenir, il était bien plus coincé qu’elle au fond.

Ils entrèrent ensuite dans la grande salle et ils étaient l’image même du couple heureux et amoureux. On pouvait leur reprocher beaucoup de chose mais pas celle d’être un couple qui faisait des histoires, ils étaient aussi amoureux qu’au premier jour si ce n’est plus dans le cas de Fredericke, et la période où les remous de leur histoire (Marie, Axel et compagnie) faisaient les choux gras des ragots de l’école était loin derrière eux. « J’ai droit à combien de danse ce soir ? » Demanda-t-elle en se serrant un peu plus à lui histoire d’obtenir un chiffre maximum. Eh, on tente ce qu’on peut pour obtenir ce qu’on veut hein !!!