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| Il y a toujours un début à tout ... | |
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Ξ Sujet: Re: Il y a toujours un début à tout ... Dim 31 Mai - 9:41 | |
| 15 Novembre 1997 Je me suis toujours dit, jamais je ne commencerais un journal. Non parce que j'ai toujours trouvé ce genre de procédé stupide, mais plutôt parce que j'avais peur qu'on y trouve mes pensées. Car, c'est bien à cela que sert un journal ? Je ne m'attarderais pas non plus à te donner un nom, et encore moins à te nommer simplement Journal. Je m'adresserais simplement à un bout de papier qui ne ferait que boire mes paroles sans les entendre. Simplement pour me libérer du poids que je peux avoir sur mes épaules, ou de la joie qui peut naître en moi.
À propos de joie, ma vie a pris de nouvelles couleurs. Je l'ai toujours observé, depuis ma première année. J'ai toujours voulu la prendre contre moi, la serrer dans mes bras, des heures durant. Peu importe les regards. Pourtant, avec les temps qui courent, cela me semblent impossible. J'ai repris contact avec elle, j'ai renoué des liens qui me semblent fort. Je l'aime, et je me consume à l'aimer comme un fou. J'ai toujours eu des relations étranges avec elle, je la regardais de loin aux bras d'un autre, prétendant que cela me faisait rien. Pourtant, chaque fois, mon coeur s'était mis à battre avec violence, manquant de s'arracher à ma poitrine. J'avais l'impression de ne plus rien y voir, ou était-ce simplement mon esprit qui ne voulait pas que je vois ça. Cependant, maintenant, elle est bien à moi. Rien qu'à moi. Je ne ressens plus aucune jalousie, car je sais que je peux la serrer dans mes bras à ma guise. J'ai l'impression qu'elle éprouve aussi des sentiments ardents envers moi. C'est peut être le cas. Mais, même si j'ai toujours su lire en elle et elle lire en moi, il y a toujours eu des secrets entre nous. Comme si chacun voulait les taire pour le bien être de l'autre. Tout ça, c'était ce que je pensais. Et, plus le temps avance, plus j'ai l'impression que je ne la connais pas assez. Je m'efforce de la détaillé au mieux, mais je n'arrive pas à y voir claire. Après tout, ce qui compte, c'est notre relation ?
Je me perd dans mes propres mots. J'ai l'impression que je ne sais plus ce que je dis. J'ai changé, c'est certain. Je m'intéresse plus à ce qui m'entoure, aux gens, à leurs manières d'être et de faire. Sans pour autant avoir laisser derrière moi ce caractère asocial. Je ne m'en suis jamais plain, et j'aime toujours autant la solitude. Avec elle, je peux réfléchir, me plonger dans mes pensées, songer aux événements de la journée.
Cela fait maintenant quelque jour que je sors de nouveau avec Heaven Clarks. J'ai toujours l'impression que je vais la perdre, mais je m'efforce de changer pour elle. Pour la garder. J'ai bien trop peur qu'elle aille voir ailleurs. Elle l'avait fait si souvent. Certes, je me souviens de ces moments où je la voyais me sourire, alors qu'elle enlaçait un autre. Tous ces petits jeux mesquins me détruisaient à petit feu, mais je préférais de loin tout garder pour moi. Sachant pertinemment qu'un jour où l'autre, le verre déborderait. Pourtant, je me sens incapable de détourner mon regard de cette déesse. Elle est pour moi tout ce qui me raccroche à ce monde. Tu trouves ça peut être excessif ? Pourtant, c'est bien tous mes sentiments que je déverse sur ces pages. Je veux verser des larmes, mais c'est impossible. Les larmes, je les ai laissé derrière moi il y a fort longtemps. Je continuerais à les ignorer, peu importe la douleur... Je ne voulais pas laisser ce vase déborder, alors, je préférais tricher. C'était bien mieux. J'avais peut être une chance de m'en sortir psychologiquement...
Il n'y a pas longtemps aussi, j'ai reçu une lettre de Keira. Cette fille qui ne cesse de me valorisé alors qu'elle ne sait pas vraiment ce que je suis au fond. Minable. Le mot est le plus pointilleusement choisis. Keira se croit faible, c'est sûrement le cas, mais, quand je la vois autrement. Elle pourrait avoir de l'ambition si elle ne faisait pas que fixer le mur. Je veux toujours l'aider, lui servir d'appui quand elle se sent mal. Quand je répond à ses lettres, des émotions nouvelles me submergent. Je sais qu'une amitié a grandi entre nous. Je l'ai sentis dès le départ, même quand je lui ai fait du mal en lui crachant la vérité à la figure. Je le regrette encore maintenant... Mais, ces mots lui ont peut être permis d'avancer, de voir autre chose que cet océan sombre...
Sur ce, je vais m'arrêter... J'ai pas mal de devoirs à faire. Sans oublier que Noël approche. Je redoute encore les cadeaux que pourront m'offrir ma petite famille. Généralement, je les déballe tout seul dans mon coin. J'ai eu trop de surprises les années précédentes...
[ 8 1 3 mots ] Napel 10 Février 1998 Lorsque j'ai appris que je devais à tout prix rentrer à la maison pour des raisons majeurs, j'avais tout de suite refuser. Pourtant, au fond de moi, je savais que je n'avais pas le choix de laisser mon école derrière moi. J'ai fait la connaissance d'Elyo-Markus Stanley. Mon oncle. J'avais déjà entendu mon père parler de lui, mais en mal. Mon père ne cessait de le blâmer parce qu'il n'était jamais présent pour les jours de fête. Soi disant que son travail était beaucoup plus important que sa famille. En tout cas, lorsque je l'ai vu pour la première fois, j'ai été très étonné de voir un auror spontané, amusant, franc et souriant. N'était-on pas en guerre contre le mage-noir ? Et, mon oncle avait les pieds en plein dedans... Je pense qu'entre lui et moi, cela n'irai jamais. Il est trop bizarre, sa vision du monde me rend perplexe. Enfin, Elyo s'amuse toujours pour un rien, je me posais parfois des questions sur sa santé mentale...
Ainsi, j'ai dû quitter Poudlard. Alors que j'étais parvenu à faire d'agréable connaissance. Dont Ethele Val, une serdaigle de première année qui ne manquait pas de spontanéité, d'intelligence et de tact. J'ai toujours été étonné malgré moi, après les phrases qu'elle me sortait. Elle n'avait que onze ans, et pourtant, elle était sur la même longueur d'ondes que moi. Il était clair qu'on avait toujours l'impression qu'il se chamaillait chaque fois qu'on était ensemble, mais ce n'était pas le cas. On ne faisait que converser sur tel ou tel sujet.
J'ai reçu pas mal de lettre de Keira. Cette dernière me manque énormément, elle est si loin de moi. Le pire, c'est quand j'ai appris de la bouche de mon oncle que je ne devrais plus envoyer de lettre pendant un moment. Je n'allais même pas pouvoir expliquer la raison pour laquelle j'allais cessé d'écrire à Keira, elle n'allait pas comprendre pourquoi je ne lui envoyais plus rien. Peut être même qu'elle allait s'inquiéter ? C'était fort possible, et je voulais à tout prix éviter ça. Néanmoins... Lorsque je suis arrivé à la maison, ma mère m'a dit qu'il était impossible que j'envoie des lettres, soi disant qu'on pourrait se faire repérer facilement. Pourtant, les lettres ne risqueraient pas de passer par l'Angleterre... Ou était le danger ? Ainsi, j'allais abandonner Keira, la mettre de coté pendant de long mois, sans rien lui dire... Cette idée créa un grand vide en moi. Mais toujours, je ne laissais rien paraître sur mon visage... Rien du tout. 12 Février 1998 J'ai appris qu'Heaven pourrait venir à la maison dans une semaine. Lorsque j'ai appris la nouvelle, jamais ma mère m'a vu si heureux et débordant d'énergie. Oui je sais, c'est déjà très bizarre que je sois actif, alors débordant d'énergie, c'est d'autant plus surprenant. Finalement, mes journées n'allaient pas être aussi ennuyeuses que je l'avais pensé. Heaven allait venir pendant deux semaines chez moi. J'allais tout faire pour qu'elle se sente bien chez moi, malgré ma famille plutôt collante. Je savais qu'ils feraient tout pour qu'elle se sente bien, mais ils feraient inconsciemment le contraire. Ainsi, la plupart du temps, je risquais de rester enfermer avec Heaven dans ma chambre... En espérant que les deux semaines ne se passent pas ainsi.
J'ai fait la connaissance d'Aslynn Stanley en premier. Ma cousine. Dès le début, on s'est très bien entendu. Je crois qu'elle aurait pu être ma soeur, on se ressemblait tellement. Ses yeux étaient plus foncés que les miens, mais d'un même bleu profond, tandis que sa chevelure se rapprochait de très près à ma couleur de cheveux. Sans oublier qu'on avait le même caractère, elle était aussi catégorique que moi lorsqu'il s'agissait de dire les quatre vérités. Je crois que je l'adore déjà. Depuis que je suis rentré à la maison, j'ai trouvé un appuie qui me permet de respirer encore un peu d'air frais. Mais, chaque fois que je repense à Poudlard, j'ai l'impression qu'on me remet la tête dans l'eau.
Il y a aussi Corann Stanley. Elle, c'est une fille impossible. Elle est le sosie parfait de ma soeur, en passant, elle s'entend assez bien avec Thaïadiss. Elle est le genre de personne qui aime qu'on la regarde et qu'on l'applaudisse, une futur star si l'on veut. Le caractère de la demoiselle ne m'a pas plus du tout dès le départ, elle me suit d'ailleurs presque partout, elle fait comme si on était super ami alors que ce n'est pas le cas. À croire que ma soeur jumelle s'est dédoublée ! Cette fille est peut être extrêmement gentille, mais je ne la supporte pas !
J'ai aussi fait la connaissance d'un autre membre de ma famille, Vortimer Stanley est extrêmement silencieux. C'est à peine s'il était venu me voir pour me saluer. Je ne comprends pas trop comment il fonctionne, mais son silence est extrêmement reposant. Il sait respecter les autres, et cela me plaît... Aurais-je l'occasion de lui parler un peu plus souvent ?
Ainsi, je suis rentré à la maison, j'ai fait de nouvelle connaissance. Il y a aussi Maeva Stanley, une femme qui me terrifie ! Mon dieu, mais je vis vraiment dans une famille de fou ! Cette femme là est complètement hystérique, à toujours courir dans tous les sens. Une fois, lors du dîné, elle s'était mise à danser sur sa chaise... La folie rend parfois heureux...
Dernière édition par Enry Stanley le Jeu 7 Jan - 8:44, édité 4 fois |
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Ξ Sujet: Re: Il y a toujours un début à tout ... Lun 31 Aoû - 22:16 | |
| Quelque part entre Février et Juillet 1998 Heaven est venue chez moi. Au début, j'étais un peu tendu, mais je ne me souviens plus très bien comment s'est passé son arrivée. J'étais vraiment trop excité et troublé à la fois... Je suis vraiment trop sentimental, serait-il possible d'éradiquer certains sentiments de ma personne ? Mais bon, en réalité, les sentiments qui m'animent chaque fois que je la vois font trembler mon corps de la tête au pied. Et en faite, c'est d'un pure plaisir. Alors pourquoi s'en priver ? Malgré que les sentiments soient parfois trop encombrant à mon goût, j'ai quand même envi de garder ma part d'humanité... On s'était échangé rapidement nos cadeaux d'anniversaires un peu en retard. De toute manière, même si j'aurais voulu lui envoyé le collier par hibou, je n'aurais pas pu. Déjà que j'avais trop de mal à avertir Keira que j'étais encore en vie...
Les jours s'écoulèrent sans trop de mal, jusqu'au jour où je me suis retrouvé côte à côte avec elle. Mon coeur battait la chamade, comme toujours, et je me souviens clairement de ce qui s'est passé ensuite. Un moment que je n'étais pas près d'oublier et qui, pour moi, me lier à jamais à elle. J'étais vraiment, vraiment trop sentimental pour penser ça... Au fond de moi, je savais toujours qu'elle ne m'appartiendrait pas, et que je ne pourrais pas la retenir par le bras lorsqu'elle voudrait aller dans ceux d'un autre. C'était ça la vie : perdre pour retrouver. Mais, qu'allais-je retrouver au bout du chemin ? Je n'avais pas envi d'oublier cet instant, cet union que j'avais eu avec elle. Chaque fois que j'y repense, mon corps vibre sans que je ne puisse me contrôler... D'ailleurs, je suis désolé de gribouiller ainsi sur mon journal. Au moins, celui qui essayerait de te lire ne comprendra absolument rien...
N'importe quoi... Je me met à parler à mon journal. Je deviens fou. C'est peut être parce que je sais qu'elle ne sera plus jamais à moi. Et puis, Heaven ne m'appartient pas, et je n'ai pas l'intention de lui mettre des chaînes... Bref, j'ai appris qu'elle avait perdu son père et j'ai surtout appris qu'on était plus ensemble. Sur le coup, je l'ai très mal pris. Comme toujours en faite... Ce n'était pas la première fois qu'on avait rompu, mais cette fois là m'avait complètement démoraliser. Parce que j'avais eu envi de maintenir l'illusion que cela allait durer encore une petite année. Je me trompais lourdement, comme à chaque fois. Heaven était ma seule et véritable histoire d'amour (ou plutôt la seule), et j'avais l'impression de me laisser mourir en sachant que je ne pourrais plus jamais avoir l'occasion de la prendre dans mes bras. Peut être même qu'à la rentrée, j'allais là voir avec un autre... ? Déjà... Encore... Je me rendis malade tout seul, je m'enfermais dans ma chambre. Sans laisser à personne l'occasion de me parler. Je grignotais des cochonneries dans ma chambre, je ne donnais aucune réponse à ma soeur qui tenter de rentrer par n'importe quels moyens. Jusqu'au jour où elle avait fini par attendre devant ma porte pour entrer dans ma chambre alors que j'allais tout simplement au toilette. Elle avait déboulé dans ma chambre, et j'avais beau tenté de la tirer en dehors, elle restait scotchée sur mon lit à me regarder d'un air sévère. Finalement, je lui ai expliqué que j'étais à nouveau seul. Je m'attendais à un soulagement de sa part, parce que je savais pertinemment qu'elle était jalouse. Mais il n'en fut rien. Elle parut même triste pour moi. C'est surtout là que je me suis rendu compte que j'aimais vraiment ma jumelle, et que je pourrais peut être tout lui dire un jour. Pour qu'elle comprenne pourquoi j'agissais ainsi avec tous les membres de ma famille. Mais, lorsque le sommeil me rattrapa, je lui demanda à nouveau de sortir sans succès. Alors, on a fini par dormir ensemble, comme quand on était gamin.
Ca m'a fait réellement chaud au coeur, d'oublier un tout petit peu mes problèmes de coeurs. Mais, on avait beau me dire que c'était comme ça et qu'il fallait passer à autre chose, j'avais trop de mal à le comprendre. Ca entrait par une oreille et ça sortait par l'autre...
Mais bon, j'ai quand même passé les pires vacances de ma vie...
[7 1 8 mots]
727 mots GUIRLANDE
Dernière édition par Enry Stanley le Jeu 7 Jan - 8:41, édité 1 fois |
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Ξ Sujet: Re: Il y a toujours un début à tout ... Jeu 7 Jan - 8:40 | |
| Une année plus tard... Je sais. Ces derniers temps, je t'ai complètement oublié. Mais je n'avais pas du tout la tête à écrire, même quelques lignes. Les jours se sont succéder à une vitesse hallucinante. Si je viens écrire maintenant, c’est parce que je pense en avoir besoin. Mon histoire avec Heaven semble bien loin de moi, mais je crois être parvenu à l’oublier et à essayer d’accepter tout simplement. La voir avec un autre m’avait rendu malade, depuis quelques mois, je m’y suis habitué. Après tout, elle fait ce qu’elle veut. Et j’ai été un peu égoïste en voulant là garder près de moi. Ensuite, il y a eu cette histoire qui m’a semblé bien courte avec Keira. Je n’aurais jamais cru que ça allait commencer si vite, et se terminer tout aussi rapidement. On s’était vu pendant les vacances d’hiver, alors que je ne l’avais plus vu depuis quelques années, mon cœur s’était mis à battre en sa présence. Son sourire, la jovialité dont elle faisait preuve m’avait réchauffé le cœur. Keira est quelqu’un a qui je tiens vraiment, même après notre rupture soudaine, je n’arrive pas à oublier notre amitié et ces lettres que nous avons échangé. Les sentiments étaient présents, peut être moins que ceux que j’avais éprouvé pour Heaven durant de longues années, et l’excuse qu’elle m’avait donné, c’était comme un coup de massue dans ma nuque.
Ethele ? Elle était jalouse de mon amie Ethele ? Je t’avoue que je n’ai pas trop compris. Mais j’ai quand même hoché lamentablement la tête sans poser aucune question. Ethele, je ne t’en ai jamais parlé parce que je n’en ai pas eu l’occasion. Je t’ai laissé dans le fond de ma valise en oubliant complètement ta présence. Même si ça m’aide de déverser ma tristesse sur ces pages, tu n’es pas si important que ça. Et tu te fiches pas mal de ce que je raconte… Enfin, je vais quand même te parler d’Ethele. Je dois avouer que je l’ai apprécié dès notre première rencontre, sa franchise et sa façon de voir les choses m’a beaucoup plu peut être parce qu’elle me ressemble un peu. Malgré nos relations un peu ambiguë, je sais qu’elle est une amie sur lequel je peux compte. Mais de là à avoir des sentiments pour elle, je ne sais pas. Alors, pourquoi Keira est-elle jalouse de la relation que j’entretiens avec la jeune Serdaigle ? Si tu pouvais me répondre, je serais bien plus avancé. Pourtant, je ne suis même pas fichue d’aller voir personnellement Keira pour lui demander les véritables raisons qui l’avait poussé à me dire ça. Certes, il pouvait y avoir de la jalousie, mais je sentais que quelque chose d’autre se cacher derrière. Tout ce que j’avais besoin, c’était un peu de vérité.
Réfléchir. Cela ne me dérange pas. Mais lorsque ma réflexion tourne en rond, je ne sais plus où j’en suis et où je me trouve. Alors tu dois comprendre que là, maintenant, tout de suite, j’ai du mal à mettre des mots sur ce que je ressens ? L’année précédente a été catastrophique je trouve, malgré quelques moments de bonheur. Je repense encore au bal qui s’est mal terminé. J’ai décidé de ne plus jamais aller au bal. C’est hors de question… Je crois que chaque fois que j’ai la chance d’être accompagné par une jolie fille, il faut qu’il se passe quelque chose de mal dans la soirée. Cette année là, c’était Ethele qui m’avait accompagné. Je ne sais pas pourquoi j’avais eu envi qu’elle m’accompagne, mais il n’y avait qu’avec elle que j’avais envi d’y aller. Avec l’espoir de ne pas croiser Heaven. Et Ethele s’est sauvée au début de la soirée, sans me donner de raison. Elle avait eu l’air souriante et… « Heureuse ». Mais je crois que sa peur des gens ou plutôt du monde avait pris le dessus. Résultat, je suis resté planté là. Okay. Les bals, ce n’est pas du tout pour moi. Comme le Quidditch. Comme les histoires sentimentales. Comme tout en faite. Je ne suis pas fait pour tout. Juste pour bosser, réfléchir. Ma vie doit se résumer à un carnage sans nom, je suis tombé dans un cercle vicieux depuis ma naissance et je ne me rends même pas compte !
En fin de compte, les seuls bonheurs de cette année étaient peut être mon poste de préfet, et Keira. Parce que même si au fond, je lui en veux vraiment, je l’apprécie encore vraiment beaucoup. En repensant, je dois bientôt aller au point de rendez vous pour Canal Spark. Le groupe de musique dans lequel joue Keira. Je ne sais vraiment pas comment ça va se passer, mais j’ai appréhendé pendant les vacances. Qui se sont très mal passé aussi. Ma sœur m’a hurlé dessus pendant toutes les vacances parce que je restais enfermer dans ma chambre. Je dois être un peu dépressif… Et c’est de pire en pire. Ma sœur doit me détester à l’heure qui l’est, mes parents n’osent même plus me parler, j’ai des amis sur lesquels je peux compter mais en qui je n’ai même pas confiance, et je reste la plupart de mon temps seul.
Tu dois penser que je suis à plaindre hein ? Ou alors, tu dois me trouver lamentable. La deuxième option est peut être la meilleure et la plus vraie.
Faudrait peut être que j'aille voir un psy. Mais je n'en n'ai pas envi, et peut être que ma nouvelle année va être un peu mieux que la précédente. Je ne suis pas si impatient de retourner à Poudlard, et rien qu'à l'idée de revoir des gens avec qui je vais devoir parler, je me braque. En apparence, je reste neutre, mais à l'intérieur, tout se mélange, tout se chamboule. Je crois qu'en ce moment, je suis en trai de craquer. Mais je ne peux pas m'empêcher de tout refouler, et de faire comme si tout tourner bien. Je ne suis peut être pas normal. Trop de différence, tue l'originalité, hein ? Enfin bref... Tu sais journal. Je vais certainement encore t'abandonner pendant quelques temps avant de me souvenir de toi. Parce que j'aurais trop de chose auxquels penser lorsque je retournerais à Poudlard. Mon poste de préfet de Serdaigle risque de beaucoup m'occuper, même si je suis conscient que préfet en chef doit être un travail encore plus dur.
L'avenir me dira bien ce que je dois faire... Ou peut être que quelqu'un tire depuis longtemps les ficelles de ma vie. Faudrait qu'il arrête de trop me tirer dans les pattes... J'en ai marre.
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Ξ Sujet: Re: Il y a toujours un début à tout ... | |
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